Auteur Sujet: Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées  (Lu 12669 fois)

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Hors ligne farid

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #16 le: 22 novembre 2021 à 15:38:39 »
L'équipe prévoit de demander à la FDA l'année prochaine l'autorisation de mener un essai humain et espère pouvoir commencer un tel essai dans les deux ans
l'autorisation de mener un essai humain ,des milions de paratetras l'accordent pas besoin de la FDA ,,plaisanterie mise a part ,les delais pour cet essai sont  tres longs,,2ans(lancement de l'essai) +6ans (duree de l'essai),c'est epouvantablement long

Hors ligne gilles

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #15 le: 22 novembre 2021 à 11:31:15 »
Bonne nouvelle, merci Thierry. :icon_wink:
Modérateur sur www.buspirit.

Hors ligne TDelrieu

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #14 le: 22 novembre 2021 à 11:03:37 »
Extrait d'article publié ici : https://www.theguardian.com/science/2021/nov/11/therapy-used-in-mice-may-revolutionise-treatment-of-spinal-cord-injuries-say-scientists



Citer

(...) Le dernier article, publié dans Science, décrit comment des souris atteintes de lésions de la moelle épinière ayant reçu une seule injection de la matrice synthétique ont retrouvé la capacité de marcher dans les trois à quatre semaines suivant le traitement. L'étude a également révélé que le traitement provoquait la repousse d'extensions sectionnées de neurones, appelées axones ; une réduction du tissu cicatriciel, qui peut devenir un obstacle physique à la réparation ; la formation de nouveaux vaisseaux sanguins et une meilleure survie des motoneurones.

Une fois que le traitement a accompli sa fonction de réparation, il est biodégradé en nutriments pour les cellules dans les 12 semaines, puis disparaît complètement du corps.

Cette avancée intervient après un certain nombre d'études très médiatisées sur les lésions de la moelle épinière au cours de la dernière décennie qui ne se sont pas encore traduites par des traitements approuvés pour les patients, notamment une étude suggérant que les implants électriques pourraient aider à la régénération et une autre suggérant que les injections de cellules souches pourraient être un traitement prometteur. Stupp a exprimé sa confiance que l'approche de son équipe sera, cette fois, à la hauteur.

"Cela n'implique pas l'utilisation de cellules, cela n'implique pas l'utilisation d'électricité et de dispositifs ou de gènes invasifs qui peuvent être dangereux", a-t-il déclaré. "Pourquoi cela pourrait être différent des idées précédentes, c'est que la thérapie est très traduisible. C'est une molécule relativement simple. C'est pourquoi nous sommes si enthousiastes."

L'équipe prévoit de demander à la FDA l'année prochaine l'autorisation de mener un essai humain et espère pouvoir commencer un tel essai dans les deux ans.



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 TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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(...) The latest paper, published in Science, described how mice with spinal injuries given a single injection of the synthetic matrix regained the ability to walk within three to four weeks of treatment. The study also found that the treatment caused severed extensions of neurons, known as axons, to regrow; a reduction in scar tissue, which can become a physical barrier to repair; the formation of new blood vessels and better survival of motor neurons.

After the treatment has performed its repair function, it is biodegraded into nutrients for cells within 12 weeks and then disappears from the body altogether.

The advance comes after a number of high-profile studies into spinal cord injury in the past decade that are yet to translate into approved treatments for patients, including a study suggesting that electrical implants could help regeneration and another suggesting that injections of stem cells could be a promising treatment. Stupp expressed confidence that his team’s approach will, this time, deliver.

“It does not involve the use of cells, it doesn’t involve the use of electricity and invasive devices or genes that can be dangerous,” he said. “Why this could be different from previous ideas is the therapy is very translatable. It’s a relatively simple molecule. That’s why we are so excited.”

The team plans to apply to the FDA next year for permission to conduct a human trial and hope that they could begin such a trial within two years.

