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Messages - Arnaud

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Tient cela bouche un peu...


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AAH en couple : vers une loi pour ne plus prendre en compte les revenus du conjoint ?

La députée Marie-Georges Buffet (Parti communiste français) a déposé, début décembre, une proposition de loi visant à supprimer la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’allocation adulte handicapé. L’ancienne ministre de la Jeunesse et des sports du gouvernement Jospin (1997-2002) détaille son projet pour Faire-face.fr.

- Faire Face : Pourquoi la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’AAH est-elle inacceptable ? Après tout, c’est le cas pour le RSA.

Marie-Georges Buffet : L’AAH est une allocation d’autonomie. Elle a pour but de donner à son bénéficiaire les moyens de son autonomie financière, même si son montant reste aujourd’hui insuffisant. Elle est attachée la personne et ne saurait donc lui être retirée si elle se met en couple.

Prendre en compte les ressources du compagnon ou du conjoint pour déterminer le droit à l’AAH, c’est rendre la personne dépendante. C’est contraire au principe même de cette allocation. Il faut changer la loi. C’est une question de dignité pour les allocataires. Le RSA, lui, doit, normalement, permettre de faire face à une situation provisoire. C’est ce qui le rend fondamentalement différent de l’AAH.


- FF : Le gouvernement avance une autre justification à la prise en compte des ressources du conjoint : « La solidarité nationale complète la solidarité familiale, elle ne doit pas s’y substituer. »

M-G. B : C’est la solidarité familiale qui complète la solidarité nationale, pas le contraire, comme l’avance le gouvernement. Les citoyens français cotisent tout au long de leur vie pour bénéficier des prestations sociales dont ils pourraient avoir besoin, un jour.

La Sécurité sociale est fondée sur le principe : « Chacun cotise selon ses moyens, chacun reçoit selon ses besoins. » La pension d’un retraité ne dépend pas des ressources de son conjoint. Il n’y a aucune raison que ce ne soit pas la même chose pour l’AAH, même si cette allocation est financée par l’État et non par la Sécurité sociale.


- FF : Le gouvernement va geler le plafond de ressources ouvrant droit à l’AAH, pour les couples. Autrement dit, tous ne bénéficieront pas intégralement de la revalorisation annoncée de cette allocation (860 le 1er novembre 2018 puis 900 € un an plus tard). Comment analysez-vous cette décision ?

M-G. B : Le gouvernement reprend d’une main ce qu’il donne de l’autre. Ce gel est dicté par la recherche d’économies. Mais il reflète une incompréhension complète de ce qu’est l’AAH, une allocation d’autonomie.


- FF : Comment jugez-vous le début du quinquennat pour la politique du handicap, priorité affichée du président de la République ?

M-G. B : L’accessibilité constitue une question-clé pour les citoyens en situation de handicap. Mais elle reste ignorée. Les moyens nécessaires pour rendre la France accessible ne sont pas mobilisés.

Nous débattons actuellement à l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Les Jeux de Paris-Saint Denis sont une opportunité à saisir pour faire avancer l’accessibilité. Je demanderai au gouvernement de prévoir les financements nécessaires.


- FF : Quel est l’avenir de votre proposition de loi ?

M-G. B : Pour qu’une proposition de loi puisse avoir une chance de passer, il faut qu’elle soit portée par différents groupes politiques à l’Assemblée nationale. Je vais leur demander de s’y associer. Il existe une grande disparité au sein du groupe La République en marche. Je n’exclus donc pas que certains députés du groupe majoritaire puissent soutenir ma proposition de loi. Les chances de succès sont minces mais pas nulles.


Proposition de loi :
http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion0458.asp


Source :
http://www.faire-face.fr/2017/12/21/aah-couple-proposition-de-loi-supprimer-prise-compte-ressources-conjoint/


 :smiley:

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Merci cher Arnaud pour ton post qui démontre une dégradation de notre système de santé (et ça ne date pas d'hier)
 

Cela fait 15 ans que notre système de santé n'est plus au niveau et aujourd'hui on en paye tous les conséquences.

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France Biotech tire le signal d'alarme : les essais cliniques fuient la France

Sans essais cliniques, l'innovation santé est impossible : c'est le sens de la lettre ouverte adressée à Agnès Buzyn, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, par France Biotech

Dans une lettre ouverte adressée le 13 décembre à la Ministre de la Santé, France Biotech s'alarme de la difficulté croissante à réaliser des essais cliniques en France... Ce décrochage s'explique par des dysfonctionnements administratifs persistants, lourds de conséquences pour l'innovation santé, pour les patients et même pour l'ensemble de du système français de santé...
 
Sans essais cliniques, l'innovation santé est impossible : c'est le sens de la lettre ouverte adressée à Agnès Buzyn, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, par France Biotech (association d' entrepreneurs de l'innovation santé), l'AFCROs (association de prestataires de services en recherche clinique et épidémiologique), le DITEP (Département Innovation Thérapeutique et Essais Précoces de Gustave Roussy) et du Club Phase I (association de professionnels du développement précoce des médicaments).
 
Cette lettre ouverte liste les difficultés administratives qui poussent de plus en plus d'entreprises innovantes françaises de la santé à délocaliser leurs essais cliniques à l'étranger. Cette tendance a été encore récemment soulignée dans une étude réalisée par le cabinet international BCG (Boston Consulting Group) pour France Biotech.

