Auteur Sujet: cellules souches AST-OPC1 - Asterias Biotherapeutics (ex-Geron Corp.)  (Lu 97745 fois)

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Arnaud

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #25 le: 25 janvier 2009 à 13:55:52 »

Geron reçoit l’approbation de la FDA pour commencer le premier essai clinique humain au monde de thérapie à base de cellules souches embryonnaires

Geron sur le point d’étudier GRNOPC1 chez des patients souffrant de lésion aiguë de la moelle épinière.

Conférence téléphonique et diffusion vidéo sur le web, prévue à 6 h 00. HNP/9 h 00 HNE


MENLO PARK, Californie--(BUSINESS WIRE)--Geron Corporation (Nasdaq : GERN) a annoncé aujourd’hui l’approbation par le service du gouvernement américain responsable de la pharmacovigilance (FDA, Food and Drug Administration) de la demande de nouveau médicament de recherche déposée par la société, pour l’essai clinique GRNOPC1 chez des patients souffrant de lésion aiguë de la moelle épinière.

Cette autorisation permet à Geron de lancer la première étude au monde portant sur une thérapie réalisée chez l’homme, à base de cellules souches humaines embryonnaires (hESC).

Geron projette de lancer un essai multicentrique de phase I, destiné à établir l’innocuité de GRNOPC1 chez les patients souffrant de lésions sub-aiguës « complètes » de la moelle épinière dorsale, correspondant à un degré de complétude A, selon l'échelle de déficience établie par l’ASIA (American Spinal Injury Association).

« L’approbation de notre nouveau médicament de recherche GRNOPC1 par la FDA, est à ce jour l’une des plus grandes réussites de Geron », a déclaré Thomas B. Okarma, Ph.D., M.D., le président-directeur général de Geron. « Cela marque le début de ce qui est susceptible de devenir un nouveau chapitre dans la thérapie médicale – une thérapie qui va au-delà des comprimés, vers un nouveau niveau de guérison : la restauration de la fonction d’un organe et d’un tissu, obtenue par l’injection de cellules de remplacement saines.

L’utilisation de GRNOPC1 a pour ultime objectif d’arriver à restaurer la fonction de la moelle épinière, en injectant des cellules progénitrices oligodendrocytes dérivées de hESC, directement à l’endroit où la moelle épinière du patient est atteinte.

GRNOPC1, le premier candidat thérapeutique à base de hESC de Geron, contient des cellules progénitrices oligodendrocytes dérivées de hESC, qui ont démontré avoir des propriétés de stimulation de la croissance du tissu nerveux et de remyélinisation, aboutissant à la restauration de la fonction chez les modèles animaux souffrant de lésion aiguë de la moelle épinière (Journal of Neuroscience, Vol. 25, 2005).

« La communauté neurochirurgicale est très enthousiaste à l’idée de cette nouvelle approche dans le traitement de la lésion ravageuse de la moelle épinière », a affirmé Richard Fessler, M.D., Ph.D., professeur de chirurgie neurologique à l’école de médecine Feinberg de la Northwestern University.

« La démyélinisation est au centre de la pathologie de la lésion et son traitement par l’injection de cellules progénitrices oligodendrocytes serait une révolution dans ce domaine. Si la thérapie s’avérait efficace et sans risque, elle représenterait une option de traitement viable pour les milliers de patients qui, chaque année, souffrent de lésions graves de la moelle épinière. »


Le programme clinique GRNOPC1

Les patients candidats à l’essai de phase I, doivent fournir des preuves tangibles de lésion fonctionnelle complète de la moelle épinière, avec un niveau neurologique des segments médullaires T3 à T10 et accepter qu'on leur injecte GRNOPC1 sur les sites de lésion, 7 à 14 jours après la lésion.

Geron a sélectionné un total de sept centres médicaux américains comme candidats pour participer à cette étude et à des extensions de protocoles prévues. Les sites seront identifiés au fur et à mesure qu’ils apparaissent en ligne et sont prêts à inscrire les sujets dans l’étude.

Bien que le principal critère d’efficacité de l'essai soit l'innocuité, le protocole comprend des critères secondaires d’évaluation de l'efficacité, tels qu'un meilleur contrôle ou une meilleure sensation neuromusculaire dans le tronc ou dans les extrémités inférieures.

Une fois que l’innocuité au sein de cette population de patients aura été établie et que la FDA aura procédé à l’examen des données cliniques conjointement avec les données complémentaires issues d’études continues sur des animaux, Geron prévoit de demander l’approbation de la FDA pour étendre l’étude, afin d’augmenter la dose de GRNOPC1, d’inscrire des sujets souffrant de lésions cervicales complètes et d’étendre l’essai aux patients souffrant de lésions graves incomplètes (niveau ASIA B ou C), afin de donner accès à la thérapie à une population de patients souffrant de graves lésions de la moelle épinière, de façon aussi étendue que ce qui est médicalement approprié.


Preuves précliniques d’innocuité, de tolérabilité et d’efficacité

Geron a présenté des preuves de l'innocuité, de la tolérabilité et de l’efficacité de GRNOPC1 auprès de la FDA, lors d’une demande de nouveau médicament de recherche de 21 000 pages décrivant 24 études animales différentes, nécessitant la production de plus de cinq milliards de cellules GRNOPC1.

L’ensemble innocuité comprenait des études montrant qu'il n’existait aucune preuve de la formation de tératome 12 mois après l’injection de GRNOPC1 de degré clinique, dans la moelle épinière lésée de rats et de souris.
D’autres études ont documenté l’absence de migration significative des cellules injectées hors de la moelle épinière, d’induction d’allodynie (douleur neuropathique aggravée par l’injection de cellules), de toxicité systémique ou de mortalité accrue chez les animaux recevant GRNOPC1.

Des études in vitro ont montré que GRNOPC1 est minimalement reconnu par le système immunitaire humain. GRNOPC1 n’est pas reconnu in vitro par le sérum allogénique, les cellules NK ou les cellules T (Journal of Neuroimmunology, Vol. 192, 2007). Ces caractéristiques immunoprivilégiées des cellules dérivées de hESC, permettent l’élaboration d’un essai clinique intégrant une évolution limitée de l’immunosuppression par faible dosage et justifie une thérapie immédiate par cellules allogéniques.

La demande de nouveau médicament de recherche ont compris également des études publiées en faveur de l'utilité de GRNOPC1 dans le traitement des lésions de la moelle épinière. Ces études ont montré que l’administration de GRNOPC1 augmentait, de manière significative, l’activité locomotrice et les performances cinématiques des animaux souffrant de lésions de la moelle épinière, lorsqu’ils étaient injectés sept jours après la lésion (Journal of Neuroscience, Vol. 25, 2005).

L’examen histologique des moelles épinières lésées traitées par le GRNOPC1, a permis d’observer une meilleure survie des axones et une remyélinisation considérable aux alentours des axones du rat. Ces effets de GRNOPC1 ont été observés neuf mois après une injection unique de cellules.

Au cours de ces études sur neuf mois, on a pu observer que les cellules migraient et remplissaient la cavité de la lésion et que des paquets d'axones myélinisés traversaient le site de lésion.


Production et qualification de GRNOPC1

GRNOPC1 est produit en suivant les règles de bonne pratique de fabrication actuelles, au sein des installations de fabrication de Geron. Le processus de production de GRNOPC1 de Geron et les uniformes pour salle blanche ont été inspectés et autorisés par l’État de Californie.

Les cellules sont dérivées de la lignée de cellules souches humaines embryonnaires H1, créée avant le 9 août 2001. Les études utilisant cette lignée ont droit au financement fédéral américain pour la recherche, bien qu'aucun financement fédéral n'ait été reçu pour le développement du produit ni pour la prise en charge de l'essai clinique.

La banque de cellules souches hESC H1 de Geron, convient parfaitement pour un usage humain et il a été observé que son caryotype était normal et qu’elle était dépourvue de contaminants quantifiables d’origine animale ou humaine.
La production de GRNOPC1 à partir de hESC indifférenciées au sein de la banque de cellules souches, utilise des réactifs agréés et un protocole normalisé développé par Geron au cours de ces trois dernières années.

Chaque lot de fabrication de GRNOPC1 fait l’objet de tests de contrôle qualité normalisés, afin que soient garanties la viabilité, la stérilité et la composition cellulaire appropriée, avant son autorisation de sortie pour un usage clinique. Le produit GRNOPC1 qui répond à toutes ces spécifications et dont la sortie a été autorisée est prêt pour l'essai clinique autorisé.

L’échelle de production actuelle est capable de répondre aux besoins en produit d’essais cliniques pivots. La banque de cellules souches existante serait éventuellement capable de fournir suffisamment de matière première pour que GRNOPC1 approvisionne le marché américain des lésions aiguës de la moelle épinière pendant plus de 20 ans.


Propriété intellectuelle

La production et la commercialisation de GRNOPC1 est protégée par un portefeuille de droits de brevet détenus par Geron ou dont Geron possède la licence exclusive.
Les droits de brevet détenus par Geron protègent les technologies clés mises au point chez Geron, pour la fabrication échelonnable des hESC, ainsi que pour la production de cellules neurales par différenciation des hESC.

Geron bénéficie d’une licence exclusive de la part de WARF (Wisconsin Alumni Research Foundation) sur les brevets fondamentaux couvrant les hESC, pour la production de cellules neurales, de cardiomyocytes et d’îlots pancréatiques à des fins thérapeutiques.

La validité de ces brevets a récemment été confirmée par le Bureau américain des marques et brevets lors d’une procédure de réexamen. Geron a financé ses premiers travaux de recherche à l’université de Wisconsin-Madison, travaux qui ont abouti à l’isolement des hESC.

La production d’oligodendrocytes à partir de hESC est couverte par des droits de brevet, dont la licence exclusive a été accordée à Geron par l'université de Californie. Ces droits de brevet couvrent la technologie mise au point lors d’une collaboration de recherche entre les scientifiques de Geron et ceux de l’université de Californie.


Conférence téléphonique et diffusion vidéo sur le web

Thomas B. Okarma, Ph.D., M.D., organisera une conférence téléphonique et une présentation vidéo diffusée sur le web, à l’attention des investisseurs et des médias à 6 h 00. HNP/9 h 00 HNE aujourd’hui. Les participants peuvent accéder à la conférence par téléphone en composant le +1-866-783-2145 (depuis les États-Unis) ou le +1-857-350-1604 (depuis l’étranger).

Le code d’accès est le 89631672. La présentation vidéo diffusée sur le Web est disponible sur le site http://phx.corporate-ir.net/phoenix.zhtml?p=irol-eventDetails&c=67323&eventID=2077348.

Tous les participants sont invités à voir la présentation du Docteur Okarma sur internet. La diffusion vidéo sur le Web sera également accessible par un lien affiché sur la page d’accueil du site web de Geron à l’adresse http://www.geron.com.

Les participants sont invités à se connecter au moins 15 minutes avant le début de la présentation, afin de télécharger tout logiciel éventuellement nécessaire. La diffusion vidéo sur le web sera disponible en retransmission différée jusqu’au 23 février 2009.

Vous trouverez des informations de base sur les cellules souches humaines embryonnaires, sur GRNOPC1 et sur l’essai clinique sur les lésions de la moelle épinière, sur le site http://eon.businesswire.com/news/eon/20090122006356/en.

Geron est en cours de développement des meilleurs produits biopharmaceutiques de leur catégorie, pour le traitement du cancer et des maladies dégénératives chroniques, notamment les lésions de la moelle épinière, de l'insuffisance cardiaque et du diabète.

La société fait progresser la recherche sur un médicament anticancéreux et sur un vaccin contre le cancer qui ciblent l'enzyme télomérase par le biais de plusieurs essais cliniques. Geron est également le leader mondial dans le développement de thérapies à base de cellules souches humaines embryonnaires (hESC, human embryonic stem cell).

La société a reçu l’approbation de la FDA pour lancer le premier essai clinique humain au monde, de thérapie à base de hESC : GRNOPC1 pour les lésions aiguës de la moelle épinière. Pour en savoir davantage, consultez le site www.geron.com.

Ce communiqué de presse est susceptible de contenir des déclarations prévisionnelles faites conformément aux dispositions de la règle refuge de la loi de 1995 intitulée Private Securities Litigation Reform Act.

