TOUT SUR LA RECHERCHE > Études précliniques
IRME : futur essai clinique sur les lésions aiguës
TDelrieu:
Véronique,
Les différentes voies de recherches sur le point de passer en essais cliniques sont listées ici :
:arrow: Récapitulatif des essais cliniques sur les lésions aiguës et chroniques
Véronique:
Bonjour, je me demandais si vous connaissiez des gens qui avait fait l'essai de thérapies quelconques et quels en étaient les résultats. Et quesque le neurogel? Je suis para depuis 2 ans et demi et moi aussi je navigue a droite et a gauche pour avoir un peu d'espoir? Quelqu'un aurait un peu d'espoir a me donner? Et les cellules souches ca vaut la peine? hihihi En attendant de vos nouvelles merci
send:
Je suis d'accord avec toi.
Je suis tétra depuis 18 mois et j'ai passé un peu mon temps à naviguer,chercher,m'informer sur tout ce qui se fait au niveau de la recherche médullaire dans le monde.Plein d'espoir au début de mes recherches,j'ai vite déchanté en progressant.Pour avoir lu de nombreux articles, dont certains ont 10 ou12 ans,j'ai vraiment le sentiment que l'on tourne en rond et que ce Monsieur raconte la meme chose depuis ses premiers articles.
Je suis desormais tetra chronique et un des seuls espoirs pour les bléssés chroniques et de voir ce réaliser les premiers essais humains avec le neurogel.
azer:
Bonjour,
Aussi sur le site du cnrs : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1646.htm
Très très fort Mr Privat pou redire et redire toujours la même choses devant des journalistes toujours très complaisant. Il est vrai que c'est facile. Qui va aller vérifier si c'est du lard ou du cochon ?
Les scientifiques, les chercheurs ne mentent jamais !
Privat redémontre donc in vitro ce qu'il a déjà démontré in vivo il y a plusieurs années et cela ne choque personne ?
L'Irme annonce la mise en place d'un protocole d'essai clinique sur l'homme en 2008 grâce aux travaux du Dr Privat et le blocage de cette cicatrice et hop redémonstration in vito. Mais on se fout de qui ?
les propos du Dr Privat paru dans "La croix"en 2003 _voilà 6 ans:
Découverte prometteuse pour les paralysés : En modifiant des gènes, des biologistes français ont réussi à faire remarcher des souris dont la moelle épinière avait été sectionnée. L'application à l'homme nécessite de développer une stratégie de thérapie génique
Faire remarcher les paralysés pourrait bientôt ne plus être un vain rêve ou un fol espoir. Une équipe de biologistes français vient en effet de réussir à faire remarcher des souris, dont on avait préalablement sectionné la moelle épinière, en modifiant l'activité de gènes spécifiques. Autrement dit, en faisant une sorte de thérapie génique. «_C'est la première fois_ qu'on apporte la preuve qu'il est possible de faire repousser du tissu nerveux et de réobtenir l'activité fonctionnelle d'un membre», explique Alain Privât, directeur de l'unité de physiopathologies et thérapies des déficits sensoriels et moteurs de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) à l'université Montpellier II. Les deux protéines, la GFAP — Glial fibrillary acidic protein — et la vimentine vont constituer une sorte de grillage, de couvercle impénétrable couvrant la partie sectionnée des neurones. Et du coup, empêcher que les deux tronçons de neurones se raboutent pour assurer à nouveau la conduction nerveuse.
Remontant au niveau des gènes qui commandent la fabrication de ces deux protéines, l'équipe montpelliéraine a cherché à bloquer la formation de cette malencontreuse cicatrice. En pratique, elle a élaboré trois groupes de souris transgéniques, dont les gènes assurant la synthèse de ces protéine étaient inactivés : dans le premier et deuxième groupe, un seul gène a été inactivé (celui de la GFAP ou celui de la vimentine) tandis que les deux gènes étaient neutralisés dans le troisième groupe. Chez les souris à la moelle partiellement sectionnée de façon qu'elles n'aient qu'une seule patte arrière paralysée, seules les souris chez lesquelles les deux gènes avaient été inactivés ont récupéré une fonction locomotrice. A l'examen histologique au microscope, les chercheurs ont constaté l'absence de cicatrice. En revanche, ils ont bien observé l'existence d'un bourgeonnement des axones, allant jusqu'à une «ressoudure» du tissu proprement nerveux. CQFD : c'est ce rebranchèrent organique qui explique la récupération de la marche chez ces souris. Selon les chercheurs, une autre stratégie thérapeutique doit être envisagée, sachant qu'on ne peut faire de l'homme un être transgénique, comme les souris de l'équipe de Montpellier. Cette méthode qui reste à mettre au point concernerait à la fois les lésions traumatiques du système nerveux central chez l'homme et certaines pathologies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson.
En collaboration avec l'équipe de Jacques Mallet, neurobiologiste CNRS à la Pitié-Salpêtrière, les chercheurs sont ainsi en train de développer une stratégie de thérapie génique. Elle consiste à soigner le patient par l'introduction de gènes correcteurs, en utilisant ici la méthode dite des «ARN interférentiels», qui pourraient bloquer sélectivement la sécrétion de ces deux protéines. Alain Privât sait déjà ce qui l'attend: «Nous nous donnons cinq ans pour savoir si ça marche en procédant à des essais sur la souris, le singe puis sur l'homme».
Je vous passe les article en 2004 et 2005 et voici ce que le Dr Privat disait dans le magasine "faire face " en 2006 voilà 3 ans :
Une autre piste laisserait une semaine supplémentaire aux médecins pour agir : les ARN interférents. Leur but est d'éviter qu'une "cicatrice" se forme dans les jours suivant la lésion. Des protéines sont en effet synthétisées par les cellules gliales qui entourent les neurones et forment une barrière infranchissable par les axones, ces très fins prolongements qui partent d'une "tête" de neurones pour aller transmettre la commande à un autre neurone. Elles empêchent ainsi leur régénération. Parmi ces protéines, on peut citer la vimentine et la GFAP dont le rôle a été mis en évidence par les équipes d'Alain Privat à Montpellier et de Jacques Mallet, directeur du laboratoire de génétique moléculaire de la neurotransmission et des processus neurodégénératifs de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Des rongeurs qui n'expriment pas ces protéines parce qu'on a inactivé les gènes qui les codent, réussissent à régénérer leurs neurones après/**/ section de la moelle. Chez l'homme, qui possède ces gènes, l'objectif est d'en bloquer l'expression avec ces fameux ARN inter-férents. D'après les résultats chez l'animal, «_on a la preuve de principe qu'il s'agit d'outils appropriés», explique le Dr Privat.
Je m'arrête là mais je pourrais vous présenter d'autres articles de même nature.
En 2006 le Dr Privat disait avoir la preuve de principe d'avoir les outils appropriés !?
ne serions nous pas en régression ?
pour ceux intéressé par les propos et les travaux du grand chercheur Alain Privat, un petit document joint.
Au revoir :smiley:
kavi69:
A priori vu le titre du post, ce serait sur les lésions aigues......
dommage il faut encore attendre :huh:
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