- Décrochage français

Selon cette étude prospective intitulée "La French Health Tech : Faire de la France un leader mondial de la santé",  68% des essais cliniques mis en oeuvre par les principales Health Tech françaises sont effectués à l'étranger. Un chiffre à comparer avec ceux des Etats-Unis (11%) ou du Royaume-Uni (54%).
 
Selon d'autres données consultables sur le registre européen des essais cliniques sur de nouveaux médicaments (EU Clinical Trials Register), la France est aujourd'hui derrière l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas ou la Belgique en nombre d'essais cliniques.
 
Ce décrochage français s'explique par des procédures d'évaluation et d'autorisation complexes, opaques et particulièrement lentes.

- Des contraintes particulièrement pénalisantes

Des contraintes particulièrement pénalisantes pour les starts-ups françaises de laHealth Tech. "Le temps est un facteur clé dans le domaine de l'innovation. Des délais d'approbation trop longs jouent contre ces entreprises innovantes de la santé et les obligent à adopter une stratégie de contournement en réalisant leurs essais cliniques à l'étranger", souligne Maryvonne Hiance, Présidente de France Biotech.
 
Les essais cliniques sont de fait un passage obligé dans le développement de tout nouveau médicament ou dispositif médical. Après les phases de recherche en laboratoire, ils permettent de mesurer les bienfaits ou la toxicité du traitement sur des patients avant son éventuelle commercialisation.
 
C'est pourquoi la chute de la recherche clinique en France n'est pas seulement préjudiciable pour les entreprises innovantes de la santé : Elle l'est tout autant pour les patients français, les essais cliniques étant l'un des moyens de bénéficier de traitements prometteurs plusieurs années avant leur mise sur le marché. C'est évidemment un avantage capital en cas de maladie grave ou actuellement sans solutions thérapeutiques.

- Gros risque

"Enfin, la fuite des essais cliniques fait peser à moyen terme un gros risque sur l'excellence de notre système de santé" poursuit France Biotech. Du point de vue des professionnels de santé, les essais cliniques sont à la fois l'occasion de se former aux dernières innovations médicales et de rester à la pointe dans la compétition internationale en matière de recherche.
 
Les essais sont aussi une source d'activité et de financement importante pour les établissements hospitaliers à l'heure où les budgets de soins et d'investissement sont sous extrême pression. Les essais cliniques de médicaments et de dispositifs médicaux représentent en effet chaque année un investissement de 2 milliards d'euros selon France Biotech.
 
"Cette situation conduit la recherche clinique française à se tarir. Le retard de la France en matière d'essais cliniques constitue un facteur qui nuit à la compétitivité du pays", résume Maryvonne Hiance, Présidente de France Biotech, qui a déjà alerté deux fois les Pouvoirs Publics dans le passé sur la dégradation de l'attractivité de la France en matière d'essais cliniques. Une première fois le 13 juillet 2016 avec une lettre ouverte titrée "France Biotech vigilante sur l'encadrement juridique des essais cliniques en France" et une seconde fois le 13 février 2017 avec un communiqué titré "France Biotech alerte le gouvernement sur la dégradation de l'attractivité de la France en matière d'essais cliniques".

Site internet France Biotech :
http://www.france-biotech.fr

Source :
https://www.boursier.com/actualites/economie/france-biotech-tire-le-signal-d-alarme-les-essais-cliniques-fuient-la-france-37642.html



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Informatique et domotique / Re : tétraplégie
« le: 06 décembre 2017 à 16:36:12 »

Google Home : l’assistant personnel à commande vocale

Arrivé en fin d’été en France, le Google Home est le premier assistant personnel grand public intégrant la langue française. Il a pour but de rendre divers services dans la maison : ceux que l’utilisateur lui aura demandés de vive voix. Tout simplement.

Le voilà disponible en France depuis le mois d’août. Qui donc ? Google Home, l’assistant personnel développé par le géant américain de l’Internet. De la taille d’une lampe de chevet (soit une quinzaine de centimètres de haut), son apparence fait penser à une grosse bougie. Mais le dispositif vaut surtout pour ce qu’il contient dans ses entrailles. C’est-à-dire une “enceinte intelligente à commande vocale”.

Intelligente car capable d’écouter les demandes formulées en français par l’utilisateur. Puis de lui apporter une réponse après avoir interrogé les puissants serveurs de Google, riches de milliards de données. Des explications détaillées et une mise en situation du système sont à découvrir dans cette vidéo. Une démonstration assez bluffante au vu du coût de cet assistant de poche grand public (149 €, tarif conseillé).


Google Home, point domotique central pour piloter de la voix ses objets connectés

En fait, Google Home embarque l’assistance vocale de Google, identique dans son fonctionnement à celle présente dans les smartphones de génération récente. D’ailleurs, un smartphone est  nécessaire afin de télécharger l’application dédiée qui permet de le configurer et de lui indiquer ses préférences. Le Google Home se lance ensuite à la voix, à travers deux commandes au choix : “Ok Google” ou “Dis Google”.

Outre de répondre à diverses questions, l’appareil, toujours via une commande orale, permet d’écouter de la musique, de planifier sa journée (météo, trajet à effectuer…) ou de gérer les tâches (alarme, minuteur, liste de course, etc.).

Une fois relié à d’autres objets connectés de la maison, Google Home peut les contrôler. Afin, par exemple, de regarder un programme sur son téléviseur ou de régler le thermostat d’une pièce.

Source :
http://www.faire-face.fr/2017/08/30/google-home-assistant-personnel-handicap/

 :smiley:

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Paralysie : percée dans la recherche à l’Université de Tel-Aviv.

