TOUT SUR LA RECHERCHE > Études précliniques
Dr. Jerry Silver (USA) - combinaison greffe de nerf périphérique/Chondroitinase
Arnaud:
Des rats paralysés soignés grâce à une thérapie génique
Les chercheurs espèrent pouvoir étendre cette méthode aux patients touchés à la moelle épinière.
Des scientifiques du King’s College de Londres sont parvenus à rendre leur mobilité à des rats paralysés des membres grâce à une thérapie génique. Récemment blessés de sorte à reproduire les lésions observées chez les humains, les rats étaient capables de monter à une échelle au bout d’une à deux semaines. Ils pouvaient même de nouveau se servir de leurs pattes pour attraper des objets dès cinq à six semaines de traitement. Publiée dans la revue britannique Brain, cette découverte suscite l’espoir pour les patients blessés à la moelle épinière.
«Nous avons utilisé une thérapie génique qui permet de produire une enzyme appelée chondroïtinase ABC, capable de détruire des éléments malins présents dans les tissus lésés et de reconstruire des fibres nerveuses», explique Elizabeth Bradbury, professeure en charge de l’étude. Les nouveaux nerfs viennent se connecter à la moelle épinière, condition indispensable pour que les mouvements musculaires soient possibles.
A présent, l’équipe de chercheurs s’apprête à recommencer l’expérience avec des rats dont les blessures sont vieilles d’un mois, avec plus de lésions. Si l’essai est concluant, l’étude sera ensuite testée sur des chiens avant d’être étendue aux humains. Car chez les patients, cette promesse de mobilité est l’assurance d’une plus grande autonomie dans les gestes du quotidien, tels que manger, se laver ou s’habiller.
Voici le lien pour lire l'étude scientifique :
https://academic.oup.com/brain/advance-article/doi/10.1093/brain/awy158/5036378?searchresult=1
Voici une vidéo, expliquant la thérapie :
Source :
http://www.liberation.fr/sciences/2018/06/15/des-rats-paralyses-soignes-grace-a-une-therapie-genique_1659364
harbib:
il etait temps qu une équipe pense a une combinaison de traitements.mais depuis mai 2012 y a t il du nouveau?
guillaume69:
«une fois transplantées, les cellules souches neurales ont démontré leur potentiel thérapeutique pour inverser les processus pathologiques complexes à la suite d une lésion de la moelle épinière», a déclaré le correspondant de l etude, le Dr G. Kim Byung de l'École de médecine Universitaire du Centre de la recherche pour les maladies du cerveau et du departement de neurologie d'Ajou, en République de Corée.
"Toutefois, de nombreux obstacles ne peuvent être surmontés par la transplantation des cellules souches seules." Leur étude a démontré que la combinaison de stratégies de traitement - un échafaudage de polymère, la neurotrophine-3 (NT3) et la chondroïtinase (une enzyme qui aide à "digérer" la cicatrice gliale qui s'est formé après une lésion de la moelle épinière) a augmentés les benefices thérapeutiques par rapport a la transplantation de cellules souches seules. L'implantation d'un échafaudage polymère conçu pour combler les cavités des lésions, a créé un environnement favorable à la croissance des tissus nerveux.
Incorporer le gène NT3 dans les cellules transplantées a amélioré la survie et la migration des cellules tandis que l'ajout de chondroïtinase a une incidence positive sur l'activité neuronale entre "l'échafaudage" et la moelle épinière. "L' échafaudage dans notre étude semble avoir servi comme un réservoir qui alimente la moelle épinière en celules souche », a déclaré le Dr Kim. "Les celules greffés avec des "échafaudages" ont survécu à la transplantation et migré vers la moelle épinière du patient.
