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Sujets - Arnaud

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Adaptoys change l'air de jeux des personnes handicapées

La fondation Christopher & Dana Reeve a décider d'adapter des jeux et jouets pour que les personnes atteintes de paralysie puissent également en profiter et jouer avec leurs proches.

Si les activités de bases deviennent de plus en plus accessibles aux personnes handicapées, certains loisirs ne sont malheureusement pas adaptés à leur situation.

C’est pourquoi l’association Christopher & Dana Reeve s’est appliqué au développement d’Adaptoys, des versions adaptées de jeux populaires. Les personnes handicapées acquièrent ainsi la capacité de jouer avec leurs proches et surtout les enfants.

« Adaptoys aidera à surpasser les inégalités en accordant des temps de jeux aux parents, grands-parents, frères et sœurs, oncles et tantes vivant avec une paralysie » a déclaré Peter Wilderotter, président de la fondation Christopher & Dana Reeve.

L’agence 360i s’est associée à l’entreprise de technologie Axios pour réaliser les prototypes d’Adaptoys : une machine qui lance des balles de baseball, commandée vocalement et une voiture télécommandée qui bouge à l’aide des mouvements de tête.

Grâce à ces innovations, Éric Legrand, un ancien joueur de football paralysé après avoir été touché à la moelle épinière et Donna Lowich, grand-mère tétraplégique, peuvent désormais jouer avec leurs neveux et petits enfants et plus largement leur famille.

« C’est incroyable de sentir de nouveau ce sentiment d’adrénaline. Cela me donne la sensation d’avoir un peu d’indépendance » confie Éric Legrand.

Selon le site d’Adaptoys, la distribution des jouets repose sur une campagne  de levée de fonds de la fondation Christopher et Dana Reeve et 360i. La fondation espère lever assez de fond pour produire au moins 100 voitures télécommandées, qui seront ensuite mises en jeu lors d’une loterie.

Vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=tny6D-pvw_I&feature=youtu.be

Source :
http://www.ladn.eu/actualites/adaptoys-change-air-jeux-personnes-handicapees,article,31637.html

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Une nouvelle carte trois en une pour les personnes handicapées

À partir du 1er janvier 2017, la carte mobilité inclusion va remplacer les cartes de priorité, d’invalidité et de stationnement. De plus, sa fabrication ne sera plus assurée par les MDPH. Le gouvernement en attend un raccourcissement des délais de délivrance.

Le portefeuille des personnes en situation de handicap va s’alléger… Pour une bonne raison, cette fois ! Le Sénat a adopté, jeudi 28 avril, un amendement au projet de loi pour une République numérique créant la carte mobilité inclusion. Elle remplacera la carte de priorité, la carte d’invalidité et la carte européenne de stationnement.

Et son format sera plus pratique. De la taille d’une carte de crédit, elle sera deux fois moins grande que les cartes actuelles, en papier, a expliqué Ségolène Neuville, la secrétaire d’État aux personnes handicapées.

Les cartes seront fabriquées par l’Imprimerie nationale

De plus, leur fabrication sera désormais confiée à l’Imprimerie nationale, qui assure déjà celle des cartes d’identité. Aujourd’hui, « ce système est très artisanal, a souligné Ségolène Neuville. Les cartes sont fabriquées sur papier par les Maisons départementales des personnes handicapées [MDPH] grâce à des machines à œillets, avec insertion de la photo du bénéficiaire… Cela prend un temps considérable aux agents. » Surtout que « 20 à 30 % des demandes adressées aux MDPH ont trait à leur attribution ». En 2014, près de 900 000 cartes ont ainsi été distribuées.

Les délais actuels avoisinent les quatre mois

Ce double mouvement de regroupement des cartes et d’externalisation de leur fabrication permettra un « raccourcissement sans précédent des délais de délivrance », promet le gouvernement. Ils oscillent actuellement entre 3,9 et 4,3 mois, en moyenne. « Les délais de demande de duplicata consécutive à des vols ou pertes seront largement réduits grâce à un système de portail web », assure-t-il également.

Trois mentions possibles sur une même carte

La carte mobilité inclusion comprendra trois mentions possibles : invalidité, priorité et stationnement. Les droits qui y sont attachés restent inchangés, tout comme les critères d’attribution. Si la carte comprend outre le stationnement, la mention priorité ou invalidité, elle sera délivrée à la personne en deux exemplaires, a précisé le gouvernement : un pour apposer sur sa voiture ; l’autre pour conserver dans son portefeuille. Par ailleurs, pour « lutter contre la fraude », une application flashcode permettra de vérifier « la validité de la carte ».

Les cartes actuelles demeurent valables

La carte mobilité inclusion sera délivrée à partir du 1er janvier 2017. Les cartes délivrées antérieurement demeurent valables jusqu’à leur date d’expiration. En revanche, cette réforme ne concerne pas les personnes relevant du code des pensions militaires d’invalidité et de victimes de guerre : leur carte de stationnement continuera à être délivrée dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui.

Une annonce faite lors de la Conférence nationale du handicap

Cet amendement fait suite à l’annonce de François Hollande, lors de la Conférence nationale du handicap de décembre 2014, de créer une carte mobilité inclusion. Le projet de loi pour une République numérique, adopté le 3 mai par le Sénat, doit désormais passer en commission mixte paritaire puis, éventuellement, devant l’Assemblée nationale pour être définitivement adopté. Mais cet article 44 bis ne devrait pas être remis en cause par les députés

Source :
http://www.faire-face.fr/2016/05/03/nouvelle-carte-handicapes/

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/!\ Attention voici une grosse information.