Une équipe de chercheurs dirigée par le Prof. Daniel Offen de l’Ecole de médecine de l’Université de Tel-Aviv, chef du laboratoire de neuroscience, et le Prof. Shulamit Levenberg du Technion, a réussi à réparer la moelle épinière sectionnée de rats paralysés, et à restaurer leurs sensations et leur capacité à marcher.

La méthode, fondée sur l’ingénierie tissulaire et l’implantation de cellules souches, devra attendre pour être employée sur des humains, mais les chercheurs sont convaincus qu’elle pourra dans l’avenir changer la vie de millions de patients paralysés.

Les lésions de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie irréversible en raison des dommages causés aux cellules nerveuses responsables de la communication avec les autres nerfs. Mais selon les chercheurs, même si des progrès significatifs ont été réalisés, les effets d’une moelle épinière totalement sectionnée n’ont jamais pu être inversés jusque là. “C’est la première fois qu’on arrive à rétablir les sensations dans les membres et une capacité motrice complexe permettant la marche de manière significative, à l’aide de l’implantation de cellules souches, et ce en quelques semaines seulement”, ont-ils indiqué.

La recherche s’est déroulée en quatre étapes. Tout d’abord, les chercheurs ont isolé des cellules souches adultes de la région des gencives, “car ce sont des cellules relativement faciles à produire et qui ont une capacité de différentiation flexible”.

La deuxième étape de l’expérience a utilisée une méthode d’ingénierie tissulaire développée par le Prof. Levenberg : les cellules ont été placées sur un échafaudage tridimensionnel, sorte de squelette fait de matériaux organiques sur lesquels le tissu peut se développer, qui guide la croissance des cellules souches et des neurones et donne au tissu un juste équilibre entre flexibilité et rigidité.

Lors d’une troisième étape, basée sur les recherches du Prof. Offen, on a injecté aux cellules des facteurs de croissance qui les ont amenées à sécréter des protéines stimulant la régénération des cellules nerveuses.

Enfin, dans une quatrième étape, les tissus artificiels une fois prêts ont été implantés sur la moelle épinière.

L’étude a porté sur 53 rats qui ont été répartis en quatre groupes : un groupe non traité, et les trois autres traités à différents niveaux, le quatrième ayant bénéficié du traitement total.

Après environ trois semaines, les rats de ce dernier groupe “ont démontré une récupération motrice et sensorielle supérieure à celle de tous les autres groupes, révélant des modèles de marche similaires à ceux des rats intacts, avec une coordination motrice progressive et adaptative au fil du temps”, ont indiqué les scientifiques. 42 pour cent d’entre eux ont atteint la note de 17 sur 21 sur l’échelle de la réadaptation fonctionnelle.

"Cela signifie que le fonctionnement complexe requis pour la marche, à savoir la capacité de déplacement, la sensation dans les membres et le maintien de l’équilibre, a été rétabli”, expliquent les chercheurs. “L’implantation des cellules souches a conduit à une reconstruction progressive de la moelle épinière sectionnée et à la reformation des fibres et des cellules nerveuses.

Les rats ont retrouvé le contrôle de la motricité fine, la coordination et la marche, en contraste frappant avec le groupe non traité qui est resté paralysé, et ont recommencé à marcher normalement, même sans entraînement ni rééducation”.

En outre, 75 pour cent des rats traités ont montré une amélioration significative des réponses sensorielles aux stimuli externes près de deux mois après l’implantation, contrairement à ceux des trois autres groupes.

Selon les chercheurs, la voie vers les expériences cliniques sur des humains sera encore longue. Cependant, ils sont convaincus que la nouvelle méthode pourra dans l’avenir, changer la vie de millions de personnes : “Ce n’est pas encore une percée médicale, mais c’est certainement une percée dans la recherche.

On a déjà tenté au fil des ans de réparer les lésions de la colonne vertébrale, mais les études sur l’implantation de cellules ne sont pas nombreuses, et l’introduction de la construction d’un tissu organique en 3D pour développer les cellules souche dans ce but est complètement nouvelle”.

Ont également participé à l’étude le Dr. Nachshon Knoller, directeur de la chirurgie rachidienne au Centre médical Sheba Tel Hashomer et les doctorants Javier Ganz (Université de Tel-Aviv) et Erez Shor (Technion) qui ont effectués les recherches en laboratoire. ...

La recherche a été publiée le 31 octobre 2017 dans la revue “Frontiers in Neuroscience”

Voici le lien pour lire cette étude dans la revue Frontiers in Neuroscience :
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnins.2017.00589/full


Source :
http://siliconwadi.fr/21723/paralysie-percee-dans-la-recherche-a-luniversite-de-tel-aviv

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Le 9 octobre 2017, nous lancions avec 11 autres associations  une pétition en ligne pour demander au gouvernement de revenir sur le plan de revalorisation de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH).

Celui-ci privera en effet des milliers de personnes en situation de handicap d'une réelle hausse de leur pouvoir d'achat. Un mois a passé, apportant près de 40 000 signataires et de nombreuses retombées dans les médias.

Pour que le message soit porté au gouvernement par le plus grand nombre, il est encore temps de signer cette pétition et de défendre les droits et le pouvoir d’achat de personnes en situation de handicap, vivant déjà bien souvent sous le seuil de pauvreté !

Donc signez la pétition !

Ensemble, nous réussirons !

Et n’hésitez pas à diffuser cette pétition sur Facebook, twitter et autour de vous.

Pour signez, cliquer sur le lien ci dessous :
https://www.change.org/p/handicap-maladie-stop-precarite




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Je viens d'apprendre que les handis vont encore perdre des droits.