Les investisseurs sont mis en garde sur le fait que les déclarations faites dans ce communiqué de presse, concernant les applications potentielles de la technologie de Geron sur les cellules souches humaines embryonnaires, constituent des déclarations prévisionnelles impliquant des risques et des incertitudes, notamment, mais sans s’y limiter, des risques inhérents au développement et à la commercialisation de produits potentiels, à l’incertitude des résultats des essais cliniques ou aux approbations ou autorisations réglementaires, au besoin de capital futur, à la dépendance vis-à-vis des collaborateurs et à la conservation de nos droits de propriété intellectuelle.

Les résultats réels peuvent être sensiblement différents des résultats anticipés dans ces déclarations prévisionnelles. Des informations complémentaires sur les facteurs potentiels susceptibles d’affecter nos résultats, ainsi que d’autres risques et incertitudes, sont détaillés régulièrement dans les rapports périodiques de Geron, notamment dans le rapport trimestriel déposé sur formulaire 10-Q, pour le trimestre clôturé au 30 septembre 2008.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.


Contacts :

Russo Partners, LLC
David Schull, +1 858-717-2310 (Médias)
david.schull@russopartnersllc.com

ou

Geron
Anna Krassowska, +1 650-473-7765
Relations avec les investisseurs et les médias
info@geron.com


http://www.businesswire.com/portal/site/google/?ndmViewId=news_view&newsId=20090124005020&newsLang=fr

 :smiley:

gnafron24

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #24 le: 23 janvier 2009 à 16:29:42 »
  A suivre !!...

     

  JP

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #23 le: 23 janvier 2009 à 13:07:02 »
Yes, we can !  :smiley:



Citer
Geron reçoit l’autorisation de la FDA pour commencer le premier essai clinique humain dans le monde pour une thérapie de cellules souches embryonnaires

MENLO PARK, Californie, 23 janvier 2009 - Geron Corporation a annoncé aujourd'hui que la FDA des États-Unis a accordé l’autorisation de l’essai clinique des cellules GRNOPC1 chez les patients présentant des lésions aiguës de la moelle épinière.

L'autorisation permet à Geron de lancer  la première étude du monde d'une thérapie de cellules souches embryonnaires humaine (hESC) pour l'homme. Geron prévoit de lancer une phase d'essai multicentrique conçue pour établir la sécurité des cellules GRNOPC1 pour des patients avec des lésions médullaires "complètes" thoraciques subaiguës de niveau ASIA A.

"L'autorisation de la FDA pour notre GRNOPC1 est un des accomplissements les plus significatifs de Geron jusqu'à présent", a dit le Dr. Thomas Okarma, président-directeur général de Geron. "Cela marque le commencement de ce qu'est potentiellement un nouveau chapitre dans la thérapie médicale - celui qui va au-delà des pilules vers un nouveau niveau de guérison : la restauration d'organes et de fonctions tissulaires réalisée par l'injection de cellules de remplacement saines. Le but suprême pour l'utilisation des cellules GRNOPC1 est de réaliser la restauration de la moelle épinière par l'injection d'hESC issues de cellules progénitrices d'oligodendrocytes directement dans le site de lésion de la moelle épinière lésée du patient."

GRNOPC1, le produit le plus avancé de Geron, contient des hESC issues de cellules progénitrices d'oligodendrocytes qui ont démontré la remyélinisation et la croissance nerveuse et des propriétés stimulantes menant à la restauration de fonctions dans les modèles animaux de lésions aiguës de la moelle épinière (Journal of Neuroscience, Vol. 25, 2005).

"La communauté neurochirurgicale est très enthousiasmée par cette nouvelle approche du traitement des lésions graves de la moelle épinière", a dit le Dr. Richard Fessler, professeur de chirurgie neurologique à la Feinberg School of Medicine at Northwestern University. "La démyélinisation est un problème central dans la pathologie de la lésion, et son renversement au moyen de l'injection de cellules progénitrices d'oligodendrocytes serait révolutionnaire dans ce domaine. Si c'est sans risque et efficace, la thérapie fournirait une option de traitement viable pour des milliers de patients qui subissent des blessures sévères de la moelle épinière."


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Geron Receives FDA Clearance to Begin World's First Human Clinical Trial of Embryonic Stem Cell-Based Therapy

MENLO PARK, Calif., January 23, 2009 - Geron Corporation announced today that the U.S. Food and Drug Administration (FDA) has granted clearance of the company's Investigational New Drug (IND) application for the clinical trial of GRNOPC1 in patients with acute spinal cord injury.

The clearance enables Geron to move forward with the world’s first study of a human embryonic stem cell (hESC)-based therapy in man. Geron plans to initiate a Phase I multi-center trial that is designed to establish the safety of GRNOPC1 in patients with “complete” American Spinal Injury Association (ASIA) grade A subacute thoracic spinal cord injuries.

“The FDA’s clearance of our GRNOPC1 IND is one of Geron’s most significant accomplishments to date,” said Thomas B. Okarma, Ph.D., M.D., Geron’s president and CEO. “This marks the beginning of what is potentially a new chapter in medical therapeutics – one that reaches beyond pills to a new level of healing: the restoration of organ and tissue function achieved by the injection of healthy replacement cells. The ultimate goal for the use of GRNOPC1 is to achieve restoration of spinal cord function by the injection of hESC-derived oligodendrocyte progenitor cells directly into the lesion site of the patient’s injured spinal cord.”

GRNOPC1, Geron’s lead hESC-based therapeutic candidate, contains hESC-derived oligodendrocyte progenitor cells that have demonstrated remyelinating and nerve growth stimulating properties leading to restoration of function in animal models of acute spinal cord injury (Journal of Neuroscience, Vol. 25, 2005).

“The neurosurgical community is very excited by this new approach to treating devastating spinal cord injury,” said Richard Fessler, M.D., Ph.D., professor of neurological surgery at the Feinberg School of Medicine at Northwestern University. “Demyelination is central to the pathology of the injury, and its reversal by means of injecting oligodendrocyte progenitor cells would be revolutionary for the field. If safe and effective, the therapy would provide a viable treatment option for thousands of patients who suffer severe spinal cord injuries each year.”


Source : http://www.geron.com/media/pressview.aspx?id=863

Hors ligne Renaud

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #22 le: 23 janvier 2009 à 07:52:18 »
Une autre avancée, Geron reçoit l'accord de la FDA pour un premier essai clinique avec les cellules embryonnaires !

Lien:

http://www.geron.com

Hors ligne christ701

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #21 le: 26 juin 2008 à 14:59:34 »
Thierry, merci pour ta réponse et les précisions apportées.
Quelque part c'est rassurant de constater que cette voie de recherche qui semble être prometteuse  :rolleyes:, ne restera certainement pas dans l'impasse.
Bon week-end à toi Thierry, avec toutes mes amitiés.............Christian

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #20 le: 26 juin 2008 à 13:13:12 »
Christian,

L'article de Nicolas LEROY (Dr en Pharmacie) redit simplement les doutes qu'il existe au sujet de la sécurité des cellules souches embryonnaires, comparées aux cellules souches adultes...

Ce que veut dire le Dr. Thomas Okarma, PDG de Geron Corp., c'est qu'ils sont en discussion avec la FDA au sujet de la suspension de l'autorisation de l'essai clinique, et qu'ils travaillent actuellement sur les points qui posent problème afin de satisfaire à toutes les demandes de la FDA. En tout cas, les problèmes doivent être mineurs car ils comptent arriver à lancer cet essai clinique de la phase 1 dans le courant de cette année.  :rolleyes:

Sinon, tous les tests animaux ont montrés une parfaite sécurité sur leur type cellulaire et une très bonne efficacité, car ces cellules ne font pas que remyéliniser les axones, mais en plus sécrètent des facteurs de croissances qui favorisent la repousse nerveuse !  :smiley:

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #19 le: 25 juin 2008 à 14:11:12 »
Le premier essai clinique de cellules souches embryonnaires bloqué

Le premier essai clinique visant à évaluer le pouvoir thérapeutique de cellules souches embryonnaires (ES) n'aura pas lieu, tout du moins pas prochainement. La Food and Drug Administration américaine vient en effet de mettre ce projet « en attente ».

Cet essai portait sur le traitement de lésions de la moelle épinière. Le protocole consistait à dériver des progéniteurs olidogrendrogliaux à partir de cellules ES humaines, puis à injecter les cellules ainsi obtenues in situ chez les patients.

La société de biotechnologie californienne qui devait lancer l'essai était en discussion avec la FDA depuis plus de quatre années. Les raisons qui ont poussé les autorités américaines à interrompre cette discussion ne sont pas encore connues, mais tout laisse à penser qu'il s'agit d'un problème de sécurité. À l'heure actuelle, rien de permet d'affirmer avec certitude que l'injection de cellules dérivant de cellules ES n'est pas associée à un risque important de cancer.

Auteur: Nicolas LEROY (Dr en Pharmacie)Publié le 26 Mai 2008


source: http://agroval.clusters.wallonie.be/rechercheclinique/fr/actualites/200805-le-premier-essai-clinique-de-cellules-souches-embryonnaires-bloque.html

Si la FDA à n'autorise pas cet essai, serait-ce pour protéger réellement les patients candidats au risque de se choper un cancer ??.
Est-ce que ce risque est bien réel et ma deuxième questions cette thérapie ne serait-elle pas encore totalement maîtrisé sur des animaux ( singes ) par exemple, puisque je pense que ceux-ci seraient réellement plus proche de l'homme que les rats ou souris.
Je suppose que Thierry a peut-être des éléments de réponse...........Christian

PS:Que veulent-ils dire par là.......nous comptons lancer cet essai clinique (OPC1 phase 1)

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #18 le: 25 juin 2008 à 12:08:37 »
Une bonne nouvelle tout de même :

Citer
« Nous travaillons actuellement sur les questions de la suspension avec la FDA, et nous comptons lancer cet essai clinique (OPC1 phase 1) cette année. »

Dr. Thomas B. Okarma, président directeur général, Geron Corporation - 11/06/2008

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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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"We are currently working through the hold issues with the FDA, and we do expect to initiate this trial (OPC1 ph1) this year."

Thomas B. Okarma, Ph.D., M.D., president and chief executive officer, Geron Corporation -06/11/2008

Hors ligne dardaran

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #17 le: 25 juin 2008 à 11:08:07 »
 Le premier essai clinique de cellules souches embryonnaires bloqué

Le premier essai clinique visant à évaluer le pouvoir thérapeutique de cellules souches embryonnaires (ES) n'aura pas lieu, tout du moins pas prochainement. La Food and Drug Administration américaine vient en effet de mettre ce projet « en attente ».

Cet essai portait sur le traitement de lésions de la moelle épinière. Le protocole consistait à dériver des progéniteurs olidogrendrogliaux à partir de cellules ES humaines, puis à injecter les cellules ainsi obtenues in situ chez les patients.

La société de biotechnologie californienne qui devait lancer l'essai était en discussion avec la FDA depuis plus de quatre années. Les raisons qui ont poussé les autorités américaines à interrompre cette discussion ne sont pas encore connues, mais tout laisse à penser qu'il s'agit d'un problème de sécurité. À l'heure actuelle, rien de permet d'affirmer avec certitude que l'injection de cellules dérivant de cellules ES n'est pas associée à un risque important de cancer.

Auteur: Nicolas LEROY (Dr en Pharmacie)Publié le 26 Mai 2008


source: http://agroval.clusters.wallonie.be/rechercheclinique/fr/actualites/200805-le-premier-essai-clinique-de-cellules-souches-embryonnaires-bloque.html
Les lois sont faites pour la plèbe non pour les patriciens.

Arnaud

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #16 le: 03 juin 2008 à 14:02:55 »

ETATS-UNIS – Cellules souches embryonnaires et principe de précaution

La Geron Corporation a annoncé, le 14 mai, que son projet de débuter la première expérience clinique à partir de cellules souches embryonnaires avait été suspendu par la Food and Drug Administration (FDA). Le premier test devait être pratiqué sur des personnes dont la moelle épinière présente des dommages.

