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Messages - seppel

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Merci à toi Thierry, tu m'as encore appris des choses que je ne savais pas.
Amicalement.
Jean-Michel. :wink:

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Édimbourg PIERRE KALDY. Publié le 10 octobre 2006
Actualisé le 10 octobre 2006 : 08h31

Création d'un centre écossais de production de cellules souches embryonnaires destinées à l'homme, alors que le reste de l'Europe y est globalement opposé.
 
« NOUS ALLONS produire des lignées de cellules souches embryonnaires humaines directement utilisables pour la recherche clinique chez l'homme », a annoncé le 27 septembre le Dr Paul de Sousa à l'occasion du lancement du Roslin Cells Center à Édimbourg. Le nom de Roslin est devenu célèbre après l'annonce spectaculaire du clonage de la brebis Dolly au Roslin Institute en 1996.
 
Les cellules souches embryonnaires intéressent beaucoup les chercheurs pour deux raisons : leur capacité à s'autorenouveler qui permet d'en disposer à volonté et surtout leur potentiel à donner une foule de tissus différents, avantage considérable quand on veut mieux comprendre les mécanismes de ces différenciations et pouvoir un jour régénérer les tissus lésés chez l'homme.
 
Contraintes européennes pour la productionL'Écosse fait le pari que ces cellules seront un jour un nouvel outil thérapeutique. Elle est le premier pays à se lancer dans la fabrication de cellules souches embryonnaires qui respectent les conditions de « bonnes pratiques de fabrication » requises pour les traitements médicamenteux. Jusqu'à présent, trois obstacles rendaient cet objectif inaccessible.
 
D'abord, les cellules souches dérivées de cellules embryonnaires humaines étaient cultivées en présence de cellules nourricières et dans des milieux d'origine animale, ce qui excluait leur transplantation chez l'homme. Grâce aux recherches faites notamment à l'Institute of Stem Cell Research (ISCR) de l'université d'Édimbourg, plusieurs facteurs ont récemment été isolés qui permettent maintenant de cultiver ces cellules seules et dans un milieu synthétique.
 
Ensuite, pas moins de sept directives européennes imposent des contraintes à la production de cellules pour des essais cliniques chez l'homme. « Nos lignées cellulaires, produites dans des conditions standardisées, seront les premières au monde à respecter la réglementation européenne », a précisé Paul de Sousa nommé pour diriger le Roslin Cells Center. Enfin, les quelque trois cents lignées de cellules souches embryonnaires produites dans une vingtaine de pays de par le monde sont de qualité très inégale : « Nous tenterons d'obtenir des lignées issues d'une seule cellule embryonnaire, ce qui les rendra plus homogènes et permettra peut-être d'éviter les dérives qui font que des cellules anormales finissent par prendre le dessus lors de la culture, un phénomène qui exclut leur utilisation ultérieure chez l'homme », ajoute Paul de Sousa.
 
Le Roslin Cells Center, issu d'une collaboration entre le service national de transfusion sanguine écossais et l'université d'Édimbourg, pourrait produire sa première lignée de cellules souches embryonnaires dès 2007. « La lignée sera distribuée à tous les laboratoires publics qui en feront la demande et nous négocierons les droits sur ses éventuelles applications thérapeutiques », indique Paul de Sousa. Cette annonce fait suite à celle de la mise au point de lignées de cellules souches embryonnaires utilisables chez l'homme, par deux sociétés : ES Cell International à Singapour qui les distribue déjà et Geron basée en Californie qui a l'intention de procéder aux premiers essais cliniques l'an prochain sur des patients ayant des lésions de la moelle épinière.
 
La création du Roslin Cells Center avec des fonds entièrement publics fait partie d'un projet beaucoup plus vaste de valorisation de la recherche sur les cellules souches engagé par la région d'Édimbourg au travers d'un réseau de laboratoires publics et d'une société australienne, Stem Cell Sciences.


http://www.lefigaro.fr/sciences/20061010.FIG000000105_l_ecosse_veut_produire_des_cellules_souches_embryonnaires.html


 

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Exprimez-vous ! / Polémique "essai clinique"
« le: 11 octobre 2006 à 14:13:17 »
Entièrement d'accord avec Corinne et Emmanuel.
Je ne jetterais pas la pierre à Thierry qui se dévoue pour nous et qui fait un travail vraiment remarquable. :1409:
Je crois que chacun de nous devrait être assez mûr pour juger de la pertinence des annonces, et c'est vrai qu'il faut toujours un peu se méfier. On ne va pas prendre l'avion demain matin pour aller à Tokyo, parce qu'une annonce sensationnelle a été diffusée la veille émanant de Tokyo...  :hein: :sm31:
Bref, pour en revenir au sujet d'origine, je ne pense pas qu'il s'agisse d'une annonce "publicitaire" comme tu sembles le croire, Marc.
D'une part, parce qu'elle ne finit pas avec la traditionnelle phrase "mais il faudra encore quelques années de recherche avant de passer aux essais cliniques ...", parce que là c'est du concret pour l'année prochaine,
et d'autre part c'était connu de tous et depuis quelques temps déjà, que Geron comptait se lancer dans un essai clinique en 2007.
Concernant la Suède, moi perso je n'en avais pas connaissance , mais l'institut Karolinska est suffisament bien "quoté" pour qu'on doit pouvoir y croire.
Autre raison qui me dit que c'est pas du pipo, c'est que cette réunion s'est déroulée au Centre médical universitaire de Genève en Suisse, et que l'info émane d'un journal suisse, et pour moi la Suisse est synonyme de sérieux et de qualité, également dans le domaaine de la recherche.
Voilà pourquoi , pour moi en tous cas, cette annonce est à prendre au sérieux, mais libre à chacun de croire ce qu'il veut ... :hein:

J'insiste peut être mais qqun en sait-il plus sur les problèmles de compatibilité des cellules :
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Je me pose la question de savoir comment ils ont résolu le problème de compatibilité de ces cellules embryonnaires vis à vis de l'hôte qui va les recevoir.
Etant donné que le transfert de noyau entre cellules n'est pas encore au point, ces cellules embryonnaires ne vont elles pas être rejetées par le système immunitaire du receveur ?
Ou faudra t'il prendre des médoc anti-rejets à vie ???   pas trop cool ça
Comment voyez-vous la chose ???