" L'étude a inclus quatre groupes d'animaux, dont un seul a reçu la combinaison de toutes les thérapies. Les rats du groupe avec traitement complet ont montrés une certaine restauration de la neuroplasticité , et une amélioration de la remyelinisation de la substance blanche controlatérale(???? ndt).les quatre groupes ont ensuite subit des tests fonctionnels de la récupération locomotrice. "Les rats du groupe traité avec la combinaison de facteurs ont maintenant une marche bien coordonnée accompagnée d un positionnement amélioré de la cheville et des orteils,ainsi qu une réduction des erreurs de placement de patte», a expliqué le Dr Kim. "En outre, les animaux greffés avec la gamme complète de stratégies a répondu à la stimulation magnétique transcrânienne."
Les chercheurs ont conclu que, compte tenu de leur succès, un traitement similaire pour les humains devrait être mené dans le cadre des blessure chronique. "Nous croyons que nos résultats ont d'importantes implications cliniques concernant la conception future de stratégies thérapeutiques à base de cellules souches pour les victimes des lésions de la moelle épinière », a conclu le Dr Kim ainsi que les co-auteurs." L'utilisation de stratégies multiples pour traiter les lésions de la moelle épinière, pourrait s'avérer plus efficace que n'importe quel traitement unique. "
y a peut etre 2 / 3 fautes mais je pense que ca retranscris pas mal...
et merci de ne pas copier de traductions google, ca ne veut rien dire! ;-)
Renaud:
Une nouvelle étude préclinique menée par une équipe de chercheurs Koréens a permis à des rats paralysés de retrouver une marche "bien coordonnée". Cette stratégie thérapeutique est une combinaison de traitements impliquant des cellules souches neurales (NSC), un échafaudage (PLC), un facteur de croissance (NT3) et la Chondroïtinase. Les chercheurs concluants qu'avec de tels résultats, des traitements similaires pourraient s'effectuer sur des cas de lésions chroniques.
Si une personne a le temps de traduire cette article en entier, merci.
Neural stem cell transplants for spinal cord injury maximized by combined, complimentary therapies Tampa, Fla. (April. 17, 2012) – Combined, complimentary therapies have the ability to maximize the benefits of neural stem cell (NSC) transplantation for spinal cord repair in rat models, according to a study carried out by a team of Korean researchers who published in a recent issue of Cell Transplantation (20:9), now freely available on-line at http://www.ingentaconnect.com/content/cog/ct/.
"When transplanted, neural stem cells have demonstrated their therapeutic potential to reverse complex pathological processes following spinal cord injury," said study corresponding author Dr. Byung G. Kim of the Ajou University School of Medicine's Brain Disease Research Center and Department of Neurology, Republic of Korea. "However, many obstacles cannot be overcome by NSC transplant alone." Their study demonstrated that a combination of treatment strategies - a polymer scaffold, neurotrophin-3 (NT3) and chondroitinase (an enzyme which helps digest the glial scar that formed after a spinal cord injury) - provided added therapeutic benefits to NSC transplantation. The implantation of a polymer scaffold designed to bridge lesion cavities, created a favorable tissue environment for nerve growth. Incorporating the NT3 gene into the transplanted cells improved cell survival and migration while the addition of chondroitinase positively affected neural activity between the scaffold and the spinal cord. "The poly (ε-caprolactone) [PCL] scaffold in our study appeared to function like a reservoir supplying migratory NSCs to the spinal cord," said Dr. Kim. "The NSCs grafted with the scaffolds survived the transplantation and migrated to the host spinal cord."The study included four animal groups, only one of which received the full combination of therapies. Rats in the full combination therapy group were found to have some restored neuroplasticity and enhanced remyelation of contralateral white matter. All four groups subsequently underwent functional testing for locomotor recovery."Rats in the full combination group attained well-coordinated plantar stepping accompanied by improved ankle positioning and toe clearance and reduced paw placement errors," explained Dr. Kim. "Furthermore, animals with the full complement of combination strategies