Cela a été voté à l'assemblée nationale en toute discrétion !

Sont concerner les personnes qui reçoivent :


- Le complément de ressources (179,31 € )
- La majoration pour la vie autonome (MVA – 104,77 €).


A partir du 1er janvier 2019, ces 2 aides disparaissent !


Seul restera la majoration pour la vie autonome (MVA – 104,77 €).

Mais pour bénéficier de ce complément, il faudra être locataire et seulement locataire.


Tout ceux qui sont propriétaire de leurs logement ne pourront plus percevoir cette aide.

Ce nouveau critère a été ajouter pour exclure plus de personnes handicapées de cette aide et donc faire des économies plus importante sur les dos des personnes handicapées !


Bienvenue dans cette triste réalité !

Macron n'aime vraiment pas les handis !!!

 :undecided: 

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Voici un article résumant la perte des droits des personnes handicapées voulue et désirer par Macron

https://votreargent.lexpress.fr/consommation/handicap-le-gouvernement-donne-t-il-d-une-main-pour-reprendre-de-l-autre_1957479.html



 

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Le phénomène cellulaire derrière la régénération de la queue des geckos

Des chercheurs canadiens ont étudié la régénération de la queue des geckos pour identifier les cellules liées à ce phénomène.

Environ 25 jours : c'est le temps dont a besoin le Gecko léopard (Eublepharis macularius) pour régénérer entièrement sa queue après s'être volontairement séparé de celle-ci pour échapper à un prédateur. Des chercheurs de l'Université de Guelph (Canada) ont voulu savoir quelles sont les cellules qui permettent non pas la régénération de la queue du reptile mais de sa moelle épinière, elle aussi sectionnée lors de la perte de la queue.

- Elles s'activent, réparent la moelle épinière et entrent à nouveau en état de stase

Dans un article paru le 20 octobre 2017 et présenté dans la revue The Journal of Comparative Neurology, les chercheurs canadiens affirment avoir réussi à identifier les cellules permettant cette régénération qui fait tant rêver la recherche. En effet, une telle lésion chez l'homme est synonyme de paralysie définitive d'une partie plus ou moins importante du corps.

Car pour le moment, aucune technique ne sait réparer les liaisons nerveuses de la moelle épinière. Selon leurs résultats, ce processus est pourtant possible grâce à des cellules souches et progénitrices neurales (CNPS) présentent dans la couche épendymaire qui constitue une partie de la moelle épinière de ces animaux. En utilisant la microscopie électronique, les scientifiques ont démontré que ce sont ces cellules si spéciales et hétérogènes qui permettent la régénération.

Cette population cellulaire comprend surtout des cellules de la glie radiaire normalement peu actives. "Mais lorsque la queue tombe tout change, explique dans un communiqué le professeur Matthew Vickaryous, co-auteur de l'étude. Les cellules produisent des protéines différentes et se multiplient suite à la blessure. Finalement, elles créent une toute nouvelle moelle épinière. Une fois la blessure soignée et la moelle épinière restaurée, elles retournent à un état de repos".

- La cicatrisation : un frein à la régénération de la moelle épinière chez l'humain

Chez l'être humain, une blessure au niveau de la moelle épinière engendre la création d'un tissu cicatriciel. Certes, celui-ci permet de rapidement soigner la blessure mais il empêche toute régénération. "Cela joue sûrement un rôle dans le fait que l'on possède une habilité limitée pour réparer la moelle épinière. Nous n'avons pas les bons types de cellules requis", poursuit le chercheur.

Reste maintenant à trouver le moyen de permettre la création et la prolifération de ces cellules chez les personnes paralysées suite à une lésion de la moelle épinière.

Source :
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/reptiles-et-amphibiens/le-phenomene-cellulaire-derriere-la-regeneration-de-la-queue-des-geckos_118039



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On s'attaque au statut de la personne handicapée »

- L'Allocation adulte handicapé va être revalorisée de 90 euros par mois d'ici à novembre 2019, est-ce une victoire pour vous ?

Nous en sommes satisfaits, même si les bénéficiaires de l'AAH ne sont toujours pas au-dessus du seuil de pauvreté. Quatre-vingt dix euros, c'est mieux que les 50 euros obtenus sous le quinquennat précédent. Mais cela n'est pas exceptionnel. Sous Nicolas Sarkozy, nous avions obtenu 150 euros. Et ce gain était valable pour tous, alors que dans le projet de loi de finances pour 2018, on met des conditions qui n'avaient pas été annoncées lors de la campagne électorale.

Pour pouvoir afficher une revalorisation rapide de l'allocation, le gouvernement a choisi d'exclure une partie des handicapés, ceux qui sont en couple.
A deux, au lieu de passer de 1.620 euros à 1.800 euros, le plafond de ressources va être gelé, sous prétexte que le seuil de pauvreté serait dépassé. Les bras m'en tombent !

Le pire, c'est qu'on change les règles du jeu, on s'attaque au statut de la personne handicapée, qu'on pensait protégé.

- Un couple touche moins que deux individus, c'est déjà la règle du revenu de solidarité active...

On nous parle de rapprochement de l'AAH avec le barème du RSA. Mais tous les minima sociaux ne se valent pas. Contrairement à la pauvreté, le handicap est irréversible. Et souvent, il n'y a pas d'autres sources de revenus que les allocations, car dans 80 % des cas, les bénéficiaires de l'AAH ne travaillent pas. Parmi les 20 % restants, la moitié travaille en milieu ordinaire. Les autres sont accueillis dans le secteur protégé. A ce propos, nous avons aussi un sujet avec les contrats aidés.