Merci d'avance. :wink:
Jean-Michel

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Merci Arnaud et Thierry,

Bonne nouvelle  :cheesy: , je n'étais pas au courant pour la Suède.
Je me pose la question de savoir comment ils ont résolu le problème de compatibilité de ces cellules embryonnaires vis à vis de l'hôte qui va les recevoir.
Etant donné que le transfert de noyau entre cellules n'est pas encore au point, ces cellules embryonnaires ne vont elles pas être rejetées par le système immunitaire du receveur ?
Ou faudra t'il prendre des médoc anti-rejets à vie ???  :undecided: pas trop cool ça :undecided:
Comment voyez-vous la chose ???
 :wink:

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Merci beaucoup Thierry.
@+
Jean-Michel. :wink:

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Bonjour Thierry,

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Compte tenu de notre cible, le traitement ne devrait fonctionner que sur les patients en phase aigue

Merci pour les nouvelles, même si on n'est pas concerné, une fois de plus. :angry: :angry: :angry:
Sais-tu ou penses-tu s'ils envisagent d'étendre leurs études aux chroniques ???
Amicalement.
Jean-Michel.

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TITRE :  L'Institut du cerveau et de la moelle épinière se dote d'un appareil IRM 3 teslas dédié à la recherche et labellise six premières équipes 

 
PARIS, 26 septembre 2006 (APM) - L'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) s'est doté d'un appareil d'IRM 3 teslas et, bien que le bâtiment ne soit pas encore construit sur le site de la Pitié-Salpêtrière à Paris (AP-HP), a labellisé six premières équipes, dans différents pays, qui travailleront pour l'instant hors murs.

Le Pr Gérard Saillant, président de l'Adrec (Association pour le développement de la recherche sur le cerveau et la moelle épinière) et de l'ICM, a présenté un bilan de l'avancement de ce projet lors d'une conférence de presse mardi, qui était également l'occasion d'inaugurer l'IRM.

Le projet de l'ICM, lancé en 2004, est de créer un institut de recherche dédié aux maladies du système nerveux (Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques, accidents vasculaires cérébraux, épilepsie...) qui pourra accueillir de nombreuses équipes, françaises et internationales, publiques et privées, et en plus associera sur un même site la recherche fondamentale et la recherche clinique, ce qui n'existe pas pour l'instant dans le monde dans le domaine de la neurologie, souligne le Pr Saillant.

600 CHERCHEURS SUR 22.000 M2

Les travaux de construction du bâtiment de 22.000 m2, dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière, devraient débuter "courant 2007" pour se terminer "fin 2008-début 2009" et pour une mise en service courant 2009, a précisé Jean Glavany, ancien ministre, délégué général de l'Adrec-ICM.

Le bâtiment comptera notamment 7.400 m2 de laboratoires, 1.000 m2 dédiés au centre d'investigation clinique (CIC), 4.000 m2 pour la plate-forme technologique (ressources biologiques, imagerie...). Il est également prévu un incubateur d'entreprises.

L'objectif est d'avoir au sein de cet institut 60 à 80 équipes, soit environ 600 chercheurs, indique le Pr Yves Agid de la Pitié-Salpêtrière.

Le Pr Saillant souligne le fait qu'il ne s'agira pas uniquement d'équipes françaises. "Ce n'est pas une opération immobilière avec regroupement d'équipes d'établissements publics de recherche". Certes, il y aura des équipes de recherche françaises et d'ailleurs il y a en a déjà sur le site de la Pitié-Salpêtrière, mais des appels d'offres seront aussi lancés pour attirer des équipes d'autres pays.

L'idée est de faire venir sur des durées de quelques années des équipes qui viendront s'installer à l'ICM sur la base de projets précis. Les contrats devraient être de quatre à cinq ans, pouvant être renouvelés jusqu'à huit ans, selon le Pr Saillant, qui souhaite par ailleurs attirer aussi bien des chercheurs académiques que des équipes industrielles venant de la "big pharma".

La valorisation des travaux faits à l'ICM se concrétisera notamment via la pépinière d'entreprises.

Avant même sa création physique, l'ICM est "déjà en action" et a labellisé en 2006 six équipes de recherche, choisies parmi 27 dossiers (10 français, trois allemands, deux chinois, deux israéliens...) en réponse à un premier appel d'offres. Ces équipes recevront 60.000 euros par an durant deux ans.

En matière de recherche clinique, alors que le centre d'investigation clinique (CIC) de la Pitié-Salpêtrière a actuellement quatre chambres, il est prévu qu'il prenne de l'ampleur dans l'ICM, avec sept chambres d'hospitalisation de semaine et 18 places de jour, a indique le Pr Agid.

Alors qu'il gère une trentaine de protocoles par an, ce nombre devrait à terme doubler. Le CIC emploiera alors 25 personnes.

Les scientifiques présents à la conférence de presse insistent également sur l'atout de la Pitié-Salpêtrière qui possède une banque de ressources biologiques très importante, "unique au monde", notamment la banque de 30.000 échantillons d'ADN, ainsi que le fait que cet hôpital voit passer 100.000 patients par an en neurologie.

