TOUT SUR LA RECHERCHE > Recherches fondamentales
Cellules souches et R&D
Arnaud:
Une firme californienne indique avoir créé des embryons humains par clonage
WASHINGTON (AFP) — Stemagen, une société californienne, a indiqué avoir créé des embryons humains pour la première fois à partir de cellules de peau d'adultes, espérant avec cette technique obtenir des cellules souches embryonnaires capables de traiter des maladies incurables, selon des travaux publié jeudi.
Ces chercheurs ont affirmé avoir obtenu cinq embryons humains en utilisant des cellules de la peau de deux hommes adultes.
Après vérifications, ils n'ont réussi à confirmer avec une totale certitude que ces embryons étaient bien des clones des deux hommes que dans trois des cinq cas. Les embryons ont été détruits au cours de ce processus de vérification.
Stemagen a obtenu ces embryons à partir de 25 ovocytes, des cellules féminines, provenant de donneuses, selon l'étude parue dans le journal "Stem Cell".
"Bien que cette étude représente un pas important dans le développement de cellules souches pour du clonage thérapeutique, beaucoup de travail de recherche reste à faire pour confirmer ces résultats et leurs applications", a reconnu dans un communiqué, Andrew French le principal auteur de ces travaux.
Ce n'est pas la première fois que des chercheurs créent un embryon humain cloné. Des chercheurs de l'université de Newcastle avaient annoncé en 2005 avoir cloné le premier embryon humain en Grande-Bretagne.
Pour ce faire, ils avaient retiré le noyau de onze ovules de femmes pour le remplacer par de l'ADN provenant de cellules souches embryonnaires. La même technique a été utilisée par les chercheurs de Stemagen et l'avait déjà été pour créer la brebis Dolly, premier mammifère cloné, né en 1997 en Grande-Bretagne.
En 2004, le Coréen Hwang Woo-suk avait prétendu être le premier à avoir produit des embryons humains clonés et à en extraire des cellules souches embryonnaires avant d'admettre que ses travaux étaient frauduleux.
"Bien que préliminaires, les résultats de la recherche de Stemagen constituent néanmoins une avancée importante dans le développement potentiel de lignées de cellules souches pour des applications thérapeutiques", juge le Dr Miodrag Stojkovic, co-éditeur de la revue "Stem Cells".
D'autres équipes de chercheurs ont déjà annoncé avoir produit des cellules souches similaires à celles provenant de l'embryon en recourant à différentes techniques.
Il s'agit de reprogrammation d'une cellule d'ovule ou de reprogrammation des cellules ordinaires de la peau pour les transformer en cellules souches pluripotentes, capables, comme les cellules souches de l'embryon, de se transformer en n'importe quel tissu de l'organisme.
Une autre technique, annoncée récemment, consiste à prélever une cellule de l'embryon humain sans le détruire, à partir de laquelle on peut, en principe, cultiver d'autres cellules embryonnaires.
http://afp.google.com/article/ALeqM5ga_DvVFvZ5S9sGXP7b7M3AmXZQwQ
:smiley:
Arnaud:
Regenetech signe une licence pour sa technologie cellXpansion™ avec une banque coréenne de cellules souches
HOUSTON--(BUSINESS WIRE)--Regenetech®, Inc., société dans le domaine de la technologie de la régénération tissulaire par cellules souches adultes qui s’est créée sur la technologie sous licence de la NASA, est heureuse d’annoncer la signature d’une licence couvrant la République de Corée pour sa technologie propriétaire d’expansion de cellules souches, cellXpansion™, avec Korea Stem Cell Bank Co., Ltd. (KSCB). Les modalités financières de cet accord n’ont pas été communiquées.
Le développement d’une technologie significative et fiable pour la croissance et la multiplication de cellules souches adultes constitue l’une des barrières les plus infranchissables qui empêchent une utilisation thérapeutique plus répandue des cellules souches adultes. Regenetech est persuadée que sa technologie cellXpansion™ peut aider à ce développement.