La société s'est vue notifier oralement cette décision de la FDA dont elle dit attendre les explications. Si Geron se dit déçu de cette décision qui intervient après quatre années de discussion, un analyste pense que cette suspension est préférable à une interdiction définitive.

La FDA avait convoqué, le 10 avril, une réunion d'experts au terme de laquelle avait été émise l'exigence que de sévères mesures de précaution soient prises dans les tests impliquant des cellules souches embryonnaires.

Selon le responsable du département de la thérapie cellulaire, il faudrait des preuves « particulièrement solides » de l'efficacité des traitements à partir de cellules souches embryonnaires. Il ajoute que l'agence pourrait se montrer plus exigeante que pour les médicaments conventionnels : les tests s'ils venaient à être autorisés pourraient durer plus longtemps afin de balayer le maximum de doutes.

La compagnie se prononcera sur la suite une fois qu'elle sera fixée sur les intentions de la FDA.

NDLR. Des équipes américaine et japonaise ont réussi à transformer des cellules de peau en cellules souches, ce qui permet de ne plus effectuer de recherches à partir des cellules souches embryonnaires.
Si les recherches de Geron avaient débuté avant l'officialisation de ce succès américano-nippon, il n'en reste pas moins que même en cas de réussite, leur intérêt est désormais caduc.
D'autant que depuis quelques années, l'utilisation de sang de cellules souches de cordon a fait ses preuves, ces cellules étant pluripotentes, c'est-à-dire capables de fabriquer de nouvelles cellules en fonction des besoins.
Ces deux démarches alternatives ne posent aucun problème éthique. Récemment déjà, le président du National Stem Cell Network avait admis que les recherches sur les cellules souches embryonnaires étaient, pour le moment, infructueuses.

CPDH - 02/06/08 (source : The New York Times)
 
Source :
http://www.cpdh.info/npds/article.php?sid=1037&&thold=0

 :smiley:

kenshin

  • Invité
Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #15 le: 08 novembre 2007 à 10:20:38 »
voici une info qui peux interesse bcp de monde, je ne suis pas fort en traduction !! HELP 

merci pour la traduction :o)



Citer
Résultats positifs sur les lésions médullaires pour Geron

Geron Corp. a annoncé que les résultats montrent que sa thérapeutique GRNOPC1 basée sur des cellules souches embryonnaires humaines pour les lésions médullaires produit une remyélinisation humaine durable et importante dans des rats lésés spinaux. Cela pendant au moins neuf mois suivant une simple injection.

Ces données qui ont été présentées au Society for Neurosciences Annual Meeting à San Diego, démontrent également que GRNOPC1 n'augmente pas la douleur neuropathique ou la réaction aux stimulus douloureux. Étonnamment, d'autres recherches semblables ont montré que d'autres types de cellules injectés dans le cordon médullaire amplifient la douleur neuropathique, et ceci est une complication des lésions médullaires humaines.

GRNOPC1 est une population de cellules allogènes qui contiennent des progéniteurs oligodendroglial destinés à la greffe dans le site lésionnel des patients blessés médullaires afin d’induire une réparation du tissu. Le programme de développement de Geron pour GRNOPC1 prévoit le classement Investigational New Drug Application par la FDA et ensuite le lancement des essais cliniques humains en 2008.

(…)

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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Geron Positive Spinal Cord Injury Data (GERN)

Geron Corp. (NASDAQ:GERN) is trading up in pre-market activity on news that would have been much more eagerly received back in the emergence of stem cell news.  Geron announced that data shows its human embryonic stem cell based therapeutic candidate for spinal cord injury GRNOPC1 survives and exhibits durable and robust human remyelination in spinal cord-injured rats.  The duration was for at least nine months following a single injection.

This data is being presented at the Society for Neurosciences Annual Meeting in San Diego, the data also demonstrate that GRNOPC1 does not amplify neuropathic pain or the reaction to painful stimuli.  Surprisingly, other similar research has shown that other cell types injected in the spinal cord amplify neuropathic pain, and that has been a complication of human spinal cord injury.

GRNOPC1 is an allogeneic population of cells that contain oligodendroglial progenitors ultimately intended for transplant into the lesion site of patients with spinal cord injury to induce tissue repair. Geron’s development plan for GRNOPC1 calls for the filing of an Investigational New Drug Application with the FDA and ultimately an initiation of human clinical trials in 2008.

It doesn't sound like this is a pure cure for paralyzation or spinal cord injury yet, but this is hopefully one more step to a major medical issue that has been to date untreatable.  Geron shares are up 2.5% at $7.30 in pre-market trading, and the 52-week trading range is $5.67 to $10.00. Back in the early 2000's, this is the sort of news that would have had a stem cell stock up double-digit percentages.

Jon C. Ogg
November 7, 2007

Arnaud

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #14 le: 28 août 2007 à 15:47:14 »

Essais avec des cellules souches d'embryons 
   
Il y a cellules souches et cellules souches (CS). Des traitements utilisant des cellules souches «d'adulte», présentes dans le corps humain, existent depuis 30 ans, pour soigner la leucémie. D'autres ont été ou sont menés sur d'autres organes, tel le cœur. On trouve des CS également dans le cordon ombilical ou le fœtus.

Ces cellules adultes ne peuvent se différencier que de manière limitée. C'est pourquoi les scientifiques misent aussi sur les cellules souches issues d'embryons de 5 à 7 jours (CSE).
Celles-ci peuvent se spécifier en tous types d'organe. Mais aussi se transformer en tumeur. D'où la prudence avant de tenter des essais cliniques. Des recherches ont cependant récemment fourni des connaissances qui rendent de tels essais de plus en plus proches.

Dès le début de 2008, la firme américaine Geron ainsi qu'un groupe de l'Institut Karolinska en Suède prévoient d'injecter des CSE dans la moelle épinière de patients lésés.
But : y générer des cellules susceptibles d'aider à réparer les dommages. Et en juin dernier, une autre société américaine, Advanced Cell Technology, annonçait être au stade préclinique de ses recherches visant à soigner la dégénérescence maculaire, une maladie des yeux, à l'aide de cellules épithéliales de rétine dérivées à partir de CSE.
La firme veut demander en 2007 encore à la Food and Drug Administration l'autorisation d'utiliser cette technique dans des essais cliniques, dès fin 2008.


Et en France, le groupe de Michel Pucéat, à l'Inserm, veut injecter dans des cœurs endommagés des cellules cardiaques dérivées à partir de CSE. Ses résultats probants sur des rats, parus en juin, ont été confirmés dans une étude identique parue hier dans Nature Biotechnolgy: «Un essai est envisagé d'ici à deux ans au mieux. Nous avons identifié les problèmes, et nous disposons de diverses possibilités pour les résoudre.»

http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=213531

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #13 le: 09 août 2007 à 17:50:39 »
Mise à jour du Dr. Hans Keirstead sur le forum "CareCure"... 




Citer
8/08/2007
Hans Keirstead
Membre du forum "CareCure"
 
Chronologie vers l’application clinique

En réponse à des informations récentes mal interprétées et des questions posées au cours de l’année, je voudrais clarifier mon point de vue sur la chronologie vers l’application clinique pour les traitements développés par mon équipe de recherche.

Il serait idiot et trompeur de dire qu'on traitera ou 'réparera' quelqu'un avec une lésion médullaire dans une période précise. J'espère que par la persévérance et beaucoup de travail, nos recherches amélioreront la vie des gens, mais je n'ai aucune boule de cristal pour prévoir le futur.

Ce que je sais est ceci : les traitements que nous développons améliorent les conséquences des lésions médullaires chez les rats mais ne les traitent pas complètement. Nous ne savons pas si ces approches fonctionneront chez l'homme jusqu'à ce que nous les testions chez l'homme. De toute manière, c’est la FDA (Food and Drug Administration) des États-Unis, informée par les résultats des essais cliniques, qui déterminera au final si et quand un traitement deviendra disponible pour le public.

Le premier traitement potentiel que mon équipe de recherche a développé est une thérapie par injection destinée aux lésions médullaires aiguës, ce qui signifie que ce sera administré dans les heures suivant des lésions. Le traitement diminue de manière significative la détérioration du cordon médullaire une fois administré dans cette fenêtre de temps de quelques heures. Après avoir développé le traitement, notre équipe et d'autres ont prouvé qu'il améliore les résultats sur des modèles de rongeur pour les lésions médullaires, la sclérose en plaques, le rhumatisme articulaire et les colites ulcératives. En 2006, Medarex Corporation a commencé un essai clinique de cette approche chez des patients ayant des colites ulcératives. Nous sommes très heureux de voir ce traitement testé chez l'homme, avec l'espoir de voir le traitement employé ‘off-label’ chez les personnes blessées médullaires si les essais sur les colites ulcératives étaient couronnées de succès.

Le deuxième traitement potentiel que mon équipe de recherche a développé est prévue pour des lésions médullaires subaiguës, c-à-dire administré dans les premières semaines suivant les lésions. Ce traitement est une thérapie de cellules souches embryonnaires humaines qui re-isole les conduits électriques (fibres nerveuses) du cordon médullaire ayant perdu leur isolation (myéline) après la lésion. Notre équipe de recherche a prouvé que ce traitement améliore les résultats sur des modèles de rongeur pour les lésions médullaires, et qu’il est sûr. D'autres essais de sûreté sont effectués maintenant, et Geron Corporation projette un essai clinique en utilisant cette approche en 2008. Ils méritent notre soutien pour ouvrir la voie et pour leurs efforts héroïques afin d’obtenir l’autorisation de la FDA pour le premier essai clinique d’un traitement de cellules souches embryonnaires humaines.

Le troisième traitement potentiel que mon équipe de recherche développe est prévu pour des lésions médullaires chroniques. Dans le meilleur des cas, cette thérapie pourrait être administrée des mois, des années ou des décennies après les lésions, et c’est tout naturellement une direction de recherche qui a créé un grand enthousiasme parmi la communauté des blessés médullaires. Cependant, il est important que les personnes comprennent que nous avons juste commencé cette tentative. Nous n’avons pas encore déterminé si les outils que nous avons développé fonctionne chez les modèles animaux ou sont sûrs. Les résultats de ces études préliminaires détermineront si et quand cette approche thérapeutique passera à l'évaluation animale et, finalement, à l’essai clinique.

Je promets que mon équipe de recherche avancera vers le but de traiter les personnes blessées médullaires avec toute la rigueur intellectuelle et un immense investissement personnel. Nous avons appris que notre travail doit inventer des traitements sûrs et efficaces qui peuvent alors passer à l’essai clinique. Je m’attends à des échecs et à des réussites tout au long du chemin, et je vous remercie d'avance de nous soutenir dans les deux cas.


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8/08/2007
Hans Keirstead
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Timeline to the Clinic

In response to a recent news misquote and queries over the last year, I would like to clarify my views on the timeline to the clinic for the treatments being developed by my research team.

It would be foolish and misleading to say that one will cure or ‘fix’ someone with a spinal cord injury in a given period of time. I hope that through perseverance and a lot of hard work our research developments will benefit people’s lives, but I have no orb with which to predict the future.

What I do know is this: the treatments that we are developing improve the outcome of spinal cord injury in rats but do not completely cure them. We do not know if these approaches will work in humans until we test them in humans. Importantly, the U.S. Food and Drug Administration (FDA), informed by clinical trial results, will ultimately determine if and when a treatment becomes available to the public.

The first potential treatment that my research team has developed is an injection-based therapy intended for acute spinal cord injury, meaning that it would be administered within hours of the injury. The treatment significantly decreases spinal cord loss when administered within this narrow time frame. After developing the treatment, our team and others showed that it improved the outcome of rodent models of spinal cord injury, multiple sclerosis, rheumatoid arthritis and ulcerative colitis. In 2006, Medarex Corporation began a clinical trial evaluation of this approach in patients with ulcerative colitis. We are overjoyed to see this treatment being tested in humans, and hope to see the treatment used ‘off-label’ in spinal cord-injured people should the ulcerative colitis trials prove successful.

The second potential treatment that my research team has developed is intended for sub-acute spinal cord injury, to be administered within weeks of the injury. This treatment is a human embryonic stem cell-based therapy that re-insulates the electrical conduits of the spinal cord that lost their insulation following injury. Our research team has shown that this treatment bettered the outcome of rodent models of spinal cord injury and is safe. Further safety tests are now being conducted, and Geron Corporation is planning a clinical trial using this approach in 2008. They deserve our support for their pioneering and heroic efforts to get the first FDA-approved human embryonic stem cell-based treatment to the clinic.

