LA VIE QUOTIDIENNE > Sports, culture et loisirs
ACCIDENT SPORTIF ET LA FEDERATION CONCERNEE
gilles:
une honte !! un bon coup de médiatisation ferait peut être bouger les choses .
christophe1:
j'en suis toujours au même point, ils attendent que je meurs!!!
un grand merci au monde du football...
JoséDaSilva:
C'est un peut allucinant ce qu'il t'arrive... :undecided:
Si un seul d'entre eux lui arrivait la meme chose, il se rendrait compte a quel point c'est dur et pas seulement financièrement...
christophe1:
bonjour a tous
un article qui aurait dû paraitre mais censuré par le monde du football!!
"
M.Gamain, oublié du football
Tétraplégique après un accident sur un terrain de football il y a douze ans, Christophe Gamain
13 février 2000. Comme chaque dimanche, Christophe Gamain, 28 ans à l'époque, a pris place dans les buts de l'équipe de Molliens-Dreuil lors du match de 4e division de district face à Croixrault. Mais à la 84e minute, sa vie bascule. « Un de mes coéquipiers a fait un tacle mais a loupé le ballon et a pris ma tête, me rompant les cervicales » précise Christophe Gamain. Résultat : deux mois de réanimation, 17 mois de centre de rééducation à Berck et une vie à passer dans un fauteuil roulant. Et les malheurs du gardien de but ne s’arrêtent pas là.
Car au moment de mobiliser l’assurance dont il aurait dû bénéficier en qualité de licencié, il s’aperçoit qu’elle n’existe pas ; il n’en a d’ailleurs jamais entendu parler.
En 2009, son club a été jugé responsable de ne pas l’avoir averti du danger de se retrouver sans assurance face à un tel malheur. Ce club a été condamné à plus d’un million d’euros de provision, mais s’est lui-même révélé non assuré, en parfaite violation de la loi !
Devant la Cour d’appel, ce sont « le club, son ancien président, le District, la Ligue et la Fédération française de football qui ont tous été condamnés pour un défaut d'information sur l’assurance complémentaire. Donc on me donne raison, sans pour autant m'allouer une somme de dédommagement ». Une enquête est en cours pour déterminer quels étaient les contrats d’assurance habituels à l’époque de l’accident, ceux que M. GAMAIN n’a jamais vus. « Il est probable que je n'aurais pas joué si j'avais eu connaissance de ce contrat ».
Car l'ancien footballeur a surtout peur que ces polices ne soient pas à la hauteur du préjudice qu’il subit, d’environ six millions d'euros, alors que les tribunaux l’ont dit dans son bon droit…
Chacun s’étant rejeté la responsabilité, Christophe Gamain doit aujourd’hui encore prendre à sa charge la plupart de ses frais médicaux. « Je devrais être encadré 24h/24, mais ce n'est pas possible. Pareil pour ce qui est des fauteuils roulants ou d'une voiture spécialisée, je n'ai pas les moyens ».
Après douze ans de procédure, M. Gamain est usé, « écœuré » par l'attitude des instances du football qui ignorent son cas et étouffent l'affaire. « C'est le silence total. Petit joueur, football amateur, on n'en parle pas » regrette-t-il. « Ce qui fait mal c'est que dans le monde du football, il y a de l'argent. Quand on voit les sommes dépensées ne serait-ce que pour l'équipe de France... On a l'impression que la vie d'un footballeur professionnel a plus de valeur que celle d'un joueur amateur ».
Son avenir, Christophe Gamain en a peur. D'autant qu'il sait que son combat pour se faire entendre est loin d'être terminé."
ibiscus:
Moi aussi j'ai eu un accident de sport (motocross) et était assuré à travers ma licence et l'assurance qui couvrait la compétition chez AXA :evil:
Leur comportement a été exécrable, jusqu'à mettre la pression sur les organisateurs pour qu'ils m'accablent de diverses façons (heureusement j'étais irréprochable).
Et malgré 10 ans de procédures j'ai été débouté de mes demandes malgré que les juges ai reconnu des manquements flagrants à la sécurité. Ils m'ont répondu que même si les organisateurs avaient respectés les consignes et règlements ça n'aurait peu être rien changé. Déjà le peu être est aberrant, mais en plus elles m'auraient évitée un choc frontale avec un mur !
Et malheureusement malgré mes sollicitations les média n'en ont eux rien à faire, écoeurant.
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