Regenetech a annoncé en octobre dernier que la société était parvenue à multiplier en moyenne par 60 le nombre des cellules souches du sang périphérique CD34+38- (les cellules souches adultes) en 6 jours à peine, grâce à son système Intrifuge™ cellXpansion™. La société continue à rechercher des moyens d’accélérer encore plus le processus.
Regenetech a également annoncé à la fin de l’année dernière la signature d’une licence exclusive au Mexique portant sur sa technologie cellXpansion™ avec Regenevita, nouvelle entreprise mexicaine. La société continue à se concentrer activement sur l’octroi sous licence de ses technologies aux États-Unis et à l’étranger.
Le Dr David Bonner, PDG de Regenetech, a déclaré : « Nous sommes ravis que KSCB ait choisi de devenir un partenaire de Regenetech et de sa solide technologie cellXpansion™ pour l’expansion des cellules souches. Des partenariats de ce genre sont essentiels à ce domaine et au développement futur de Regenetech, et nous nous réjouissons à l’idée des possibilités que cet accord va apporter. »
Pour tout renseignement sur les possibilités de licence avec Regenetech, contactez rclark@regenetech.com.
Contacts
Regenetech, Inc.
Timmie Wang, +1 713-838-5277
Directeur des relations avec les investisseurs
twang@regenetech.com
www.regenetech.com
http://www.businesswire.com/portal/site/google/index.jsp?ndmViewId=news_view&newsId=20080114005774&newsLang=fr
:smiley:
Arnaud:
Des scientifiques ramènent un coeur d'animal mort à la vie en laboratoire
TORONTO - Des chercheurs ont ramené un coeur d'animal mort à la vie, en laboratoire, en le colonisant avec des cellules saines, un exploit qui leur permettra un jour, croient-ils, de faire "pousser" de nouveaux coeurs ou d'autres organes à l'intention de patients en attente d'une greffe d'organe.
Dans un texte paru dimanche sur le site Internet de "Nature Medicine", des chercheurs de l'Université du Minnesota décrivent l'expérience.
Ils ont d'abord extrait, par lessivage, les cellules de l'intérieur du coeur d'un rat de laboratoire euthanasié, ne laissant que l'enveloppe extérieure de l'organe. Ils ont ensuite injecté dans cette membrane des cellules du coeur de rats nouveau-nés. En quelques jours, les cellules s'étaient multipliées pour produire de nouveaux tissus reformant un coeur, qui s'est mis à battre de lui-même.
"Quand nous avons vu les premières contractions, nous étions sans voix", a confié un des chercheurs.
Selon la biologiste moléculaire Doris Taylor, cela laisse entrevoir le jour où on pourra, dans le cas d'une personne ayant besoin d'un nouvel organe, prélever ses cellules, les transplanter sur un tel "cadre" ou "support" et lui construire un organe adapté à ses besoins.
L'équipe de la spécialiste a créé de tels organes "bio-artificiels" à partir des coeurs de dizaines de rats et de ceux d'une dizaine de porcs, en utilisant un détergent spécial qui détruit et élimine les cellules mortes, ne laissant que la structure extérieure intacte.
Les chercheurs croient qu'on pourra un jour "confectionner" de nouveaux coeurs pour des patients en attente d'une greffe, soit en utilisant l'enveloppe du coeur d'un cadavre humain, ou celle d'un coeur de porc, dans laquelle on aura injecté des cellules souches du patient en question. Ils espèrent que ces cellules souches croîtront également de manière à remplacer l'enveloppe extérieure, empêchant ainsi un rejet du nouvel organe par le corps du patient.
Pour le docteur Marc Ruel, qui dirige le laboratoire de recherche en chirurgie cardiaque de l'Université d'Ottawa, il s'agit d'une "importante percée". Mais il reste encore plusieurs obstacles à surmonter avant que la technique ne puisse être appliquée à des êtres humains.
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5iw2RMQR_YahSH6XxBjfJJUIM9YTg
seppel:
Des cellules embryonnaires sans détruire l'embryon.
D'où l'intérêt de continuer aussi la recherche sur les cellules souches embryonnaires ...