The third potential treatment that my research team is developing is intended for chronic spinal cord injury. Ideally, this therapy could be administered months, years or decades after an injury, and understandably is a research direction that has created great excitement among the spinal cord injury community. However, it is important for people to understand that we have only just begun this endeavor. We have not yet even determined whether the tools that we have developed work in animal models or are safe. The outcome of these early studies will determine if and when this therapeutic approach will move forward to further animal testing and, ultimately, clinical evaluation.

I promise that my research team will push towards the goal of treating spinal cord injured people with intellectual rigor and tremendous personal intensity. We understand that our job is to invent safe and effective treatments that may then be evaluated in the clinic. I expect that we will fail and succeed along the way, and thank you in advance for allowing us to do both.

Hors ligne hasanko

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #12 le: 12 juin 2007 à 00:48:48 »
Hasanko,
Merci de vouloir aider pour la traduction d’articles. Cependant, il ne suffit pas de passer les textes en anglais dans un traducteur automatique du type “Systran” et de le poster en l’état, il faudrait avant réécrire le texte afin qu’il soit rédigé en français correct et lisible. Par exemple : cellule de tige embryonnaire = cellule souche embryonnaire ; allogeneic = allogénique ; etc… Thierry ;)




Citer
(Texte réécrit)

La recherche indique que la thérapeutique basée sur les cellules souches embryonnaires humaines de Geron pour les lésions du cordon médullaire échappent à l'attaque directe par le système immunitaire


MENLO PARC, Californie -- (BUSINESS WIRE) -- 11 juin 2007 - Geron Corporation (Nasdaq:GERN) a annoncé aujourd'hui la présentation d’études de recherches indiquant que GRNOPC1, le traitement de la société Geron basé sur des cellules souches embryonnaires humaines pour les lésions du cordon médullaire échappent à l'attaque directe par le système immunitaire 

Présentés par Ross Okamura de Geron au meeting de la Federation of Clinical Immunology Societies, à San Diego, ces résultats pourraient signifier que les patients traités avec GRNOPC1 auraient besoin de doses d'immunosuppression sensiblement inférieures et/ou dans un délais plus court que ce qui est exigé pour les patients qui subissent des greffes d'organes.

"Les résultats impliquent que notre thérapeutique cellulaire, à la différence des greffes traditionnelles d'organes, est reconnu à minima par le système immunitaire humain", a dit le Dr. Thomas Okarma, président de Geron. "Comme les cellules GRNOPC1 sont allogènes, on s'attendait à ce qu'elles soient identifiées et détruites par les multiples modulateurs de rejet immunitaire. Ce n'est pas le cas. L'avantage pour les patients est qu'une réduction des traitements immunosuppresseurs diminuera les effets secondaires communs avec ces types de médicaments."

Les données indiquent que les cellules GRNOPC1 ont une basse susceptibilité aux réponses immunitaires directes des cellules et aussi des anticorps. Les données prouvent également que les cellules GRNOPC1 n'expriment pas des antigènes non-humains, tels que Neu5GC, qui pourrait provenir des cellules de souris auxquelles la lignée originelle des cellules souches embryonnaires humaines a été exposée dans sa dérivation initiale. L'expression de tels antigènes non-humains mènerait à la lyse des cellules par des anticorps présents dans le sérum des individus normaux.

Dans les études, les cellules GRNOPC1 ont été testées pour leur susceptibilité aux facteurs immunitaires cellulaires et sériques des individus normaux en bonne santé. Les cellules GRNOPC1 ont stimulé des niveaux très bas de prolifération de cellules T. La prolifération allogène de cellules T est une mesure standard de reconnaissance immunitaire de tissu étranger transplanté. Même lorsque les cellules GRNOPC1 ont été exposées aux cytokines pro-inflammatoires, tels que l'interféron gamma ou le TNF-alpha, une prolifération allogénique de cellules de T n'a pas été induite.

En outre, les cellules GRNOPC1 n'ont pas été lysées par les cellules tueuses naturelles du système immunitaire. En conclusion, les cellules GRNOPC1 étaient en grande partie résistantes à l’action des anticorps présents dans les sérums des individus normaux en bonne santé. Les sérums de 8 des 10 individus testés n'ont pas induit la mise à mort des cellules GRNOPC1. Les sérums des deux individus restants ont induit la lyse de seulement 10% des cellules GRNOPC1.

GRNOPC1 est une population allogénique de cellules contenant des progéniteurs oligodendrogliaux prévus pour la transplantation dans le site lésionnel des patients présentant des lésions du cordon médullaire afin d’induire la réparation du tissu. Le programme de développement de Geron pour ce produit prévoit de déposer une demande de classement IND (Investigational New Drug) à la FDA à la fin de cette année en attendant les résultats de sûreté de l’étude en cours.

(… ) Pour plus d'information sur la société Geron, visitez www.geron.com

Contact :

Geron
David L. Greenwood, 650-473-7765
Chief Financial Officer
info@geron.com
ou
Russo Partners, LLC
David Schull, 858-717-2310 (Media)
david.schull@russopartnersllc.com
Matthew Haines, 212-845-4235 (Investors)
matthew.haines@russopartnersllc.com



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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #10 le: 20 avril 2007 à 11:13:21 »


Toutefois, la biotech californienne Geron devrait lancer des essais cliniques en 2007 avec des cellules souches embryonnaires neurales destinées à reconstruire la moelle épinière de personnes paralysées.


Arnaud, sûrement que ces resultats ne seront pas publiés avant 2008, non?
Les lois sont faites pour la plèbe non pour les patriciens.

Arnaud

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #9 le: 20 avril 2007 à 10:46:09 »

Des cellules souches encore expérimentales

La recherche avance. Mais les mécanismes biologiques de nombreuses maladies restent à comprendre avant de parler de thérapie cellulaire ou de « clonage thérapeutique »

Alors qu’on vient de fêter les trente ans de la première autogreffe mondiale de cellules souches hématopoïétiques et que l’on prépare la révision de la loi de bioéthique, on n’a jamais tant parlé de cellules souches en France. Pour des raisons éthiques, mais aussi pour mesurer précisément les applications en matière de thérapie cellulaire et de « clonage thérapeutique » (lire les débats dans le journal en ligne, réservé aux abonnés)

En 1977 en effet, à l’hôpital Saint-Antoine, les professeurs Gorin et Duhamel ont pour la première fois greffé des cellules souches hématopoïétiques (précurseurs des globules blancs ou lymphocytes notamment) de la moelle osseuse à un patient souffrant d’une leucémie aiguë. Affinée, la méthode a ensuite été étendue au traitement des myélomes et des lymphomes. Des essais cliniques récents ont permis d’induire la rémission de maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques.

Depuis peu en effet, les chercheurs portent leurs efforts sur les cellules souches mésenchymateuses, situées elles aussi dans la moelle osseuse et dotées de propriétés immunosuppressives. Ces récentes découvertes, qui portent sur des cellules souches adultes, démontrent, s’il le faut encore, l’intérêt de ces cellules dans l’immense domaine de la « médecine régénératrice », ainsi que dans celui de la mise au point de nouveaux médicaments et de l’étude de leur toxicité (« toxicologie prédictive »).


- Quels sont les différents types de cellules souches et quel usage peut-on en espérer ?

Existant probablement depuis que les premiers organismes pluricellulaires sont apparus sur terre, les cellules souches sont habituellement classées en quatre types selon leur « potentiel » de différenciation en telle ou telle cellule.

On distingue donc les cellules souches totipotentes de l’œuf, jusqu’à quatre jours après la fécondation (J4) : très précieuses, elles sont indifférenciées et immortelles. Une seule d’entre elles, réimplantée dans un utérus, peut engendrer un être complet.

Viennent ensuite les cellules pluripotentes du préembryon (stade blastocyste à J5-J6), présentes dans le bouton embryonnaire : immortelles, elles peuvent engendrer l’un des 235 types différents de cellules spécialisées qui constituent l’organisme humain. Mesurant un sixième de millimètre de diamètre, l’embryon renferme alors une centaine de cellules souches. C’est généralement à elles que l’on fait référence quand on parle de « cellules souches embryonnaires humaines ».

Les cellules multipotentes, quant à elles, apparaissent dans l’embryon une fois qu’il est implanté dans l’utérus et chez le fœtus. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce sont déjà des « cellules souches adultes humaines ». Car l’embryon, et a fortiori le fœtus, étant déjà subdivisé en trois feuillets embryologiques aux destinées divergentes, les cellules qui les constituent ont elles aussi une palette d’évolution restreinte.
Une cellule multipotente ne peut donc donner naissance qu’à un seul organe mais, au sein même de cet organe, à plusieurs types de cellules différenciées. Par exemple, une cellule souche hématopoïétique peut engendrer des globules rouges, des globules blancs ou des plaquettes sanguines.

Restent enfin les cellules unipotentes des organismes adultes qui, par définition, ne peuvent donner qu’un type cellulaire, comme par exemple un myocyte du muscle.

Toutefois, un individu adulte conserve quelques réserves de cellules souches multipotentes. Existant en grande quantité chez des animaux primitifs aptes à régénérer leurs tissus ou reconstituer un membre (comme l’hydre ou la salamandre), ces cellules sont minoritaires chez l’homme adulte mais lui permettent cependant de cicatriser une plaie.

En outre, tout au long de la vie, de nombreuses cellules du corps comme les kératinocytes, les globules rouges ou les hépatocytes se renouvellent régulièrement. Mieux encore, c’est parce qu’un foie amputé des deux tiers se régénère que l’on peut faire des greffes de foie à partir de donneurs vivants.
Enfin, on trouve des cellules souches adultes dans le sang du cordon ombilical – pour lesquelles des banques privées viennent de se mettre en place (lire La Croix du 5 septembre 2006) – et dans le liquide amniotique (lire La Croix du 9 janvier 2007).


- Quels sont les avantages et les inconvénients des différentes cellules souches ?

L’avantage des cellules souches embryonnaires est qu’elles sont toti – ou pluripotentes, et immortelles. In vitro, elles se multiplient rapidement. Toutefois, on maîtrise encore mal leur différenciation, leur immunogénicité (normalement, elles ne sont pas rejetées) et leur capacité à se multiplier anarchiquement (elles peuvent engendrer des tumeurs cancéreuses).

De leur côté, les cellules souches adultes ne sont pas immortelles ; elles sont également peu nombreuses (une pour 10 millions de cellules différenciées), souvent dispersées et fragiles.

En revanche, les cellules souches hématopoïétiques du sang de cordon ombilical étant encore immunologiquement immatures, elles peuvent être utilisées pour des hétérogreffes (transplantation d’un organisme à un autre) car elles sont mieux tolérées par l’hôte que les cellules adultes.


- Comment obtient-on des cellules souches humaines ?

Il existe trois voies. Pour les cellules adultes, on peut en extraire chez l’homme dans les quelques tissus qui en possèdent « naturellement » : moelle osseuse, peau, graisse (tissu adipeux), épithélium olfactif. On peut aussi prélever des cellules adultes de fœtus issus d’IVG (interruption volontaire de grossesse).

Pour les cellules embryonnaires, les chercheurs peuvent isoler des lignées cellulaires à partir d’embryons surnuméraires, issus de FIV (fécondation in vitro) et cédés à la science après l’accord des parents.

La troisième voie est ce qu’on appelle le « clonage thérapeutique » et qu’il vaudrait mieux nommer transfert nucléaire. Cette technique consiste à remplacer le noyau d’un ovule par le noyau d’une cellule adulte : plongé dans la substance de l’ovule, ce dernier se « reprogramme » et peut théoriquement donner naissance aux 230 types de cellules différenciées. L’ovule peut être celui d’une femme – ce qui pose le problème éthique du don d’ovules – ou celui d’un mammifère. Si l’on fusionne un noyau de cellule adulte humaine avec un ovule animal, on obtient un « cybride » (lire  La Croix du 2 avril 2007).