responded to transcranial magnetic stimulation."The researchers concluded that, given their success, similar treatment for humans should be carried out in a chronic injury setting."We believe that our results have important clinical implications regarding the future design of NSC-based therapeutic strategies for human victims of traumatic spinal cord injury," concluded Dr. Kim and co-authors."The use of multiple strategies to treat spinal cord injury, could prove to be more effective than any single treatment." Cell Transplantation section editor Dr. John Sladek, professor of neurology and pediatrics at the University of Colorado School of Medicine. "Changing the hostile environment post spinal cord injury by the use of scaffolds, neurotrophins and breakdown of the glial scar creates a favorable milieu for NSCs to be able to exert benefit". The editorial offices for CELL TRANSPLANTATION are at the Center of Excellence for Aging and Brain Repair, College of Medicine, the University of South Florida and the Diabetes Research Institute, University of Miami Miller School of Medicine. Contact, David Eve, PhD. at celltransplantation@gmail.com or Camillo Ricordi, MD at ricordi@miami.edu###
TDelrieu:
--- Citer ---Date: 17-Août-2006
Le pontage de la moelle épinière contourne les lésions pour rétablir la mobilité
Cleveland -- La moelle epiniere est comme une autoroute des nerfs. Quand des blessures se produisent, les défenses du corps créent un barrage sous forme de cicatrice pour empêcher d'autres blessures, mais elles empechent tout trafic neural.
Des chercheurs de la Case Western Reserve University, Drexel University et University of Arkansas ont reussi a créer une déviation autour de ce barrage routier dans la moelle epiniere. D'abord, les chercheurs ont régénéré les fibres nerveuses sectionnées, également appelées axones, autour de la grande lésion initiale avec un segment de nerf périphérique pris de la jambe du même animal. Après, ils ont redemarré le trafic neural en permettant à beaucoup de fibres nerveuses de sortir de l'extrémité du pont. Ceci a été accompli, pour la première fois, en employant une enzyme qui a bloqué les molécules inhibitrices de croissance dans la petite cicatrice qui se forme à la sortie du pont, qui est inséré dans la moelle epiniere de l'autre côté de la lésion. Ceci a permis aux axones en croissance de se reconnecter avec la moelle epiniere.
Jerry Silver, professeur de neurologie à la Case School of Medicine, est l'auteur principal de l'article paru dans le Journal of Neuroscience "Combining an Autologous Peripheral Nervous System 'Bridge' and Matrix Modification by Chondroitinase Allows Robust Functional Regeneration beyond a Hemisection Lesion of the Adult Rat Spinal Cord." Les autres chercheurs sont John Houle et Veronica Tom de Drexel University College of Medicine ; et Gail Wagoner et Napoleon Phillips de University of Arkansas.
Les chercheurs ont employé une combinaison de deux stratégies -- une ancienne et une nouvelle -- dans leurs tentatives pour régénérer les nerfs dans la moelle epiniere et reconstituer le mouvement, a dit Silver.
Pendant plus de 100 ans, les chercheurs ont utilisé des greffes de nerfs périphériques de la zone thoracique ou de parties de la jambe. Tandis que les nerfs périphériques peuvent être utilisés avec succès comme greffons dans les membres, les lésions de la moelle épinière génèrent des défenses appelées protéoglycanes inhibiteurs de type chondroitine sulfate, qui créent des barrières moléculaires dans les cicatrices à l'emplacement de la lésion. Ces cicatrices agissent en empêchant les axones de régénérer et ont comme conséquence la perte de la capacité de respirer ou de bouger les bras ou les jambes, ceci dépendant de l'emplacement des lésions.
Silver a dit que la communauté médicale supposait jusqu'alors que les bouts d'axones coupés mourraient quand ils atteignaient le mur de la cicatrice. Dans une recherche précédente dans son laboratoire par son étudiante, Veronica Tom, ils ont découvert que les axones restent vivants et continuent d'essayer de se développer pendant des années. Silver les décrit comme des "camions coincés dans la boue." Cela explique également pourquoi certaines personnes regagnent une certaine mobilité ou sortent de comas après beaucoup d'années lorsque les fibres nerveuses repoussent dans des secteurs affaiblis ou modifiés de la cicatrice.