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Les Pays-Bas convoitent les start-up suisses

La start-up G-Therapeutics, fondée par le professeur de l’EPFL Grégoire Courtine, vient de lever 36 millions d’euros auprès de fonds hollandais, faute d’avoir trouvé du financement en Suisse. Ce cas n'est pas unique

La Suisse laisserait-elle partir ses start-up les plus prometteuses? Il y a des précédents. A l’exemple de Biocartis qui a développé une plateforme de diagnostic moléculaire. Rudi Pauwels, fondateur de l’entreprise, était venu à l’EPFL en 2009, deux ans après la création de sa société pour finaliser son projet.

Mais le soutien offert par le gouvernement belge avait convaincu l’entrepreneur de quitter la Suisse. Depuis, l’entreprise cotée à la Bourse de Bruxelles, emploie 200 personnes. Désormais, des sociétés comme Xeltis à Zurich ou G-Therapeutics à Lausanne semblent suivre la même trajectoire.

G-Therapeutics a développé une nouvelle approche pour traiter les personnes paraplégiques. Son fondateur, le professeur de l’EPFL Grégoire Courtine, est considéré comme un chercheur incontournable dans le domaine de la neuroréhabilitation, connu pour ses publications dans des revues, telles Science ou Nature Medecine.

Il a fait la une du New York Times pour avoir démontré la possibilité de restaurer les fonctions motrices d’un rat paraplégique. Très médiatisé, il n’a pourtant pas trouvé de capitaux en Suisse pour financer son entreprise. En revanche, il vient de lever un montant record pour un premier tour de financement de 36 millions d’euros (39 millions de francs), somme qui comprend un prêt à l’innovation de 10 millions d’euros, obtenu auprès du gouvernement néerlandais.

«J’ai pourtant rencontré plusieurs fondations et sociétés de capital-risque helvétiques», explique Grégoire Courtine qui a développé un protocole à base de stimulation pharmacologique, électrique et d’entraînement assisté de robot dans le but de faire remarcher des personnes atteintes d’une lésion de la moelle épinière.

En 2014, même les fonds européens obtenus pour financer la chaire IRP en réparation de la moelle épinière à l’EPFL se tarissent. Une dizaine de professeurs et post-doc doivent alors quitter le groupe. «Je pensais pourtant que l’on croyait en nous», dit Grégoire Courtine qui a cédé les commandes de son entreprise à Vincent Delattre, directeur opérationnel, et à Sjaak Deckers, directeur général de G-Therapeutics.

En charge des nouvelles entreprises créées chez Philips et fondateur d’une start-up (Sapiens) spécialisée dans la stimulation cérébrale profonde et revendue pour 200 millions d’euros à Medtronic, Sjaak Deckers actionne son réseau.

Et très rapidement, il trouve les premiers fonds nécessaires pour aller de l’avant. Ceux qu’il n’avait pas trouvés en Suisse. La caisse de pension néerlandaise Inkef Capital figure parmi les principaux investisseurs de G-Therapeutics. Les fonds de capital-risque LSP et Wellington Partners participent également à l’opération.


- Vendre depuis les Pays-Bas

G-Therapeutics, dont le siège est toujours à Lausanne, possède un contrat de licence exclusive sur la propriété intellectuelle. Celle-ci appartient à l’EPFL. Quand les essais cliniques sur l’humain seront terminés, le développement commercial se fera certainement depuis les Pays-Bas ou les Etats-Unis.

Une dizaine de personnes seront d’ailleurs prochainement engagées à Eindhoven. «Tous les aspects cliniques et régulatoires seront toutefois maintenus en Suisse. Et ils devraient y rester, tout comme les six ou sept postes de travail. En outre, nous réalisons des développements avec l’assureur la SUVA», tempère Grégoire Courtine.

«La recherche a été faite à l’EPFL. Le développement industriel d’un système d’implant pour des études cliniques et une importante utilisation commerciale nécessite toutefois une expertise et des compétences complètement différentes que l’on trouve aux Pays-Bas», estime pour sa part Sjaak Deckers. «Faire de la recherche en Suisse, c’est une chose qui fonctionne.

Mais mettre sur le marché des technologies, c’est autre chose. Il faut en être conscient. La Suisse n’a pas l’écosystème pour le faire et elle pâtit du manque de financement. Je regrette que les caisses de pensions ne s’impliquent pas davantage dans l’innovation», ajoute Grégoire Courtine.

Le cas de G-Therapeutics n’est pas isolé. A Zurich, Xeltis a traversé une situation similaire. Cette spin-off de l’Université de Zurich, qui développe des valves pulmonaires bioabsorbables, a obtenu un financement de 30 millions de francs, notamment auprès du fonds hollandais Life Sciences Partners.

«En Suisse, il y a une volonté d’encourager l’innovation, ce qui est positif. C’est par contre plus compliqué de trouver des fonds importants qui prennent le relais. En Hollande, les caisses de pension sont plus actives et le gouvernement effectue des prêts privilégiés aux sociétés innovantes. Les mécanismes de financement pour les start-up sont beaucoup plus puissants», estime Laurent Grandidier, directeur de Xeltis.

Cette start-up qui possède toujours sa maison-mère à Zurich, avec six personnes, a fait le choix d’ouvrir un centre de recherche et de production à Eindhoven, où sont déjà actifs 30 collaborateurs. «Le coût du travail et la cherté du franc suisse ont aussi pesé dans cette décision de nous développer en Hollande», précise Laurent Grandidier.