En choisissant le noyau d’une cellule adulte issue d’une personne atteinte d’une maladie incurable, cette technique permettrait d’étudier les mécanismes biologiques de la pathologie sans avoir recours à des dons d’ovocytes humains. Au Royaume-Uni, les chercheurs sont en attente d’autorisation pour se lancer dans cette étude.


- Où en est-on dans les essais cliniques ?

À ce jour, il n’y a aucun essai clinique humain portant sur des cellules souches embryonnaires humaines.

En France, il y a cinq pôles publics d’excellence en thérapie cellulaire et une dizaine de biotechs, dont une ayant un produit en essais de phase III.
La plupart travaillent sur des cellules adultes et des cellules embryonnaires dérivées appelées progéniteurs. Beaucoup visent le traitement de l’infarctus du myocarde, des maladies du sang, des déficits immunologiques, du diabète ou des affections neurodégénératives.

Toutefois, la biotech californienne Geron devrait lancer des essais cliniques en 2007 avec des cellules souches embryonnaires neurales destinées à reconstruire la moelle épinière de personnes paralysées.

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2300603&rubId=1099

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Hors ligne krevette

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #8 le: 01 avril 2007 à 23:07:16 »
Tests sur les thérapies par cellules souches embryonnaires

La société américaine Geron a déposé auprès de la FDA une demande d'autorisation de greffe de cellules neurales (obtenues à partir de cellules souches embryonnaires) dans la moelle épinière de patients paralysés pour tenter d'en évaluer la toxicité. Si l'essai se révèle concluant et qu'aucun problème cancérogène ou immunitaire n'apparaît, Geron pourrait tester sous peu l'efficacité thérapeutique du traitement. En France, Michel Pucéat de l'Institut des cellules souches travaille, quant à lui, à un essai clinique dont le but est d'implanter des progéniteurs de cellules cardiaques obtenues à partir de lignées de cellules souches embryonnaires dans le cadre d'infarctus du myocarde. En dépit des perspectives qu'ouvrent ces nouvelles pratiques thérapeutiques trois obstacles restent toutefois à franchir. Tout d'abord la maîtrise de la différenciation cellulaire, car comme l'explique John De Vos de l'Institut de recherche en biothérapie "chaque type cellulaire pose une problématique différente". Les deux autres problèmes viennent de la toxicité des cellules souches embryonnaires. En effet d'une part, il y a un risque de rejet immunitaire et d'autre part de favoriser l'apparition de "tumeurs agressives".

Science & Avenir, 01/04

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #7 le: 19 janvier 2007 à 13:51:06 »
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Les cellules souches régénèrent la moelle épinière lésée : étude

17 Janvier 2007

BOSTON (Reuters) - Les cellules souches embryonnaires humaines peuvent aider les nerfs lésés à régénérer chez les rats, en produisant des composés qui nourrissent les cellules de nerf et stimulent la croissance de nouvelles cellules, a dit Geron Corp. mercredi.

Les actions de la compagnie ont monté suite à cette nouvelle, publiée dans le journal Stem Cells and Development.

Geron avait annoncé précédemment que les cellules souches embryonnaires humaines avaient aidé à remplacer la myéline, une protection grasse sur les nerfs essentielle pour qu’ils fonctionnent.

Maintenant, les chercheurs de la compagnie ont dit qu’ils avaient démontré que ces cellules produisent de multiples facteurs de croissance nerveux, lesquels sont des protéines qui stimulent la survie et la régénération des neurones.

"En plus de l'activité de remyélinisation précédemment rapportée, GRNOPC1 produit des facteurs de croissance qui peuvent améliorer la survie et l’extension des circuits neuronaux dans le cordon médullaire", a dit Thomas Okarma, directeur de Geron.

(…) Geron est l'une des entreprises privées travaillant avec les cellules souches embryonnaires humaines, dont l'utilisation est controversée. La loi fédérale limite l'utilisation de l'argent fédéral du contribuable pour la recherche.

Geron a travaillé pour faire que les cellules souches embryonnaires, lesquelles ont le pouvoir de devenir n'importe quelle cellule ou type de tissu, se développent dans certaines lignées cellulaires. Ses cellules souches GRNOPC1 ont commencé par devenir un type de cellule de nerveuse nommé oligodendrocyte.

Ces cellules progénitrices oligodendrogliales ont produit de nombreuses protéines, nommées facteurs neurotrophiques, qui stimulent et nourrissent les cellules nerveuses. Celles-ci incluait le TGF-beta1 (transforming growth factor beta1), TGF-beta2 (transforming growth factor beta2), activin A, midkine, VEGF (vascular endothelial growth factor) et le HGF (hepatocyte growth factor)

Chaque protéine joue un rôle différent en aidant à diriger la croissance de nouvelles cellules.

"Tous ces facteurs ont été produits à des niveaux physiologiquement actifs, et chacuns ont eu des effets trophiques sur les neurones du cordon médullaire", a dit la société dans un rapport.


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Stem cells nurture damaged spine: study

January 17, 2007   

BOSTON (Reuters) - Human embryonic stem cells can help regenerate damaged nerves in rats, producing compounds that nurture nerve cells and stimulate the growth of new ones, Geron Corp. said on Wednesday.
 0.
The company's stock rose on the news, published in the journal Stem Cells and Development.

Geron had earlier reported that human embryonic stem cells had helped replace myelin, a fatty covering on nerves that is vital to function.

Now, the company's researchers said, they had shown the cells produce multiple nerve growth factors, which are proteins that stimulate the survival and regeneration of neurons.

"In addition to the remyelinating activity as previously reported, GRNOPC1 produces growth factors that can improve the survival and extension of neuronal circuitry in the spinal cord," said Thomas Okarma, Geron's chief executive.

Shares of Geron rose 48 cents, or 5.5 percent, to $9.13 in Wednesday morning trade on Nasdaq.

Geron is one of several private companies working with human embryonic stem cells, whose use is controversial. Federal law restricts the use of federal taxpayer money for the research.

Geron has worked to make the embryonic stem cells, which have the power to become any cell or tissue type, develop down certain lines. Its GRNOPC1 stem cells have started down the road to becoming a type of nerve cell called an oligodendrocyte.

These oligodendroglial progenitor cells produced numerous proteins that stimulate and nourish nerve cells, called neurotrophic factors, they reported. These included transforming growth factor (beta)1 (TGF-(beta)1), transforming growth factor (beta)2 (TGF-(beta)2), activin A, midkine, vascular endothelial growth factor (VEGF) and hepatocyte growth factor (HGF).

Each protein plays a different role in helping direct the growth of new cells.

"These factors were all produced at physiologically active levels, and each has been reported to have trophic (nourishing) effects on neurons associated with the spinal cord," the company said in a statement.


Source : http://www.boston.com/news/local/massachusetts/articles/2007/01/17/stem_cells_nurture_damaged_spine_study/


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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #6 le: 28 février 2006 à 18:17:34 »
Citer


Un Scientifique Espère le Succès pour les Cellules Souches
26 février 2006

(CBS) Si les personnes paralysées devaient marcher de nouveau, cela pourrait être grâce à ce scientifique. Son nom est docteur Hans Keirstead et il a fait de grands progrès employant des cellules souches embryonnaires humaines. Il est parmi le meilleur et le plus brillant dans son domaine - un domaine qui montre de grandes promesses, mais qui a été limité par une interdiction du financement fédéral américain pour la recherche parce qu'il implique la destruction d'embryons humains.

Pour faire avancer la science, l’État de Californie a alloué son propre argent pour payer pour la recherche sur les cellules souches, séduisant certains des plus grands scientifiques de la nation, lesquel font un travail qui pourrait changer la façon dont nous traitons la maladie. Des résultats remarquables ont été réalisé jusqu'ici : des rats de laboratoire dont les pattes arrière ont été complètement paralysés - avant qu'ils n'aient reçu l’injection de cellules souches humaines. Remarquablement, ensuite, les rats étaient capables de marcher de nouveau.

Actuellement, docteur Keirstead, un biologiste de 38 ans à l'Université de Californie, Irvine, dit qu'il est prêt à essayer la même chose sur les personnes paralysées par des lésions de la moelle épinière. Dépendant de l'approbation de la FDA, le correspondant Ed Bradley annonce que cela ferait de lui le premier scientifique aux Etats-Unis à transplanter des cellules souches embryonnaires chez des humains.

"Si cela agit de la même façon sur les humains, je pense que nous aurons ici quelque chose de vraiment remarquable", dit docteur Keirstead.

Keirstead a été cité en disant que chaque 100 ans nous avons un événement médical marquant et que ceci est l’un de ces moments. C'est une déclaration assez hardie.

"Dans ma carrière, je n'ai jamais vu d'outil biologique aussi puissant que les cellules souches. Cela s’adresse à chaque maladie humaine", dit Keirstead.

C'est parce que les cellules souches embryonnaires, qui sont extraites d'embryons juste cinq jours après la fertilisation, sont capables de devenir n'importe quel type de cellules dans le corps, peuvent être cultivées en nombres infinis, et peuvent remplacer les cellules qui ont été détruites ou endommagées par la maladie ou les blessures.

Docteur Keirstead dit que pour les humains, environ 20 millions de cellules doivent être injectées. "C'est la beauté de ce type de cellules ; on peut produire beaucoup de cellules", explique-t-il.

Suzanne Short a observé de près le travail de Keirstead point par point. Elle est paralysée du cou jusqu’en bas depuis qu’un conducteur ivre est entré en collision avec sa voiture il y a 24 ans. Elle rencontre régulièrement le docteur Keirstead et espère un jour être traité avec ses cellules souches.

Nous lui avons demandé comment elle réagirait si on lui disait qu’elle avait droit à une expérimentation clinique, Short dit qu'elle s'accrocherait à cette chance. "J'ai toujours dit que je ne voulais pas être en premier mais que je serais en deuxième. Je pense à mon âge et maintenant je désirerais y aller de suite."

Qu'espère-t-elle quant à ce que pourraient finalement faire les cellules souches pour elle?

"Que je marche ou pas, je ne m’en soucie pas vraiment . Et, ouais, si c’était le cas ce serait super", dit Short. "Mais, ce que je veux dire, c’est si je pouvais me réveiller un matin sans avoir à attendre quelqu'un pour me sortir du lit, je pourrais au moins me transférer dans mon propre fauteuil roulant, ce serait étonnant. Je serais complètement indépendante."

Short, artiste professionnel, est confiante sur le fait que ce n'est pas une question de si cela arrivera, mais quand. C'est grâce à ce que Keirstead a été capable d'accomplir avec des cellules souches embryonnaires il y a juste cinq ans : il les a transformés en un type spécifique de cellules du système nerveux qui sont nécessaires pour que la moelle épinière fonctionne correctement.

Il a montré à 60 Minutes (CBS) une animation de ce qu'est arrivée après qu'il a injecté plus d'un million de ces cellules directement dans les moelles épinières de rats partiellement paralysés.

"C'est une vidéo d'un rat blessé. Le signal qui va du cerveau jusqu’en bas de la moelle épinière contrôlant tous les muscles du corps est interrompu par une lésion de la moelle épinière", explique Keirstead.

Les nouvelles cellules qu'il a créées ont voyagé vers le secteur endommagé de la moelle épinière et se sont enveloppées autour des nerfs, permettant aux signaux de passer sans interruption par le corps. Six semaines plus tard, les animaux paralysés étaient capables de soulever leurs queues et ils pourraient remarcher.

Quelle a été la réaction dans le laboratoire quand chacun a vu cela ?

"Nous avons été sur un petit nuage pendant longtemps", dit Keirstead, en riant. "C'est énorme dans la recherche d’avoir quelque chose qui fonctionne si bien."

Nous lui avons demandé ce qui serait considéré comme un succès sur les humains. Docteur Keirstead dit : "Je pense que nous pourrions appeler un succès de voir une amélioration même petite de la capacité d'un humain à faire quelque chose qu'il ne pouvait plus faire. S'ils pouvaient bouger simplement un doigt, je l'appellerais cela un succès fou. Espérons que ce sera beaucoup plus."

Keirstead admet qu'il est préoccupé par le fait de peut-être donner de faux espoirs aux gens. "Les craintes de donner de faux espoirs est réel", dit-il. "Nous n'essayons pas d'inventer quelque chose pour vous rendre vos capacités de zéro à 100 pour cent. Ceci est une avancé progressive. Et c'est expérimental."

