Auteur Sujet: Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)  (Lu 11658 fois)

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Re : Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #12 le: 04 juillet 2012 à 11:24:53 »
oui c est aphanizomenon, ou algue bleu vert , tu trouveras des infos sur le net
c est mon Ostéo qui m en a parlé, une nana en Bretagne l a distribue
pour moi, la cure d un mois a vraiment été super, super transit, plus de ballonnement, de soucis de bid, plus la pêche!

J'ai fait une cure d'un mois et je confirme c'est assez efficace au début "Gaz, pêche et état général" mais sur le long termes ça s'estampe  :undecided: (dommage) +un autre (dommage) pour le prix  :wink:
20 ans de douleurs et idem à tétra4  :sad:
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Re : Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #11 le: 16 mai 2012 à 17:25:12 »
Pareil, entre stress, gaz... Douleurs de tous les jours... Plus si infection urinaire. Pas facile mais pas trouver perso.
Bon courage
Thierry
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Re : Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #10 le: 16 mai 2012 à 12:49:31 »
oui c est aphanizomenon, ou algue bleu vert , tu trouveras des infos sur le net
c est mon Ostéo qui m en a parlé, une nana en Bretagne l a distribue
pour moi, la cure d un mois a vraiment été super, super transit, plus de ballonnement, de soucis de bid, plus la pêche!

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Re : Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #9 le: 16 mai 2012 à 09:06:14 »
hello messieurs
j ai souvent mal au ventre aussi, et surtout depuis que je n ai plus de vésicule
quand j ai beaucoup de douleurs , je pose une bouillotte chaude dessus (en noyau de cerise), je me suis brûlé plusieurs fois avec gel et eau!
ça soulage bien, sinon, cure de charbon, c est pas mal efficace et pour finir, avis aux amateurs, j ai testé une algues riche en vitamine ... et pendant un mois, le rêve, plus de douleurs, selles tous les jours!j ai retesté, ça pas été aussi efficace, mais les temps de répit ont été agréable...
bonne journée

Je confirme, chaud pour les gaz et froid pour la douleur, je me suis aussi brullé plusieurs fois et j'ai investi dans une poche peluche (pour enfant)  :wink: Cette algue elle porte un nom ?
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Re : Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #8 le: 15 mai 2012 à 18:58:27 »
Merci au fait pour le message de bienvenue ! :lol:

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Re : Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #7 le: 15 mai 2012 à 18:03:33 »
salut tout le monde ! Merci pour vos réponses !

Il doit bien exister une solution quand même pour différencier des douleurs de réelles et des douleurs neurologiques j'imagine ? Je trouverais je trouverais…

En attendant, je lisais un livre, dont une partie traite de la constipation, je viens de le recopier pour vous le faire partager (un peu long, mais j'ai une commande vocale) ! Cela s'applique beaucoup plus aux personnes valides qu'aux personnes handicapées mais c'est tellement vrai autant que cocasse que je ne pouvais que vous en faire profiter… Il y a un peu de lecture par contre, désolé pour les moins courageux…

«2E PARTIE

La Constipation

CHAPITRE PREMIER : les laxatifs et les purgatifs sont des poisons qui aggravent la constipation

Consensus Omnium :
    Les purgatifs (cathartiques) et les laxatifs sont des drogues qui ont, semble-t-il, une « affinité sélective » pour les intestins. « Ils agissent sur les intestins ». « Ils stimulent l'action des intestins. Ce sont des médicaments qui font mouvoir les intestins ».
    Voilà ce qu'on prétend.

Qui agit et qui subit :
    Comment les drogues font émouvoir les intestins ?
    En vérité, il n'en est rien, car ce sont les intestins mêmes qui les font mouvoir et les expulsent.
    Ce sont donc les intestins qui agissent et non les purgatifs.
    Si, par exemple, huile de ricin pouvait agir, pourquoi n'agirait-elle pas dans la bouteille même ?
    Pourquoi l'élément vital est-il si indispensable à son action ?
    Lequel des deux agit, et lequel des deux est l'objet de l'action ? Qui est mû, les purgatifs ou les intestins ?