--- Citer ---Dans une étude parue jeudi dans la revue Stem Cell, des scientifiques ont annoncé avoir mis au point une technique qui permettrait de créer des cellules souches embryonnaires humaines sans détruire l'embryon.
Les chercheurs ont extrait une cellule d'un embryon créé par fécondation in vitro et y ont inséré une protéine appelée laminine pour qu'elle préserve la pluripotence (c'est à dire la capacité à se différencier en n'importe quel tissu du corps humain) de cette cellule. Selon les chercheurs, cette manipulation n'aurait pas affecté l'embryon qui se serait développé normalement.
© genethique.org
--- Fin de citation ---
@+ :wink:
Arnaud:
Japon va se doter d'une banque de cellules souches humaines
Une banque de cellules souches humaines pourrait bientôt voir le jour au Japon. Tel est le souhait de Shinya Yamanaka, responsable à l'université de Kyoto de l'équipe qui, la première, a transformé des cellules prélevées sur un organisme humain, en l'occurrence la peau, en cellules présentant les caractéristiques des cellules souches embryonnaires.
Mercredi 9 janvier, au Club des correspondants de la presse étrangère à Tokyo, le scientifique a évoqué la création d'un établissement qui conserverait des cellules iPS (induced pluripotent stem cell), les cellules souches obtenues par sa méthode et capables de se développer en n'importe quelle cellule tissulaire, nerveuse, musculaire voire cardiaque. Les cellules à transformer en iPS proviendraient de donneurs volontaires.
Une telle initiative permettrait d'avoir un stock de cellules souches utilisable en cas d'urgence. "Une personne victime d'un accident à la moelle épinière doit subir une intervention dans les dix jours, précise Shinya Yamanaka. Or produire les cellules ad hoc nécessite trois mois." Le coût du traitement serait également réduit.
En attendant, le Centre de bioressources de l'Institut Riken va créer une banque de cellules iPS de souris. Le centre, qui dispose déjà d'une riche offre de cellules, répond ainsi à une sollicitation de l'université de Kyoto. Mis en culture cette semaine, les premiers lots devraient être disponibles en mars, au prix de 75 euros le million de cellules.
Ces développements reflètent les enjeux, économiques notamment, de la découverte du Pr Yamanaka. La publication de ses travaux le 20 novembre 2007 coïncidait avec celle, similaire, de l'équipe de l'Américain James A. Thomson (Genome Center of Wisconsin, Madison). Elle confirmait la transposition à l'homme d'une technique mise en oeuvre sur la souris quelques mois auparavant.
Depuis, Japonais et Américains, libérés des contraintes éthiques qui pèsent sur les recherches réalisées à partir des cellules souches embryonnaires, s'efforcent d'acquérir un leadership dans ce domaine.
"LA TECHNOLOGIE EST SIMPLE"
Au Japon, le MEXT, le ministère en charge des sciences, a annoncé, le 19 décembre 2007, la création, avant avril, d'un centre de recherche sur les cellules iPS et l'établissement d'un réseau national de scientifiques. Des experts en droit de la propriété intellectuelle vont travailler pour accélérer le dépôt des brevets. Il aurait également prévu d'allouer 44 millions d'euros à la production en masse de cellules iPS, à des expérimentations sur des primates dans le domaine de la médecine régénérative et à la création de la banque.
Aux Etats-Unis, où une cinquantaine d'instituts travaillent sur les cellules, le président George Bush a promis le soutien de l'Etat et la Californie va investir 1,8 milliard d'euros dans ces recherches sur dix ans. Ces développements incitent le Pr Yamanaka à mettre en garde contre d'éventuelles dérives. "La technologie est simple", rappelle-t-il. Dans un avenir proche, il sera possible de créer des ovaires et des spermatozoïdes, de quoi produire des clones. Le chercheur souligne donc le besoin d'encadrer ces travaux.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-997844@51-997959,0.html
:smiley:
Navigation
[#] Page suivante
[*] Page précédente
Utiliser la version classique