TOUT SUR LA RECHERCHE > Études précliniques
France : Pharmaxon, société biopharmaceutique marseillaise
Mcy:
J'ai l'impression en me baladant sur le forum que nous approchons du but , non ? Allez encore 5 ans et on est debout :grin:
Cyril
TDelrieu:
--- Citer ---Pharmaxon obtient le statut de médicament orphelin pour PR-21
ve 7/10/2011
Pharmaxon annonce que l’Agence Européenne des Médicaments a octroyé le statut de médicament orphelin au PR-21 pour le traitement des lésions aigues de la moelle épinière.
Pour plus de précisions : http://www.pharmaxon.com/sites/default/files/cp_pr21_statut_orphan_vf_1.pdf
--- Fin de citation ---
De plus, à l’aide de sa plateforme de recherche et de validation, Pharmaxon a identifié une série de composés impliqués dans la mobilité, la prolifération et/ou la survie des cellules nerveuses. Ces composés sont aujourd’hui en cours de validation dans différentes maladies et lésions du système nerveux.
En partenariat avec la société Vect-Horus et l'institut Max Mousseron de Montpellier, la Société développe également une nouvelle approche combinant PR-21 et un vecteur peptidique spécifique de la barrière hémato-encéphalique pour le traitement des lésions chroniques du cerveau et de la moelle épinière. Baptisé MEDUL, ce projet a reçu le soutien de la Direction Générale aux Entreprises (DGE).
Site web : http://www.pharmaxon.com/fr
Arnaud:
Pharmaxon obtient 1,7 million d'euros pour ses travaux sur les neurones
Cinq ans après son spin-off de l'Institut de biologie du développement de Marseille-Luminy (IBDML), Pharmaxon vient de boucler une levée de fonds de 1,7 million d'euros auprès de ses actionnaires historiques (Primaveris, Inserm Transfert Initiative, Esperante) et de la mutuelle hospitalière SHAM.
Cet investissement fait suite à un premier tour de table de 600.000 euros conclu en 2006 pour valider les effets sur l'animal du peptide PR21 et formuler sa préparation préalable à la phase d'essais cliniques.
La start-up exploite sous licence exclusive le brevet (partagé entre le CNRS, l'université de Hambourg et la société danoise Schafer-N) d'une séquence d'acides aminés impliquée dans les fonctions de mobilité cellulaire et susceptible, selon son directeur des opérations, Jean-Chrétien Norreel, « d'avoir une influence sur de nombreux processus de morphogenèse et de plasticité neuronale ».
Pharmaxon, qui emploie 15 chercheurs, compte utiliser cette molécule pour développer deux types de médicaments. Le premier vise à augmenter la repousse et la migration des neurones pour lutter contre certaines maladies neurodégénératives ou restaurer des fonctions motrices de la moelle épinière avant que des lésions définitives soient installées.
Les débouchés envisagés sont colossaux : 20.000 nouveaux cas viennent gonfler chaque année le nombre de victimes de traumatismes de la moelle épinière. Pour l'entreprise, c'est un marché annuel d'au moins 300 millions d'euros.
La seconde catégorie de composés développés intervient sur la mobilité cellulaire pour permettre d'enrayer le développement tumoral et la migration des cellules cancéreuses.
Testés sur un modèle animal, ces composés ont démontré leur capacité à inhiber la croissance du glioblastome, un cancer cérébral très invasif. Les capitaux levés serviront au financement de la phase de toxicologie réglementaire pour l'obtention de l'agrément préalable aux essais cliniques.
Un tour de table supplémentaire compris entre 5 et 10 millions d'euros est prévu l'été prochain pour la mise en place des études proprement dites.
http://www.lesechos.fr/info/sante/020281212341-pharmaxon-obtient-1-7-million-d-euros-pour-ses-travaux-sur-les-neurones.htm
:smiley:
stardupoker:
Pharmaxon
Remettre les cellules en mouvement
Ce mois d’avril s’annonce primordial pour les quatorze salariés de la start-up Pharmaxon : des tests de toxicité de leur molécule-phare débutent. Si les résultats sont bons, ils évalueront leur candidat médicament chez l’homme dès l’année prochaine… Avec à la clef, de possibles traitements pour certaines pathologies du système nerveux encore mal ou non soignées.
L’équipe a décidé de relever ce défi il y a quatre ans. Geneviève Rougon, directrice de recherche du CNRS à la tête de l’Institut de biologie du développement de Marseille-Luminy (IBDML) 1 et conseillère scientifique de Pharmaxon, menait alors des travaux avec Melitta Schachner, professeure de l’université de Hambourg, sur les pathologies du système nerveux, caractérisées par des anomalies des mouvements des cellules : « Par exemple, lors de cancers du cerveau, les cellules migrent anormalement ; au contraire, lors de lésions ou de maladies neurodégénératives, il n’y a plus assez de mouvement : les cellules ne viennent pas en assez grande quantité pour permettre aux fibres nerveuses de repousser correctement. Pour résoudre ce problème, nous cherchions à contrôler l’activité d’une molécule très impliquée dans le mouvement cellulaire : le sucre PSA », explique-t-elle. Ce sucre est associé à une protéine (NCAM pour les intimes) qui, fixée sur les neurones, influence leur mobilité : plus elle est active, plus les cellules bougent. Bingo ! Les chercheuses ont réussi à mettre au point des peptides – ces réseaux restreints d’acides aminés – capables de mimer ou d’inhiber la fonction du fameux sucre. « Avec la société danoise Schafer-N, nous avons immédiatement déposé une demande de brevet au CNRS et à nos deux universités, se rappelle-t-elle. Et nous avons créé dans la foulée avec Jean-Chrétien Norreel, alors postdoctorant, la société Pharmaxon. Il fallait assurer un continuum entre cette avancée fondamentale et de possibles applications médicales. »
Aujourd’hui, la jeune pousse exploite la licence exclusive mondiale du brevet. Son axe prioritaire ? Les lésions traumatiques de la moelle épinière. En effet, les molécules de Pharmaxon pourraient participer à leur régénération. Si l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) atteste d’ici à six mois la non-toxicité des molécules, la société lancera des essais cliniques de phase 1 en lien avec l’Institut de recherche sur la moelle épinière. Pour cela, Pharmaxon tente une deuxième levée de fonds de dix millions d’euros. « Un souci constant » pour la chercheuse peu habituée des « business plans », qui laisse le soin de négocier avec les investisseurs à Pascal Deschaseaux, P-DG, et Jean-Chrétien Norreel, devenu directeur des opérations.
Aude Olivie
Source : http://www2.cnrs.fr/presse/journal/3837.htm
Corinne Jeanmaire:
Arnaud et Thierry, bravo pour cette super info !
Il est interessant de voir comment un tel projet se batit, comment il est finance, avec les nombreux partenaires y compris en collaboration avec l'INSERM.
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