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Salut,Sur Colmar et en Suisse les avis sont bcp mioins pessimistes.Les 2 neurochirurgiens que je connais ont dis la même chose:La marche n'est pas encore possible mais des amàliorations peuvent avoir lieux.Pour etre honete,je peux m'accoutumer à la chaise mais alors certainement jamais au TR et aux sondes.je crois que le fait de juste pouvoir me relever me suffirait !! schtaff
Des cellules souches pour restaurer la moelle épinièreL’Académie nationale de médecine vient de recommander une prise en charge précoce et pluridisciplinaire pour les blessés médullaires. Les divers acteurs de cette prise en charge s’expriment dans les colonnes du Quotidien du Médecin. Concernant les perspectives de la recherche clinique, Alain Privat (Inserm U583) a testé, sur des modèles murins, « l’utilisation d’antagonistes spécifiques » pour réduire la lésion secondaire qu’infligent « des phénomènes toxiques, dont sont en partie responsables les acides aminés excitateurs (glutamates) ». La société californienne Geron négocie actuellement, avec la FDA, la réalisation d’un premier essai clinique pour l’été 2006 : l’injection de cellules dérivées de cellules souches pour traiter les lésions de la moelle épinière. En collaboration avec le neuroscientifique Hans Keirstead (université de Californie), Geron a conçu « une méthode favorisant leur différenciation en précurseurs d’oligodendrocytes ». Geron prend de cours ses concurrents américains qui, compte tenu des effets secondaires graves que suppose cette expérience, s’étaient résolus à attendre cinq ans avant de lancer leurs premiers essais cliniques.Le Quotidien du Médecin, 09/06. Le Figaro, 10/06source : www.inserm.fr
PS : coup de gueul sur un chercheur qui pour moi ne sait faire que des effets d'annonces et critiquer tout ce qui ne sort pas de son labo
En recherche fondamentale, ils ont mis en évidence que les nerfs pouvaient repousser et qu’il était possible de rétablir des connexions fonctionnelles. Paradoxalement, les traumatismes crâniens graves dont la fréquence est dix fois plus importante que pour ceux de la moelle, n’ont pas bénéficié d’autant de recherches, il est donc normal que l’IRME contribue, grâce à ses avancées, à vaincre, là aussi, le handicap moteur, psychique ou sensoriel.
Evénement RechercheLa thérapie en point de mireDes chercheurs estiment que les obstacles sont encore nombreux.Par Sandrine CABUTvendredi 20 mai 2005 Traiter un malade en lui greffant des cellules dérivées de son clone embryonnaire. Mais aussi mettre au point de nouveaux modèles expérimentaux pour étudier les mécanismes des maladies. Les travaux publiés aujourd'hui dans Science marquent un nouveau pas concret vers le clonage à visées thérapeutiques ou à but scientifique. Maladie de Parkinson, diabète insulino-dépendant, déficits immunitaires d'origine génétique, lésions traumatiques de la moelle épinière... Hwang Woo-suk cite des pathologies variées qui pourraient potentiellement bénéficier de cette technique de clonage.Autogreffe. Le raisonnement du chercheur coréen est séduisant. Quand une maladie ou une lésion résulte de l'anomalie d'un seul type de cellules, il doit être possible de la soigner en remplaçant les cellules défectueuses par des cellules-souches appropriées, ou différenciées in vitro. Surtout, et c'est l'originalité de cette publication, en faisant provenir les cellules du patient lui-même, on élimine tout risque d'un rejet immuno- logique de la transplantation. Il s'agit d'une autogreffe, non d'une allogreffe provenant d'un autre organisme.«C'est un pas concret vers une application thérapeutique, confirme le Pr François Pattou (Inserm, CHU de Lille). Leur technologie paraît aujourd'hui beaucoup plus reproductible qu'il y a un an. Et surtout ils ont montré que l'ADN et le profil immuno- logique des cellules-souches obtenues sont identiques à ceux du patient, ce qui signifie qu'une cause majeure de rejet est levée.» Mais ils n'ont résolu qu'une partie du problème, s'empresse de préciser François Pattou, qui lui-même travaille sur des greffes d'îlots de Langerhans (cellules pancréatiques) à partir de donneurs décédés. «Reste à démontrer qu'on peut, à partir de ces cellules-souches, obtenir des cellules pancréatiques fonctionnelles. Et qu'elles échappent à une réaction auto-immune», note-t-il. Même prudence chez les spécialistes en neurologie. «Ce n'est pas parce qu'on a des cellules-souches embryonnaires qu'on va obtenir des neurones fonctionnels», commente Alain Privat, directeur de recherche (Inserm 583, Montpellier), qui a publié de nombreux travaux sur les possibilités de réparation d'une moelle épinière sectionnée. Et le chercheur de rappeler que de précédentes expériences de transplantation de cellules-souches (non obtenues par clonage) dans des moelles épinières lésées n'ont pas permis de faire repousser des neurones. «Il faudrait réussir à différencier et à cultiver des types particuliers de neurones, qu'il faudrait ensuite injecter dans des zones très précises, liste Alain Privat. On en est loin, et ce n'est d'ailleurs pas forcément la meilleure approche, là comme dans d'autres maladies neurologiques».Manipulations. Quid des affections neurodégénératives, comme les maladies d'Alzheimer, de Parkinson ou de Huntington ? Les chercheurs coréens le disent eux-mêmes, il y a un autre hic. Les cellules cutanées utilisées pour générer le clone embryonnaire étant issues du malade, il n'est pas exclu que leur génome soit également défectueux. Donc que des «manipulations» soient nécessaires avant la greffe... «Cette stratégie devra être vue au cas par cas, mais elle risque de toute façon de rester lourde et compliquée. Et elle semble inenvisageable pour beaucoup de maladies, notamment génétiques», note pour sa part le généticien Axel Kahn (Inserm).L'utilisation de cette technique pour la mise au point de modèles expérimentaux lui semble en revanche beaucoup plus faisable. «Ce clonage dit scientifique pourrait permettre d'étudier le développement des anomalies dans de nombreuses maladies, génétiques ou dégénératives. Et de déterminer où on pourrait avoir une action thérapeutique», dit le généticien. «Cela pourrait être un outil formidable pour les maladies monogéniques (dues à l'anomalie d'un seul gène, ndlr), un peu comme les animaux transgéniques», conclut François Pattou. © LibérationSource : http://www.liberation.fr/page.php?Article=297869