Hors ligne farid

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #13 le: 15 novembre 2021 à 06:16:12 »

Hors ligne farid

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #12 le: 14 novembre 2021 à 10:11:13 »
une video serait la bienvenue,,,l'avantage de cette therapie si elle fonctionne sur nous ,humbles personnes desavantagees physiquement,est qu'elle ne necessite pas une intervention chirurgicale avec tous les desagrements et les risques encourus,,de plusla rarete des avis sur cette therapie pourtant porteuse de belles promesses ,souligne le desabusement general ,ce que je comprends bien sur

Hors ligne RosenKreutz

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #11 le: 13 novembre 2021 à 14:24:54 »
C'est une bonne nouvelle pour les souris. :lol:
Se victimiser c'est s'inférioriser soi-même.

Hors ligne TDelrieu

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #10 le: 13 novembre 2021 à 11:27:23 »
Un médicament évitant la paralysie testé sur des souris

Par Sciences et Avenir avec AFP le 11.11.2021

Un médicament d'un nouveau type développé par des scientifiques américains facilite la régénération des cellules et évite la paralysie de souris à la colonne vertébrale sectionnée, leur permettant de marcher après quatre semaines de traitement.

L'équipe de la Northwestern University qui a publié le 11 novembre ses recherches dans la revue Science espère présenter son traitement dès l'an prochain à l'Agence américaine des médicaments, la FDA, pour proposer des essais sur des êtres humains. "L'objectif de notre recherche était de développer une thérapie transférable à l'Homme qui pourrait être utilisée dans les hôpitaux pour éviter la paralysie aux victimes de traumatismes majeurs ou souffrant de maladies", a expliqué à l'AFP le professeur Samuel Stupp qui dirige l'étude.

Soigner la paralysie est un objectif ancien de la médecine et d'autres traitements expérimentaux sont actuellement à l'étude. Celui expérimenté par Samuel Stupp utilise des nanofibres pour imiter la structure de la "matrice extracellulaire", un réseau de molécules qui se développe naturellement autour du tissu cellulaire. Chaque nanofibre, qui est 10.000 fois plus fine qu'un cheveu, est faite de centaines de milliers de molécules appelées peptides, qui transmettent des signaux facilitant la régénération des nerfs.

Une amélioration spectaculaire de la moelle épinière

La thérapie, qui se présente sous forme de gel, a été injectée dans les tissus entourant la moelle épinière de souris de laboratoire 24 heures après que leur colonne vertébrale ait été sectionnée. Les chercheurs ont décidé d'attendre 24 heures parce que les humains victimes de lésions à la colonne vertébrale lors d’accidents de la route, de blessures par balle ou d'autres traumatismes ne reçoivent généralement pas de traitement aussitôt. Quatre semaines plus tard, les souris ayant reçu le traitement marchaient quasiment aussi bien qu'avant la blessure. Celles n'ayant pas reçu le traitement ne marchaient pas.

Les souris ont ensuite été disséquées pour examiner l'impact de la thérapie au niveau cellulaire et les chercheurs ont constaté une amélioration spectaculaire de la moelle épinière de celles qui avaient reçu le traitement. Les extensions sectionnées des neurones, appelées axones, s'étaient régénérées et le tissu cicatriciel, qui peut représenter un obstacle à la régénération, était très réduit. En outre, une couche protectrice d'axones importante pour la transmission de signaux électriques, s'était reformée, des vaisseaux sanguins qui apportent des nutriments aux cellules blessées s'étaient développés et davantage de neurones moteurs avaient survécu.

Molécules "dansantes"

Une des découvertes clé des chercheurs a été que lorsqu'elles étaient soumises à une certaine mutation, les mouvements collectifs des cellules étaient intensifiés et leur efficacité améliorée. C'est parce que les récepteurs des neurones sont naturellement en mouvement constant, explique Samuel Stupp, et faire "danser" les molécules thérapeutiques au sein des nanofibres aide à les connecter à leurs cibles mouvantes. Les chercheurs ont testé deux versions du traitement, l'une avec la mutation et l'autre sans, et ils ont découvert que les souris qui avaient reçu la version modifiée avaient récupéré plus de mobilité.