A TERME, QUATRE IRM 3T ET UN IRM 7T

Par ailleurs, l'ICM vient de se doter d'un appareil d'IRM 3 teslas, qui est installé sur le site de la Pitié-Salpêtrière et devrait débuter son activité d'ici la fin de l'année 2006. Cet appareil qui se trouve hors carte sanitaire sera dédié à la recherche, avec des collaborations notamment avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA).

Le Pr Agid espère qu'à terme l'ICM pourra s'équiper de quatre IRM 3T ainsi qu'un appareil d'IRM 7T.

Concernant les financements, le trésorier de l'Adrec-ICM Serge Weinberg a affirmé qu'il n'y a "pas de préoccupation" dans ce domaine. Le bâtiment est financé, notamment par des apports de la ville de Paris, dont la première adjointe au maire Anne Hidalgo était présente mardi, par la région Ile-de-France et par l'Etat via différents établissements comme l'Inserm. L'ICM a bénéficié fin août d'un prêt de 30 millions d'euros à un taux privilégié de la Caisse des dépôts et consignations.

L'ICM devra par ailleurs trouver annuellement 13 à 14 millions d'euros pour le fonctionnement et le financement de recherches. Il compte pour cela sur des collectes de fonds et sur des partenaires privés, notamment la Fédération française de sport automobile, le Stade de France qui mettra en place des dispositifs de dons ou encore le ministère de la jeunesse et des sports.

L'ICM vient d'obtenir le statut de fondation d'utilité publique de recherche, ce qui devrait faciliter la recherche de financements.

A cette occasion, dans un communiqué, la Ligue contre le cancer et l'Alliance contre le tabac ont une nouvelle fois déploré (elles avaient déjà communiqué sur ce sujet fin 2005) le fait l'ICM reçoive le soutien du fabricant de cigarettes Altria (ex-Philip Morris). Ces associations "reconnaissent l'utilité d'un tel projet" mais "dénoncent le partenariat indécent entre l'ICM et l'industrie du tabac".

On peut en effet voir la présence du président d'Altria, Louis Camilleri, parmi les membres fondateurs de l'ICM, dans la plaquette de l'institut.

Les associations anti-tabac en appellent à la fois au président de la République, "initiateur du plan cancer", et aux chercheurs et professionnels de santé, "de bonne foi membres de cet institut", pour modifier cette situation.

fb/ld/APM
redaction@apmnews.com

FBJIQ002 26/09/2006 19:02 SNC ACTU
 

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Excellent ce reportage,
Un grand BRAVO  :1427:  et un grand MERCI à Audrey  :1409:

Pour Philippe c'est déjà fait ... :ok:

@+ :wink:
Jean-Michel.

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Bonsoir,

A que voilà une bonne nouvelle, je n'étais pas au courant de ça :

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L'équipe de Geoffrey Raisman, de l'institut de neurologie à l'University College de Londres, après avoir réalisé des expérimentations chez l'animal, a pourtant franchi le pas au printemps dernier. Chez une quinzaine de patients qui avaient perdu la motricité d'une extrémité d'un membre à la suite d'une lésion partielle de la moelle épinière, les neurochirurgiens ont injecté au niveau de la cicatrice médullaire, des précurseurs de neurones issus de cet épithélium olfactif.
Certains patients ont récupéré un début de motricité : ils ont pu mobiliser un doigt de pied ou le pouce.

En tous cas il semblerait que ce soit un bon début, ce "début de motricité".
Quelqu'un en sait-il plus au sujet de ces expérimentations ?
S'agit-il d'un vrai essai clinique de phase I ?

@+
JM

60
Salut tous,

Nous ça a mis 2 ans, pour un cas "relativement simple", puisqu'il n'y avait pas de tiers responsable de l'accident.
Malgré ça on a pris un avocat, parce que l'asurance était réticente à nous dédommager, et finalement on a eu le maximum prévu au contrat. Et je suis persuadé que sans l'avocat on se serait fait  :707: :sm4: en beauté.
@+
JM.


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Ressources et règlementation / Re : aide financiére
« le: 23 août 2006 à 21:39:31 »
Bonjour fti,

Je pense que tu devrais te renseigner à ta MDPH (Maison Départementale des personnes Handicapées), pour savoir si tu peux bénéficier d'une aide.
Si tu touche l'ACTP actuellement, il faudra peut être demander à bénéficier de la nouvelle "prestation de compensation" qui contrairement  à l'ACTP, peut prendre en charge ce type de dépenses. Mais attention si tu touches la prestation de compensation tu ne toucheras plus l'ACTP. Donc il faut bien réfléchir avant de te décider.
Et si tu n'as pas l'ACTP, ben alors c'est le moment de faire une demande pour la prestation de compensation.
Tu devrais lire attentivement ce lien , tu trouvera sûrement les réponses aux questions que tu te poses :
http://alarme.asso.fr/forum/index.php/topic,1969.0.html

Voili voilou  :wink:
@+
Jean-Michel.


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Bonjour Marc,

Petite question supplémentaire, l'efficacité de la toxine dure combien de temps chez vous ?
Chez mon fils , il en est à sa 3ème ou 4ème injection, et en moyenne l'efficacité durait 2 mois.
La dernière pour l'instant tient depuis fin mai (pas d'infection depuis cette date), et patatra  :angry: :angry: ce matin ...  infection  :sad: :sad:.
Heureusement sa prochaine injection est prévue pour début septembre.
J'avais lu je ne sais plus où, que l'efficacité durait entre 6 mois et un an, mais on en est loin.
Mais malgré ça, ça lui procure quand même un confort appréciable (pas d'infection, très peu de fuites) pendant 2 mois, et c'est tjrs bon à prendre.
Pour tous ceux qui ont déjà eu des injections de toxine, pourriez vous dire combien de temps ça a été efficace chez vous ???
Merci d'avance.

