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Neurostimulation implantée - Pr. Grégoire Courtine (EPFL) - ONWARD Medical

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TDelrieu:
Le type de neurones impliqués dans cette récupération de la mobilité est activé avec la Neuro-stimulation épidurale que l'équipe du professeur Courtine utilise dans le cadre de son programme de recherche démarré il y a 11 ans.

farid:
est ce que le mouvement crèè par ce neurone magique est volontaire,,?il se  situerait sur la partie lombaire de la moelle donc entre la 12eme vertebre thora&cique ,1ere et la 2eme vrtebres lombaires mais ou precisemment? pour le stimuler est ce que courtine emploie toujours la meme technique?

TDelrieu:
Le terme « paralysie sensorimotrice complète » veut dire une paralysie complète sensitive et motrice. Effectivement, l'enjeu de cette thérapie est la récupération de la marche.

Cette même équipe a aussi étendu l'indication thérapeutique de la Neurostimulation épidurale en permettant de récupérer une motricité des membres supérieurs chez des tétraplégiques chroniques :icon_smile:

Hervé35:
Dans cet article il est fait état de la restoration de la marche, mais je n'y vois rien qui parle clairement de restoration de la sensibilité;
Si quelqu'un arrive à tout lire (et traduire) cet article, peut-il/elle répondre à cette question?

Dans la partie que j'ai collée en dessous il y auraity quelques allusions à travers le terme "sensorimotrice" ????


EESREHAB remodels the human spinal cord (traduction auto)

Les six premiers participants présentaient une paralysie motrice sévère ou complète, mais tous avaient conservé un certain degré de sensation dans les jambes. Les trois autres participants présentaient une paralysie sensorimotrice complète. Les six premiers participants ont été implantés avec une sonde de pagaie réutilisée développée à l'origine pour traiter la douleur neuropathique1 et les trois derniers ont été implantés avec une sonde de pagaie nouvellement conçue et spécialement conçue qui visait à cibler l'ensemble des racines dorsales thoraciques, lombaires et sacrées impliquées dans la production de la marche18.

Les protocoles EES biomimétiques ont immédiatement permis aux neuf participants d'améliorer ou de retrouver la capacité de marcher tout en étant pris en charge dans l'interface robotique (données étendues fig. 1a). De plus, les participants, dont deux atteints de paralysie sensorimotrice complète, pouvaient exercer un contrôle volontaire sur l'amplitude de leurs pas lorsque l'EES était activé (données étendues Fig. 1b).

Après la phase initiale de configuration, les participants ont suivi une EESREHAB pendant cinq mois, qui consistait à se tenir debout, à marcher et à effectuer divers exercices avec EESON quatre à cinq fois par semaine. Les capacités de mise en charge se sont considérablement améliorées au fil du temps (Extended Data Fig. 1e), ce qui a permis aux participants de marcher à l'extérieur avec EESON et un dispositif d'assistance pour la stabilité (Vidéo supplémentaire 1). Les participants qui présentaient une fonction résiduelle avant EESREHAB ont montré une augmentation prononcée des scores moteurs des membres inférieurs qui a rétabli la marche même en l'absence d'EES chez quatre participants (Fig. 1d et Extended Data Fig. 1c–e). Ces résultats appuient les critères d'évaluation principaux et secondaires de l'essai clinique.

La récupération soutenue de la marche suggère que l'EESREHAB remodèle la moelle épinière. Nous avons émis l'hypothèse que ce remodelage devait se refléter dans l'activité des neurones pendant la marche. Pour faire face à cette possibilité, nous avons quantifié l'activité métabolique de la moelle épinière en réponse à la marche avant et après EESREHAB en utilisant la tomographie par émission de positrons (TEP) de l'absorption du 18F-fluorodésoxyglucose (FDG) (18FDG-PET). La marche provoquait une activité prononcée dans les segments lombaires (Fig. 1c). De manière inattendue, EESREHAB a entraîné une diminution de cette activité (Fig. 1c,d)

Cette réduction de l'activité neuronale dans la moelle épinière lombaire a soutenu l'hypothèse selon laquelle EESREHAB oriente la sélection dépendante de l'activité de sous-populations neuronales spécifiques qui deviennent essentielles pour marcher après une paralysie.

TDelrieu:
L'article publié dans le journal scientifique NATURE (en anglais et trop long à traduire) par l'équipe de recherche dirigée par les Prs. Jocelyne Bloch et Grégoire Courtine cite ALARME dans les "Remerciements" :

Acknowledgements
This work was supported by Defitech Foundation, Rolex for Enterprise, Carigest Promex, Wings for Life, Riders4Riders, ALARME, Panacée Foundation, Pictet Group Charitable Foundation, Firmenich Foundation, the Bertarelli Foundation, International Foundation for Research in Paraplegia, ONWARD medical, the Swiss National Science Foundation, etc...

https://www.nature.com/articles/s41586-022-05385-7

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