Aujourd'hui, 52.000 handicapés en bénéficient, dont 43.000 dans le secteur non-marchand. Or, c'est une première, le gouvernement a décidé de ne plus subventionner que 200.000 contrats aidés contre 450.000 actuellement. Les niveaux de prise en charge sont ramenés à 50 %, alors que nous pouvions avoir jusqu'à 95 %. De plus, le public handicapé n'est plus prioritaire : seuls les jeunes et les chômeurs longue durée le sont. Les 500.000 chômeurs handicapés vont avoir beaucoup de mal face à cette concurrence.

- Comment comptez-vous faire entendre votre voix ?

Nous avons lancé une pétition qui a recueilli plus de 35.000 signatures. Nous avons aussi écrit au Premier ministre il y a deux mois. J'ai été ravie d'apprendre vendredi, en suivant les débats à l'Assemblée, qu'il allait nous répondre !

Nous sommes très choqués par ces mesures, mais aussi par les propos tenus devant le Conseil national consultatif des personnes handicapées, où nous avons entendu un rappel à la solidarité familiale, alors que nous pensions qu'en France, la solidarité nationale était prééminente. Il y a un fossé culturel, un manque d'études d'impact et de travail concerté qui nous laisse un goût amer.

Source :
https://www.lesechos.fr/economie-france/social/030823320589-veronique-bustreel-on-sattaque-au-statut-de-la-personne-handicapee-2127376.php

Continuons à diffuser et à signer la pétition contre la précarité des personnes handicapées.

Pour signez, cliquer sur le lien ci dessous :
https://www.change.org/p/handicap-maladie-stop-precarite

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35 000 Signatures !

Continuons à diffuser et à signer la pétition contre la précarité des personnes handicapées.

Pour signez, cliquer sur le lien ci dessous :
https://www.change.org/p/handicap-maladie-stop-precarite

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Fauteuils roulants / Re : Prix excessif des fauteuils
« le: 28 octobre 2017 à 10:52:46 »

Attention ce n'est pas le prix des fauteuils qui sont excessifs mais les marges des revendeurs qui sont scandaleuses.

C'est du 50 % de marges qui font sur le dos des handis !

Ils ont des marges identiques aux marges qui se font dans le luxe !

Soit 40 % à 50 %


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On vient de passer les 30 000 signataires

Bravo !!!!

N’hésitez à diffuser cette pétition !!!

Plus on fait connaitre et signez cette pétition, plus on aura d'écoute !

Continuons !!



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La paraplégie pourrait ne plus être une fatalité

Grégoire Courtine, chercheur à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, annonce que son essai clinique sur cinq patients paraplégiques est actuellement en cours. Après la souris et le singe, l'humain paralysé pourra-t-il remarcher ?

Actuellement, « Cinq participants de notre étude se battent quotidiennement pour montrer que la paralysie peut être réversible chez l'homme », révèle le français Grégoire Courtine professeur à l’Ecole polytechnique de Lausanne (Suisse), directeur du CourtineLab, qui est intervenu sur scène lors de la 3e édition de S3Odéon (voir vidéo ci-dessous).

Faire remarcher des patients paraplégiques, c’est l’enjeu des travaux de l'équipe de Lausanne depuis quinze ans. A partir de 2009, elle a enchaîné les études montrant qu’il était possible de faire remarcher un rat totalement paralysé.

Comment ?

En stimulant électriquement et chimiquement la moelle épinière lésée. Pour rappel le rôle de la moelle épinière est d’acheminer les informations du cerveau vers les différentes parties du corps par l’intermédiaire des nerfs, qui véhiculent les commandes motrices mais aussi les informations sensitives en provenance du corps.

Lorsque le conduit que forme la moelle épinière est sectionné ou écrasé, les fibres nerveuses au sein de la moelle ne repoussent pas, empêchant les commandes électriques du cerveau de jouer leur rôle et paralysant un certain nombre de fonctions, notamment le contrôle des membres inférieurs.

Comment retrouver cette fonction perdue ?

"Au départ ces rats souffrent d'une lésion, quasi-totale, de la moelle épinière, explique Grégoire Courtine. Les commandes du cerveau qui actionnent d'ordinaire les muscles des jambes ne répondent plus. Notre méthode consiste à appliquer deux types de stimulations en dessous de cette lésion. D'abord par l'injection d'un cocktail de molécules stimulant les neurones, puis quelques minutes plus tard par la stimulation électrique, via des électrodes implantées sur la partie dorsale de la moelle épinière". Ces deux interventions "réveillent" la moelle épinière en quelque sorte. Ce n'est pas tout. Un entrainement intensif de l'animal, soutenu par un robot articulé, permet au rat de recouvrer au bout d'un certain temps la marche volontaire.

"L’entrainement hautement actif, volontaire, avec l’état fonctionnel de la moelle épinière sous la lésion encourage les nerfs à repousser, affirme Grégoire Courtine, à établir de nouvelles connexions et rétablir la communication entre le cerveau et la moelle épinière. C’est ce qu’on appelle la neuroplasticité"

Il y a un an, l'équipe a franchi  un pas supplémentaire en publiant dans Nature les résultats d'un essai réalisé sur deux primates non humains, deux macaques rhésus. Partiellement paralysés à la suite d'une lésion de la moelle épinière, les deux singes ont repris le contrôle de leur membre inférieur grâce à une "interface cerveau-moelle épinière", composé de deux implants reliés entre eux par un système sans fil.