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L'espoir des personnes handicapées

La start-up G-Therapeutics mènera prochainement des essais cliniques au Centre hospitaliser universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne, en vue d’obtenir le marquage CE, l'autorisation des autorités européennes nécessaire à la commercialisation de la technologie.

D’ici environ quatre ans, G-Therapeutics espère vendre un neurostimulateur qui sera implanté dans la moelle épinière et qui enverra des impulsions électriques modulant les circuits neuronaux qui activent les muscles et les bras.

Grâce à cette approche mêlant stimuli électrique et réhabilitation physique, G-Therapeutics aimerait faire repousser les fibres nerveuses résiduelles après des lésions de la moelle épinière. Actuellement, les chercheurs sont parvenus à faire remarcher des rats et les tests sur les singes sont prometteurs.

Chez l’homme un premier patient qui avait déjà un stimulateur implanté sur la moelle épinière pour soigner des douleurs chroniques a participé à des tests préliminaires.

Des effets sur le recouvrement des mouvements ont été observés. «Notre but est d’améliorer la qualité de vie des personnes handicapées en améliorant leurs capacités motrices», précise Grégoire Courtine, professeur à l'EFPL et co-fondateur de G-Therapeutics.

Source :
http://www.letemps.ch/economie/2016/04/19/pays-bas-convoitent-start-up-suisses

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Avancée dans la réparation de tissus lésés à l’aide de cellules souches

De récents travaux ont permis de développer une technique efficace pour obtenir chez l’adulte des cellules souches à partir d’un peu de graisse ou d’un bout d’os. Capables de réparer n’importe quelle partie du corps humain, ces cellules représentent un espoir pour les personnes atteintes de lésions diverses.

Réparer à la fois facilement et rapidement n’importe quel type de tissu endommagé par un accident, une maladie ou le vieillissement. Illusoire ? Futuriste ? Peut-être ni l’un ni l’autre.

Car une nouvelle technique extrêmement prometteuse vient de voir le jour. À l’aide d’un traitement simple – l’ajout de seulement deux substances chimiques est nécessaire – et en à peine deux semaines, une équipe de biologistes basée en Australie a pu convertir des cellules adultes humaines en cellules souches. Dites aussi multipotentes, elles possèdent une action régénérative en raison de leur capacité à se transformer en tous types de cellules de l’organisme.

Reprogrammation cellulaire

Les cellules produites par les scientifiques australiens sont plus précisément appelées cellules multipotentes induites ou iMC (pour induced multipotent cells en anglais). Le terme induit signifie que les cellules ont été obtenues non pas à partir d’un embryon humain mais de tissus adultes, d’origine adipeuse ou osseuse. Le seul moyen d’y arriver consiste à remettre à zéro les réglages des cellules différenciées (adultes) afin qu’elles redeviennent indifférenciées ou souches.

C’est ce à quoi sont parvenus les chercheurs (pour plus de détails techniques sur le processus, lire ici). Une réussite qui n’a que des avantages pratiques. Tout d’abord parce qu’une cellule iMC possède un potentiel thérapeutique identique à celui d’une cellule souche embryonnaire, sans pour autant poser de problème éthique. Surtout, son utilisation écarte le risque de développer des tumeurs, ce qui arrive fréquemment lors d’un traitement ayant recours à des cellules issues de l’embryon.

Régénération tissulaire tous azimuts

Publié dans une revue scientifique internationale réputée, l’ensemble de ces résultats ouvre une piste thérapeutique des plus prometteuses. En effet, à partir d’un petit morceau de graisse ou d’os prélevé chez le patient et cultivé ensuite en laboratoire de manière adéquate, une quantité quasi illimitée de cellules multipotentes peut être générée. En injectant les cellules ainsi induites dans une zone détériorée, le tissu se verra progressivement régénéré en son sein.

Mais avant cela, les travaux doivent encore se poursuivre pour valider pleinement les bénéfices et l’innocuité des cellules iMC chez l’homme (ces tests sont programmés pour 2017). Si le succès est au rendez-vous, la biotechnologie australienne bénéficiera à nombre de patients, dont ceux souffrant de douleurs chroniques ou de lésions aux disques vertébraux comme aux personnes nécessitant des greffes au niveau de l’os ou d’une articulation. Potentiellement, cette nouvelle technique pourrait être utilisée à terme pour réparer tous les types de tissus du corps humain.

Source :
http://www.faire-face.fr/2016/04/14/avancee-reparation-tissus-leses-cellules-souches/

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Fauteuils roulants / Des fauteuils roulants made in France
« le: 05 avril 2016 à 14:53:31 »
Des fauteuils roulants made in France

Édouard Detrez, 24 ans, souffrant d’une infirmité motrice cérébrale, a créé la société le Fauteuil Roulant Français (FRF). Son objectif ? Proposer des fauteuils made in France, légers et élégants à personnaliser.

Faire Face : En août 2015, vous avez créé votre entreprise. Avec quels objectifs ?

Édouard Detrez : Créer, développer et vendre des fauteuils roulants actifs et sportifs fabriqués en France. Voici deux ans, en voulant changer le mien, j’ai constaté qu’il n’existait pas de fabricant sur le territoire. D’où mon idée d’offrir une alternative française pour que les différentes aides octroyées par la collectivité pour le financement des fauteuils roulants (Assurance maladie, Maison départementale des personnes handicapées…) restent en France et contribuent au développement économique du territoire. L’entreprise, installée dans le Gers, travaille avec des fabricants situés dans le grand sud-ouest.