    Modus opérandi :
    D'après le Larousse :
Agir, c'est faire quelque chose, c'est produire un effet ; c'est dépenser de l'énergie ou déployer un effort. Or, nous remarquons dans ce cas que la drogue est expulsée, rejetée, évacuée : c'est bien elle qui est mûe. En effet, elle est avalée, expulsée. Elle ne s'avale pas, ne s'expulse pas.
    Elle est précipitée à travers l'intestin grêle dans le colon. Elle ne se précipite pas le long du chemin. Elle est expulsée du rectum ou par lui ou avec plus ou moins de force. Cette force d'expulsion n'est pas la force de la drogue.

    À mesure qu'elle est précipitée le long du canal alimentaire, une quantité considérable de mucus est versée sur elle pour la diluer, l'envelopper et l'emporter.
    Ce flot de mucus n'est pas sécrété par la drogue, mais par les glandes muqueuses qui tapissent l'intérieur du canal alimentaire. Dans la totalité de cette double action, musculaire et sécrétoire, qu'a fait la drogue ? Absolument rien !
    En effet, elle est restée aussi passive qu'une plume ballottée par le vent…
… Et n'a pas agi dans le canal alimentaire, pas plus que dans sa propre bouteille.

But de l'action intestinale :
    Il n'y a pas de doute que toute l'action observée dans la purgation
est une action vitale.
Or, s'il en est ainsi, direz-vous, pourquoi une telle violence de la part du mécanisme vital ? Pourquoi, de temps à autre, l'action est-elle si forte qu'elle produit un spasme violent ? Si violent, que le patient sent en lui un déchirement ?
Pourquoi, direz-vous encore, tant de mucus sécrété ?
La raison en est que les intestins agissent pour expulser en hâte les purgatifs CAR ce sont des poisons. Les laxatifs étant des substances moins virulentes, subissent une action moins prompte et moins vigoureuse.

    Si vous doutez que les laxatifs et les purgatifs soient des poisons, consultons ensemble, si vous le voulez bien, un manuel classique de médecine :
« en grandes doses, la plupart des purgatifs énergétiques sont des poisons virulents, causant des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et des diarrhées excessives. Les selles contiennent du sang et des flocons de la membrane intérieure (vésication de la membrane et exfoliation) des intestins qui est d'habitude irritée très sévèrement par de grandes doses. »
    Une diarrhée aiguë et prolongée « est suivie par un grand affaiblissement ; la peau est pâle, moite et froide, la respiration est lente et peu profonde, le pouls et rapide, épuisé est faible, les pupilles sont très dilatées, et finalement le patient tombe dans un coma et peut mourir. »
    « L'huile de croton agit principalement sur l'intestin grêle, causant, une ou deux heure après son administration, des selles copieuses, liquides et fréquentes, accompagnées de spasmes. Les mouvements violents des intestins continuent pendant 12 à 14 heures. Chaque évacuation est accompagnée par des spasmes violents tels que le patient s'épuise rapidement.
« L' huile de croton est employé fréquemment comme « contre irritant ». Appliquée sur la peau, il s'ensuit une rougeur, une vésication et une formation de pus. Elle provoque aussi l'irritation de la membrane sensible du canal alimentaire.
Par ailleurs, le docteur bastedo nous informe que le sel de magnésie (Epson) pris en grandes doses donne la mort. Le Jalap, qui est un purgatif végétal, et aussi un poison virulent. l'Huile de ricin subit partout de la résistance et se trouve expulsée par toutes les sécrétions.

La protection :
    Quand ces poisons divers sont ingurgités, les membranes tapissant le canal alimentaire versent de grandes quantités de mucus liquide pour les diluer et les emporter avec eux. Quelquefois, une quantité considérable de bile et aussi versé sur eux. on dit que certains laxatifs, commeles sels par exemple, agissent en extrayant l'eau des tissus. Or, ceux-ci sont pris d'habitude en solution très saturée et ne peuvent pas avoir l'action qu'on leur attribue. En effet, ce qui a lieu, ce n'est pas une extraction de l'eau par les sels, mais plutôt une sécrétion de mucus liquide par les glandes muqueuses du canal intestinal.
Et c'est ce déversement de liquides par le corps qui produit une évacuation liquéfiée, diluée.
Le poison, ainsi que le liquide diluant, enveloppant et peut-être même neutralisant, sont expulsés le long du colon vers l'extérieur, souvent avec une action si violente qu'elle produit une crampe aiguë, des spasmes et un affaiblissement.