@+
Jean-Michel.

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Recherches fondamentales / Re : Cellules souches et R&D
« le: 07 août 2006 à 17:22:12 »

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Revue de presse bioéthique du mardi 25/07/06
 
Débat international sur les embryons

Le 7 mars dernier, la Cour européenne des droits de l'homme a, en première instance, débouté Natallie Evans qui souhaitait réimplanter, contre l'avis de son ex-fiancé, leurs embryons congelés. Atteinte d'un cancer imposant une ovariectomie, elle avait eu recours, en 2001, avec son fiancé à une FIV (Fécondation In Vitro) de laquelle six embryons avaient été issus. Après leur séparation un an plus tard, le "père" a retiré son consentement à la conservation des embryons et à leur utilisation par la mère et la clinique s'apprêtait à détruire les embryons. La plaignante britannique donc a fait appel à la Cour européenne après avoir épuisé tous les recours légaux dans son pays (cf. Revue de presse du 08/03/06).

Un cas similaire se présente en Irlande. En 2002, Mary et Thomas Roche se sont séparés, juste après la naissance de leur fille obtenue par FIV avec trois des six embryons qu'ils avaient créés. Mary soutient qu'elle devrait pouvoir réimplanter les trois embryons congelés restants et ce sans l'accord spécifique de son ex-mari qui avait déjà consenti à être le père et à assumer tous les enfants issus de la FIV. Thomas, lui, ne désirant pas d'autres enfants avec son ex-femme, demande qu'une telle décision soit soumise à son approbation. Pour la "High Court" rien n'a été prévu dans le contrat que les époux ont signé à la "Sims International Fertility Clinic". Pour l'avocat de Mary, les embryons congelés devraient être, d'après la définition inscrite dans la constitution, considérés comme des enfants non nés. Un amendement datant de 1983 prévoit en effet de protéger le droit à la vie des enfants non nés, sans préciser si ce droit s'applique aux embryons congelés. Cette affaire soulève le problème de la réglementation de la pratique des FIV sur laquelle l'Irlande ne s'est pas prononcée, dans un pays où l'avortement est interdit. Selon le juge McGovern, la Cour doit aussi considérer dans quelle mesure Thomas peut être obligé de "devenir" père et d'en assumer le rôle, notamment financier. La "High Court" rendra sa décision à l'automne.*

Le débat international porte aussi sur la recherche sur les embryons, notamment en Europe avec le 7ème Programme-cadre de recherche et de développement (PCRD). Les ministres européens de la recherche se sont rassemblés en réunion extraordinaire hier, 24 juillet, pour essayer de trouver un accord sur le financement européen de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Un compromis semble avoir émergé des discussions. L'Allemagne qui est à la tête du groupe de pays opposés à la recherche sur l'embryon a finalement accepté ce compromis. L'Italie, la Slovénie et le Luxembourg aussi. Le Sénat italien avait auparavant adopté un texte selon lequel "le gouvernement s'engage à soutenir les recherches qui n'impliquent pas la destruction d'embryons". L'Autriche, la Lituanie, Malte, la Pologne et la Slovaquie ont voté contre. "Les recherches sur les cellules souches seront financées mais avec des principes d'éthique très stricts" a déclaré le ministre finlandais de l'Industrie Mauri Pekkarinen. Le Parlement peut donc se préparer à recevoir le projet en deuxième lecture.

Aux États-Unis également, le débat est intense. Après le veto de George W. Bush (cf. Revue de presse du 20/07/06), le gouverneur républicain Arnold Schwarzenegger aurait obtenu de son administration un prêt de 150 millions de dollars. Cette somme serait allouée au California Institute for Regenerative Medicine (CIRM) pour renforcer un programme de recherche sur les cellules souches (embryonnaires) approuvé lors d'un référendum en 2004 par les électeurs californiens (cf. Revue de presse du 04/11/04).

*[NDLR : Ce procès n'est pas sans rappeler le 1er procès du genre à Maryville en 1989 (Tennesse). Une femme Mary demandait qu’on lui confie les embryons congelés qu’elle avait eus avec son mari, lequel s’opposait à cette requête. On fit appeler à la barre le généticien Jérôme Lejeune. A la question de fond posée par le juge Dale Young « Pouvez vous témoigner de l’humanité des sept embryons congelés ? », il apporta les réponses qu’offre la génétique. Le 2 septembre 1989, le juge Dale Young rendit son opinion confiant à la mère la garde temporaire de ses 7 embryons dans le but d’une implantation. Établissant pour la première fois devant une cour de justice l’humanité des embryons congelés, ce jugement reconnaissait qu’un embryon n’est pas un bien mobilier que l'on peut détruire.
"Embryon, mon amour", Céline SIORAC, coll. e/dite, février 2004.]
 
© genethique.org
 

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Recherches fondamentales / Re : Cellules souches et R&D
« le: 07 août 2006 à 17:17:17 »
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Revue de presse bioéthique du mercredi 26/07/06
 
Compromis européen sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires

Après des discussions difficiles, le Conseil des ministres est parvenu à un accord, lundi 24 juillet, sur le financement européen de la recherche sur les cellules souches embryonnaires (cf Revue de presse du 25/07/06). Le 7ème Programme-cadre de recherche et de développement (PCRD) devrait donc être adopté. Le projet sera examiné en deuxième lecture par le Parlement à l'automne.

La décision du Conseil des ministres dit premièrement qu'il est interdit au chercheur de supprimer l'embryon humain pour en extraire les cellules souhaitées. Mais en second point, elle affirme que le chercheur peut avoir recours à des lignées de cellules produites par d'autres. Il est aussi précisé que le clonage humain à des fins reproductrices, la création d'embryons uniquement dans des buts de recherche et les activités visant à modifier de façon importante l'héritage génétique des êtres humains seront exclus des financements communautaires.

