Auteur Sujet: molécule "ephrin-B3"  (Lu 4643 fois)

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Hors ligne emmanuel

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molécule "ephrin-B3"
« Réponse #4 le: 16 juillet 2005 à 11:45:44 »
exact, je n'avais pas bien saisi le rôle du Chondroitinase.
vivement les injections :)

merci pour les infos.

emmanuel

Hors ligne TDelrieu

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Re: molécule "ephrin-B3"
« Réponse #3 le: 16 juillet 2005 à 10:26:56 »
Citation de: emmanuel
...effectivement, on ne voit rien paraître sur "comment dissoudre la cicatrice gliale"

Ce sujet n'attire pas les chercheurs ?

Emmanuel,

Si justement, ça les intéresse beaucoup...  :D

 :arrow: http://alarme.asso.fr/forum/ftopic10.php
 :arrow: http://alarme.asso.fr/forum/ftopic67.php
 :arrow: http://alarme.asso.fr/forum/ftopic39.php
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Etc...

@+
Thierry  :wink:

Hors ligne emmanuel

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molécule "ephrin-B3"
« Réponse #2 le: 15 juillet 2005 à 17:04:13 »
un article intéressant.

Citer

"Nous devons trouver comment dissoudre les cicatrices gliales ou empêcher leur formation," a-t-il dit. "Nous devons aussi avoir des neurones matures qui poussent aussi bien que pendant le développement embryonnaire. Et pour finir, nous devons lever l'inhibition due à la myéline. Quand nous réaliserons ces trois choses, nous aurons une régénération puissante des nerfs blessés."


effectivement, on ne voit rien paraître sur "comment dissoudre la cicatrice gliale"

Ce sujet n'attire pas les chercheurs ?

emmanuel

Hors ligne TDelrieu

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molécule "ephrin-B3"
« Réponse #1 le: 15 juillet 2005 à 11:28:18 »
Citer
Des chercheurs trouvent une molécule qui inhibe la repousse des cellules nerveuses spinales

DALLAS - le 11 juillet 2005 - Les chercheurs du Centre médical de la « UT Southwestern » ont trouvé qu’une molécule qui aide les cellules nerveuses motrices du corps à pousser le long des chemins appropriées pendant le développement embryonnaire, joue aussi un rôle principal dans l'inhibition de la régénération des neurones de moelle épinière après lésion.

Dans des cultures de cellules, les chercheurs ont constaté qu'un composant de la myéline - substance qui normalement isole et stabilise de longues fibres nerveuses chez les vertébrés adultes - bloque chimiquement la capacité des cellules nerveuses de pousser à travers la myéline quand la moelle épinière est lésée.

Alors que d'autres composants de la myéline bloquent aussi la croissance nerveuse, un composant appelé ephrin-B3 inhibe la repousse autant, sinon plus, que tous les autres agents inhibiteurs connus combinés, rapportent des chercheurs de la « UT Southwestern » dans une prochaine publication de « Proceedings of the National Academy of Sciences ».

"Je pense que dans la mesure où cela surmonte l'inhibition de la myéline, cela va permettre un certain rétablissement fonctionnel pour les patients blessés médullaires ; ephrin est un progrès majeur", a dit le docteur Luis Parada luis.parada@utsouthwestern.edu l'auteur principal de cet article et directeur du « Center for Developmental Biology » et du « Kent Waldrep Center for Basic Research on Nerve Growth and Regeneration » à la « UT Southwestern ».

Par un ensemble de molécules et de protéines, la myéline isole et empêche les fibres nerveuses d'être en contact avec les autres cellules nerveuses. Après une lésion de la moelle épinière, la myéline est libérée dans les tissus. Non seulement la myéline favorise la croissance de cicatrices - appelées cicatrices gliales - qui empêchent physiquement les cellules nerveuses de repousser dans le secteur lésé, mais les composants de la myéline empêchent aussi chimiquement les cellules nerveuses de repousser dehors du secteur lésé.

Des recherches considérables ont été faites ces 10 dernières années pour identifier les éléments dans la myéline qui inhibent chimiquement la régénération des cellules nerveuses, a dit le docteur Parada. Trois composants distincts - molécules Nogo, MAG et OMgp - on été identifiées faisant cela individuellement. (N.duTr : voir aussi www.asso-alarme.com/forum/ftopic257.php )

Les biologistes de la « UT Southwestern » ont étudié comment ephrin-B3 aide à contrôler la manière et l’endroit où les fibres nerveuses grandissent pendant le développement précoce. Ils ont précédemment montré que cette molécule lève "les barrières" qui empêchent les nerfs de se développer et les guide tout le long jusqu’à leurs connexions appropriées aux muscles.

En 2002, docteur Mark Henkemeyer, professeur associé « Center for Developmental Biology and cell biology », et un des auteurs de l'étude parue dans PNAS, a constaté qu'une telle "barrière" est érigée spécifiquement au milieu du système cortico-spinal, lequel est endommagé lors de la lésion de la moelle épinière.

Dans l'étude actuelle, docteur Parada et ses collègues se sont demandé : Quelle est cette molécule, à quelle fonction sert-elle pendant le développement embryonnaire, et dans le système nerveux mature ?

"À notre surprise, nous avons constaté qu'ephrin-B3, qui est normalement présent comme 'un mur' au milieu des moelles épinières adultes, est aussi présent dans la myéline adulte à de très hauts niveaux," a dit docteur Parada.

Les chercheurs savaient des recherches précédentes qu'ephrin-B3 interagit avec des récepteurs sur des neurones de la moelle épinière corticale. Ainsi, dans le laboratoire, une recherche postdoctorale dirigée par le docteur Douglas Benson, a mis en culture des neurones avec ephrin-B3 isolé, et a confirmé que la molécule active les récepteurs du neurone. Une culture avec de la myéline normale et des neurones a obtenu les mêmes résultats.