Une action musculaire :
    L'action des intestins et une action musculaire produite par la contraction des muscles involontaires intestinaux. Le mouvement péristaltique et une action musculaire. C'est la force active de la propulsion en avant du contenu des intestins. Les mouvements sont coordonnés et intentionnels, comprenant une contraction au-dessus de la masse fécale dans les intestins, et un relâchement au-dessous d'elle.
    Par l'irritation, le mouvement normal, lent et vermiculaire peut devenir une « précipitation péristaltique », ayant pour effet l'évacuation de presque tout le contenu des intestins dans le caecum en un temps très court, -la valvule iléo-caecale s'ouvrant pour le laisser passer. L'onde péristaltique transporte ces matières - aliment non digérés, eau, mucus et drogue - vers le rectum en un temps très court, et elles sont expulsées avec une force souvent explosive, sous forme de diarrhée.
Tout ce que nous avons là, c'est l'action intestinale dans laquelle la drogue reste passive.
D'autre part, on dit que les purgatifs (cathartiques) ont une action légère, modérée ou forte. Il n'en est rien, car l'action légère, modérée ou forte est celle des muscles intestinaux. Les drogues n'agissent pas du tout : ce sont les intestins qui agissent sur les drogues.

Résultat délétère :
    La suractivité et la sécrétion à l'excès occasionnés par un laxatif sont suivis par une action et une sécrétion réduites, de telle sorte que la constipation devient pire qu'avant. La constipation est souvent un regain qui pousse à la suite de la purgation. Une seule dose est souvent suffisante pour boucher les intestins comme avec de la glu. Enfin, les cathartiques sont encore recommandés pour « amoindrir » la pléthore, l'hydropisie, et dans le début des fièvres « contagieuses ».
Mais dans quel but cet « amoindrissement » ?

L'irritation mécanique :
    Tout le monde, le professionnel et le public, croit non sans quelques hésitations, que les intestins ne peuvent pas agir librement, à moins qu'ils ne soient mécaniquement irrités. Ils ne reconnaissent aux intestins aucune liberté d'action relative à leur contenu normal. Non, on pense qu'ils doivent être irrités pour agir.
l'agar par exemple, est une substance qui absorbe l'eau et se gonfle formant une masse volumineuse. Plusieurs autres substances ont le même effet.
Or, cette masse volumineuse et passive et non active. Il est vrai qu'elle est relativement pas empoisonnante, mais elle n'agit pas sur les intestins.
    Elle est simplement mûe. C'est ainsi que l'on pense que l'affaiblissement des intestins peut-être remédié en leur donnant plus de travail à accomplir que cette masse volumineuse. Voilà qui est très peu raisonnable.

La loi de Trall :
    « Toutes les fois qu'une action a lieu dans l'organisme vivant comme résultat d'influences extérieures, l'action doit être attribuée à la chose vivante qui a un pouvoir d'action et pas à la chose inanimée dans la caractéristique principale est l'inertie. »

CHAPITRE 2
« le malade qui s'acharne à obtenir des sels louables quotidiennes en violentant son intestin, est tout pareil à un enfant malavisé qui, ayant la promesse d'une partie de plaisir pour le lendemain imaginerait de relever l'index du baromètre, afin de lui faire avancer le beau temps » Dr Burlureux

phobie de la constipation :
    Depuis notre prime jeunesse, on nous a appris l'importance des mouvements intestinaux réguliers. Depuis toujours, on nous rappelle par le moyen des annonces le danger de la constipation. C'est ainsi que l'on réussit à nous inculquer une peur irraisonnée, obsédante, angoissante et trop exagérée. Certaines personnes sont même convaincues que si elle ne prenait pas leurs laxatifs ou leur clystère journellement et que si il se passe un ou 2 jours sans évacuation, elles sont sûres d'en devenir très malade.
Par ailleurs, tous les remèdes employés aggravent le mal et occasionnent des maladies pire que celle qu'on veut guérir.