Dessinés et conçus par des ingénieurs ergonomes spécialisés dans le cycle, ces fauteuils proposent une nouvelle philosophie du déplacement. Les chambres à air sont facilement changeables, le propriétaire du fauteuil pourra les acheter chez Décathlon avec lequel nous avons un partenariat, sans passer par un revendeur. Le Centre d’études et de recherche sur l’appareillage des handicapés (Cérah) a validé nos prototypes.

FF : Comment avez-vous réussi à vous lancer dans cette aventure ?

É.D : Grâce au soutien de mon entourage – je travaille avec mon père et mon frère –, d’amis comme Guillaume Gibault, créateur de la société Le Slip français, d’entreprises de ma région et l’aide de plus de trois-cents contributeurs sur MyMajorCompany. Grâce aux 30 777 € engrangés, j’ai fait réaliser les premiers prototypes.

FF : Les enfants et les adultes pourront composer leur fauteuil à leur image : de quelle manière ?

É.D : Nous proposons dix couleurs aux choix pour les éléments du fauteuil et différents tissus et contrastes pour les coussins amovibles. L’objectif étant qu’à terme un acheteur puisse utiliser des coussins de deux couleurs : l’un pour la ville, l’autre pour les soirées, par exemple, considérant ainsi son fauteuil comme un accessoire de mode, élégant et beau. L’entreprise souhaite apporter de la fraîcheur et éloigner un peu le fauteuil du monde du handicap. Nous sommes également très attentifs à l’ergonomie : la personne qui pousse le fauteuil pourra, par exemple, régler la hauteur des poignées pour protéger son dos.

FF : Quels sont vos projets ?

É.D : Nous allons bientôt proposer une configuration sur notre site internet qui permettra à l’acheteur de visualiser son fauteuil et le personnaliser. Et, surtout, nous allons démarrer les ventes chez des revendeurs de matériel médical dans un mois, grâce à l’homologation définitive et le marquage CE. Propos recueillis par Katia Rouff-Fiorenzi

Vous pourrez retrouver Édouard Detrez au Salon Autonomic de Paris les 8, 9 et 10 juin 2016.

Site internet :
http://www.le-fauteuil-roulant-francais.fr/

Twitter :
https://twitter.com/le_frf

Facebook :
https://www.facebook.com/leFRF

Instagram :
https://www.instagram.com/lefauteuilroulantfrancais/


Source :
http://www.faire-face.fr/2016/04/05/des-fauteuils-roulants-made-in-france/

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Légère hausse des prestations familiales et sociales le 1er avril

Les prestations familiales et sociales versées par les Caisses d’allocations familiales, prime d’activité, RSA ou allocation adulte handicapé, seront revalorisées de 0,1% au 1er avril, a annoncé mardi la Cnaf.

La Base mensuelle des allocations familiales (Bmaf), qui sert à calculer la plupart des prestations familiales (Allocations familiales, Allocation de rentrée scolaire, Prestation accueil jeune enfant…) est revalorisée de 0,1%, passant de 406,21 euros à 406,62 euros, précise la Caisse nationale d’allocations familiales.

Le montant forfaitaire mensuel de la Prime d’activité, nouveau dispositif d’aide aux salariés à revenus modestes entré en vigueur au 1er janvier, passe lui de 524,16 euros à 524,68 euros pour une personne seule en métropole et dans les Dom (hors Mayotte).

Ce montant est applicable aux primes calculées pour déterminer le montant dû pour avril.

Le montant mensuel maximum de l’Allocation adulte handicapé (AAH) est porté pour sa part de 807,65 euros à 808,46 euros.

Le montant forfaitaire mensuel du Revenu de solidarité active (RSA) sera à compter du 1er avril de 524,68 euros pour une personne seule en métropole et dans les DOM (hors Mayotte) contre 524,16 euros précédemment.

Ce montant atteint 673,75 euros (contre 673,08 euros auparavant) pour une personne seule bénéficiant de la majoration pour isolement auquel s’ajoute un supplément de 224,58 euros par enfant (contre 224,36 euros).

Pour Mayotte, ce montant forfaitaire est porté de 262,08 euros à 262,34 euros. Ce montant est de 131,17 euros (contre 131,04 euros) pour le conjoint ou le premier enfant, de 78,70 euros pour chaque enfant à charge jusqu’au troisième (contre 78,62 euros précédemment) et de 26,23 euros pour chaque enfant à charge à partir du quatrième (contre 26,21 euros).

Source :
http://www.respectmag.com/20742-legere-hausse-des-prestations-familiales-et-sociales-le-1er-avril#WkmtmjybqM78apO3.99

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Lève-toi et remarche !

Et si la paraplégie n’était plus une fatalité… Exosquelette, interface cerveau-machine, stimulation du système nerveux, thérapie cellulaire… Pas moins de quatre approches seront tentées cette année pour réparer les dégâts causés par les lésions de la moelle épinière.

Jamais l’espoir de remarcher un jour n’a été aussi fort. En cette année 2016, de nombreux essais cliniques à travers le monde, faisant intervenir de nouvelles techniques, sont en préparation. Et des équipements high-tech font leur entrée dans les centres de rééducation pour remettre les patients paraplégiques debout. Exosquelettes, interface cerveau-machine, stimulation de la moelle épinière…, de nombreuses voies prometteuses semblent s’ouvrir, sans oublier celle, spectaculaire, de la thérapie cellulaire qui a déjà commencé à faire ses preuves.

