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Résumé des Traitements contre les douleurs neurologiques

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seb 92:
bonsoir a tous et surtout toi thierry  !

non je ne lui ai jamais demandé pour la ketamine ou la dextrométorphane, par contre il m'a donné du solian et du tranxene et contramal 100ml
et un autre phenomene maintenant  j'ai des palpitations abdominal la moiité du temps.ya rien a faire je subis les effets secondaires, je me met a gonfler du ventre et je ne salive plus(  bonjour pour les dents) voila mon quotidien ,aucune femme en vu "ces les douleurs ma femme"et pourtant je suis un hyperactif :cry:
ca va etre trop dur maintenant pour continuer a faire  de la haute competition tennis de table.  c'est dur pour ce concentrer avec les medicaments
c'est domage ! je lutte car je suis un guerrier  et le jour viendra a quelle date?
je me suis fixé l'objectif de 2012. :undecided:

merci pour tout le monde ici, vous qui pensez a moi!!!

TDelrieu:
Franck, si tu vois alors des éléphants roses, c'est normal !!!  :hips:

Franck_38:
Je craint qu'un traitement avec la kétamine soit assez lourd a supporter en raison des nombreux effets secondaires. A très faible dose peut-être...

Je vais ptet' essayer sur moi !  :cheesy:

TDelrieu:
DOULEURS PAR DESAFFERENTATION OU NEUROGENES OU NEUROPATHIQUES

Ce sont les douleurs par lésions/agression des voies nerveuses .
Ces douleurs peuvent également persister une fois la douleur nociceptive contrôlée (ou guérie) ou même apparaitre après un intervalle libre.
La frontière avec les douleurs psychogènes est parfois étroite car on peut parfois suspecter une "boucle nociceptive auto-entretenue" localement ou au niveau du cerveau.
Classiquement, elles réagissent mal aux antalgiques classiques, y compris la morphine.

Les douleurs neuropathiques ne se comportent pas comme les douleurs ordinaires – elles ne réagissent pas à des médicaments comme l'aspirine, et elles réagissent très mal ou pas du tout à des opiacés encore plus forts comme la morphine.

Plusieurs possibilités pouvant être associées :
- Fond douloureux permanent à type de brûlures, parésthésies.
- Episodes douloureux fulgurants, intermittents à type de décharges électriques
- Hypo ou hyper sensibilité locale


TRAITEMENT
Les tricycliques, des sérotoninergiques et certains anti-épileptiques sont les produits actifs :
LAROXYL ( amitriptylline ) 10 à 150 mg/j par paliers de quelques jours.
PERTOFRAN (désipramine) 25 à 100 mg/J par paliers de quelques jours
ANAFRANIL ( clomipramine ) 25 à 150 mg/J par paliers de quelques jours
TOFRANIL ( imipramine ) 10 à 150 mg/J par paliers de quelques jours

RIVOTRIL ( clonazepam )
TEGRETOL ( carbamazépne ) 1cp/ jusqu'à à 6 cp/J par paliers de plusieurs jours
NEURONTIN (gabapentine) : Une gélule de 100 mg/J peut suffire.
LYRICA (pregabaline ) : 150 à 600 mg/J
DEPAKINE - LIOSERAL - DIHYDAN plus rarement

Des antidépresseurs sérotoninergiques peuvent être tentés, en particulier le DEROXAT.

On peut parfois associer de faibles doses de neuroleptiques sédatifs le soir.
NOZINAN - HALDOL - etc... 5 gouttes au coucher
Par contre, les benzodiazépines ne paraissent pas indiquées voire déconseillées (sauf le Rivotril).


L'AVENIR
Suite aux lésions nerveuses, la sensibilité des nocicepteurs, la création de foyers ectopiques entraînent une activation autonome du mécanisme de la douleur par libération de neuromédiateurs comme le glutamate. Les récepteurs NMDA (N-méthyl D Aspartate) sont impliqués dans ce phénomène. Ils expliqueraient la mauvaise réponse antalgique aux morphiniques.
La perspective d'antagonistes des récepteurs NMDA (dextrométorphane, dextrophane, kétamine) sont en cours d'évaluation.

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