La constipation ne cause aucune maladie :
    on pense à tort que la constipation est la cause de nombreuses maladies. La constipation est un symptôme, en effet, un résultat ; ce n'est pas une cause. Elle fait partie de l'état morbide général. En effet, les différentes maladies et leurs symptômes ainsi que la constipation sont toutes des effets concomitants d'une cause commune. Et ce n'est pas parce qu'un symptôme en accompagne un autre, que celui-là est la cause de celui-ci. Les maladies diverses attribuées à la constipation sont causées par les mêmes motifs que ceux de la constipation. Par exemple, ceux qui souffrent de maux de tête, croient que la constipation en est la cause. Il s'imagine que s'il se débarrasse de la constipation, ils guériraient du même coup les maux de tête. Erreur, erreur !
La constipation et les maux de tête ne sont que des symptômes qui possèdent une cause commune. Il faudrait plutôt supprimer cette cause que de traiter les symptômes.

Intestins malpropres :
    Ne confondons pas entre les intestins constipés et les intestins malpropres. En effet, on peut être régulier à la selle et posséder des intestins sales. Par contre, on peut n'avoir qu'une seule défécation chaque jour 2 ou 3 jours et quand même avoir des intestins propres. Les intestins sont tapissés de plis minuscules nommés des villosités qui agissent comme une surface absorbante des substances nutritives.
Or, tout dépend de l'état de santé de ces plis. S'ils sont propres et sains, il importe très peu que le mouvement des aliments soit lent et rapide.
En effet, dans bien des cas le mouvement lent - des selles chaque 2 ou 3 jours - ont un grand avantage sur le mouvement rapide, vu qu'il permet une plus grande absorption de substances nutritives des aliments digérés.
Il s'ensuit que les personnes qui ont le mouvement intestinal lent sont très fortes, vivent beaucoup et mènent un train de vie particulièrement actif. Par ailleurs, le contenu des gros intestins est toujours toxique quoiqu'à différents degrés, MAIS pas nécessairement malsain. Une mauvaise alimentation engendre une concentration de poison plus élevé que la NORMALE dans les intestins. Et si ces intestins ne résistent pas bien à l'absorption de ces poisons, ceux-ci s'infiltrent dans le sang, ce qui peut être fatal. Voilà seulement où réside le danger de la constipation.

Chapitre 3 : comment soigner la constipation

Définition :
     La constipation et une stase intestinale, c'est-à-dire la paresse des intestins, la rareté des selles ou la difficulté d'évacuer.

Symptôme :
les principaux symptômes sont :
raretés de selles        parfois
difficultés d'évacuer,        douleur,
dureté des selles,        malaise abdominal,
selles fétides, gaz.        Nausée.
On pense que les maux de tête, ainsi que d'autres symptômes sont causés par la constipation. Cela n'est pas vrai, car la cause est toute autre :
la toxémie précède la constipation, et n'est pas provoquée par elle.
On distingue 2 formes de constipation :
La constipation spasmodique, et la constipation atonique. Dans la constipation spasmodique, les selles sont petites, dure et comme des petites balles, car les muscles du colon dans un spasme. Dans la constipation atonique, les parois du colon sont inertes.

Étiologie :
    La constipation représente la réaction qui suit la suractivité. Le mot réaction signifie ici, tout simplement, que les organes irrités par des aliments digérés, ont rejeté la masse alimentaire en décomposition, par un accroissement de l'action. Étant surmenés, ils cherchent alors à se reposer.
Il s'ensuit alors que la constipation n'est pas en réalité une maladie, mais un mode de guérison.
Il est donc aussi absurde de traiter les symptômes de la constipation que de pousser un homme surmené à travailler davantage.
Chez les enfants, il résulte de l'excès de nourriture une digestion incomplète, la flatulence, les malaises intestinaux, les selles liquides qui deviennent solides avec le temps. Les enfants bien soignés et bien nourris n'ont jamais de constipation.