Cependant, quand les neurones ont été cultivés avec de la myéline dont ephrin-B3 avait été enlevé, les récepteurs n'ont pas été activés. Ces découvertes suggèrent qu'il y a encore beaucoup à apprendre sur l'inhibition via la myéline, a dit le docteur Parada.

"Nous croyons fermement qu'ephrin-B3 est un composant important, fonctionnel, et important de la myéline, bien qu'il puisse y avoir d'autres éléments à découvrir", a-t-il dit.

Docteur Parada a ajouté que plusieurs facteurs doivent être surmontés avant que la régénération de la moelle épinière et la guérison des lésions ne puisse se produire d'une façon significative pour les patients.

"Nous devons trouver comment dissoudre les cicatrices gliales ou empêcher leur formation," a-t-il dit. "Nous devons aussi avoir des neurones matures qui poussent aussi bien que pendant le développement embryonnaire. Et pour finir, nous devons lever l'inhibition due à la myéline. Quand nous réaliserons ces trois choses, nous aurons une régénération puissante des nerfs blessés."

D'autre chercheurs du « Center for Developmental Biology » ont été impliqués dans l'étude avec le docteur Mark Lush, docteur Richard Lu, professeur adjoint, Docteur Mario Romero, professeur adjoint de neurologie.

La recherche a été financée par le « National Institute of Neurological Disorders and Stroke » et la « Christopher Reeve Paralysis Foundation Consortium on Spinal Cord Injury.

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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Researchers find molecule that inhibits regrowth of spinal nerve cells
 
DALLAS - July 11, 2005 - A molecule that helps the body's motor nerve cells grow along proper paths during embryonic development also plays a major role in inhibiting spinal-cord neurons from regenerating after injury, researchers at UT Southwestern Medical Center have found.

In cultured cells, the researchers found that a component of myelin - a substance that normally insulates and stabilizes long nerve fibers in adult vertebrates - chemically blocks the ability of nerve cells to grow through myelin that is released when the spinal cord is damaged.

While other myelin components also block nerve growth, a component called ephrin-B3 inhibits such activity as well or better than that of other known blocking agents combined, UT Southwestern researchers report in an upcoming issue of the Proceedings of the National Academy of Sciences.

"I believe that to the extent that overcoming myelin-based inhibition is going to provide some sort of functional recovery for spinal cord injury patients, understanding ephrins is a major step forward," said Dr. Luis Parada luis.parada@utsouthwestern.edu  senior author on the paper and director of the Center for Developmental Biology and the Kent Waldrep Center for Basic Research on Nerve Growth and Regeneration at UT Southwestern.

A mixture of molecules and proteins, myelin insulates nerve fibers and impedes them from having contact with other nerve cells. After a spinal-cord injury, myelin is released into the tissues. Not only does myelin encourage the growth of scars - called glial scars - which physically block nerve cells from regrowing in the damaged area, but components of myelin also chemically prevent nerve cells from regrowing there as well.

Considerable research has been done in the past 10 years to identify elements in myelin that chemically inhibit the regeneration of nerve cells, Dr. Parada said. Three individual components - the molecules Nogo, MAG and OMgp - have been shown to do so in isolation.

Developmental biologists at UT Southwestern have been studying how ephrin-B3 helps control how and where nerve fibers grow during early development. They previously showed that the molecule throws up "fences" that repel developing nerves and guide them along the pathways to their appropriate connections to muscles.

In 2002 Dr. Mark Henkemeyer, associate professor in the Center for Developmental Biology and of cell biology and one of the authors of the PNAS study, found that such a "fence" is erected specifically down the middle of the cortical spinal tract, which is damaged during spinal-cord injury.

In the current study, Dr. Parada and his colleagues asked: What is this molecule, whose normal function is to be repellent during embryonic development, doing in the mature system?

"To our surprise, we found that ephrin-B3, which normally is present as a 'wall' down the middle of adult spinal cords, also is found in very high levels in adult myelin," Dr. Parada said.

The researchers knew from previous work that ephrin-B3 interacts with receptors on neurons in the cortical spinal cord. So, in the lab, led by the study's lead author Dr. M. Douglas Benson, a postdoctoral research fellow, they cultured neurons together with isolated ephrin-B3 and confirmed that the molecule activated the neuron's receptors. They then cultured normal myelin together with the neurons and got the same results.

However, when they cultured neurons with myelin from which the ephrin-B3 had been removed, the receptors were not activated. The findings suggest that there is much more to be learned about myelin-based inhibition, Dr. Parada said.

"We firmly believe that ephrin-B3 is an important, functional, relevant component of myelin, although there may be other elements that are left to be discovered," he said.

Dr. Parada added that several factors must be overcome before spinal-cord regeneration and recovery from injury can occur in a meaningful way for patients.

"We have to figure out how to dissolve the glial scars or impede their formation," he said. "We also need to get mature neurons to be better at growing, similar to the way they do during embryonic development. And finally, we have to remove myelin-based inhibition. If and when we achieve those three things, then we'll have robust regeneration of injured nerves."

Other Center for Developmental Biology researchers involved with the study were Dr. Mark Lush, postdoctoral research fellow, and Dr. Q. Richard Lu, assistant professor. Dr. Mario Romero, assistant professor of neurology, also contributed.

The research was supported by the National Institute of Neurological Disorders and Stroke and the Christopher Reeve Paralysis Foundation Consortium on Spinal Cord Injury.

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Media Contact: Amanda Siegfried
214-648-3404
e-mail: amanda.siegfried@utsouthwestern.edu


Source : http://www8.utsouthwestern.edu/utsw/cda/dept37389/files/232067.html



 

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