Un pompier polonais de 40 ans a ainsi pu remarcher voici quelques mois grâce à un traitement révolutionnaire à base de cellules… olfactives (lire S. et A. n° 815, janvier 2015). Aujourd’hui, ce patient "se sent bien et continue à récupérer de manière fonctionnelle", assure son chirurgien, Pawel Tabakov, professeur associé à l’Université médicale de Wroclaw (Pologne). « Nous sommes en intense préparation de la prochaine étape. » Geoffrey Raisman, chercheur à l’Institut de neurologie de l’University College de Londres (UCL) et coauteur de cet essai promet : « D’autres essais cliniques vont être menés cette année. »


- Remarcher est donc possible

Avec de nouveaux patients mais toujours cette même procédure ingénieuse. Remarcher est donc possible. C’est déjà le cas au Centre mutualiste de rééducation fonctionnelle de Kerpape, à Ploemeur (Morbihan). Ce centre de bord de mer qui traite, entre autres, les traumatismes de la moelle épinière, a investi voici deux ans dans des « exosquelettes ». Ce terme, réservé à l’origine à l’enveloppe dure des arthropodes, désigne désormais les appareillages robotisés externes qui se fixent sur le corps des patients pour les soutenir et leur permettre d’avancer. Les jambes s’insèrent dans deux gouttières munies de moteurs aux chevilles et aux genoux, alimentés par des batteries portées dans un sac à dos.

Le paraplégique se lève en s’appuyant sur des béquilles puis avance le bassin. Cette seule impulsion donne alors l’instruction aux jambes robotisées de faire un pas en avant, puis un autre. Deux modèles sont en fonctionnement au centre de Kerpape, l’un conçu par la société israélienne ReWalk, l’autre par la société américaine Ekso Bionics. « Nous ne sommes pas des magiciens, tempère cependant Philippe Labarthe, directeur des soins de rééducation. Il ne faut pas donner de faux espoirs. Néanmoins, cette aide à la mobilité pourrait se développer d’ici cinq à dix ans, en dehors des centres de rééducation. »

Le frein majeur reste le coût (80 000 € environ), inabordable pour la plupart des patients. « Pour l’heure, le travail de verticalité qu’offrent ces exosquelettes permet de ré entraîner le patient à l’effort, de travailler et d’améliorer ses capacités cardiaques, respiratoires et musculaires », ajoute Philippe Labarthe.

Le bénéfice d’un tel exercice étant de se remuscler et d’éviter les conséquences d’une station assise permanente en fauteuil roulant (ulcéres, troubles métaboliques, ostéoporose...). Reste que les exosquelettes d’assistance n’en sont qu’a? leur balbutiement. L’idéal serait en effet de pouvoir se passer de béquilles pour gagner en liberté de mouvement, pro- jet auquel s’est attelée la société française Wandercraft.

Mais la date des premiers essais ne cesse pour l’heure d’être repoussée, rien n’étant prévu avant 2017.


- Une nouvelle liaison sans passer par la moelle épinière

L’idée phare poursuivie par les chercheurs serait aussi de parvenir à redonner la marche « volontaire » aux paraplégiques. En effet, les victimes de lésions de la moelle épinière n’ont plus le contrôle de leurs membres inférieurs car la transmission entre le cerveau et le bas du corps est interrompue. Rappelons que le rôle de la moelle épinière est d’acheminer les informations du cerveau vers les différentes parties du corps par l’intermédiaire des nerfs, qui véhiculent les commandes motrices mais aussi les informations sensitives en provenance du corps.

Lorsque le conduit que forme la moelle épinière est sectionné ou écrasé, les fibres nerveuses au sein de la moelle ne repoussent pas, empêchant les commandes électriques du cerveau de jouer leur rôle et paralysant un certain nombre de fonctions.

À l’université de Californie à Irvine (États-Unis), l’équipe du Dr Christine King vient ainsi de franchir une étape cruciale. Elle a trouvé le moyen de rétablir cette liaison cerveau-jambes en « contournant le problème » en quelque sorte. Et ce en reconnectant les commandes du cerveau directement aux muscles, sans passer par la moelle épinière, grâce à une interface cerveau-ordinateur. Pour ce faire il a d’abord fallu vérifier un point clé : « Les personnes atteintes d’une lésion médullaire conservent-elles le signal neurologique de la marche ?

Et si oui, peuvent-elles encore l’utiliser pour contrôler leur locomotion ? », s’est d’abord interrogée Christine King. Pour répondre, l’équipe a fait appel à la réalité virtuelle, cet univers numérique qui se substitue à la réalité physique et dans lequel on peut s’immerger. Elle a demandé à des sujets paraplégiques de commander un avatar (personnage virtuel) par l’intermédiaire des signaux électriques émis par leur cerveau, enregistrés par un casque à électrodes (électroencéphalogramme, EEG).

Et le dispositif a fonctionné ! « Les patients dont la moelle épinière a été lésée conservent donc ce signal neurologique », se réjouit la chercheuse.


- Des algorithmes pour traiter les signaux cérébraux

L’étape suivante a consisté pour les patients à prendre le contrôle, toujours par l’intermédiaire de ces signaux cérébraux, d’un exosquelette. Soutenu par un harnais suspendu - par mesure de sécurité -, un paraplégique équipé d’un casque EEG a dû concentrer son esprit sur les commandes « marche » ou « ralenti ».

