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Altitude :(Voir l'étude faite en 1993, avec un sujet tétraplégique, par les professeurs Geyssant (Physiologie et Physiopathologie de l'Exercice et Handicap) et Minaire du CHU de St Etienne)(Voir aussi le livre du Pr. Richalet : médecine de l'alpinisme)Pour le tétra, les risques sont associes à la diminution de la capacité respiratoire et à la déficience des muscles thoraciques. L'altitude pourra donc générer une plus grande vulnérabilité aux problèmes respiratoires causés par l' hypoxie (oedèmes pulmonaires).Les apnées du sommeil semblent également accrues en phase de non acclimatation, surtout en dormant sur le dos. Pas d'incidence notable de la tétraplégie sur les maux de tête traditionnels, compagnons des états non aclimatés...L'acclimatation va aller de pair avec une progressive diminution de la fluidité du sang. On sera alors doublement vigilant en terme de prévention d'escarres, la peau devenant plus sensible.La prévention se fera, comme pour les valides, par des tests de comportement à l'altitude (médecine du sport, CHU St Etienne, Chamonix etc...) et par une bonne acclimatation préalable. Sur place, les montées seront progressives, en dent de scie, et sans trop d'efforts.Attention aux incidences sur les sondages d'éventuelles prescriptions préventives (attention, pas d'automédication ! ...) type Diamox ou curatives type lasilix. Le Viagra a, semble t-il, donné d'aussi bons resultats que le Diamox, mais avec des effets secondaires assez differents. Des volontaires ?...;-) Même si la médecine ne l'a pas à ce jour mis en évidence, beaucoup d'alpinistes pensent que le corps conserve une sorte de mémoire des passages antérieurs en haute altitude. Et qu'un organisme habitué à l'hypoxie se comportera positivement lorsqu'il sera à nouveau exposé à l'oxygène rare... A moins que ce ne soit juste une accoutumance à la souffrance ? Il existe de grandes variations de capacités entre les individus sans que l'on puissent vraiment en affirmer l'origine : il peut s'agir d'une activité sportive antérieure, comme l'on peut penser que le tétra est déjà habitué à faire face à des apnées du sommeil (obésité, dort sur le dos...) et donc une certaine hypoxie.On peut aussi s'interroger sur une possible corrélation entre le bon comportement des tétraplégiques en situation hyperbare (plongée), en référence à leurs homologues valides (voir les tests du GERTP et l'étude du Dr. Wuyam au laboratoire d’explorations fonctionnelles respiratoires du CHU de Grenoble), et l'adaptation à l'altitude.