Soins aux patients :
en supprimant toutes les causes d'énervation, l'énergie nerveuse se rétablit et la constipation disparaît. Il faut se graver dans l'esprit que c'est la bonne santé qui est à la base de la régularité des selles et non que cette régularité donne la bonne santé.
Par ailleurs, il ne faudrait pas faire usage de laxatifs, de purgatifs ou de médicaments pour forcer les intestins à travailler.
Les intestins travaillent au videment (défécation) quand ils sont prêts. La défécation n'est pas une élimination, mais un simple videment.
Les médicaments peuvent produire une irritation assez grande dans les intestins, qu'il en résulte une sécrétion copieuse liquide et une action vigoureuse pour rejeter les matières fécales et les médicaments. Néanmoins, cette irritation inhibe l'élimination, et l'on obtient que le contraire de ce que on désirait. En plus, les médicaments irritants énervent, s'opposent à l'excrétion, et empirent la constipation.
Le faite de forcer les intestins à travailler pourrait vider leur contenu, mais ne produit aucune élimination. On prétend que les médicaments peuvent guérir la constipation, ce qui est erroné.
Les avantages illusoires de purgatifs et de laxatifs, qu'ils soient doux ou violent, se limitent à une courte période d'excitation suivie par l'inertie antérieure à cette excitation.
Et voilà qu'on n'a rien gagné.
La personne constipés, devenant impatiente et même hystérique, s'empare d'une pilule ou d'une potion, et l'ingurgite séance tenante. Les médicaments, -irritants violents - agissent comme un coup de fouet, provoquant def contractions rapides et vigoureuses des muscles stomacaux, intestinaux et ceux du côlon, et font déverser des sécrétions abondantes pour emporter à l'extérieur ces médicaments irritants.
Ceux qui sont dupes d'une telle routine auront les selles désirées, mais à un prix effrayant. En effet, après avoir absorbé les médicaments, ils auront besoin de se reposer davantage qu'auparavant… Et les intestins seront moins pourvus de lubrifiants normaux. Il s'ensuit qu'une telle activité sera nécessairement suivie par une période plus longue que de repos : ce qui signifie une constipation.
Mais ce repos (constipation) n'est pas toléré, et voilà que notre individu absorbe une autre dose de médicaments, qui provoque une autre période d'activité, nécessitant encore plus de repos.
On mène ce train jusqu'au jour où l'on arrive à une constipation chronique, et de là vers une faiblesse permanente et enfin l'atrophie des muscles et des glandes organiques accompagnées du durcissement des muqueuses et du dérangement des sécrétions.
D'autre part, c'est aussi une erreur que d'absorber un aliment quelconque pour aller mieux à la selle. Le surmenage des intestins par l'huile d'olive, le son, etc. soutire à l'organisme une grande énergie nerveuse.
La fonction digestive n'est pas de s'emplir continuellement pour se désemplir ensuite. Les éléments servent à nourrir l'organisme. On sait que les laxatifs et les purgatifs fatiguent l'organisme.
Et il en est de même des aliments de lest, dits aliments encombrants, qui ne guérissent pas la constipation. Souvent, on trouve qu'il faut augmenter la dose, ou même varier de médicaments pour obtenir le même effet.
Ce qui est plus important que la substance (médicaments ou aliments) à être entraîné par les intestins, c'est la force motrice des intestins mêmes.
Les intestins fatigués, c'est-à-dire constipés, ont besoin de repos et non de travail ; ils ont besoin d'énergie nerveuse et non de dépenses ; ils réclament une meilleure nutrition et non des aliments encombrants en plus. Les clystère, et tous les appareils de la sorte, sont aussi nuisibles que les médicaments et les huiles minérales. Ni les uns, ni les autres ne suppriment la cause. Et la principale cause de la constipation chronique, ce sont les remèdes de la constipation. Nul ne pourra se rétablir, tant qu'il emploie ces remèdes. »

Tiré du livre,  « le rhume, cet inconnu »
à vous les studios !