La Pologne, l'Autriche, Malte, la Slovaquie et la Lituanie ont rejeté cette proposition, refusant de "battre en brèche les principes d'éthique les plus fondamentaux" selon le ministre polonais Michal Sewerynski. La Grande-Bretagne, la Suède, l'Espagne, le Portugal et la France, ont, eux, plaidé pour ce projet. "On ne peut pas imaginer que l'Europe prenne du retard" a déclaré François Goulard, ministre français de la recherche. L'Allemagne, l'Italie, la Slovénie et le Luxembourg ont finalement accepté ce qu'ils considèrent comme un compromis.

Le compromis porte sur les modalités de recherche sur les cellules souches embryonnaires. Sous la pression de l'Allemagne qui interdit à ses chercheurs de créer de nouvelles lignées de cellules souches embryonnaires, la Commission européenne s'est engagée à ne pas présenter de programme de recherche impliquant la destruction d'embryons humains.

Dans Zenit, Mgr Sgreccia, président de l'Académie pontificale pour la Vie, revient sur la décision du Conseil des ministres. Cette mesure interdit au chercheur de supprimer l'embryon humain pour en extraire les cellules souhaitées. Mais elle précise que ce chercheur - ou d'autres chercheurs - peut avoir recours à des lignées de cellules produites par d'autres : d'autres qui ont, naturellement, supprimé des embryons - qu'ils soient ou non issus de fécondations artificielles, mais de toute façon des embryons vivants - et qui à partir de ces embryons ont produit des lignées de cellules ensuite commercialisées. "On établit donc une convergence d'intérêts entre celui qui vend et prépare les lignées de cellules et celui qui achète" note Mgr Sgreccia. Enfin, cette décision prévoit que l'on peut établir des protocoles de recherche visant à utiliser les embryons déjà congelés qui ne peuvent plus être implantés, après avoir constaté la mort des embryons. Mgr Sgreccia souligne que : "pour vérifier la mort de ces embryons congelés, il est nécessaire de les décongeler, processus au cours duquel certains meurent". "On ne voit donc pas comment il est possible d'emprunter cette voie sans provoquer des suppressions d'embryons" a-t-il conclu, relevant "l'hypocrisie, la discordance, d'une décision au caractère contradictoire".

Le Vatican a lui aussi dénoncé cet accord jugé "macabre". Libération cite L'Osservatore Romano, journal officiel du Vatican : "Les mêmes phrases, les mêmes concepts sont repris par ceux qui sont ponctuels à leur rendez-vous macabre lorsqu'il s'agit de supprimer la vie. Le discours non plus n'a pas changé : au temps du divorce, on parlait d'entrer dans un "espace de progrès" ; pour l'avortement, on a préféré [...] brandir un obscur "progrès de la civilisation", comme si la civilisation pouvait progresser en tuant  un être vivant auquel on ne reconnaît aucun droit".
 
© genethique.org
 



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Commencerait-on enfin à apercevoir le bout de cet énorme tunnel dans lequel on est engoufré ?
j'en crois pas mes oreilles  :shocked: :shocked: :shocked:  magnifique  :cheesy: :cheesy: :cheesy: renversant  :sm29: :sm29: :sm29: époustouflant   :bravo: :bravo: :bravo:

Espérons que ça soit bien vrai tout ça et que ça passe en essai clinique rapidement...
En tout cas c'est une excellente nouvelle, merci Thierry.

@+
JM.

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Les évêques de France condamnent la recherche sur l'embryon
Dans une déclaration rendue publique hier, Mgr Jean-Pierre Ricard, président de la conférence des évêques de France (CEF), a condamné les autorisations de recherche sur l'embryon humain délivrées par l'Agence de la biomédecine (cf. revue de presse du 22/06/06).
Il dénonce le "processus de réduction de l’embryon humain à l’état de moyen, ce qui constitue une grave transgression éthique" et rappelle que "l’embryon humain ne peut être considéré comme un simple matériau de laboratoire". L'embryon étant déjà un être humain, il n’est pas "un objet disponible pour l’homme". Comme l'avait déjà déclaré Mgr Ricard : "il n’est pas possible de décider d’un seuil au-delà duquel l’embryon serait humain et en deçà duquel il ne le serait pas".

Mgr Ricard déplore que "cette dérive vers l’instrumentalisation de l’embryon humain se trouve renforcée également par la récente décision du Parlement Européen" (cf. revue de presse du 16/06/06). Cette décision a d'ailleurs été condamnée officiellement par Mgr Elio Sgreccia, président de l'Académie pontificale pour la Vie. Il a rappelé l'article 6 de la déclaration de l'UNESCO de 2005 qui établi, à la suite de nombreux codes à caractère international comme le code de Nuremberg et le code d'Helsinki, que la recherche doit être menée avec le consentement libre et éclairé du patient et pour son bénéfice.

Mgr Ricard a rappelé que l'Eglise catholique n'est pas une "entrave à la recherche" et qu'elle encourage "d’autres modes de recherche, sans difficultés éthiques particulières" car "la science peut progresser tout en respectant pleinement la dignité humaine".

Mgr Jean Laffitte, vice-président de l'Académie pontificale pour la Vie, a déclaré : "cette mesure de l'Agence de la biomédecine est une violation des principes éthiques qui ont toujours prévalu dans le domaine de la recherche médicale, à savoir le principe qui interdit de faire prévaloir les intérêts de la recherche au détriment de la vie humaine, et le principe qui interdit de conduire des expériences sur des êtres humains incapables d'exprimer un consentement, et pour lesquels ne serait licite qu'une recherche pouvant bénéficier directement au bien du sujet soumis à l'investigation".