Le gel développé par cette équipe de chercheurs est le premier de la sorte mais il pourrait conduire à une nouvelle génération de médicaments appelés "supramoléculaires", composés d'un assemblage de molécules et non d'une molécule simple, ajoute M. Stupp. Selon le chercheur, le médicament est sûr parce que les matériaux se décomposent en quelques semaines et deviennent des nutriments pour les cellules.

Il espère passer rapidement aux essais sur des humains sans avoir besoin de tests sur d'autres animaux, comme des primates, expliquant que les mammifères ont des systèmes nerveux peu différenciés selon les espèces. "Il n'existe actuellement aucun traitement des lésions à la moelle épinière, et c'est un énorme problème", souligne-t-il.

Selon les chiffres officiels, 300.000 personnes vivent aux Etats-Unis avec une lésion à la moelle épinière. Leur espérance de vie est moins élevée que celles du reste de la population et aucun progrès n'a été réalisé depuis les années 1980. "La question, c'est comment l'Agence américaine du médicament va appréhender ces thérapies, parce qu'elles sont totalement nouvelles", conclut Samuel Stupp.

Source : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/un-medicament-evitant-la-paralysie-teste-sur-des-souris_159028

Hors ligne farid

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #9 le: 13 novembre 2021 à 08:48:00 »
]@kristoff,,,,cette fois ci,j'ai l'impression que c'est du serieux,,

Hors ligne Kristof

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #8 le: 12 novembre 2021 à 18:42:10 »
bonne nouvelle

https://www.cnews.fr/science/2021-11-12/des-souris-paralysees-remarchent-en-4-semaines-grace-un-medicament-1148533

Svp . Ou pourrai je me procurer la piqure . Ma mère vient me voir dans 5 semaines .
J'aimerai l'accueillir sur mes 2 jambes , les bras levés !
On reste supérieur a beaucoup de bipedes . Gardons ceci a l'esprit .


Hors ligne Renaud

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #6 le: 12 octobre 2008 à 12:24:10 »
J’ai trouvé un nouvel article sur la médecine régénératrice et les Nano-technologie favorable dans la différenciation, le guidage et donc la survie des cellules souches.

Présentation du projet de Samuel Stupp :


27 Mars 2008
EVANSTON, Illinois --- Imaginez avoir un polymère et une petite molécule qui se réunissent immédiatement dans un sac flexible mais fort dans lequel vous pouvez cultiver des cellules souches humaines, créant une sorte de laboratoire miniature. Et ce sac, si utilisé pour la thérapie cellulaire, pourrait masquer les cellules souches du système immunitaire du corps humain et en se dégradant en parvenant à sa destination, sortant les cellules souches pour faire leur travail.

Futuriste ? Seulement en partie. Une équipe de recherche de l'Institut de l'Université Nord-ouest de Bio Nanotechnologie pour la Médecine à créé de tels sacs et a manifesté que des cellules souches humaines grandiront en eux. Les chercheurs annoncent aussi que les sacs peuvent survivre pendant des semaines dans la culture et que leurs membranes sont perméables aux protéines. Les protéines, même grandes, peuvent voyager librement à travers la membrane.

Ce mode nouveau et inattendu d'auto assemblage, est publié le 28 mars dans le journal la Science, peut aussi produire des films minces dont la taille et la forme peuvent être façonnés. La méthode tient la promesse pour l'utilisation dans la thérapie cellulaire et d'autres applications biologiques aussi bien que dans la conception de dispositifs électroniques par l'auto assemblage, comme des cellules solaires et la conception de nouveaux matériaux. 

"Nous avons commencé par deux molécules intéressantes, dissous dans l'eau et avons fusionné les deux solutions ensembles," a dit Samuel I. Stupp, le Professeur du Conseil d'administration des Science de Matériaux et de l'Ingénierie, la Chimie et la Médecine, qui a mené la recherche.