Un implant dans le cerveau enregistre et décode les ordres du cortex moteur, tandis qu'un autre implant dans la moelle épinière transmet aux membres les mouvements commandés par le cerveau. Et le singe remarche!

L'implant cérébral (non présent chez le rat) permettant de suppléer à des lésions plus sévères de la moelle épinière mais aussi à accélérer encore davantage la neuroplasticité.

Aujourd’hui ce sont cinq patients paraplégiques qui ont été implantés avec le stimulateur dans la moelle épinière, mis au point par l’équipe. D'ici à cinq ans, la technique pourrait bien inclure (comme chez le singe) un implant cérébral aussi.

En attendant, les patients opérés, véritables pionniers, sont en phase de rééducation intensive utilisant  le système robotique qui a été adapté à homme. « On espère qu’à la fin de l’année prochaine on aura des résultats de faisabilité », conclut Grégoire Courtine, confiant.

Source :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/interview-de-gregoire-courtine-chercheur-a-l-epfl-inventeur-d-une-technique-pour-faire-remarcher-les-paraplegiques_117328

 :smiley:

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On vient de passer les 21000 signataires

Signez la pétition, encore, encore, encore !

N’hésitez à diffuser cette pétition sur Facebook, twitter et autour de vous et surtout signez là.

Pour signez, cliquer sur le lien ci dessous :
https://www.change.org/p/handicap-maladie-stop-precarite

Et n'oubliez pas de parler de cette initiative et de cette pétition autour de vous.

Et invitez les personnes a signer.

67

Bonjour

Je voudrais votre opinion et vous faire découvrir cet opérateur de réseau mobile virtuel (MVNO) Prixtel.

Prixtel utilise l'infrastructure d'Orange ou SFR.

Prixtel est basé à Aix en Provence

http://www.prixtel.com/telephone-mobile/

68
re , arnaud ; ils devrait l envoyer aussi a Mme Brigitte Macron , car je crois savoir qu'elle va s'investir dans le problème du handicap durant la mandature ,
daniel

Cela ne sert à rien.

Car Cela concerne les décideurs politiques et non leurs époux ou épouses.

Il ne faut pas tout mélanger

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A 17 heures, la pétition a déjà plus de 7500 signataires

 :ok:   :ok:



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faut signer, si ça peut apporter du poids au changement de certaines choses, faut le faire.

Exact, c'est le nombre qui fait la force !


D'autant que cette pétition est lancée et soutenue par 11 associations.
( AFM-Téléthon / AIDES / APF / CFPSAA / FFAIMC / FNATH / GIHP / Santé Mentale France / Unafam / Unapei / UNIOPSS )

Donc signez la pétition !

Et n’hésitez pas à diffuser cette pétition sur Facebook, twitter et autour de vous.

Pour signez, cliquer sur le lien ci dessous :
https://www.change.org/p/handicap-maladie-stop-precarite

Et n'oubliez pas de parler de cette initiative et de cette pétition autour de vous.

Et invitez les personnes a signer.

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Voici les points de recul des droits :

- 230 000 allocataires de l’AAH vivant en couple touchés

Les personnes en couple ne vont pas du tout bénéficier du coup de pouce. Soit près d’un quart des allocataires : 230 000 sur 1 million.

En effet, plus l’écart entre les ressources du foyer et le plafond maximal autorisé est important, plus l’AAH est élevée. Or, Bercy a décidé de geler ce plafond. Si les revenus de leur conjoint restent stables, le montant de l’AAH des allocataires en couple restera donc inchangé.


- Le complément de ressources devrait disparaître

Cela va toucher 65 000 allocataires lésés

Le gouvernement va profiter de cette revalorisation pour « fusionner en un seul » les deux compléments d’AAH, qui sont non cumulables et ont leurs propres critères d’attribution. Les détails de l’opération ne sont pas encore ficelés. Mais il ne fait guère de doute que le complément de ressources (179,31 €) va laisser place à une majoration pour la vie autonome (104,77 €) rénovée.

« La garantie de ressources, qui est composée de l’AAH et du complément de ressources, était l’un des acquis majeurs de la loi de 2005, s’indigne Alain Rochon, le président de l’APF. Sa suppression serait inacceptable. »

Supprimé à l’occasion du renouvellement des droits ?

« Cette mesure de simplification entrera en vigueur progressivement pour préserver les droits des actuels bénéficiaires de ces compléments », assure le gouvernement. Ceux qui perçoivent aujourd’hui le complément de ressources continueraient donc à le percevoir. Mais il n’y aurait plus de nouveaux entrants.

Que se passera-t-il aussi lors de l’arrivée à échéance de leurs droits (le complément est attribué pour un nombre d’années, en même temps que l’AAH) ? « La question n’est pas encore tranchée, répond le cabinet de la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel. Le récent allongement de la durée d’attribution de l’AAH, jusque vingt ans, rend cette prestation plus durable. »


- Les pensionnés d’invalidité en emploi sanctionnés

Mauvaise surprise aussi pour les pensionnés d’invalidité exerçant une activité professionnelle. D’un côté, le gouvernement claironne que la prime d’activité, versée aux travailleurs percevant de faibles ressources d’activité, va augmenter pour « tous les bénéficiaires ».

De l’autre, son projet de loi de finances 2018 contient une mesure qui va en priver les titulaires d’une pension, d’une rente d’invalidité ou d’une rente accident du travail-maladie professionnelle. Le montant moyen de cette prime s’élève à 158 euros par foyer bénéficiaire. 250 000 pensionnés d’invalidité sont potentiellement concernés.