Des algorithmes ont aussitôt traité les signaux cérébraux enregistrés avant de les transmettre, par l’ordinateur, au système de jambes robotisées. « C’est la première démonstration au monde qu’une personne dont la moelle épinière est lésée peut récupérer une déambulation guidée par le cerveau et de nouveau accomplir une tâche de marche orientée », se sont alors enthousiasmés les chercheurs.

Une étape supplémentaire a été franchie en 2015. Fini l’exosquelette ! Cette fois, les jambes du patient ont été équipées d’un système de stimulation électrique placé sur les nerfs fémoral et péronier. Toujours suspendu à son harnais, le patient peut à nouveau moduler ses signaux cérébraux en pensant à la commande « marche » ou « ralenti ».

Mais l’ordre était cette fois directement transmis, par l’ordinateur, aux électrodes de stimulations électriques des muscles. Trente séances d’entraînement et dix-neuf semaines plus tard, le patient a réussi à parcourir une distance de trois mètres. Du jamais vu ! Désormais, « nous essayons de miniaturiser le système et de diminuer le nombre d’électrodes nécessaires pour enregistrer les signaux cérébraux », précise Christine King.

Le système ne convient cependant pas à tous les patients. « Ceux-ci doivent avoir conservé l’usage de leurs bras et des mouvements du tronc. Ceux qui ont une faiblesse ou une paralysie dans les bras, comme les tétraplégiques, ne sont pas en mesure de maintenir une posture debout pendant la stimulation électrique. »

Remarcher n’est d’ailleurs pas la priorité des tétraplégiques selon les spécialistes. La reprise du contrôle des bras et de la préhension de la main est notamment plus importante. « Cela améliorerait grandement leur qualité de vie car il est sans doute plus important d’être capable de manger tout seul que de marcher », commente Christine King.

Pour le futur, la chercheuse rêve de systèmes commandés par des capteurs implantés directement dans le cerveau. L’université de Melbourne (Australie) est en passe de l’exaucer. Le premier essai d’un pilotage d’exosquelette par une électrode insérée dans une artère cérébrale, baptisé « stentrode », est en effet annoncé pour 2017.

Ailleurs, à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse), on se prépare à une autre grande première : réparer la moelle épinière, plutôt que de pallier ses déficiences.

L’équipe du chercheur français Grégoire Courtine a déjà fait sensation en 2014 en démontrant qu’il était possible de faire remarcher un rat totalement paralysé en stimulant électriquement et chimiquement la partie sectionnée de la moelle épinière.

La méthode « Courtine » a prouvé que les circuits nerveux qui contrôlent la marche peuvent ainsi être réactivés.

Les résultats d’une expérience menée chez le singe devraient être publiés sous peu.

Et déjà, se profile le premier essai chez l’homme. Résultats attendus en 2017… impatiemment.


Source :
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/20160315.OBS6488/leve-toi-et-remarche.html

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Recherches fondamentales / recherche OEC - France
« le: 20 mars 2016 à 09:50:30 »
Paralysie : comment récupérer les fonctions vitales altérées

Retrouver la marche est essentiel pour les personnes paralysées. Mais pas seulement : leur premier désir est aussi de retrouver d'autres fonctions altérées afin de redevenir autonome.

"Remarcher, c’est essentiel. Mais le premier désir des personnes paralysées est de redevenir autonome : il faut donc tenter de restaurer d’autres fonctions prioritaires telles que la miction...", précise Patrick Gauthier, directeur de recherche CNRS à l’université d’Aix-Marseille, chercheur au Laboratoire de neurosciences intégratives et adaptatives et chercheur affilié à l’Institut pour la recherche sur la moelle épinière et l'encéphale.

En effet, selon le type et l’emplacement de la lésion de la moelle épinière — qui commande ces mécanismes —, différentes fonctions, parfois vitales, sont altérées (voir l’infographie ci-contre). "Nos travaux se polarisent ainsi sur la récupération de la fonction respiratoire après lésion de la cervicale haute", poursuit thoraciques Patrick Gauthier. Sa stratégie est similaire à celle qui a été appliquée à un patient paraplégique par une équipe polonaise de la Wroclaw Medical University : pratiquer des pontages nerveux (contournements) au sein de la lésion puis à y transplanter des cellules lombaires gliales olfactives (CGO).

La procédure a été testée sur un modèle de lésion cervicale chez le rat créé par le laboratoire marseillais, qui mime une "compression-contusion" accidentelle de la moelle épinière induisant une perte de fonction respiratoire. Résultat : les animaux transplantés ont récupéré une grand part de la commande des mouvements du diaphragme, principal muscle respiratoire.

Source :
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/20160315.OBS6489/paralysie-comment-recuperer-les-fonctions-vitales-alterees.html

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AAH et vie en couple : une pétition réclame justice pour les personnes handicapées

Une pétition demandant la « suppression de la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’allocation adulte handicapé » a recueilli 3 000 signatures en cinq jours. La réforme de la prime d’activité relance le débat autour de ce serpent de mer.

Difficile de se résoudre à accepter une injustice. Et de nombreuses personnes handicapées ne s’y résolvent pas. Régulièrement, des initiatives émergent pour dénoncer la prise en compte des ressources de l’autre membre du couple dans le calcul des droits à l’allocation adulte handicapé (AAH). Pour déterminer son montant, la Caf additionne en effet les ressources des deux partenaires. Si le conjoint, concubin ou pacsé gagne moins de 1 122 € nets par mois, le demandeur en situation de handicap, sans autres revenus, percevra l’AAH à taux plein. Au-delà, son montant diminue progressivement pour devenir nul dès lors que les ressources du conjoint dépassent 2 243 € nets par mois.