"Nous nous sommes attendus à ce qu'ils se soient mélangés, mais, à notre grande surprise, ils ont formé une membrane solide immédiatement sur le contact. C'était une découverte passionnante et nous avons alors continué à examiner pourquoi c'est arrivé. La compréhension de ce mécanisme moléculaire surprenant était encore plus passionnante. "

Une des molécules est un peptide amphiphile (PA), des petites molécules synthétiques que Stupp a d'abord développé il y a sept ans, qui a été essentiel dans son travail sur la médecine régénératrice. L'autre molécule est le biopolymer hyaluronic l'acide (HA), qui est aisément trouvé dans le corps humain, à des endroits comme des joints et le cartilage. Stupp avait récemment commencé de nouvelles recherches sur la médecine régénératrice de cartilage, qui l'a extrait de acide hyaluronic.

"C'est un exemple clair d'une découverte informelle," a dit Stupp, le directeur de l'Institut pour Bio Nanotechnologie dans la Médecine. "Nous savions qu'il y avait quelque chose d'intéressant à propos de l'interaction entre le peptide amphiphiles et biopolymer de notre travail précédent sur les nano structures qui peut causer que des vaisseaux sanguins grandissent. Et nous avons été particulièrement intéressés par l'acide hyaluronic à cause de son rôle dans le cartilage,un tissu que les adultes ne peuvent pas régénérer et, quand  endommagé dans des articulations, causant du chagrin aux gens. "

En utilisant juste ces deux molécules, Stupp et son équipe peuvent rendre beaucoup de structures différentes, les deux les plus importants étant des sacs, qui ont une membrane solide sur l'extérieur et liquide à l'intérieur et les membranes plates de n'importe quelle forme. Les chercheurs peuvent faire les structures grandes ou petites, prendre la matière avec des pincettes, le tendre et même réparer facilement les sacs par l'auto assemblage devrait être un pour matériel les déchirures ou d’autres pathologies.  Les sacs sont aussi assez robustes pour être suturé par des chirurgiens sur des tissus biologiques.

Les molécules du grand acide hyaluronic et du petit peptide amphiphile viennent ensemble par des interactions supra-molecular, pas par la réaction chimique, dans lesquelles les liens covalents sont formés.

Dans le cas de la membrane plate, les chercheurs mettent la solution peptidique amphiphile au fond d'un moule peu profond et ont ajouté au sommet la solution acide hyaluronic. Les deux ont agi réciproquement sur le contact, créant des solides. En variant le moule, les chercheurs ont produit une variété de formes, y compris des étoiles, des triangles et des hexagones, chaque ayant deux surfaces chimiquement différentes. Quand les matériaux ont séchés, ils sont devenus raides et forts, comme le plastique.

En créant un sac, les chercheurs ont profité du fait que les molécules acides hyaluroniques (HA) sont plus grandes et plus lourdes que les molécules du petit peptide amphiphile (PA). Dans une fiole profonde, ils ont versé la solution PA et dans celle de la solution HA. Comme les molécules plus lourdes ont coulé, les molécules plus légères les ont engloutis, créant un sac fermé avec la solution HA prise au piège à l'intérieur de la membrane.

Ayant formé les sacs, Stupp et son équipe a ensuite étudié des cellules souches humaines englouties par le processus d'auto assemblage à l'intérieur des sacs qu'ils ont placés dans la culture. Les chercheurs ont constaté que les cellules sont restées viables pour jusqu'à quatre semaines, qu'une grande protéine - un facteur de croissance important dans la signalisation de cellules souches - pourrait traverser la membrane et que les cellules souches étaient capables de se différencier.

"Nous nous attendons à ce que les gènes, siRNAs et des anticorps croisent traversent les membranes aussi, faisant ce mini laboratoire de biologie cellulaire un dispositif puissant pour la recherche ou des thérapies," a dit Stupp. "Pour le développement de thérapies de cancer, nous serons capables de confiner des cellules dans les sacs et étudierons leur réaction aux différents types de thérapies aussi bien qu'à la signalisation par des cellules différentes dans des sacs voisins."

À une démonstration intelligente d'auto-réparation, si la membrane du sac avait un trou (d'une injection d'aiguille, par exemple), les chercheurs ont simplement à placer une goutte de la solution PA sur la déchirure, qui a agi réciproquement avec HA à l'intérieur, aboutissant à l'auto assemblage et au trou scellé.