Voici les causes de cette pétition !

Ces mesures inadmissibles envoient un mauvais signal !

Il n’est pas trop tard pour amener le gouvernement à revoir sa copie, ajoute Arnaud De Brocca, le secrétaire général de la Fnath.

Il aurait tout intérêt à montrer que son premier budget ne va pas profiter qu’aux riches. Nos associations vont travailler à convaincre parlementaires et ministères. Et une forte mobilisation sur la pétition constituerait un argument supplémentaire. »

Alors, une signature pour rendre au gouvernement la monnaie de sa pièce ?

https://www.change.org/p/handicap-maladie-stop-precarite

 :smiley:


72

Onze associations viennent de lancer une pétition demandant au gouvernement de supprimer les mesures qui vont impacter les ressources des personnes handicapées.

À savoir : le gel du plafond pour les bénéficiaires de l’AAH en couple, la fusion des compléments de ressources et la suppression de la prime d’activité pour les pensionnés d’invalidité.

Organisations signataires :

AFM-Téléthon
AIDES
APF
CFPSAA
FFAIMC
FNATH
GIHP
Santé Mentale France
Unafam
Unapei
UNIOPSS
 
Cette pétition sera remise à :

- Président de la République
Emmanuel Macron

- Premier ministre
Edouard Philippe

- Ministre des solidarités et de la santé
Agnès Buzyn


Voici le lien pour signer la pétition :
https://www.change.org/p/handicap-maladie-stop-precarite

 :smiley:

73
"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient ..."  :sm25:

Le problème, c'est que ces mesures n'on jamais été annoncées pendant la campagne du candidat Macron.

Et aujourd'hui le Président Macron assassine les handicapées.

En plus ces mesure n’ont en effet jamais été évoquées lors de leurs rencontres avec les cabinets de Sophie Cluzel et d’Édouard Philippe.

Ces nouvelles mesures vont faire perdre et diminuer l'Aah de beaucoup de personnes handicapées.

Aujourd'hui il faut pas être handicapées et encore moins en couple.

C'est la surprise du chef !

74

Le diable se cache dans les détails !

Allocation adulte handicapé : une revalorisation de 90 €, mais pas pour tout le monde

L'AAH, allocation adulte handicapé, sera portée à 900 euros fin 2019. Mais surprise : de nombreux allocataires ne bénéficieront a priori pas de la mesure, si le gouvernement s'en tient à ce qu'il a annoncé ce mercredi.

Emmanuel Macron avait promis, durant la campagne, de porter l'Allocation adulte handicapé (AAH) à 900 euros. Restait à savoir quand ce montant serait atteint. La réponse a été apportée mercredi à l'issue du comité interministériel du handicap, tenu à Matignon.

Actuellement fixé à 810,89 euros par mois, le niveau maximal de cette allocation sera dans un premier temps revalorisé en avril 2018 dans les conditions habituelles, selon l'inflation. Puis porté à 860 euros au 1er novembre 2018. Avant d'atteindre les fameux 900 euros en novembre 2019.


Nouveau calcul pour les couples

Si la promesse de campagne semble à première vue tenue, l'heure n'était toutefois pas à la fête mercredi à l'Association des paralysés de France (APF) après les annonces. Car une fois encore, le diable est dans les détails, et deux mesures connexes évoquées dans le dossier de presse du gouvernement laissent penser que tous les bénéficiaires de l'AAH ne profiteront pas des 90 euros. Pire, certains y perdront, selon les calculs effectués par l'association.

La première mauvaise nouvelle concerne ceux qui vivent en couple, soit un peu moins d'un quart des bénéficiaires de l'AAH. Pour eux, on prend en compte les revenus du couple (même non marié) : vous pouvez actuellement toucher l'AAH (de manière différentielle, toujours) à condition que vos revenus cumulés ne dépassent pas deux fois le montant maximal de l'AAH (19 461,36 euros par an, 1 621,78 euros par mois).

Ce plafond est plus favorable que celui appliqué pour l'attribution du RSA : pour pouvoir prétendre à ce dernier, le couple doit en effet toucher non pas deux fois moins, mais 1,5 fois moins que le montant maximal du RSA.

Le gouvernement dit vouloir aligner le mode de fixation du plafond de ressources des couples bénéficiant de l'AAH sur celui du RSA, moins favorable. "L'impact de cette mesure sera neutralisé par la revalorisation parallèle de la prestation", tempère-t-il.


- "Scandaleux"

"C'est faux", s'insurge Véronique Bustreel, de l'APF. "A l'issue de la réforme, même avec la revalorisation de 90 euros, le plafond de revenus pour le couple ne serait que de 1350 euros par mois, contre 1 621,78 euros aujourd'hui", explique-t-elle. "Avec cette baisse du plafond, la plupart des allocataires de l'AAH vivant en couple vont perdre leur AAH. Ils perdront au maximum 272 euros par mois, y compris en tenant compte de la revalorisation."

"Si le calcul du plafond pour l'AAH est plus favorable que celui des autres minimas sociaux, ce n'est pas pour rien, c'est en raison des lourdes charges financières qui pèsent au quotidien sur les personnes en situation de handicap. L'objectif, c'est qu'elles ne soient ni dépendantes, ni à la charge de leur conjoint. Avec cette mesure, on leur interdit de vivre en couple, ou alors seulement avec une personne très pauvre ! C'est scandaleux."