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Re : Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #6 le: 15 mai 2012 à 08:36:43 »
hello messieurs
j ai souvent mal au ventre aussi, et surtout depuis que je n ai plus de vésicule
quand j ai beaucoup de douleurs , je pose une bouillotte chaude dessus (en noyau de cerise), je me suis brûlé plusieurs fois avec gel et eau!
ça soulage bien, sinon, cure de charbon, c est pas mal efficace et pour finir, avis aux amateurs, j ai testé une algues riche en vitamine ... et pendant un mois, le rêve, plus de douleurs, selles tous les jours!j ai retesté, ça pas été aussi efficace, mais les temps de répit ont été agréable...
bonne journée

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Re : Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #5 le: 12 mai 2012 à 14:36:09 »
Bastien,

J'ai 20 ans de tétraplégie dont 15 à souffrir du bid, le stresse, les gaz, la contipation sont mes pires ennemis, aujouter à cela 3 gastroscopies et vous obtenez un jolie diagnostic de douleurs neurologique. Ce que je ressens niveau abdominal c'est pas du tout cool, une boule de pétanque porter à chaud associer à des fourmillement magmatique, et durant les crises ça ce propage au reins, au fesse, et au cuisse, enfin que du bonheur !!!

Marc

Ps: En guise de bienvenue il y a mieux, mais bon "bienvenue sur ce forum"  :wink:
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Re : Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #4 le: 12 mai 2012 à 11:14:36 »
au bout de 15 ans de tétraplégie j'arrive a discerner si ça viens du stress ou si c'est la constipation "normale", avec le stress je suis
un peu plus spastique au niveau des abdos alors que pour la constipation "normale" j'ai des sudations que d'un coté du front et le ventre trés dur .
mais je me plante quelques fois, il faut être a l'écoute de son corps et essayer de décrypter les informations qu'il nous envois.
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Re : Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #3 le: 11 mai 2012 à 17:01:52 »
Salut !

Bah, ça dépend…

Oui c'est vrai, en plus j'ai l'impression que l'état de stress provoque un ralentissement, voire un blocage du transit. Mais le problème ce sont les sensations ? !

Qu'est-ce que tu ressens niveau abdominal ? J'ai sensiblement la même lésion que toi au niveau vertèbres…
Arrives-tu à discriminer vraies sensations et sensations neurologiques à cet endroit ?

Merci très bon week-end
Bastien

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Re : Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #2 le: 11 mai 2012 à 10:59:24 »
salut, tu n'a pas de souci pour aller faire la grosse commission ?
c'est peut être ton état de stress qui provoque ça, ce genre d'angoisse et de stress a tendance a jouer sur le transit intestinal.
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Stress et douleurs abdominales (neurologiques ?)
« Réponse #1 le: 10 mai 2012 à 15:21:47 »
Bonjour à tous,

je ne sais pas trop où classer ce post, soit en "appareil digestif" soit en "douleurs", mais je pense que c'est un peu des 2 !

Voici mon petit problème.

Lorsque j'ai des choses à faire ou à penser, que mon cerveau est en ébullition, qu'une légère angoisse peut-être ou même un stress arrive, mon estomac se noue et j'ai comme l'impression d'avoir du béton à la place du ventre ! Ça n'a pas trop tendance à diminuer dans la journée mais bien au contraire, ça s'amplifie, un peu comme un cran où il est difficile de revenir en arrière. Même lorsque la source du stress ou de l'angoisse a disparu. Cela se calme généralement après avoir dormi, mais cela peut réapparaître instantanément après, cela m'est déjà arrivé après une sieste par exemple, régulièrement devrais-je dire.
Le problème c'est que je n'arrive pas à déterminer si ces sensations sont neurologiques ou si elles sont en relation avec un véritable état de mon système digestif. Étant donné qu'elles perdurent un moment, tout comme les douleurs neurologiques que je ressens dans les parties non sensibles. Car il me semble conserver encore des sensations véridiques venant de mon ventre, mais je pense qu'il y a un mélange des 2.

Pensez-vous que je devrais m'astreindre de manger, car, les fonctions digestives peuvent être suspendues durant un stress (" intense " il est vrai), on ne sent plus aussi si l'on a assez mangé ou pas, la sensation recouvrant toutes les autres ou bien alors pensez-vous qu'il faille que je ne m'occupe pas de ce phénomène ?
y a-t-il des personnes se trouvant confronté au problème que je rencontre ?

Merci de vos réponses !
Bastien



 

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