"La membrane est une structure fascinante et inhabituelle avec un haut degré d'ordre hiérarchique," a dit Stupp. "La membrane grandit par un processus d'auto assemblage dynamique qui produit un nanofibre hybride composé des deux molécules et orientée perpendiculairement au plan de la membrane. Cette architecture est très difficile à avoir spontanément dans des matières. En utilisant la chimie juste, la structure épaisse de membrane pourrait être conçue pour obtenir les conduits de charge dans des cellules solaires ou les colonnes nanoscale de nano structures catalytique qui s'étendraient sur des dimensions macroscopiques arbitraires. "

Tandis que le sous-jacent, la structure fortement commandée par ces sacs et ces membranes a des dimensions sur le nanoscale, les sacs et les membranes eux-mêmes peuvent être de n'importe quelle dimension et sont visibles à l'oeil nu.

L'article de Science est intitulé "Self-Assembly of Large and Small Molecules into Hierarchically Ordered Sacs and Membranes." En plus de Stupp, d'autres auteurs que sont le M Ramille. Capito (chef auteur), Yuri S. Velichko et Alvaro Mata, de tout l’institut Northwestern pour Bio Nanotechnologie dans Médecine (IBNAM); et Hélène S. Azevedo, d'IBNAM et l'Université de Minho, le Portugal.


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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March 27, 2008
EVANSTON, Ill. --- Imagine having one polymer and one small molecule that instantly assemble into a flexible but strong sac in which you can grow human stem cells, creating a sort of miniature laboratory. And that sac, if used for cell therapy, could cloak the stem cells from the human body’s immune system and biodegrade upon arriving at its destination, releasing the stem cells to do their work.

Futuristic? Only in part. A research team from North-western University’s Institute for Biotechnology in Medicine has created such sacs and demonstrated that human stem cells will grow in them. The researchers also report that the sacs can survive for weeks in culture and that their membranes are permeable to proteins. Proteins, even large ones, can travel freely across the membrane.

This new and unexpected mode of self-assembly, to be published March 28 in the journal Science, also can produce thin films whose size and shape can be tailored. The method holds promise for use in cell therapy and other biological applications as well as in the design of electronic devices by self-assembly, such as solar cells, and the design of new materials.

“We started with two molecules of interest, dissolved in water, and brought the two solutions together,” said Samuel I. Stupp, Board of Trustees Professor of Materials Science and Engineering, Chemistry and Medicine, who led the research.

“We expected them to mix, but, much to our surprise, they formed a solid membrane instantly on contact. This was an exciting discovery, and we then proceeded to investigate why it happened. Understanding the surprising molecular mechanism was even more exciting.”

One of the molecules is a peptide amphiphile (PA), small synthetic molecules that Stupp first developed seven years ago, which have been essential in his work on regenerative medicine. The other molecule is the biopolymer hyaluronic acid (HA), which is readily found in the human body, in places like joints and cartilage. Stupp recently had started a new research project on the regenerative medicine of cartilage, which drew him to hyaluronic acid.

“This is a clear example of informed discovery,” said Stupp, director of the Institute for Bio Nanotechnology in Medicine. “We knew there was something interesting about the interaction between peptide amphiphiles and biopolymers from our previous work on nanostructures that can cause blood vessels to grow. And we were particularly interested in hyaluronic acid because of its role in cartilage, a tissue that adults cannot regenerate and, when damaged in joints, causes grief to humans.”

Using just these two molecules, Stupp and his team can make many different structures, the two most important being sacs, which have a solid membrane on the outside and liquid inside, and flat membranes of any shape. The researchers can make the structures large or small, pick up the material with tweezers, stretch it and even easily repair the sacs through self-assembly should the material tear or have some other defect. The sacs also are robust enough to be sutured by surgeons to biological tissues.

The large (hyaluronic acid) and small (peptide amphiphile) molecules come together through supramolecular interactions, not by chemical reaction, in which covalent bonds are formed.