Par ailleurs, le Saint-Siège n'a pas hésité, lors de la session inaugurale du Conseil des Droits de l'homme de l'ONU (du 19 au 30 juin 2006), à rappeler que le principe de la valeur inaliénable de la personne humaine a comme corollaire essentiel l'affirmation du droit à la vie depuis le premier moment de l'existence humaine, c'est à dire depuis la conception, jusqu'à sa fin naturelle. "Jamais un gouvernement, un groupe ou un individu ne peut s'arroger le droit de décider de la vie d'un être humain comme s'il n'était pas une personne, sauf en le rabaissant à la condition d'objet pour servir à d'autres fins, fussent-elles grandes et nobles".
 
 
Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont indiquées dans l'encadré noir. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction.
Communiqué CEF 29/06/06 - La Croix 30/06/06 - Le Figaro (Sophie de Ravinel) 30/06/06 - L'Observatore Romano 18&27/06/06
 

@+
JM

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Recherche sur l'embryon : les dessous du vote européen
Le 15 juin dernier le Parlement européen adoptait le financement communautaire de la recherche sur l'embryon à 284 voix contre 249, trente-cinq voix qui ont fait la différence...
Les débats ont été vifs. Ari Vatanen, ancien champion de rallye automobile et aujourd'hui eurodéputé français du Parti populaire européen (PPE), a voté contre ce financement. "Un embryon, qu'il ait un jour, dix jours, quatre mois ou six mois, est une personne. Ce n'est pas une question de taille ou d'âge", rappelle-t-il à cette occasion. La député française Anne Laperrouze membre de l'ADLE (autre parti européen de droite) a voté pour car, selon elle, la recherche sur les cellules souches embryonnaires "constitue un saut considérable dans l'avancée de la médecine".

Miroslav Mikolasik, député slovaque du PPE, remarque qu'aucun député de l'UMP n'a voté contre... Le vrai problème, estime-t-il, est le poids des lobbies et "les lobbies pro-life n'ont pas de moyens suffisants. Ils sont sympathiques et enthousiastes mais leurs moyens sont dérisoires. (...) Je suis persuadé qu'un tel vote est en grande partie le résultat d'un manque d'information et de formation des parlementaires sur ces questions". Pour Elizabeth Montfort, ex-député européenne, l'entêtement pour les recherches sur les cellules souches embryonnaires au détriment, par exemple, de la recherche sur les cellules souches adultes est "une histoire de gros sous".

Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, qui a condamné ces premières autorisations françaises de recherche sur l'embryon (cf. revue de presse du 23/06/06), fait remarquer que ces autorisations contournent la loi de bioéthique de 2004. "J'ai étudié les dossiers des 6 équipes : aucune n'entreprend ces recherches à des fins thérapeutiques. Mais toutes à des fins de recherche fondamentale et de "pharmacologie". C'est à dire pour faire des essais de médicaments sur des embryons". Or la loi prévoit une autorisation de telles recherches qu'à titre dérogatoire et pour une période limitée à cinq ans et uniquement "lorsqu'elles sont susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs et à la condition de ne pouvoir être poursuivies par une méthode alternative".
 


68
Citer
La plasticité des cellules souches ombilicales se rapproche de celle des cellules souches embryonnaires. L'avantage des cellules souches ombilicales c'est qu'elles n'induisent pas d'effets tumorigènes après transplantation

Je comprends mieux maintenant pourquoi le Dr Wise Young veut utiliser ce type de cellule dans les essais cliniques en Chine  :rolleyes: :rolleyes: ... et vive le chinaSCInet ... :wink: :wink: :wink:

JM.
@+.

69
TITRE :  Premières autorisations de recherche sur l'embryon délivrées par l'Agence de la biomédecine 

PARIS, 20 juin 2006 (APM) - L'Agence de la biomédecine a annoncé mardi qu'elle a délivré les premières autorisations de recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires humaines à six équipes françaises.

En outre, l'agence a autorisé, pour la première fois en France, un protocole de dérivation de lignées cellulaires à partir d'embryons surnuméraires conformément à la loi sur la bioéthique du 6 août 2004.

Sur les 12 demandes de travaux sur des cellules embryonnaires humaines reçues en mars par l'agence (cf dépêche APM COJEF004), elle a autorisé six protocoles, trois sont en cours d'instruction (des documents complémentaires ayant été demandés aux équipes) et un candidat s'est désisté après avoir déposé son dossier, a indiqué mardi l'agence dans un communiqué.

Deux protocoles de recherche ont fait l'objet d'un avis favorable du conseil d'orientation de l'agence et seront autorisés lorsque l'équipe aura apporté la preuve de l'acquisition de compétences spécifiques en matière de dérivation de lignées.

"Sur les six protocoles de recherches autorisés, cinq font appel à des lignées de cellules souches embryonnaires humaines (CESh) dérivées à l'étranger et un propose de dériver de nouvelles lignées cellulaires à partir d'embryons surnuméraires ne faisant plus l'objet d'un projet parental", précise l'agence.

Pour ce projet de dérivation de lignées de cellules, une équipe de l'Inserm, dirigée par Marc Peschanski (Evry) et Stéphane Viville (Strasbourg), va travailler sur des embryons porteurs de maladies, identifiés lors d'un diagnostic préimplantatoire (DPI) en France.

Ce projet vise à dériver et à amplifier des lignées de cellules souches embryonnaires humaines porteuses de mutations à l'origine de maladies monogéniques.