L'expérimentation clinique que Keirstead espère conduire aura lieu l'année prochaine et serait en collaboration avec Geron, la principale société de biotechnologie dans le domaine. L’essai serait seulement pour les patients avec des moelles épinières blessées récemment, parce que son travail montre que c’est sur eux que cela fonctionnera probablement le mieux.

Il travaille aussi pour appliquer cette recherche sur les patients avec une paralysie à long terme comme Suzanne Short. Tandis que l'on a largement applaudi Keirstead pour son travail, il a aussi été critiqué par quelques scientifiques pour l'essai précipité de son traitement chez les gens.

Nous avons posé la question sur la critique que Keirstead va trop vite, Short dit : "Je ne pense pas qu'il va trop vite. Je souhaiterais qu’ils soient 10 comme lui à travailler. Mais, non, il y arrivera un jour. J’espère que je serai dans les environs quand ça arrivera."

Keirstead admet qu'il est préoccupé par d'éventuels effets secondaires quand les cellules souches sont implantées dans des gens.

"Je suis très anxieux et j’en perdrai le sommeil, sans aucun doute, quand le premier patient sera traité", dit-il. "Il y a un risque potentiel pour que cela tourne mal, c'est une tentative risquée, comme n'importe quelle expérimentation clinique."

Ce que l'on ne connaît pas est si les cellules souches embryonnaires intégreront et fonctionneront dans le corps humain aussi bien que dans les animaux, on ne connaît non plus quels seront les effets secondaires. Quelques recherches indiquent que les cellules souches peuvent former des tumeurs ou d'autres cellules incorrectes. Cependant, la plupart des scientifiques ont confiance dans l'énorme potentiel des cellules souches pour traiter des maladies incurables comme le diabète, l'Alzheimer, et la maladie cardiaque, qui est la cause No 1 de mortalité aux Etats-Unis.

(…)

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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Scientist Hopes For Stem Cell Success
Feb. 26, 2006

(CBS) If paralyzed people are ever going to walk again, it might be because of the scientist in this story. His name is Dr. Hans Keirstead and he has made great strides using human embryonic stem cells. He is among the best and the brightest in his field — a field that shows enormous promise, but has been restricted by a ban on federal funding for research because it involves the destruction of human embryos.

To move the science forward, California allocated its own money to pay for stem cell research, luring some of the top scientists in the nation, who are doing cutting edge work that could change the way we treat disease. No image says more about the remarkable results that have been achieved so far than this one: laboratory rats whose hind legs were completely paralyzed — until they were injected with human stem cells. Remarkably, afterwards, the rats were able to walk again.

Now, Dr. Keirstead, a 38-year-old biologist at the University of California, Irvine, says he is ready to try the same thing in people paralyzed by spinal cord injuries. Pending FDA approval, correspondent Ed Bradley reports that would make him the first scientist in the United States to transplant embryonic stem cells into humans.

"If it does the same thing in humans, I think we’ve hit something here that’s gonna be truly remarkable," says Dr. Keirstead.

Keirstead has been quoted as saying that that every 100 years we have one major medical milestone and that this is one of those times. It's a pretty bold statement.

"I have never seen in my career a biological tool as powerful as the stem cells. It addresses every single human disease," says Keirstead.

That’s because embryonic stem cells, which are extracted from embryos just five days after fertilization, are capable of becoming any type of cell in the body, can be grown in infinite numbers, and can replace cells that have been destroyed or damaged by disease or injury.

Dr. Keirstead says that for humans, about 20 million cells have to be injected. "That’s the beauty of this cell type; you can make a lot of cells," he explains.

Suzanne Short has been closely watching Keirstead’s work every step of the way. She was paralyzed from the neck down when a drunk driver crashed into her car 24 years ago. She meets regularly with Dr. Keirstead, and hopes to one day be treated with his stem cells.

Asked how she would react if she were told she was eligible for a clinical trial, Short says she'd jump at the chance. "I used to say I didn’t want to be first but I’d be second. I think at my age now I’d be willing to go first."

What does she hope stem cells might eventually do for her?

"Whether I walk or not, I really don't care. And, yeah, if I do that’s great," says Short. "But, I mean, if you could just wake up one morning and not have to wait for someone to come in my room and get me out of bed, I could at least transfer myself into my own wheelchair, be amazing. I’d be completely independent."

Short, a professional artist, is confident that it’s not a question of if that will happen but when. That’s because of what Keirstead has been able to accomplish with embryonic stem cells in just the past five years: he transformed them into a specific type of nervous system cell that is needed for the spinal cord to function properly.

He showed 60 Minutes (CBS) an animation of what happened after he injected more than a million of those cells directly into the spinal cords of rats that were partially paralyzed.

"This is a video of an injured rat. The signal that’s going from the brain down to the spinal cord controlling all of the muscles of the body are interrupted by a spinal cord injury," Keirstead explains.

The new cells he created traveled right to the damaged area of the spinal cord and wrapped themselves around the nerves there, enabling the signals to flow uninterrupted through the body. Six weeks later, the once paralyzed animals were able to lift their tails and they could walk.

What was the reaction in the lab when everybody saw that?

"We've been riding quite high for quite a long time now," Keirstead says, laughing. "It's tremendous in research to have something working so well."

Asked what would be considered success in humans, Dr. Keirstead says, "I think we could call this a dazzling success if we saw the smallest improvement in the ability of a human to do anything that they could not do. If they could move a single finger, I would call that a raving success. Let’s hope it’s a lot more."

Keirstead admits he is concerned about giving people false hope. "The fears of giving somebody false hope are real," he says. "We're not trying to come up with something to take you from zero capabilities to 100 percent. These are incremental advances. And it is experimental."

The clinical trial that Keirstead hopes to conduct will take place next year and would be in collaboration with Geron, the leading biotechnology company in the field. The trial would be only for people with newly injured spinal cords because his work shows they would be more likely to benefit.

He is also working to apply that research to people with long-term paralysis like Suzanne Short. While Keirstead has been widely praised for his work, he has also been criticized by some scientists for trying to rush his treatment into people.

Asked about the criticism that Keirstead is moving too fast, Short says, "I don't think he's moving fast enough. I wish there were 10 more of him to keep working. But, no, it'll happen some day. Hopefully I'll be around for it to happen."

Keirstead admits he is concerned about side effects when stem cells are put into humans.

"I'm very concerned and I'll be losing sleep, no doubt, when this first gets into humans," he says. "There is a potential for harm, this is a risky endeavor, like any clinical trial."

What’s not known is whether embryonic stem cells will integrate and function in the human body as well as they have in animals, nor is it known what the side effects will be. Some research indicates that stem cells can form tumors or other abnormal cells. Still, most scientists have confidence in the enormous potential of stem cells to treat incurable diseases such as diabetes, Alzheimer’s and, especially, heart disease, which is the No. 1 cause of death in the United States.

(…)

Source :
http://www.cbsnews.com/stories/2006/02/23/60minutes/main1341635.shtml   


Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #5 le: 09 novembre 2005 à 13:50:44 »
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:arrow: Stem Cell Programs : Spinal Cord Injury

Les principales cellules neurales du système nerveux central ne se régénèrent pas après la lésion. Si une cellule nerveuse est endommagée en raison d’une maladie ou d’une lésion, il n'y a à présent aucun traitement pour rétablir la fonction perdue. Des millions de patients dans le monde entier souffrent de lésions au système nerveux ou de troubles associés à la dégénération. Dans le cas de lésions de la moelle épinière, les patients sont souvent en partie ou complètement paralysés parce que les nerfs et les cellules de soutien dans la moelle épinière ont été endommagés et ne peuvent pas régénérer. Ces patients sont handicapés de manière permanente, souvent institutionnalisés, et peuvent nécessiter des auxiliaires de vie.

Les cellules souches embryonnaires issues de cellules neurales ont été employées par des chercheurs pour traiter des désordres de système nerveux dans des modèles animaux. Dans une étude précédente, les chercheurs ont montré que des cellules souches embryonnaires de souris pouvaient être stimulées pour se différencier en cellules neurales qui, une fois transplantées dans des souris avec des désordres neurologiques, ont aidé à rétablir la fonction normale. Dans le cas de lésions de la moelle épinière, des cellules neurales issues de cellules souches embryonnaires animales, injectées dans le site de la lésion médullaire, ont produit un rétablissement significatif de la capacité de l'animal à se déplacer et à porter son propre poids.

Pour appliquer cela aux personnes, nous avons tiré en culture des oligodendrocytes et des neurones dopaminergiques de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh), et nous avons commencé à les tester dans des modèles animaux pour déterminer s'ils peuvent reconstituer la fonction neurale normale. Dans notre collaboration avec des chercheurs de l'Université de Californie - Irvine, nous avons démontré la preuve du concept dans des rats blessés médullaires qui ont montré une amélioration fonctionnelle significative après avoir reçu des greffes de CSEh progénitrices d'oligodendrocytes.



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:arrow: Future Clinical Trials

Programmes de Cellules souches Embryonnaires Humaines

Après l'achèvement des études précliniques de toxicologie animale et d'efficacité, nous préparerons une demande “Investigational New Drug“ (IND) pour commencer des expérimentations cliniques humaines en 2006 pour des oligodendrocytes issus de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) afin de traiter potentiellement des lésions aiguës de la moelle épinière.

Hors ligne emmanuel

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #4 le: 10 juin 2005 à 13:06:55 »
Tiré du figaro :

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NEUROLOGIE
La société Geron envisage d'injecter des cellules dérivées d'embryons sur des blessés de la moelle épinière. Non sans risque

Gretchen Vogel *
[10 juin 2005]      

Les cellules souches issues d'embryons de quelques jours, qui ont le potentiel de se multiplier en toutes sortes de cellules, que l'on sait perpétuer en laboratoire depuis 1998, suscitent beaucoup d'espoir comme outils d'une future médecine régénérative. La recherche avance vite et déjà une société privée, Geron, envisage un premier essai sur l'homme, en l'occurrence sur des blessés de la moelle épinière. Le Figaro publie sur ce sujet controversé un article en partenariat avec la revue Science.

Une compagnie privée se déclare sur le point de tester des cellules souches embryonnaires humaines pour la première fois chez des patients. Plusieurs obstacles demeurent, néanmoins. Député démocrate de l'État du Rhode Island, James Langevin déclarait peu avant de participer à un vote le mois dernier pour assouplir les lois fédérales du financement de la recherche sur les cellules souches : «Je crois que je marcherai un jour à nouveau.»

Langevin, paralysé depuis l'âge de 16 ans à la suite d'un accident avec une arme à feu, a ensuite ajouté : «La recherche sur les cellules souches nous donne l'espoir et une raison d'y croire... Nous avons une chance historique de faire la différence pour des millions d'Américains.» Avec des défenses passionnées comme celle-ci, de grandes manoeuvres au Congrès et des milliards de dollars du privé et du public versés à la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines, leur utilisation pourrait sembler proche. Mais si les scientifiques sont presque unanimes sur l'intérêt de leur étude pour la compréhension du développement et des maladies chez l'homme, ils sont beaucoup moins sûrs qu'elles permettront un jour de guérir des personnes comme James Langevin.

Les thérapies cellulaires sont plus compliquées que des médicaments et les cellules souches embryonnaires, qui ont le potentiel de donner n'importe quel type de cellule, comportent des risques particuliers. «Ce qui doit le plus nous faire réfléchir, précise le neuroscientifique Clive Svendsen de l'université du Wisconsin, est leur puissance.» La flexibilité et la capacité de croissance extrêmes qui les caractérisent sont idéales pour produire de grandes quantités de cellules et traiter par exemple le diabète ou les lésions de la moelle épinière. Mais ces mêmes propriétés augmentent aussi le risque que des cellules puissent avoir des effets indésirables avec, comme on l'observe chez l'animal, leur apparition au mauvais endroit ou même le déclenchement de cancers. C'est pour cette raison que la plupart des groupes de recherche n'envisagent pas d'essais cliniques avant cinq ans ou même dix ans.