Une situation « humiliante et inacceptable »

La dernière tentative en date pour dénoncer cette situation de dépendance date du 13 mars. Ingrid Pech a mis en ligne une pétition demandant la « suppression de la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’AAH ». « De nombreuses personnes handicapées se retrouvent sans ressources personnelles, c’est-à-dire… à la charge du conjoint, ce qui est humiliant et inacceptable, explique-t-elle. Dans un couple valide où les deux travaillent, les patrons respectifs ne se basent pas sur les revenus du conjoint pour fixer le montant du salaire de leur employé ! C’est pourtant ce que fait la Caf. »

Une revendication de longue date

En cinq jours, près de 3 000 citoyens ont signé ce texte, lancé à titre individuel. Preuve que le sujet mobilise. Il y dix-huit mois, près de 7 000 avaient soutenu une autre pétition, du même tonneau. Et le sujet figure de longue date dans la liste des revendications des associations de personnes handicapées. En vain jusqu’à présent.

Couples privés de prime d’activité

Le gouvernement en a même remis une couche, récemment, avec la réforme de la prime d’activité (Pa) qui a remplacé la prime pour l’emploi (PPE). Les couples dont l’un des partenaires est sans emploi et allocataire de l’AAH figurent en effet parmi les perdants de la réforme. Dans ce cas, l’AAH est prise en compte comme une prestation sociale pour le calcul de la prime d’activité. Ce qui les prive de cette aide, quand bien même ils avaient droit auparavant à la PPE.

Une perte de 300 à 400 € par an

Jonathan Piromalli et son épouse, employée comme distributrice de prospectus, en font l’amère expérience. Avec une AAH de 807 €, pour lui, et un salaire variant entre 300 et 700 € par mois, pour elle, ils perdent leur PPE dont le montant variait entre 300 et 400 € par an. Le niveau de vie de ce couple, ayant un enfant à charge, les place pourtant dans les 10 % de Français ayant les revenus les plus modestes. « Parce que je suis dans l’incapacité d’exercer une activité professionnelle, ma femme est privée de la prime d’activité bien qu’elle soit en activité », s’insurge Jonathan Piromalli. Une injustice de plus…

Alors tous à vos claviers pour signer la pétition !!!

Signez, signez, signez.....

Pour signer la pétition, cliquez sur le lien ci dessous :
https://www.mesopinions.com/petition/politique/suppression-prise-compte-revenus-conjoint-calcul/18688

Source :
http://www.faire-face.fr/2016/03/18/aah-et-couple-petition/

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Espoir pour les personnes spastiques, 2 traitements en test

La spasticité touche 12 millions de personnes dans le monde. Les traitements s'avéraient jusqu'à maintenant peu satisfaisants mais une équipe de chercheurs français pourrait bien changer la donne. Bientôt des tests sur l'homme.

Suite à un traumatisme de la moelle épinière (accident de la route, AVC) ou au cours d'une maladie neurodégénérative comme la sclérose latérale amyotrophique, la plupart des patients présentent une exagération du tonus musculaire appelée « spasticité  », qui aboutit souvent à une incapacité motrice. Douze millions de personnes en souffrent dans le monde.

L'équipe « Plasticité et physio-pathologie des réseaux moteurs rythmiques » à l'Institut de neurosciences de la Timone (CNRS/Aix-Marseille Université) vient d'identifier l'un des mécanismes moléculaires responsables de ce phénomène. Elle a aussi proposé deux solutions thérapeutiques concluantes chez l'animal, dont l'une sera testée en essais cliniques de phase 2 dès 2016. Ces travaux publiés dans la revue Nature Medicine le 14 mars 2016 ouvrent donc de nouvelles perspectives pour réduire ce handicap moteur.

- Des traitements jusqu'à maintenant peu satisfaisants

La spasticité se caractérise principalement par une hyperexcitation des motoneurones, neurones de la moelle épinière qui contrôlent nos contractions musculaires. Elle aboutit à des contractions simultanées et incontrôlées des muscles fléchisseurs et extenseurs, qui rendent tout mouvement locomoteur difficile, voire impossible.

Or, les traitements existant aujourd'hui sont peu satisfaisants. Le traitement pharmacologique majoritaire, le baclofène, passe mal la barrière entre le sang et la moelle épinière. De ce fait, les patients doivent en prendre de fortes doses par voie orale, ce qui entraîne des effets secondaires importants (troubles sensitifs, insomnie). Les autres traitements sont contraignants (injections intramusculaires à renouveler tous les 2-3 mois), voire irréversibles (chirurgie des nerfs impliqués). Quant à la kinésithérapie, elle n'apporte qu'un soulagement transitoire.

- Comprendre la spasticité

L'excitation des neurones est en partie déclenchée par les canaux sodiques exprimés sur leur membrane. Leur ouverture génère un flux de sodium qui engendre l'activation brève des motoneurones, à l'origine d'une contraction musculaire de courte durée (figure A1). En cas de spasticité, les flux de sodium durent plus longtemps, ils sont dits « persistants », ce qui entraîne une surexcitation du neurone. L'équipe de Frédéric Brocard, à l'Institut de neurosciences de la Timone, a découvert que cette hyperexcitabilité résulte d'une dérégulation des canaux sodiques dans le neurone.