Les cinq projets autorisés basés sur des cellules importées concernent l'identification de molécules contrôlant les processus d'engagement et de différenciation des cellules souches embryonnaires humaines (société privée de biotechnologies Abcys, Kremlin-Bicêtre), l'identification des gènes impliqués dans le contrôle de l'autorenouvellement de ces cellules (unité Inserm U790 de William Vainchenker, Institut Gustave Roussy, Villejuif), l'identification de cellules souches hématopoïétiques et de progéniteurs lymphoïdes à partir de la différenciation des cellules souches et la caractérisation de la différenciation endothéliale à partir des cellules souches (unité Inserm U602 de Laure Coulombel, Villejuif).

Un projet concerne le potentiel thérapeutique des cellules souches embryonnaires humaines dans les lésions aiguës du système nerveux (unité Inserm UMR 788 de Brigitte Onteniente, Kremlin-Bicêtre) et un autre porte sur l'établissement de modèles animaux chimériques humain/murin pour une application à l'étude de l'infection par le VIH (Institut Pasteur, Sylvie Garcia, Paris).

De nouvelles demandes d'autorisation de recherche sur l'embryon ou les cellules souches embryonnaires ont été déposées dans le cadre de la deuxième fenêtre de dépôt qui s'est terminée le 15 juin. Une troisième fenêtre de dépôt sera ouverte du 1er au 31 octobre 2006, rappelle-t-on.

UNE MISSION D'INSPECTION A L'AUTOMNE

Par ailleurs, dans le cadre de sa mission de contrôle des activités de recherche sur l'embryon et sur les cellules souches embryonnaires humaines, l'Agence de la biomédecine a décidé de procéder systématiquement à l'inspection des équipes dans les six mois suivant la réception de leur premier rapport annuel d'activité.

"Les premières missions d'inspection commenceront dès septembre 2006. Elles porteront sur les protocoles qui ont été autorisés en 2005 dans le cadre du dispositif transitoire prévu par la loi de bioéthique, après avis du comité ad hoc", indique l'agence dans un communiqué.

Entre septembre 2004 et décembre 2005, 12 équipes ont été autorisées par le ministre de la recherche et le ministre de la santé après avis favorable de ce comité. Depuis la parution du décret relatif à la recherche sur l'embryon humain et les cellules souches embryonnaires du 6 février 2006, l'Agence de la biomédecine est compétente pour autoriser ces protocoles, rappelle-t-on.

co/fb/APM
redaction@apmnews.com

COJFK001 20/06/2006 18:02 ACTU
 

70
Ressources et règlementation / Re : actp
« le: 25 mai 2006 à 18:15:30 »
Merci Vincent,
Je vais suivre ton conseil et poser ma question à la FNATH.
@+

71
Ressources et règlementation / Re : actp
« le: 24 mai 2006 à 14:20:38 »
Merci Vincent,

Je vais enchaîner avec une autre question.
Mon fils touchait l'AAH et l'ACTP au taux de 60 % depuis l'accident.
Depuis peu il a trouvé un emploi et a donc fait une demande pour une ACFP.
Il a acheté une voiture, a dû l'aménager, et fait env. 50km/jour (un trajet) pour se rendre à son boulot.
La COTOREP continue de lui accorder l'ACTP tjrs à 60%, et lui accorde une ACFP à 15%
Question : ce taux de 15% semble t'il correct ?
(Je ne sais pas pourquoi mais j'ai tjrs l'impression de me faire avoir ... surtout quand une administration est dans le coup ...  :undecided: :undecided:)
Y a t'il quelqu'un qui touche les deux alloc qui puisse témoigner ?

Merci d'avance.
Jean-Michel.

72
Ressources et règlementation / Re : actp
« le: 24 mai 2006 à 13:44:30 »
Bonjour,

Arnaud je crois que tu te trompes dans ton affirmation concernant l'actp.
As-tu la source de cette info :

Citer
Par contre la loi de récupération est bien appliqué pour les personnes percevant l'ACTP. Car l'ACTP est versé par le conseil général du département où réside le bénéficiaire de cette aide.

J'ai trouvé sur le site "http://www.handroit.com/actp.htm" l'affirmation contraire qui dit :
Citer
La personne handicapée reçoit une donation ou un héritage : les sommes versées au titulaire de l'ACTP ne vont plus faire l'objet d'un recouvrement à l'encontre du "bénéficiaire revenu à meilleure fortune" : article 54 de la loi de modernisation sociale 2002-73 du 17 janvier 2002, parue au JO le 18 janvier

Alors quel est le vrai, quel est le faux ???  :shocked:

Jean-Michel.

73
Bonjour,

Toujours à propos de l'oncomoduline :

Citer
TITRE :  L'identification du facteur de croissance oncomoduline ouvre la voie à la régénérescence du nerf optique 

WASHINGTON, 17 mai (APM) - L'identification de l'oncomoduline, un facteur de croissance produit par les macrophages au niveau des yeux, ouvre la voie au traitement d'atteintes du nerf optique par régénérescence des fibres axonales, suggère une étude américaine chez l'animal.

L'oncomoduline, une petite protéine décrite précédemment dans les cellules tumorales, "pourrait un jour prouver son utilité dans l'inversion des atteintes du nerf optique provoquées par un glaucome, des tumeurs ou une lésion traumatique", estiment Yuqin Yin et Larry Benowitz de la faculté de médecine de Harvard à Boston dans un communiqué de l'établissement.

Cette découverte est d'autant plus prometteuse que, le plus souvent, les axones du système nerveux central mature sont incapables de repousser après une lésion. En outre, dans de précédentes études sur des modèles animaux, différents traitements ont montré avoir un effet sur la repousse axonale mais seulement s'ils sont appliqués avant ou au moment de la lésion, ce qui les rend difficiles à appliquer à l'homme.

