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Neurostimulation implantée - Pr. Grégoire Courtine (EPFL) - ONWARD Medical
Arnaud:
Un autre article avec le Professeur Courtine :wink:
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Paraplégie: essais sur les primates plus probants que sur des rats
Les primates sont de meilleurs modèles d'étude que les rats dans la recherche sur la paraplégie. Selon des chercheurs suisses, une moelle épinière endommagée se régénère plus vite chez les primates et les humains.
Ils ont étudié de quelle façon 400 patients souffrant de telles lésions récupèrent. Ces derniers, ainsi que les primates, ont gagné davantage de motricité que les rongeurs, constatent les scientifiques dans la revue "Science Translational Medicine". "C'est parce que les bases neurologiques sont fondamentalement différentes chez les rats".
Chez les rats, la voie dite "pyramidale", qui contient les nerfs moteurs, ne passe qu'à travers un côté de la moelle épinière. Chez les primates, et donc aussi chez l'humain, celle-ci s'est dédoublée au cours de l'évolution et se trouve maintenant des deux côtés de la moelle, explique l'Ecole Polytechnique de Lausanne (EPFL) mercredi.
C'est pour cette raison que de nombreuses fibres sont épargnées lors d'un accident, illustre Grégoire Courtine du centre de neuroprothèses. La voie pyramidale parvient à contourner les lésions en créant des déviations et rétablit ainsi la communication entre le cerveau et les nerfs moteurs, essentielle aux membres. Cette flexibilité est minimale chez les rats.
Même si les rats réussissent à remarcher sur des sols plats, les humains et les primates récupèrent leur motricité fine, parvenant à se saisir d'objets, comme de la nourriture par exemple. Si la lésion se trouve qu'à un seul côté de l'épine dorsale, la différence est encore plus flagrante, raconte Grégoire Courtine.
- Thérapies concrètes
Eu égard ces résultats, l'équipe de chercheurs proposent que les thérapies contre la paraplégie soient testées sur des primates, avant de faire des essais sur les humains. Les barrières éthiques et sociétales, ainsi que les coûts et la complexité des essais sur les primates, ont ralenti la mise en place d'un cadre de recherche pour effectuer de tels essais.
Ces nouvelles connaissances confirment l'utilité de prendre des modèles non humains, soit des primates, pour étudier la paraplégie et améliorer les chances de guérison de millions de patients concernés.
Les expériences effectuées sur les primates dans le cadre de cette étude serviront au développement de thérapies concrètes, affirment ses auteurs.
Le travail de recherche s'est effectué notamment en collaboration avec l'UC Primat Consortium à San Diego (Californie), du centre de paraplégie Balgrist à Zurich et des hôpitaux universitaires de Lausanne (CHUV).
Source :
http://www.romandie.com/news/Paraplegie-essais-sur-les-primates-plus-probants-que-sur-des-rats_ROM/624440.rom
:smiley:
TDelrieu:
Bonne nouvelle pour nous ! :smiley:
Arnaud:
Essais sur le système nerveux plus probants sur les primates que les rats
Les primates sont de meilleurs modèles d'étude que les rats dans la recherche sur la paraplégie. Selon une étude suisse, une moelle épinière endommagée se régénère plus vite chez les primates et les humains.
Des chercheurs suisses ont étudié de quelle façon 400 patients souffrant de telles lésions récupèrent. Ces derniers, ainsi que les primates, ont gagné davantage de motricité que les rongeurs, constatent les scientifiques dans la revue Science Translational Medicine.
"C'est parce que les bases neurologiques sont fondamentalement différentes chez les rats", explique l'Ecole Polytechnique de Lausanne (EPFL).mercredi.
Motricité fine
Chez les rats, la voie dite "pyramidale", qui contient les nerfs moteurs, ne passe qu'à travers un côté de la moelle épinière. Chez les primates, et donc aussi chez l'humain, celle-ci s'est dédoublée au cours de l'évolution et se trouve maintenant des deux côtés de la moelle.
Même si les rats réussissent à remarcher sur des sols plats, les humains et les primates récupèrent leur motricité fine, parvenant à se saisir d'objets. Si la lésion se trouve qu'à un seul côté de l'épine dorsale, la différence est encore plus flagrante, selon les chercheurs.
Source :
http://www.rts.ch/info/sciences-tech/7032672-essais-sur-le-systeme-nerveux-plus-probants-sur-les-primates-que-les-rats.html
:smiley:
farid:
une autre reponse du professeur courtine sur les lesions basses:
"l y a des groupes qui travaillent sur ce type d’approches, mais sans applications cliniques pour le moment.
En théorie, oui. Nous préparons la technologie pour ce type d’implants."
Bon courage- G
donc pour les lesions basses,pas d'essais cliniques pour le moment...je vais commander de la biere,beaucoup de biere ,il faut que je me saoule pour m'en remettre !!
farid:
reponse du professeur courtine a ma question sur les lesions basses:
Les lesions plus basses sont beaucoup moins définies car des cellules nerveuses ou des nerfs sont affectés. Pour nos essais cliniques, les cellules de la moelle épinière qui active les muscles et les nerfs qui innervent les muscles doivent être intacts, car nous devons maitriser les conditions initiales, afin de démontrer un effet.
Si nous y parvenons, nos interventions deviendront progressivement une pratique médicale qui sera proposée à tout type de lésion, y compris les atteintes de la queue de cheval.
Sincères salutations - G.
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