L'APF, comme d'autres associations, demandaient une déconnexion entre l'AAH et les revenus du partenaire, ou, au moins, une hausse du plafond de ressources pour les couples. Le gouvernement a décidé d'aller dans le sens contraire.


- Un nivellement par le bas ?

Autre annonce qui fait grincer les dents : il est prévu de fusionner les deux compléments de l'AAH qui existent aujourd'hui et qui ont pour but de compenser l'absence de revenus professionnels des personnes en situation de handicap et accédant à l'autonomie (donc ayant des frais de logement).

L'objectif annoncé est de simplifier et clarifier les dispositifs. Le souci, c'est que ces deux aides, non cumulables, ne sont pas du même montant. Le "complément de ressources" s'élève à 179,31 euros par mois, contre 104,77 euros pour la "majoration pour la vie autonome".

"A la lecture du dossier de presse, nous comprenons qu'il s'agit de supprimer le premier au profit de la seconde, donc de conserver le montant le moins élevé", indique Véronique Bustreel. "A la clé : une perte de 75 euros par mois pour les 65 000 personnes concernées.

Pour celles-ci, une grande partie de la revalorisation de 90 euros serait absorbée, le gain ne serait plus que de 15 euros par mois à terme. C'est écoeurant, d'autant que ça touche les personnes les plus lourdement handicapées, celles qui ne peuvent avoir de revenus professionnels."

Ces deux mesures connexes liées au calcul des ressources choquent particulièrement.

Source :
http://votreargent.lexpress.fr/retraite/allocation-adulte-handicape-aah-une-revalorisation-de-90-8364-mais-pas-pour-tout-le-monde_1945509.html


75

Voici des compléments d'info concernant cette réunion.

Car d'autres annonces ont été faites !

Si le Président Macron et son gouvernement vont jusqu'au bout de sa logique concernant les ressources, cela risque de faire mal à certains en perdant des avantages non négligeable. 

Et en devenant plus pauvres  :undecided: :huh: :angry:

Si les associations se mobilisent pas, les handicapées vont trinquer !

Et cela va faire très mal !

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AAH : une hausse de 90 €… mais pas pour tout de suite et pas pour tous

L’AAH va augmenter de 50 € en novembre 2018 et 40 € en novembre 2019. Soit une hausse de 90 € conforme à l’engagement d’Emmanuel Macron.

Mais les règles de calcul vont devenir plus défavorables pour les allocataires en couple.

De plus, les deux allocations complémentaires à l’AAH vont fusionner.


Faut-il commencer par la bonne, la mauvaise ou la très mauvaise nouvelle ? La bonne, c’est que l’allocation adulte handicapé (AAH) va augmenter de 50 € l’année prochaine. Édouard Philippe l’a annoncé ce 20 septembre, à l’issue de son premier Comité interministériel du handicap. Son montant va donc passer de 810,89 € à 860 € en 2018. Et l’année d’après, il va augmenter de 40 €, pour atteindre 900 €.

La mauvaise nouvelle, c’est que la première véritable hausse n’interviendra que dans 14 mois, en novembre 2018.

La seconde, un an plus tard, en novembre 2019. Édouard Philippe a toutefois précisé qu’il y aura, comme c’est traditionnellement le cas, une revalorisation « à hauteur de l’inflation » en avril de chaque année.



- Un moindre gain de pouvoir d’achat pour les allocataires en couple

La très mauvaise nouvelle, c’est que tous les titulaires de l’AAH ne vont pas bénéficier du même gain de pouvoir d’achat. Pour ceux qui sont en couple, soit un quart des allocataires, il sera bien moindre. Le gouvernement a en effet décidé qu’il allait procéder à « un travail de rapprochement » de la prise en compte des ressources du conjoint avec celles applicables aux autres minima sociaux.

Or aujourd’hui, les règles pour l’AAH sont plus avantageuses que pour le RSA par exemple (Faire-face.fr en détaillera l’impact dans un prochain article). Elles « seront rapprochées en deux temps de celles des autres minima », précise le dossier de presse.


- Vers l’alignement du complément de ressources sur la majoration pour la vie autonome ?


Par ailleurs, le gouvernement va fusionner le complément de ressources (179,31 €) et la majoration pour la vie autonome (104,77 €). Ces allocations complémentaires à l’AAH sont attribuées sous conditions. Or, il serait étonnant que le montant de cette nouvelle prestation soit aligné sur le plus élevé des deux. Le dossier de presse laisserait plutôt augurer que seul subsistera la majoration pour la vie autonome.

Pour les allocataires bénéficiant du complément de ressources, l’augmentation de l’AAH compenserait la perte attendue. Le gain au final ne sera donc pas de 90 €, mais bien moindre. « Cette mesure de simplification entrera en vigueur progressivement pour préserver les droits des actuels bénéficiaires de ces compléments », précise le gouvernement.


Si le gouvernement se limite à sa double revalorisation – 50 € en novembre 2018 et 40 € en novembre 2019, l’AAH aura alors augmenté de 90 €, soit + 11 %.

Durant le quinquennat Sarkozy, la progression a été plus spectaculaire : + 155 €, soit +25 %.


Surtout, elle ne s’était pas accompagnée de reculs pour les allocataires en couples et les bénéficiaires du complément de ressources.


Voici le lien pour lire le dossier de presse :
http://www.faire-face.fr/wp-content/uploads/2017/09/dossier-de-presse.pdf

Source :
http://www.faire-face.fr/2017/09/20/hausse-aah-pas-pour-tous/

 :angry:

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