Yuqin Yin et ses collègues se sont cependant penchés sur ce problème car il avait été observé que l'activation des macrophages dans l'oeil stimulait, via un mécanisme encore inconnu, certaines cellules rétiniennes ganglionnaires (RGCs) de manière à régénérer les axones au-delà du site lésionnel sur le nerf optique.

Dans un article à paraître dans Nature Neuroscience, ils rapportent avoir identifié une protéine libérée par les macrophages qui semble agir comme un facteur de croissance et décrivent son mode d'action.

Les chercheurs ont montré in vitro que l'oncomoduline se fixe aux RGCs -en présence d'un agent qui augmente le taux d'AMP cyclique afin d'augmenter les récepteurs sur la surface des RGCs- et exerce des effets supérieurs aux facteurs neurotrophiques CNTF et GDNF. "Aucun autre facteur de croissance ne s'est montré aussi puissant" que l'oncomoduline, soulignent-ils.

L'oncomoduline a ensuite été administrée avec un analogue de l'AMPc, via des microsphères à libération continue, dans le corps vitré des yeux de rats, trois jours après lésion du nerf optique. Deux semaines plus tard, le niveau de régénérescence axonale était accrue, avec un taux de GAP-43 (la protéine la plus fréquemment associée à la croissance axonale) cinq à sept fois plus important que le taux initial, contre une faible élévation après le site lésionnel chez les animaux ayant reçu des microsphères vides.

L'oncomoduline, associée avec des agents capables de bloquer des molécules qui inhibent naturellement la croissance axonale, pourrait aboutir à un niveau de régénérescence du nerf optique qui serait "cliniquement significatif", concluent les chercheurs.

Par ailleurs, d'autres expériences suggèrent que l'oncomoduline pourrait également favoriser la croissance d'autres cellules nerveuses, ajoutent-ils, anticipant des applications dans les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et les lésions de la moelle épinière.

(Nature Neuroscience, édition accélérée en ligne du 14 mai, 10 pages)

ld/eh/APM
LDJEF002 17/05/2006 09:02 SNC OPHTAL
 


@+
Jean-Michel.

74
Salut Paulo,

Pour mon fils la marque URELL semble plutôt bien marcher. Depuis qu'il en prend plus d'infection, avant c'était une par mois.
Espérons que ça dure ...
Je les commande là : http://www.pharmatoka.com/boutique.php
Aucun risque, livraison en 2-3 jours, tu peux leur fiare confiance.

Citer
La cranberry est le premier fruit au monde à avoir reçu une allégation physiologique. Son effet anti-adhésif bactérien a été officiellement reconnu par l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) dans son avis du 6 Avril 2004. Urell® cure 90 mL est en total accord avec la saisine de l’AFSSA qui dit que : « La consommation journalière de jus de vaccinium macrocarpon (contenant 36 mg de proanthocyanidines mesurées) conduit à une diminution de la fréquence des infections urinaires dues à certaines E.coli uropathogènes présentant des P-fimbrae, chez la femme adulte. »

@+
Jean-Michel.

75
Études précliniques / Greffe de vessie + cellules autologues
« le: 05 avril 2006 à 16:31:05 »
De l'APM (Agence de Presse Médicale) :

Citer
TITRE :  Premier résultat positif pour une greffe de vessie reconstruite par ingénierie tissulaire avec des cellules autologues 



LONDRES, 4 avril (APM) - Un résultat positif a été obtenu pour la première fois chez l'homme pour une greffe de vessie reconstruite ex vivo par ingénierie tissulaire avec des cellules autologues, dans le traitement d'une maladie urologique conduisant à une incontinence.

Cette nouvelle méthode de cystoplastie, si elle confirme son efficacité dans des études sur de plus grands nombres de patients, pourrait remplacer la méthode actuelle consistant à utiliser des segments gastrointestinaux comme tissus pour les incorporer au tractus urinaire, qui est associée à de nombreuses complications, notamment métaboliques, voire malignes.

Dans l'étude publiée dans le Lancet, Anthony Atala et ses collègues de la Wake Forest University à Winston-Salem et de la Harvard Medical School à Boston ont prélevé par biopsie dans la vessie des cellules urothéliales et des cellules musculaires. Puis ils les ont fait pousser en culture et les ont ensuite déposées sur une matrice biodégradable de collagène ou de mélange collagène-acide polyglycolique.

Après sept semaines, la vessie ainsi reconstruite était implantée chez les patients, avec ou sans recouvrement par une partie du péritoine, l'épiploon.

L'étude a été conduite chez sept patients âgés de 4 à 19 ans qui souffraient de myéloméningocèle, maladie congénitale associée à une incontinence. Le suivi a été de 22 à 61 mois.

Les chercheurs montrent que ce traitement a été efficace, particulièrement chez les patients dont la vessie reconstruite réimplantée a été recouverte par l'épiploon. Ils ont mis en évidence une diminution du "leak point pressure" (la plus petite pression intra-vésicale générée par une poussée abdominale entraînant une fuite d'urine). La capacité de la vessie était augmentée, de même que sa distensibilité.

Alors que les fuites d'urine étaient très fréquentes avant l'intervention, le temps entre deux fuites a augmenté avec la vessie reconstruite, tout particulièrement chez les patients qui ont reçu une vessie reconstruite à partir d'une matrice de collagène et acide polyglycolique et qui a été recouverte avec l'épiploon. Le délai entre deux fuites était, selon le patient, de trois à sept heures.

Ces bénéfices fonctionnels sont restés stables sur plusieurs années.

Les chercheurs mettent également en avant la stabilité de la fonction rénale et l'absence des complications observées dans les interventions avec du tissu intestinal.

Des études multicentriques avec un long suivi sont maintenant nécessaires.

(Lancet, édition en ligne accélérée du 4 avril)

fb/eh/APM
FBJD4001 04/04/2006 13:28 ACTU
 

Jean-Michel.

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