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Les Para et les Tétra à la conquête du grand large
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Lavandula2:
Bonjour,
En Méditerranée le grand large est plus petit qu'à Concarneau, mais on peut tout de même naviguer à la voile...
L'association Cap au Large propose des sorties et croisières ouvertes à tous, et dispose de 2 bateaux au port de Frontignan, dont l'un accessible en fauteuil.
Ce soir Cap au Large organise une méga-fête au théâtre de la mer à Sète, pour aider à financer ses activités :
Plus d'infos sur leur site :
http://cap.aularge.free.fr/
maël:
Hello Matthieu ,
J'ignorais que tu avais posté ici ! Du coup j'ajoute une petite photo du Maya à Porlaf en attendant les prochaines sur la nouvelle console !
Handi Nautique:
Bonjour,
Handi-Nautique est aussi une démarche visant à la l'autonomie et l'accès à la plaisance: Le Maya 6.80 est une coque open aménagée avec une rampe, porte latérale, console basse, et est homologuée pour le passage du permis côtier.
Voir ici: www.handi-nautique.fr
Le bateau est proposé en location à des bateaux-écoles qui se voudraient partenaires du projet, si vous connaissez un bateau-école, n'hésitez pas à lui parler de cette possibilité!
Bien cordialement,
Matthieu.
Arnaud:
Un autre article sur le Sphinx.
Le Sphinx, un bateau conçu pour les handicapés
Patrick Segal, parrain du bateau, a effectué une démonstration. Le bateau prototype fabriqué pour les personnes à mobilité réduite a été présenté, hier, à Saint-Malo, avant le départ, dimanche, de la 8e Route du Rhum.
Au milieu des géants des mers de la Route du Rhum, hier, un petit bateau qui ne paye pas de mine. 330 chevaux, 7,50 m de long, le Sphinx est le premier bateau destiné aux personnes handicapées. Luc L'Hotellier, un Dinardais âgé de 44 ans, président de l'association Dinard handicap nautisme, est à l'origine de ce projet né il y a un an et demi. Paraplégique depuis vingt ans, cet amoureux de la mer se félicite d'avoir « créé un bateau pour que les personnes à mobilité réduite accèdent aux joies de la mer de manière autonome ».
40 000 € d'investissements
Une telle entreprise demande une bonne dose d'efforts, tant financiers que physiques. En plus des 40 000 € d'investissements, « il a fallu trouver une coque assez large et bien répartir les poids sur le bateau », explique Pascal Thibault, à qui 800 heures de travail ont été nécessaires pour concevoir le Sphinx.
Profitant du départ de la Route du Rhum, Luc L'Hotellier remercie « les organisateurs et, en particulier, Jean Maurel, le directeur de course. Mais, aussi, les villes de Dinard et de Saint-Malo. » Enthousiaste, il explique l'orientation qu'il aimerait donner à cette innovation : « On veut mettre le bateau à disposition des personnes pour passer leur permis. De plus, l'association Dinard handicap nautisme prévoit de prendre en charge une partie du coût du permis pour les moins favorisés. »
Mais il souhaite aussi que le Sphinx devienne un moyen d'évasion pour les jeunes des centres de rééducation. « Cette action peut avoir des vertus thérapeutiques. Faire du bateau peut « rebotter » des jeunes en rééducation et les aider à garder le moral. » Ce bateau, qui n'est encore qu'un prototype, sera peut-être le premier d'une longue série. C'est en tout cas ce qu'espère Luc L'Hôtelier. « On veut montrer la voie aux constructeurs de bateaux. »
Patrick Ségal, inspecteur général des Affaires sociales, ancien délégué interministériel aux personnes handicapées, et parrain du bateau, ne cache pas son émotion et sa satisfaction. « Je suis très enthousiaste. Ce bateau sera un outil qui permettra un peu plus notre « inclusion » sociale. »
http://www.saint-malo.maville.com/actu/detail.asp?idDoc=342425&IdCla=7
:smiley:
Arnaud:
Un paraplégique à la conquête du grand large
Parce qu'il ne voulait plus rester à quai à Dinard, Luc L'Hottelier, paraplégique, a fait aménager un prototype de bateau qu'il pilote sans aide.
Le prototype de 8 mètres, Le Sphinx, a fait rugir pour la première fois cette semaine son moteur de 300 chevaux, pour être présenté à Saint-Malo au départ de la Route du Rhum. « Je n'ai fait que trois fois du bateau en 18 ans. Quand vous voyez tout le monde sur la flotte, il est dur de rester sur le quai. », explique Luc L'Hottelier, 44 ans, originaire de la station balnéaire de Dinard. Mais partir en bateau lorsqu'on est paraplégique relève de l'expédition : il faut mobiliser cinq personnes.
Ce fils d'un commandant de marine s'est vite rendu compte de la difficulté à naviguer lorsque, à l'âge de 25 ans, un accident de voiture l'a privé de l'usage de ses deux jambes.
C'est pourquoi, il y a un an et demi, il se met en tête de concevoir un bateau permettant à un handicapé de prendre la mer en toute autonomie, avec la complicité d'un ingénieur motoriste, Pascal Thibault.
Plateau élévateur
Après plusieurs mois de recherche, ils trouvent la coque de leurs rêves qui, grâce à son poids d'une tonne et demi, garantit une grande stabilité. Ils se creusent ensuite les méninges pour l'aménagement : c'est un fauteuil de dentiste qui fait office de poste de pilotage.
« Il permet au pilote en fauteuil roulant d'être comme une personne debout et de voir ce qui se passe au démarrage. Puis, lorsque le bateau déjauge, le fauteuil se rebaisse ».
Un plateau élévateur spécial et une passerelle permettent de monter à bord du Sphinx, dont le plancher a été rehaussé.
Luc L'Hottelier ne souhaite pas garder son bateau pour son seul plaisir, « afin de ne pas en faire un projet égoïste ». « Après mon accident, à l'âge de 25 ans, cela m'aurait boosté si l'on m'avait proposé de faire une semaine en mer pendant ma rééducation ».
A la disposition de tous
Le navire à la coque bleue et blanche sera donc mis à la disposition d'autres handicapés pour leur faire découvrir « les plaisirs de la mer ». Les plus assidus pourront passer le permis bateau car « le but est que les gens le conduisent, pas qu'ils se contentent d'une promenade », résume le chef d'entreprise.
Une association, Dinard Handicap Nautisme, a été créée, avec l'appui de la mairie de Dinard, pour aider les handicapés à passer ce permis.
La fabrication du prototype permet en outre de faire « prendre conscience aux constructeurs qu'il est possible d'équiper des bateaux », espère Luc L'Hottelier. Environ 700 heures de travail, un investissement de près de 40.000 euros et le soutien d'une trentaine de personnes ont été nécessaires pour permettre au Sphinx de naviguer.
:smiley:
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