Il y a environ 16 ans, Silver a fait une autre trouvaille : protéoglycane, composé d'une protéine et d'un sucre, est présente à l'emplacement des lésions de la moelle epiniere. Il a également trouvé qu'une enzyme produite par les bactéries proteus vulgaris, appelé chondroitinase, pouvait décomposer les protéoglycanes en coupant leurs chaînes de sucre, empêchant de ce fait la construction de la cicatrice.
Dans une étude sur des animaux soutenue par le National Institutes of Health, 12 rats ont subi des lésions partielles de la moelle épiniere au niveau cervical (C3) qui a eu comme conséquence l’altération des fonctions motrices de leurs membres du côté droit. Les animaux ont eu des difficultes pour se déplacer, se lever ou se toiletter.
Combinant l’ancienne et la nouvelle stratégie thérapeutique, les chercheurs ont greffé un morceau de 1,5 centimètre de segment de nerf tibial, qui est une branche terminale du nerf sciatique, dans le secteur C3 de la moelle épinière et ont permis aux fibres nerveuses de se développer et régénérer en trois semaines.
Après deux semaines et demi de nouvelle croissance nerveuse, Houle a implanté une petite pompe qui a fourni une dose régulière de chondroitinase près de C5 là où les chercheurs espéraient reconnecter au cordon médullaire l'autre extrémité du pont, mais aussi pour empêcher la formation d’une cicatrice secondaire. Ils ont également amorcé une nouvelle re-croissance des axones pour une régénération rapide en coupant leurs extrémités.
Silver a dit que cette méthode a eu comme conséquence approximativement 20 % des fibres nerveuses quittent le pont et se reconnectent avec la moelle epiniere. Ceci a provoqué une nette amélioration de la mobilité pour les sept rats qui ont reçu le traitement du chondroitinase.
Un groupe de contrôle de cinq rats a subi le même procédé. Au lieu du chondroitinase, ils ont reçu une solution saline. Aucun n'a montré de croissance nerveuse hors du pont ou une amélioration dans des leurs membres.
Pour examiner si quelque chose d’autre que la régénération aurait fonctionné dans la récupération du mouvement, les ponts neuraux ont été sectionnés et les rats ont perdu tous les mouvements regagnés depuis la combinaison des traitements. Ceci fournit la preuve la plus concluante jusqu'ici que les fibres nerveuses sectionnées dans la moelle epiniere peuvent, en fait, régénérer sur de longues distances et établir des connexions fonctionnelles appropriées.
Silver a dit que si la méthode est perfectionnée et fonctionne avec les primates, il pourrait passer aux essais humains dans relativement peu de temps. (N. du tr: Les essais sur les primates devraient commencer en 2007 ou 2008 et se dérouler sur une année ou deux)
Sa prochaine étape est un pont neural qui aiderait les quadriplégiques, qui ne peuvent pas respirer sans aide ou contrôler leurs diaphragmes. Dans ses futures études animales, il projette de pratiquer des greffes de nerfs périphériques de la jambe pour jeter un pont sur le secteur de la moelle épinière qui commande la respiration.
"C'est un petit pas pour un rat, mais un bond de géant pour l'homme," a dit Silver.
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:arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Public release date: 17-Aug-2006
Spinal cord bridge bypasses injury to restore mobility
Cleveland -- The body's spinal cord is like a super highway of nerves. When an injury occurs, the body's policing defenses put up a roadblock in the form of a scar to prevent further injury, but it stops all neural traffic from moving forward.
Researchers from Case Western Reserve University, Drexel University and the University of Arkansas bypassed this roadblock in the spinal cord. First, the researchers regenerated the severed nerve fibers, also called axons, around the initial large lesion with a segment of peripheral nerve taken from the leg of the same animal that suffered the spinal injury. Next, they jump started neural traffic by allowing many nerve fibers to exit from the end of the bridge. This was accomplished, for the first time, by using an enzyme that stopped growth inhibitory molecules from forming in the small scar that forms at the exit ramp of the bridge, where it is inserted into the spinal cord on the other side of the lesion. This allowed the growing axons to reconnect with the spinal cord.
