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étude canadienne établit que la thérapie par neurostimulation diminue significativement la douleur chronique aux jambes et au dos L'étude contrôlée, la plus importante à ce jour, révèle que la thérapie par neurostimulation de Medtronic assure un soulagement plus marqué que la prise exclusive de médicaments MISSISSAUGA, ON, le 15 oct. /CNW/ - Une importante étude canadienne, récemment publiée par le journal médical international PAIN et appuyée par Medtronic Inc., offre une lueur d'espoir à des millions de patients du monde entier souffrant de douleur chronique. L'étude a permis de constater que les gens atteints de douleur neuropathique débilitante aux jambes et au dos bénéficient significativement plus d'une thérapie par neurostimulation que de la gestion médicale conventionnelle seule. La thérapie par neurostimulation, mise au point dans les années 70, fait appel à un dispositif médical implantable pour administrer des impulsions électriques bloquant les signaux de douleur dans la moelle épinière. Dans le cadre de l'étude, la gestion médicale conventionnelle comprenait des médicaments oraux, l'anesthésie tronculaire, des stéroides, la physiothérapie, la psychothérapie et des soins chiropratiques. L'étude, appelée PROCESS (acronyme de PROspective randomized Controlled trial of the Effectiveness of Spinal cord Stimulation), a révélé que la thérapie par neurostimulation en association avec une gestion médicale conventionnelle avait assuré aux patients, après six mois, un soulagement significativement plus marqué de leur douleur ainsi qu'une meilleure qualité de vie, une plus grande capacité fonctionnelle et une plus grande satisfaction à l'égard du traitement que la gestion médicale conventionnelle seule. De plus, 48 p. 100 des patients désignés pour recevoir une neurostimulation en plus de traitements conventionnels ont éprouvé une atténuation supérieure d'au moins 50 p. 100 de leur douleur aux jambes comparativement à neuf p. 100 de ceux assignés uniquement à des traitements conventionnels (p (less than) 0,001). "Les patients qui souffrent d'une douleur neuropathique débilitante continuelle au dos et aux jambes figurent parmi les cas les plus difficiles à traiter en pratique clinique, le milieu réel de notre étude", a souligné Line Jacques, M.D., chercheure dans l'étude, Professeure Adjointe - Service de Neurochirurgie de l'Hôpital Neurologique de Montréal de l'Université McGill et vice-présidente de la Canadian Neuromodulation Society . "Nos observations indiquent que la neurostimulation offre aux patients vivant une telle situation un traitement pouvant atténuer leur douleur à un degré significativement plus marqué que ce que parvient à faire la gestion médicale conventionnelle seule, et, ainsi, aide à restaurer également la qualité de vie et la capacité fonctionnelle. Par conséquent, la thérapie par neurostimulation devrait être ajoutée à la liste des traitements conventionnels et être couramment envisagée pour les candidats appropriés." "Il est déplorable que les ressources requises pour implanter ces produits soient limitées dans tous les centres d'implantation et que les listes d'attente soient si longues," ajoute Dr. Jacques. A propos de l'étude PROCESS L'étude PROCESS est le plus important essai multicentrique, randomisé et contrôlé, portant sur la thérapie par neurostimulation mené à ce jour. Selon le modèle adopté, 100 patients provenant de 12 centres médicaux universitaires de l'Australie, de la Belgique, du Canada, de l'Espagne, d'Israel, de l'Italie, du Royaume-Uni et de la Suisse ont été répartis au hasard pour recevoir des traitements médicaux conventionnels ou une thérapie par neurostimulation pendant six mois, avec une période de suivi allant jusqu'à 24 mois. Les patients désignés pour recevoir une neurostimulation étaient autorisés à recevoir, au besoin, des traitements médicaux conventionnels. Ces traitements englobaient des médicaments oraux, des anesthésies tronculaires, des injections de stéroides, de la physiothérapie, de la psychothérapie et des soins chiropratiques. Le principal critère d'évaluation de l'étude consistait à déterminer la proportion de patients de chaque groupe ayant signalé un soulagement accru, d'au moins 50 p. 100, de leur douleur aux jambes après six mois. Les critères secondaires comprenaient l'atténuation de la douleur aux jambes et au dos, l'amélioration de la qualité de vie liée à la santé, de la satisfaction des patients à l'égard du