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Neurostimulation implantée - Pr. Grégoire Courtine (EPFL) - ONWARD Medical

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Arnaud:
Un autre article sur le sujet.

Un nouvel implant pour faire remarcher des rats


Composé de différentes couches de silicone - matériau élastique tout comme la dure-mère - l’e-dura accompagne les mouvements naturels de la moelle épinière et reste en place.

Un nouvel implant neuronal permet à des rats paralysés de remarcher ! Telle est la prouesse technologique qu’ont réalisé des scientifiques de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne.

L'annonce, publiée dans la dernière édition du magazine Science, est la suite – logique- des travaux de l’équipe suisse qui avait déjà beaucoup fait parler d’elle.  En effet, en 2012 l’équipe du chercheur Grégoire Courtine de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) parvenait à rétablir la locomotion de rats paraplégiques, en stimulant leur moelle épinière lésée de manière à la fois chimique et électrique et en les soumettant à un entraînement physique soutenu.

Pour s’intégrer parfaitement au tissu vivant, il en imite presque à l’ihttp://alarme.asso.fr/forum/Themes/default/images/bbc/italicize.gifdentique les propriétés mécaniques - Stéphanie Lacour

« Pour espérer appliquer cette technique à l’humain, il fallait imaginer un implant multifonctionnel, capable d’assurer ces stimulations chimique et électrique et pouvant être installé à long-terme sur la moelle épinière sans l’endommager», expose Stéphanie Lacour, chercheuse en neurotechnologies au Centre de Neuroprotheses de l’EPFL co-auteure de l’étude. Aujourd’hui, mission accomplie ! L’implant baptisé e-Dura est conçu pour s’appliquer précisément à la surface de la moelle ou du cerveau. « Pour s’intégrer parfaitement au tissu vivant, il en imite presque à l’identique les propriétés mécaniques, poursuit-elle.

DURE-MÈRE. « Il mime la dure-mère, c’est à dire cette membrane élastique et souple qui recouvre l’intérieur du crâne et de la colonne vertébrale pour protéger les neurones qu’ils contiennent.  C’est tout à fait nouveau». Jusqu’à présent, en effet, les implants neuronaux existant étaient plus rigides. « Les frottements contre les tissus nerveux entraînaient des inflammations, des tissus cicatriciels, des réactions immunes ou des rejets. » D’après la publication de Science, rien de tout cela n’arrive avec le nouvel implant.

L'implant accompagne les mouvements de la moelle épinière

Composé de différentes couches de silicone - matériau élastique tout comme la dure-mère - l’e-dura accompagne les mouvements naturels de la moelle épinière et reste en place. Testé deux mois sur des rats, il n’a pas été altéré et a maintenu son efficacité : « La stimulation chimique est assurée par des canaux microfluidiques qui délivrent des substances. Les stimulations électriques sont, elles, réalisées par des pistes électroniques étirables, faites d’or craquelé et des électrodes souples de 100 micromètres de diamètre d’un matériau nouveau (silicone et microbilles de platine). » Et les rats récupèrent la marche tout comme dans les expériences précédentes. L’objectif est à présent d’adapter cet implant à l’homme. Mais les matériaux étant nouveaux, leur autorisation d’utilisation pour des essais cliniques peut prendre plusieurs années.

Source :

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150109.OBS9590/un-nouvel-implant-pour-faire-remarcher-des-rats.html

 :smiley:

Arnaud:
Un implant pour faire marcher les paralysés



Des chercheurs de l’EPFL ont mis au point un procédé pour raviver une moelle épinière lésée par stimulation électrique et chimique. La revue Science lui consacre un article.

Soyons clairs, le jour où un paraplégique pourra retrouver l’usage de ses jambes est encore loin. Toutefois, l’implant développé par deux chercheurs de l’EPFL est un pas supplémentaire dans cette direction. Le procédé, testé sur des rats paralysés, est une prouesse technologique à laquelle la prestigieuse revue Science consacre un article dans son dernier numéro.

L’implant neuronal e-dura est le fruit des travaux croisés de Grégoire Courtine, éminent spécialiste en réparation de la moelle épinière, qui a déjà fait marcher des rats paralysés, et de Stéphanie Lacour, titulaire de la chaire Bertarelli de technologie neuroprosthétique. E-dura, soit e pour «electronic» et dura pour «dure-mère», l’enveloppe protectrice du cerveau ou de la moelle. C’est sous celle-ci que vient se placer l’implant, au contact de la moelle.

Son principal avantage par rapport aux modèles existants? Sa souplesse, qui lui permet d’être fixée à long terme, sans endommager la moelle épinière: «Le matériel habituellement utilisé, plus rigide et cassant, ne réagit pas aux mouvements et distorsions des tissus nerveux, ce qui provoque régulièrement des frictions, des inflammations et des rejets de l’implant, explique Stéphanie Lacour. Pour e-dura, nous nous sommes inspirés de la dure-mère pour créer une structure plus élastique, qui épouse la moelle et s’adapte à ses mouvements.»

Pour l’heure, l’implant est relié au monde extérieur par une série de fils fixés sous la peau et reliés à un connecteur. Ceux-ci permettent d’amener un médicament et du courant à la surface de la moelle. Combinées, ces stimulations chimique et électrique permettent au rat de retrouver sa mobilité. Les pistes électriques, qui amènent le courant, sont en or craquelé et étirables à souhait. Les électrodes consistent en un composite totalement innovant de silicone et de platine. «L’étape suivante sera de se passer des fils, à l’image d’un pacemaker», continue la chercheuse. Les deux chercheurs ont la ferme intention de s’acheminer vers des essais cliniques sur l’homme, «ce qui n’interviendra probablement pas avant une décennie», prévient Stéphanie Lacour.

L’implant peut également être utilisé pour surveiller en direct les impulsions du cerveau. De la sorte, les chercheurs ont pu extraire avec précision l’intention motrice de l’animal avant qu’elle ne se traduise en mouvement. Ramené à l’homme, poursuit la chercheuse, «le potentiel d’application de ces implants est considérable, par exemple pour l’épilepsie, la maladie de Parkinson ou le traitement de la douleur».

Source :
http://www.tdg.ch/savoirs/sciences/implant-marcher-paralyses/story/14423206

 :smiley:

Arnaud:

--- Citation de: Gyzmo34 le 19 décembre 2014 à 09:11:10 ---Merci Arnaud  :noel: :ok: :sm6:

--- Fin de citation ---

De rien !  :wink:
 
 :smiley:

gilles:
Merci Marc pour le partage de ce courriel, Prof Courtine prend le temps de jeter un œil pour savoir ce qui ce passe ici, et c'est bien! :noel: 

TDelrieu:
Merci Marc !  :smiley:

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