Mais une société a décidé de faire fi de ces délais. Geron, sise à Menlo Park en Californie, espère commencer dès l'été 2006 un essai clinique avec des cellules souches pour traiter des lésions de la moelle épinière. La compagnie est déjà en discussion avec la Food and Drug Administration (FDA), l'organisme qui tente d'établir des critères de sécurité pour ce tout nouveau domaine, mais son accord est loin d'être sûr. Geron, qui a financé les chercheurs ayant isolé les premières cellules souches humaines en 1998, a plusieurs raisons de foncer, notamment un portefeuille bien garni de brevets et de licences exclusives dans ce domaine. Les sceptiques disent cependant que Geron a choisi une cible crédible pour son premier test, car le traitement des lésions médullaires paraît plus accessible que celui d'affections comme la maladie de Parkinson ou le diabète.

L'essai clinique sera fondé sur le travail mené par Hans Keirstead, un neuroscientifique enthousiaste et médiatique travaillant à l'université de Californie à Irvine. Celui-ci a été un porte-parole particulièrement convaincant lors de la campagne pour la proposition 71 où l'État californien a accordé 3 milliards de dollars à la recherche sur les cellules souches. Keirstead a ainsi montré des vidéos de rats ayant eu des lésions de la moelle épinière qui récupéraient une partie de leur mobilité après l'injection de cellules dérivées de cellules souches.

Il a développé, avec l'appui financier de Geron, une méthode favorisant leur différenciation en précurseurs d'oligodendrocytes, des cellules capables de régénérer la gaine de myéline des neurones endommagée lors de ces lésions. Ses expériences, publiées le mois passé dans la revue Journal of Neuroscience, montrent pour la première fois que des cellules souches embryonnaires peuvent intervenir favorablement dans la récupération motrice des animaux, mais uniquement quand les blessures sont récentes. L'essai clinique de Geron portera donc sur des personnes fraîchement accidentées. L'objectif pour une poignée de patients ne sera pas de soigner, souligne bien Keirstead, mais de montrer que le traitement est dépourvu de risques. Ce qui n'est déjà pas si mal.

Certains scientifiques craignent que les cellules souches puissent acquérir de nouvelles mutations délétères en culture, un phénomène commun chez presque toutes les cellules cultivées in vitro, particulièrement difficiles à détecter.

Beaucoup de scientifiques pensent donc que Geron va trop vite. Ils citent les essais de thérapie génique où un jeune homme est décédé après une réaction immunitaire inattendue et où des patients ont déclaré par la suite des leucémies. Certains pensent que les débats politiques sur la question ont créé une attente trop forte. «L'honnêteté, et non le boniment, est crucial, estime Bernat Soria, chercheur sur les cellules souches de l'université Miguel Hernandez à Alicante en Espagne. Mon expérience est que lorsque vous êtes honnête avec les patients, ils peuvent comprendre les choses. Ils me disent : «Nous ne sommes pas sûrs que ce sera une solution pour ma maladie mais continuez votre recherche.» Les gens sont conscients que la route sera longue.»

* Gretchen Vogel, journaliste, publie cet article aujourd'hui dans la revue internationale Science éditée par l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS). Traduction et adaptation de Pierre Kaldy pour Le Figaro.

Source : http://www.lefigaro.fr/sciences/20050610.FIG0283.html?113647

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #3 le: 12 mai 2005 à 12:01:16 »
Signalé par notre ami Benoit : Des nouvelles des cellules souches embryonnaires humaines au "Reeve-Irvine Research Center"... pour les lésions aiguës !


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Le traitement avec des cellules souches améliore la mobilité après des lésions du cordon médullaire
11 mai 2005

Un traitement dérivé des cellules souches embryonnaires humaines améliore la mobilité chez les rats avec des lésions du cordon médullaire, fournissant la première preuve physique que l'utilisation thérapeutique de ces cellules peut aider à reconstituer des fonctions motrices perdues lors de lésions aiguës du tissu du cordon médullaire.

Dr. Hans Keirstead et ses collègues du Centre de recherches Reeve-Irvine à l’Université de Californie – Irvine, ont constaté que le traitement qu’ils ont développé avec des cellules souches embryonnaires humaines a réussi en reconstituant le tissu nerveux chez des rats traités sept jours après les dommages initiaux, ce qui a mené à un rétablissement des fonctions motrices. Mais le même traitement n'a pas fonctionné sur les rats blessés depuis 10 mois. Ces résultats indiquent un potentiel d'utilisation des thérapies dérivées des cellules souches, pour le traitement des lésions du cordon médullaire chez l'homme, durant les toutes premières phases après les lésions. L'étude est paru dans l'édition du 11 mai du « The Journal of Neuroscience ».

"Nous sommes très enthousiastes avec ces résultats. Ils soulignent le grand potentiel des cellules souches pour traiter des maladies et des lésions humaines", dit Keirstead. "Cette étude suggère une approche de traitement pour ceux qui souffrent de lésions toutes récentes du cordon médullaire, bien qu'il reste beaucoup de travail à faire avant que nous puissions nous engager dans des essais cliniques humains."

Les lésions aiguës du cordon médullaire se produisent pendant les premières semaines suivant les dommages. Inversement, la phase chronique commence après quelques mois. On estime que le traitement avec des cellules souches chez l'homme aura lieu pendant la stabilisation spinale lors de la phase aiguë, quand des tiges métaliques sont placées dans la colonne vertébrale pour la consolider après les dommages. Actuellement, des traitements médicamenteux sont donnés pendant la phase aiguë pour aider à stabiliser la zone de la lésion, mais ils ont seulement un effet très faible, et ils ne stimulent pas la régénération du tissu d’isolation des fibres nerveuses.

Pour l'étude, l'équipe de l'UCI a employé une nouvelle technique qu'ils ont créé pour inciter les cellules souches embryonnaires humaines à se différencier en cellules d'oligodendrocyte. Les Oligodendrocytes sont les modules de la myéline, l'isolant biologique pour les fibres nerveuses, ce qui permet la conduction électrique dans le système nerveux central. Quand la myéline est détruite par une maladie ou des accidents, des insuffisances sensorielles et motrices en résultent et, dans certains cas, la paralysie peut se produire.

Les chercheurs ont injecté ces cellules dans des rats qui avaient des lésions partielles du cordon médullaire qui altèrent les capacités à marcher - un groupe de sept jours post-lésion et un de 10 mois post-lésion. Dans les deux groupes, les cellules se sont transformées en cellules adultes d'oligodendrocytes et ont migré aux emplacements neuronaux appropriés dans le cordon médullaire.

Chez les rats traités sept jours après les lésions, le tissu de myéline s’est formé avec des cellules d'oligodendrocytes enroulées autour des neurones endommagés dans le cordon médullaire. Dans les deux mois, ces rats ont commencé à montrer des améliorations significatives dans leurs capacités à marcher par rapport aux rats blessés (groupe contrôle) qui n'avaient reçu aucun traitement.

Chez les rats avec les lésions anciennes de 10 mois, les capacités motrices ne sont pas revenues. Bien que les cellules d'oligodendrocytes aient survécu dans les sites des lésions chroniques, elles n’ont pas pu former de la myéline parce que l'espace environnant les cellules nerveuses avait été comblé par du tissu cicatriciel. En présence d'une cicatrice, la myéline n'a pas pu se développer.

Ces études indiquent l'importance de la perte de myéline dans les lésions du cordon médullaire, et illustrent une approche de traitement de la perte de myéline. Keirstead et ses collègues travaillent actuellement sur d'autres approches en utilisant des cellules souches embryonnaires humaines pour traiter des lésions chroniques et d'autres maladies du système nerveux central.

Dans des études précédentes, Keirstead et collègues ont identifié comment le système immunitaire attaque et détruit la myéline dans les états de lésions ou de maladies du cordon médullaire. Ils ont également prouvé qu'une fois traitée avec des anticorps pour bloquer la réponse du système immunitaire, la myéline est capable de se régénérer, ce qui reconstitue finalement l'activité sensorielle et motrice.

Oswald Steward, Gabriel I. Nistor, Giovanna Bernal, Minodora Totiu, Frank Cloutier et Kelly Sharp ont également participé à l'étude, qui a été financé par Geron Corp. (…) Geron fournit les cellules souches embryonnaires humaines pour les recherches du Dr Keirstead.

Le « Reeve-Irvine Research Center » a été fondé pour étudier comment les lésions et les maladies traumatisent le cordon médullaire, avec pour résultat la paralysie ou des pertes de fonctions neurologiques, avec le but de trouver des traitements. Il facilite également la coordination et la coopération des scientifiques autour du monde qui cherchent des traitements pour la paraplégie, la tétraplégie et d'autres maladies affectant les fonctions neurologiques. Nommé ainsi en l'honneur de Christopher Reeve, le Centre fait partie de l'école de médecine de l'UCI.

Pour plus d’infos sur l'UCI, visitez http://www.today.uci.edu/experts
Contact : Tom Vasich
tmvasich@uci.edu
949-824-6455
University of California - Irvine
Web site : http://www.uci.edu


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Stem cell treatment improves mobility after spinal cord injury
11 May 2005

A treatment derived from human embryonic stem cells improves mobility in rats with spinal cord injuries, providing the first physical evidence that the therapeutic use of these cells can help restore motor skills lost from acute spinal cord tissue damage.
Hans Keirstead and his colleagues in the Reeve-Irvine Research Center at UC Irvine have found that a human embryonic stem cell-derived treatment they developed was successful in restoring the insulation tissue for neurons in rats treated seven days after the initial injury, which led to a recovery of motor skills. But the same treatment did not work on rats that had been injured for 10 months. The findings point to the potential of using stem cell-derived therapies for treatment of spinal cord damage in humans during the very early stages of the injury. The study appears in the May 11 issue of The Journal of Neuroscience.
"We're very excited with these results. They underscore the great potential that stem cells have for treating human disease and injury," Keirstead said. "This study suggests one approach to treating people who've just suffered spinal cord injury, although there is still much work to do before we can engage in human clinical tests."
Acute spinal cord damage occurs during the first few weeks of the injury. In turn, the chronic period begins after a few months. It is anticipated that the stem cell treatment in humans will occur during spinal stabilization at the acute phase, when rods and ties are placed in the spinal column to restabilize it after injury. Currently, drug treatments are given during the acute phase to help stabilize the injury site, but they provide only a very mild benefit, and they do not foster regeneration of insulation tissue.
For the study, the UCI team used a novel technique they created to entice human embryonic stem cells to differentiate into early-stage oligodendrocyte cells. Oligodendrocytes are the building blocks of myelin, the biological insulation for nerve fibers that is critical for maintenance of electrical conduction in the central nervous system. When myelin is stripped away through disease or injury, sensory and motor deficiencies result and, in some cases, paralysis can occur.
The researchers injected these cells into rats that had experienced a partial injury to the spinal cord that impairs walking ability -- one group seven days after injury and another 10 months after injury. In both groups, the early-stage cells formed into full-grown oligodendrocyte cells and migrated to appropriate neuronal sites within the spinal cord.
In the rats treated seven days after the injury, myelin tissue formed as the oligodendrocyte cells wrapped around damaged neurons in the spinal cord. Within two months, these rats began to show significant improvements in walking ability in comparison to injured rats who received no treatment.
In the rats with 10-month-old injuries, though, motor skills did not return. Although the oligodendrocyte cells survived in the chronic injury sites, they could not form myelin because the space surrounding neuron cells had been filled with scar tissue. In the presence of a scar, myelin could not grow.
These studies indicate the importance of myelin loss in spinal cord injury, and illustrate one approach to treating myelin loss. Keirstead and his colleagues are currently working on other approaches using human embryonic stem cells to treat chronic injuries and other disorders of the central nervous system.
In previous studies, Keirstead and colleagues identified how the body's immune system attacks and destroys myelin during spinal cord injury or disease states. They also have shown that when treated with antibodies to block immune system response, myelin is capable of regenerating, which ultimately restores sensory and motor activity.
Oswald Steward, Gabriel I. Nistor, Giovanna Bernal, Minodora Totiu, Frank Cloutier and Kelly Sharp also participated in the study, which was supported by the Geron Corp., a UC Discovery grant, Research for Cure, the Roman Reed Spinal Cord Injury Research Fund of California and individual donations to the Reeve-Irvine Research Center. Geron provides the human embryonic stem cells for Keirstead's research.
The Reeve-Irvine Research Center was established to study how injuries and diseases traumatize the spinal cord and result in paralysis or other loss of neurologic function, with the goal of finding cures. It also facilitates the coordination and cooperation of scientists around the world seeking cures for paraplegia, quadriplegia and other diseases impacting neurological function. Named in honor of Christopher Reeve, the center is part of the UCI School of Medicine.
About the University of California, Irvine: Celebrating 40 years of innovation, the University of California, Irvine is a top-ranked public university dedicated to research, scholarship and community service. Founded in 1965, UCI is among the fastest-growing University of California campuses, with more than 24,000 undergraduate and graduate students and about 1,400 faculty members. The second-largest employer in dynamic Orange County, UCI contributes an annual economic impact of $3 billion.

