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Des connexions neuronales nouvelles peuvent réparer un cerveau lésé après un traumatismeUne équipe franco-australienne, dirigée par Rachel Sherrard (université Paris-VI et CNRS), a montré qu'il était possible de réparer un cerveau après une lésion cérébrale. Les chercheurs ont créé chez des rats, grâce au peptide baptisé BDNF (Brain derived neurotrophic factor) des connexions neuronales nouvelles, et ciblées, qui ont permis la récupération de fonctions motrices et spatiales. Le BDNF pourrait permettre de traiter les maladies neurodégénératives.
Premier symposium international sur les cellules souches embryonnaires humainesMarc Peschanski (Inserm 861, directeur de l'I-Stem, Institut des cellules souches pour le traitement et l'étude des maladies monogéniques) était l'un des principaux organisateurs de ce symposium. Dans un entretien au Quotidien du médecin, il estime que cette réunion a été un succès. Selon lui, la grande nouveauté est la multiplication des domaines d'applications des cellules souches embryonnaires. En plus d'une uttilisation en thérapie cellulaire, elles permettent "la production de virus à des fins vaccinales, la production de protéines recombinantes (en particulier d'anticorps), le criblage de composés thérapeutiques, la modélisation de maladies...", et présentent par rapport aux cellules habituellement utilisées dans ces applications "la caractéristique d'être immortelles, sans être manipulées, et sans être pathologiques". En outre, Marc Peschanski estime que le débat éthique sur ces cellules est "absolument nécessaire", qu'il doit être ouvert à tous, et "se construire à partir de données réelles".Reprise information presse du 21 janvier 2008 "Le premier Congrès International sur les Cellules Souches Embryonnaires Humaines à Evry du 31 janvier au 2 février 2008."
Dans une étude parue jeudi dans la revue Stem Cell, des scientifiques ont annoncé avoir mis au point une technique qui permettrait de créer des cellules souches embryonnaires humaines sans détruire l'embryon. Les chercheurs ont extrait une cellule d'un embryon créé par fécondation in vitro et y ont inséré une protéine appelée laminine pour qu'elle préserve la pluripotence (c'est à dire la capacité à se différencier en n'importe quel tissu du corps humain) de cette cellule. Selon les chercheurs, cette manipulation n'aurait pas affecté l'embryon qui se serait développé normalement. © genethique.org
"Reprogrammation" des cellules humainesUne équipe du Children's Hospital de Boston est parvenue à redonner à des cellules humaines adultes les potentialités multiples de cellules souches embryonnaires, en employant une technique similaire à celle du professeur Shinya Yamanaka, de l'université de Tokyo. Mais cette équipe a réussi à montrer que seuls deux gènes (OCT4 et SOX2) étaient indispensables lors de cette reprogrammation. Cette découverte pourrait permettre d'éviter d'utiliser le gène MYC qui entraîne un risque de cancer.
La recherche sur les cellules souchesL'équipe de Daniel Aberdam (unité Inserm 898, université de Nice-Sophia-Antipolis), associée à l'Institut israélien de technologie, a obtenu in vitro une population cellulaire exempte de deux des caractéristiques qui limitent l'utilisation des cellules souches embryonnaires à des fins thérapeutiques : leur croissance illimitée et la possibilité d'induire des proliférations tumorales. Afin de confirmer que ces cellules pourront être utilisées dans le cadre d'essais cliniques, des études de transplantation sont en cours. Par ailleurs, des biologistes américains ont annoncé avoir transformé, chez l'homme, des cellules germinales primordiales (CGP) en cellules souches ayant des caractéristiques proches de celles des cellules embryonnaires.Reprise information presse du 29 novembre 2007 "Des chercheurs de l'Inserm réussissent à différencier des cellules précurseurs de nombreux tissus, de manière reproductible, à partir de cellules souches embryonnaires humaines"Monde [Le] , 05/12/2007
En bref : des cellules souches sans les tumeursPar Jean-Luc Goudet - Futura-SciencesLa semaine dernière, deux équipes annonçaient la production de cellules souches à partir de tissu dermique. Mais l’une des deux techniques employées conduisait à un fort risque de tumeur. La parade est déjà trouvée…Décidément, les recherches concernant les cellules souches vont bon train. La semaine dernière un groupe de chercheurs américains et une équipe japonaise annonçaient en même temps la création de cellules souches à partir de peau humaine. Le pas était important puisque ces cellules étaient jusqu’ici récupérées sur des embryons.Le principe consiste à reprogrammer les cellules en injectant quatre gènes qui, en quelque sorte, les reprogramment pour en faire des cellules totipotentes, c’est-à-dire potentiellement capables de se différencier ensuite en tout type cellulaire. Mais l’un des facteurs utilisés par l’équipe de Shinya Yamanaka, de l’université de Kyoto, le gène c-myc, est oncogène. Dans les expériences que ces chercheurs japonais avaient conduites l’an dernier chez la souris, ce gène générait une tumeur dans un cas sur cinq.Cette semaine, le problème est annoncé résolu : la même équipe publie de nouveaux résultats, annonçant la production de cellules souches humaines, toujours à partir de tissu dermique, avec trois facteurs seulement, donc sans le néfaste c-myc.Ce dernier n’était pas utilisé par l’équipe américaine de l’université de Wisconsin-Madison (James Thomson, Junying Yu et leurs collègues) mais leur technique reste encore à finaliser. Mais, semble-t-il, les progrès sont rapides. Rendez-vous la semaine prochaine ?
LONDRES (AFP) - Le scientifique britannique créateur de la brebis Dolly, premier clone de mammifère obtenu à partir d'une cellule d'animal adulte, abandonne ses recherches sur le clonage au profit de la production de cellules souches sans embryon, a-t-il indiqué samedi au Daily Telegraph.Le professeur Ian Wilmut du Roslin Institute d'Edimbourg (Ecosse) est à l'origine de la naissance le 5 juillet 1996 de la brebis Dolly, clone d'un animal adulte. Cette réussite, annoncée le 23 février 1997, lui a valu de vives critiques notamment de groupes religieux.Mais il vient de changer son fusil d'épaule: il renonce à exploiter la licence obtenue il y a deux ans pour cloner des embryons humains afin de suivre les pas du Japonais Shinya Yamanaka, professeur à l'université de Kyoto, qui a créé des cellules souches à partir de morceaux de peau de souris sans embryon.Le professeur Yamanaka serait parvenu à faire de même avec des cellules humaines, a indiqué le journal."J'ai décidé il y a quelques semaines de ne pas continuer dans le transfert de noyau (technique utilisée pour le clone Dolly)", a déclaré le professeur Wilmut au Daily Telegraph.La recherche sur les cellules souches est une technique "plus facile à accepter socialement" tout en étant "extrêmement passionnante et étonnante", a-t-il expliqué.Elle pourrait permettre de cultiver les cellules souches d'un patient puis de les utiliser pour réparer les dégâts causés par une maladie.Selon certains scientifiques, le taux de succès de la méthode utilisée sur la brebis Dolly n'est pas assez élevé pour être utilisé sur les humains, en particulier compte-tenu de la difficulté à obtenir des ovules.Les Etats-Unis ont limité les financements fédéraux pour la recherche sur les cellules souches et le président George W. Bush a apposé son veto sur un projet de loi qui avait pour but de développer cette recherche, au nom de la protection de la vie humaine.