In the case of the flat membrane, the researchers put the peptide amphiphile solution at the bottom of a shallow mold and added on top the hyaluronic acid solution. The two interacted on contact, creating a solid. By varying the mold, the researchers produced a variety of shapes, including stars, triangles and hexagons, each having two chemically different surfaces. When dry, the materials are stiff and strong, like plastic.

In creating a sac, the researchers took advantage of the fact that hyaluronic acid (HA) molecules are larger and heavier than the smaller peptide amphiphile (PA) molecules. In a deep vial, they poured the PA solution and into that poured the HA solution. As the heavier molecules sank, the lighter molecules engulfed them, creating a closed sac with the HA solution trapped inside the membrane.

Having formed the sacs, Stupp and his team next studied human stem cells engulfed by the self-assembly process inside sacs that they placed in culture. The researchers found that the cells remained viable for up to four weeks, that a large protein -- a growth factor important in the signaling of stem cells -- could cross the membrane, and that the stem cells were able to differentiate.

“We expect that genes, siRNAs and antibodies will cross the membranes as well, making this mini cell biology lab a powerful device for research or therapies,” said Stupp. “For the development of cancer therapies, we will be able to confine cells within the sacs and study their reaction to different types of therapies as well as to signaling by different cells in neighboring sacs.”

In a clever demonstration of self-repair, if the sac’s membrane had a hole (from a needle injection, for example), the researchers simply placed a drop of the PA solution on the tear, which interacted with the HA inside, resulting in self-assembly and a sealed hole.

“The membrane is a fascinating and unusual structure with a high degree of hierarchical order,” said Stupp. “The membrane grows through a dynamic self-assembly process which generates hybrid nanofibers made up of both molecules and oriented perpendicular to the plane of the membrane. This architecture is very difficult to get spontaneously in materials. Using the right chemistry, the thick membrane structure could be designed to get conduits of charge in solar cells or nanoscale columns of catalytic nanostructures that would extend over arbitrary macroscopic dimensions.”

While the underlying, highly ordered structure of the sacs and membranes has dimensions on the nanoscale, the sacs and membranes themselves can be of any dimension and are visible to the naked eye.

The Science paper is titled “Self-Assembly of Large and Small Molecules into Hierarchically Ordered Sacs and Membranes.” In addition to Stupp, other authors are Ramille M. Capito (lead author), Yuri S. Velichko and Alvaro Mata, all of Northwestern’s Institute for Bio Nanotechnology in Medicine (IBNAM); and Helena S. Azevedo, of IBNAM and the University of Minho, Portugal.

The research was supported by the U.S. Department of Energy, the National Institutes of Health and the National Science Foundation.


Source : http://www.northwestern.edu/newscenter/stories/2008/03/selfassembledsacs.html

Eliswann

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #5 le: 08 mai 2008 à 19:04:26 »
Eliswann,

Tous les articles postés dans cette section "Recherches fondamentales" relatent des recherches faites en laboratoire, sur des souris ou d'autres modèles.

Si tu veux en savoir plus sur les essais cliniques humains, tu peux lire les articles listés ici :
:arrow: http://alarme.asso.fr/forum/index.php/topic,3644.msg34841.html#msg34841


Oups, merci beaucoup

Hors ligne TDelrieu

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #4 le: 07 mai 2008 à 10:23:39 »
Eliswann,

Tous les articles postés dans cette section "Recherches fondamentales" relatent des recherches faites en laboratoire, sur des souris ou d'autres modèles.

Si tu veux en savoir plus sur les essais cliniques humains, tu peux lire les articles listés ici :
:arrow: http://alarme.asso.fr/forum/index.php/topic,3644.msg34841.html#msg34841

Eliswann

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #3 le: 06 mai 2008 à 16:37:56 »
Au risque de paraitre nulle, les essais ont été fait que sur des souris?

Et sinon j'ai pas trouver un endroit ou ils parlent des effets secondaires, il y en aurait pas?

Hors ligne christophe1

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #2 le: 10 avril 2008 à 16:59:06 »
bonjour
une question un peu bete, rendre une souris para, comment font ils pour ses besoins urinaires et autres?