For more UCI news, visit http://www.today.uci.edu/experts
Contact: Tom Vasich
tmvasich@uci.edu
949-824-6455
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Source : http://www.medicalnewstoday.com/medicalnews.php?newsid=24159

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #2 le: 05 avril 2005 à 11:10:58 »
Plusieurs membres de "CareCure community" http://carecure.org ont assisté mercredi dernier (30/03) à une rencontre de scientifiques à l’Université de Californie, à Irvine. Il en est sorti plusieurs choses intéressantes, dont la confirmation du début d’un essai clinique en 2006, utilisant des greffes de cellules souches embryonnaires sur des lésions aiguës. Dr Hans Kierstaad va être le premier scientifique aux Etats-Unis à transplanter des cellules souches embryonnaires chez une personne avec lésion du cordon médullaire. Le « Miami project » serait prêt à lui emboîter le pas.
La première étape de cet essai clinique comprendra approximativement 18 à 20 patients B.M de divers niveaux neuro et âges.


Pour avoir plus d'informations, contactez :
Maura Hofstadter, PhD
Director of Education and Scientific Liaison
Reeve-Irvine Research Center
University of California at Irvine
2109 Gillespie Neuroscience Research Facility
Irvine, CA, 92697-4292
Phone: 949-824-3993
FAX: 949-824-9700
E-mail: mhofstad@uci.edu

Web site : http://www.reeve.uci.edu/index.html

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cellules souches AST-OPC1 - Asterias Biotherapeutics (ex-Geron Corp.)
« Réponse #1 le: 27 février 2005 à 14:56:43 »
Voici une news postée sur le forum "CareCure community" concernant le traitement des B.M. avec les cellules souches embryonnaires humaines aux USA ! :D


Citer
Des scientifiques cernent les secrets de la réparation spinale

Posté le 30 Décembre 2004 dans « Stem Cell Research »
 
(…) Jusqu'ici, personne n'a été aidé par des cellules souches embryonnaires humaines.
Mais dans les laboratoires étroits d'université, un jeune neurobiologiste (…) Hans Keirstead fait remarcher des rats paralysés en leur injectant un cocktail rougeâtre de cellules souches embryonnaires humaines que lui et ses collègues ont créé.
Keirstead espère appliquer sa thérapie aux humains d'ici 2006.
Si son plan ambitieux tiend les délais, son travail sera le premier traitement de cellules souches embryonnaires donné aux humains.
"J'ai été surpris et enthousiamé par les progrès réalsés," dit Keirstead, 37 ans, dans une entrevue dans son bureau de la « University of California-Irvine ».
"Je veux voir une personne améliorée par quelque chose que j'ai créé." Keirstead a transformé des cellules souches en cellules spécialisées qui aident les signaux du cerveau a passer à travers le cordon médullaire. Ces nouvelles cellules ont réparé les moëlles épinières endommagées de rats plusieurs semaines après qu'ils aient été blessés.
(…)
Keirstead et ses collègues continuent à expérimenter sur des rats pour assurer que les cellules injectées font ce qu'elles sont supposés faire, sans effets secondaires.
En attendant, lui et son sponsor, Geron Corp., conçoivent les expériences humaines initiales qui détermineront la sûreté et où participeront juste une poignée de volontaires (Phase I). Les volontaires seront probablement des patients qui ont été blessés récemment.
Le travail de Keirstead a d'abord rencontré la dérision et l'incrédulité au « Society of Neuroscience's annual meeting » en 2002.
"Nous avions dérangé un bon nombre de gens", dit Dr Gabriel Nistor, le premier chercheur à rejoindre le laboratoire de Keirstead il y a cinq ans. "Personne ne nous ont crus d'abord."
Keirstead et Nistor tenaient pourtant le premier rôle à ce même rassemblement en octobre dernier, et leur recherche sera publiée dans un journal scientifique en janvier 2005.
Dans le monde fermé des recherches sur les cellules souches, Keirstead pourrait devenir une célébrité, et ce peut être dangereux dans une profession connue pour ses petites jalousies de se faire remarquer par sa renommée individuelle, ainsi que par ses percées scientifiques. (…).
"Nous aimons tous Hans - pour différentes raisons," dit Karen Miner, qui plaide en faveur de l'organisation d’un "fond" pour aider le travail de Keirstead. Elle et ses collègues de « Research for Cure », basé à Escalon dans la « Central Valley » en Californie, ont contribué à hauteur de $170,000 au cours des quatre dernières années au « Reeve-Irvine Research Centre » où Keirstead travaille. Le centre a pris le nom de son donateur, l'acteur Christopher Reeve, qui est mort en octobre de complications liées à sa paralysie.
"Nous sentons tous que [ Keirstead ] est à la pointe de la recherche sur le cordon médullaire", dit Karen Miner, 53 ans, qui a été paralysé à partir du cou depuis un accident de voiture, il y a 12 ans. "Je pense que c'est la chose la plus prometteuse actuellement."
Elle a visité son laboratoire il y a deux ans, et a pu observer des rats qui étaient paralysés remarcher à l'intérieur de leurs cages.
"L'adrénaline que j’ai senti alors m’a presque fait sortir de ma chaise roulante", dit Karen Miner.
"Quand vous êtes assis dans un fauteuil roulant et que vous voyez ces rats marcher tout autour, tout ce que vous pensez est : "Je veux cela maintenant."
Les cellules souches embryonnaires humaines sont créées dans les premiers jours après la conception, et sont les briques du corps humain. Les scientifiques croient qu'ils pourront un jour encourager les cellules souches à se transformer en cellules saines pour traiter un éventail de maux, y compris le diabète, les maladies de coeur et les lésions du cordon médullaire.
(…) La société "Geron Corp." possède les droits commerciaux sur tout ce que le Dr Keirstead peut développer. Keirstead ne s'excuse pas pour sa source de financement, qu'il estime plus généreuse que le gouvernement fédéral, et il a peu de restrictions pour ses recherches. Il dit qu'il n'est pas intéressé par les bénéfices, mais plutôt pour lancer le développement de nouveaux traitements pour le cordon médullaire.
Et il a une réponse à ceux qui disent qu'il va trop vite, et que ses expériences sur les rats donnent des faux espoirs aux 15.000 personnes paralysées aux Etats-Unis tous les ans.
"C'est extrêmement prometteur," dit Keirstead. "Pourquoi diable devrions-nous attendre?"

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 :arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Superstar~
Member
   
posted 02-02-05 05:42 PM
Scientist closes in on spinal repair secrets
Posted December 30, 2004 in Stem Cell Research
Copyright 2004 Nationwide News Pty Limited
The Mercury (Australia)
December 29, 2004 Wednesday
LENGTH: 913 words
SOURCE: AP
So far, not a single person has been helped by human embryonic stem cells.
But in cramped university labs a young neurobiologist with movie star good looks, a Carl Sagan-like fondness for the popular media and an entrepreneur's nose for profits is getting tantalisingly close.
Hans Keirstead is making paralysed rats walk again by injecting them with healthy brain cells sussed from a reddish soup of human embryonic stem cells he and his colleagues have created.
Keirstead hopes to apply his therapy to humans by 2006. If his ambitious timetable keeps to schedule, his work will be the first human embryonic stem cell treatment given to humans.
"I have been shocked, thrilled and humbled at the progress I've made," Keirstead, 37, said in an interview in his University of California-Irvine office, which is dominated by a 1.2 X 2.4-metre collage, created by his artist brother, of famous rock stars.
"I just want to see one person who is bettered by something that I created."
Keirstead has been turning stem cells into specialised cells that help the brain's signals traverse the spinal cord. Those new cells have repaired damaged rat spines several weeks after they were injured.
For the last two years he has shown dramatic videos of rats, healed and walking, to scientific gatherings and during campaign events to promote California's $US3 billion ($A3.9 billion) bond measure to fund stem cell work, which passed in November.
Keirstead and his colleagues are continuing to experiment with rats to ensure the injected cells do what they're supposed to without any side effects.
"You don't want toenails growing in the brain," he said.
Meanwhile, he and his sponsor, Geron Corp, are designing the initial human experiments that will test for safety and involve just a handful of volunteers. The volunteers probably will be patients who have been recently injured.
Keirstead's work at first met with derision and disbelief at the Society of Neuroscience's annual meeting in 2002.
"We upset a lot of people," said Dr Gabriel Nistor, the first researcher to join Keirstead's lab five years ago. "No one believed us at first."
Keirstead and Nistor were stars at the same gathering in October, and their research will be published in a scientific journal in January.
Keirstead is as close as anyone in the stem cell research world could be to celebrity, and that can be dangerous in a profession noted as much for its petty jealousies about individual fame as it is for scientific breakthroughs. (Sagan, the noted astronomer who for years hosted the PBS series Cosmos, was denied membership in the prestigious National Academy of Sciences, a slight that his supporters insist was based on his mass appeal.)
Reporters have beaten a well-worn path to Keirstead's lab. The fact that he's wealthy only adds to his growing lustre.
Keirstead recently sold a biotech company he co-founded, unrelated to his stem cell work, in a deal that could be worth as much as $US8 million ($A10.39 million).
"We all love Hans -- for various reasons," said a giggling Karen Miner, whose advocacy organisation helps fund Keirstead's work.
She and her colleagues at Research for Cure, based in Escalon in California's Central Valley, have contributed $US170,000 ($A221,000) over the last four years to the Reeve-Irvine Research Centre where Keirstead works. The centre is named for its founding donor, actor Christopher Reeve, who died in October of complications related to his paralysis.
"We all feel [Keirstead] is on the cutting edge of spinal cord research," said Miner, 53, who was paralysed below the neck after a motor accident 12 years ago. "I have to think it's the most promising thing out there."
She toured his labs two years ago and watched once-paralysed rats walk inside their cages.
"The adrenaline that I felt was almost enough to get me out of the chair," Miner said. "When you're sitting in a wheelchair and see those rats running around, all you can think is, 'I want some of those now'."
Human embryonic stem cells are created in the first days after conception and are the building blocks of the human body. Scientists believe they will someday be able to coax stem cells to turn into healthy cells to treat a wide range of ailments, including diabetes, heart disease and spinal cord injuries.
But many social conservatives who believe life begins at conception view the work as immoral because days-old embryos are destroyed during research.
Critics complain privately that Keirstead is beholden to Geron, which claims a Microsoft-like grip on any commercial stem cell market that emerges.
Geron funded the work of University of Wisconsin researcher Jamie Thomson, who discovered human embryonic stem cells in 1998, and the company funds Keirstead's lab for $US500,000 ($A649,000) a year. Geron owns the commercial rights to any drug Keirstead may develop.
Keirstead doesn't apologise for his funding source, which he said is more generous than he could have expected from the Federal Government and has fewer research restrictions. He said he's not interested in profits, but rather in speeding the development of new spinal cord treatments.
And he has an answer for those who say he's moving too fast and that his experiments with rats are dangling false hope before the 15,000 people paralysed in the United States each year.
"This is extremely promising," Keirstead said. "Why the hell would we wait?"





Dr. Hans Keirstead
Reeve-Irvine Research Center
Associate Professor
Department of Anatomy & Neurobiology
University of California at Irvine
2109 Gillespie Neuroscience Research Facility
Irvine, CA, 92697-4292

Pour en savoir plus sur lui :
 :arrow: www.reeve.uci.edu/faculty/faculty.php?page=hans



 

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