traitement et de la capacité fonctionnelle, les modifications du recours aux thérapies antidouleur (pharmacologiques et non pharmacologiques), ainsi que la fréquence et la nature des effets indésirables. Les 100 participants à l'étude avaient tous déjà subi au moins une chirurgie rachidienne réussie pour une hernie discale mais éprouvaient toujours de la douleur modérée ou grave dans une ou les deux jambes et, à un degré moindre, au dos, pendant au moins six mois. Ils n'étaient pas considérés être des candidats à une autre chirurgie rachidienne. Leur douleur était attribuable à des nerfs endommagés à la suite d'une compression non traitée ou de longue date du nerf rachidien ou à une chirurgie rachidienne mettant en cause une technique de décompression, laminectomie ou fusion. Leur douleur avait significativement dégradé leur qualité de vie à un point comparable à celle de patients atteints d'insuffisance cardiaque ou d'un cancer de phase terminale. Après 12 mois de traitement, l'étude fait état de certains effets indésirables. Les principales complications signalées chez les patients ayant reçu une thérapie par neurostimulation englobaient le déplacement de l'électrode, l'infection et la perte de paresthésie. Vingt-quatre p. 100 des patients de ce groupe ont éprouvé un effet indésirable ayant nécessité une chirurgie pour régler le problème. De plus, certains patients de chaque groupe ont éprouvé des effets secondaires non associés aux dispositifs, notamment une réaction indésirable à un médicament ou la manifestation d'une nouvelle maladie, d'une nouvelle blessure ou d'un nouvel état pathologique. A propos de la douleur neuropathique La douleur neuropathique est associée à des nerfs endommagés ou à une anomalie fonctionnelle du système nerveux. Elle affecte jusqu'à deux à huit p. 100 de la population - plus d'un million de Canadiens - mais elle est souvent sous-diagnostiquée et sous-traitée. De tous les types de douleur, elle est l'une des plus graves, chroniques, débilitantes, coûteuses et difficiles à traiter. La douleur neuropathique affecte principalement le dos et les jambes. "Medtronic offre un gramme de traitements efficaces aux gens atteints de douleur chronique, de la chirurgie rachidienne à effraction minimale à la thérapie médicamenteuse intrathécale en passant par la neurostimulation", souligne M. Neil D. Fraser, président de Medtronic du Canada Ltée. "Notre compagnie continue d'investir de façon marquée dans la recherche clinique et le développement de produits pour le bénéfice des gens souffrant de douleur chronique et de leurs médecins." A propos de la Division de neuromodulation de Medtronic Medtronic a mis au point la neuromodulation et est le chef de file de cette spécialité médicale qui consiste à administrer des impulsions électriques ciblées et régulées, des produits pharmaceutiques et des produits biologiques à des sites particuliers du système nerveux. La division de neuromodulation de l'entreprise propose des thérapies novatrices pour la douleur chronique, les troubles du mouvement, la spasticité, la vessie hyperactive et la rétention urinaire, l'hyperplasie bénigne de la prostate et la gastroparésie. A propos de Medtronic Medtronic est le chef de file mondial de la technologie médicale fournissant des solutions permanentes aux gens atteints de maladies chroniques. L'entreprise offre des produits, des thérapies et des services qui améliorent ou prolongent la vie de millions de gens. Tous les ans, 5 millions de patients bénéficient de la technologie de Medtronic servant à traiter des états pathologiques, comme le diabète, les cardiopathies, les troubles neurologiques, rachidiens et oto-rhino-laryngologiques ainsi que les maladies vasculaires. Le siège social de Medtronic du Canada est situé à Mississauga, en Ontario, depuis 1972. Cet édifice abrite un musée, un centre éducatif, des aménagements de vente, de service et de distribution de tous les produits homologués au pays. L'entreprise emploie plus de 350 Canadiens à l'échelle du pays et compte 2 bureaux régionaux, l'un à Vancouver et l'autre à Montréal. Tous les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes, comme ceux indiqués dans le rapport annuel de Medtronic sur formulaire 10-K pour l'exercice terminé le 28 avril 2006. Les résultats réels peuvent différer substantiellement de ceux anticipés. Renseignements: Vesna Krklinski, Six Degrees Medical Consulting, (416) 643-8621, vkrklinski@sixdegreesmed.com |
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