Arnaud

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Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées
« Réponse #1 le: 10 avril 2008 à 16:07:39 »

Des nanofibres pour réparer la moelle épinière de souris paralysées

Une lésion de la moelle épinière, provoquant chez des souris une paralysie des membres inférieurs, a pu être réduite, immédiatement après l'intervention, grâce à l'injection d'une substance liquide – là est la nouveauté -, formant ensuite un réseau de nanofibres organiques facilitant la repousse des cellules nerveuses.

Des souris paralysées des deux pattes arrière ont recouvré – très partiellement – l'usage de leurs membres six semaines après une simple injection... Ce n'est pas une découverte fortuite ni une révolution. L'équipe de Samuel Stupp (Northwestern University, Illinois) y travaille depuis des années.

L'an dernier, ces travaux sur la réparation de lésions de la moelle épinière avaient été présentés  lors d'une conférence sur les nanotechnologies. Mais leurs derniers résultats, qui viennent d'être publiés dans le Journal of Neuroscience, constituent une réelle avancée.

L'idée est de générer au niveau de la lésion, dans la moelle épinière, un réseau de nanofibres porteuses de certaines molécules actives, favorisant la pousse des cellules nerveuses. Pour les fibres, les chercheurs utilisent des peptides (petites protéines) dites amphiphiles, c'est-à-dire possédant un pôle hydrophobe et un pôle hydrophile. Spontanément, ces molécules s'assemblent en longues fibres cylindriques de très faible diamètre, finissant par former un réseau à trois dimensions.

Les peptides utilisés portent une certaine séquence de cinq acides aminés (isoleucine-lysine-valine-alanine-valine), baptisée IKVAV. Cette série est devenue célèbre depuis que l'on a découvert son rôle dans l'adhésion entre cellules et, justement, la croissance des cellules nerveuses.

C'est ce motif de cinq acides aminés qui semble expliquer les propriétés de la laminine, une protéine impliquée dans de nombreux processus où les cellules migrent, poussent ou s'accolent. Il a été démontré que la séquence IKVAV favorise la croissance des neurones et plus précisément de leurs longues excroissances, les neurites (axones et dendrites), formant les fibres nerveuses.

- Des effets démontrés

Cette séquence a une autre propriété, découverte in vitro : en présence de cellules souches neurales (capables de se différencier en neurones ou en cellules gliales), elle inhibe leur différenciation en cellules gliales. Protectrices des fibres nerveuses, ces cellules, qui les entourent, leur jouent un mauvais tour après une lésion. Formant un bourgeon, sorte de cicatrice, au niveau d'une fibre coupée, elle en empêche toute repousse.

Or, on sait, depuis peu de temps, que des cellules souches neurales existent dans le système nerveux d'un mammifère adulte, y compris dans sa moelle épinière. La laminine et la séquence IKVAV se retrouvent logiquement sous les projecteurs dans les laboratoires qui s'intéressent à la régénération des neurones.

L'équipe de Samuel Stupp était déjà parvenue, chez la souris, à des résultats similaires en provoquant la croissance d'un réseau de fibres en peptides amphiphiles à motif IKVAV. La repousse des axones des neurones est bel et bien observée, tandis que les cicatrices à cellules gliales se réduisent et une partie des fonctions motrices est rétablie.

C'est cette même technique qui vient d'être améliorée. Alors qu'il fallait une intervention chirurgicale dans les précédentes expériences, l'équipe a pu mettre au point une solution de peptides qui prend la forme d'un gel. Il suffit donc désormais d'une injection au niveau de la lésion.

Dans la moelle épinière des souris, l'équipe a observé la croissance des fibres nerveuses motrices (celles qui descendent vers les muscles) et des fibres sensitives (celles qui envoient les informations sensorielles). Quant aux nanofibres, elles se décomposent en trois à huit semaines, retournant à l'état d'acides aminés.

La principale conclusion est qu'une voie prometteuse est tracée, à l'aide des cellules souches, qui ne cessent d'alimenter des espoirs nouveaux, et de techniques parfois proches des nanotechnologies.

http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/medecine/d/des-nanofibres-pour-reparer-la-moelle-epiniere-de-souris-paralysees_15214/

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