Jerry Silver, a professor of neurosciences at the Case School of Medicine, was senior author among the researchers reporting in the Journal of Neuroscience article, "Combining an Autologous Peripheral Nervous System 'Bridge' and Matrix Modification by Chondroitinase Allows Robust Functional Regeneration beyond a Hemisection Lesion of the Adult Rat Spinal Cord." The other researchers were John Houle, the lead author, and Veronica Tom (a Case alum) from Drexel University College of Medicine; and Gail Wagoner and Napoleon Phillips from the University of Arkansas.
The researchers employed a combination of two strategies--one old and one new--in efforts to regenerate nerves in the spinal cord and restore movement, said Silver.
For more than 100 years, researchers have used grafts of peripheral nerves from the rib area or parts of the leg. While peripheral nerves can be used successfully as grafts in the limbs, spinal cord injuries put up defenses called inhibitory chondroitin sulfate proteoglycans that create molecular guardrails within scars at the lesion site. These scars act as a barrier to regenerating axons and result in loss of the ability to breathe or move arms or legs, depending upon the injury site.
Silver said the medical community also assumed that the cut axon tips died when they hit the scar wall. In prior research in his lab by his graduate student, Tom, it was discovered that axons are alive and continue to attempt to grow for years. Silver describes them as "trucks stuck in mud going no where." It also explains why some people gain some movement back or come out of comas after many years as the nerve fibers sprout through weakened or remodeled areas of the scar.
About 16 years ago, Silver also made another find that proteoglycans, a sugary protein, is present at the site of spinal cord lesions. He also knew that a particular enzyme from the bacteria Proteus vulgaris, called chondroitinase, might dismantle the proteoglycans by clipping their sugar branches, thereby preventing the scar wall from building.
In a National Institutes of Health-supported animal study, 12 rats had spinal injuries at the cervical level 3 (C3) that resulted in impaired motor functions to their right side limbs. The animals had trouble moving, climbing or grooming.
Combining the old with the new, the researchers grafted a 1.5 centimeter piece of the tibial branch of he sciatic nerve to the C3 area of the spinal cord and allowed the nerve fibers to grow and regenerate over three weeks. .
At approximately two and a half weeks into the new nerve growth, Houle implanted a small pump that delivered a steady dose of chondroitinase to a new incision site near C5 where the researchers hoped to reconnect the other end of the bridge to the spinal cord, but also prevent further scarring. They also primed the newly re-grown axons for rapid regeneration by clipping their ends.
Silver said this method resulted in approximately 20 percent of the nerve fibers leaving the bridge and reconnecting with the spinal cord. It brought about markedly improved mobility for the seven rats given the chondroitinase treatment.
A control group of five rats underwent the same procedure. Instead of the chondroitinase, they were given a saline solution. None showed any nerve growth out of the bridge or improvement in their limbs.
To test whether something other than regeneration was at work in restoring movement, the neural bridges were severed and the rats lost all movement gained from the combination of treatments. This provides the most conclusive evidence to date that severed nerve fibers in the spinal cord can, in fact, regenerate for long distances and establish proper functional connections.
Silver said if the method is perfected and successful with primates, it could go to human trials within a relatively short time.
His next step is a neural bridge that would help quadriplegics, who are unable to breathe without assistance, move their diaphragms on their own. In future animal studies he plans to undertake nerve grafts from the leg to bridge the area of the spinal cord that controls breathing.
"While this was one small step for a rat, it was one giant leap for man," said Silver.
Source : http://www.eurekalert.org/pub_releases/2006-08/cwru-scb081706.php
--- Fin de citation ---
Merci Karine ;)
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