En effet, la fermeture rapide du canal à sodium s'effectue normalement grâce à une « boucle moléculaire » raccordée au canal, qui vient rapidement obstruer celui-ci après son ouverture (figures A2 et A3). Ce processus d'inactivation du canal sodique permet une maîtrise de l'excitabilité du motoneurone. Les chercheurs ont montré que, suite à une lésion de la moelle épinière, l'activité d'une enzyme, la calpaïne, est augmentée. Cette enzyme coupe le canal sodique, ce qui rend inopérant le processus d'inactivation (figure B1). Le pore reste alors ouvert, générant un courant sodique prolongé, de nature persistante (figures B2 et B3).

- Deux pistes de traitements en test

L'équipe de chercheurs a testé deux traitements sur des rats présentant des lésions de la moelle épinière. L'une des molécules est un inhibiteur de la calpaïne. Son utilisation pendant une courte période (dix jours) rétablit le bon fonctionnement du canal sodique et réduit durablement l'ampleur de la spasticité. En effet, un mois après la fin du traitement, les effets positifs perdurent. L'autre molécule testée, le riluzole, agit comme un inhibiteur du courant sodique persistant.

Elle réduit également la spasticité, même si ses effets restent temporaires dans la mesure où celle-ci réapparaît deux semaines après la fin du traitement. La molécule présente pourtant un grand intérêt puisqu'elle est déjà administrable aux patients atteints de sclérose latérale amyotrophique. Des essais cliniques de phase 2, qui débuteront en 2016 à l'hôpital de la Timone, testeront son efficacité dans le traitement de la spasticité chez des patients atteints de lésions de la moelle épinière.

En parallèle, l'équipe de Frédéric Brocard continuera à décrypter le phénomène de spasticité – plus spécifiquement l'implication de la calpaïne dans la dérégulation des motoneurones – et tester d'autres inhibiteurs de cette enzyme administrables à l'homme.

Source :
https://informations.handicap.fr/art-spasticite-recherche-875-8670.php

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30 petits neurones unis contre la douleur

L'ocytocine joue un rôle primordial dans la modulation de la réponse douloureuse mais, jusqu'ici, le processus aboutissant à sa libération était inconnu. Une équipe internationale1, incluant en France des chercheurs du CNRS, de l'Inserm et de l'Université de Strasbourg à l'Institut des neurosciences cellulaires et intégratives du CNRS, vient d'identifier dans l'hypothalamus un nouveau centre de contrôle de la douleur. Il est constitué d'une trentaine de neurones qui coordonnent à eux seuls la libération d'ocytocine dans le sang et dans la moelle épinière, et atténuent ainsi la sensation douloureuse. Leurs résultats, qui ouvrent des perspectives pour le traitement des douleurs pathologiques, sont détaillés dans un article publié le 3 mars 2016 dans la revue Neuron.

Ce coup de marteau sur les doigts du bricoleur du dimanche a dû lui faire mal. Mais il aurait eu encore plus mal si l'ocytocine, un peptide synthétisé par une région du cerveau appelée hypothalamus, n'intervenait pas très tôt dans les processus cérébraux modulant la réponse douloureuse. De la contraction de l'utérus au moment de l'accouchement, à l'éjection du lait maternel après la naissance, en passant par son implication dans la régulation des interactions sociales, de l'anxiété ou de la douleur, l'ocytocine est un messager essentiel mais, pour l'instant, assez mystérieux. En effet, les mécanismes qui aboutissent à sa diffusion n'avaient jusqu'à présent pas été décryptés.
 
Une équipe internationale de chercheurs, coordonnée par Alexandre Charlet de l'Institut des neurosciences cellulaires et intégratives du CNRS, s'est penchée sur le processus de libération d'ocytocine lorsqu'une douleur est perçue. Elle a découvert que le centre de contrôle, dans le cerveau, qui coordonne la libération de l'ocytocine n'est constitué que d'une petite trentaine de neurones de l'hypothalamus.
 
Lors de douleurs aiguës ou d'une sensibilisation inflammatoire (brûlure, pincement, coupure, etc.), l'information est acheminée par les nerfs périphériques2 jusqu'aux neurones de la moelle épinière. Ceux-ci interprètent l'intensité du message et le codent en conséquence. L'information est alors adressée à d'autres neurones, parmi lesquels une petite population de 30 cellules de petite taille du noyau paraventriculaire de l'hypothalamus, identifiés par l'équipe d'Alexandre Charlet. En retour, ils activent une famille de gros neurones, les neurones magnocellulaires, dans une autre région de l'hypothalamus, qui libèrent l'ocytocine dans la circulation sanguine. La cible : les neurones périphériques qui continuent d'envoyer au cerveau le message responsable de la sensation douloureuse. L'ocytocine vient les « endormir » et de ce fait, diminuer la douleur.
 
Mais les trente donneurs d'ordre ne s'arrêtent pas là. En parallèle, le prolongement de ces cellules, appelé axone, qui mesure jusqu'à un mètre chez l'humain, atteint la plus profonde des dix couches de la moelle épinière. C'est précisément à cet endroit, où le message sensoriel est codé en intensité, qu'ils libèrent l'ocytocine. Ils diminuent donc, par deux voies simultanées, la reconduction du message douloureux au cerveau.
 
Les travaux de l'équipe ont donc permis d'expliquer la manière dont différentes populations de neurones à ocytocine se coordonnent afin de contrôler l'interprétation du message « douleur » par le système nerveux. La découverte de ce centre de contrôle analgésique est prometteuse dans le cadre du traitement des douleurs pathologiques. Cibler cette poignée de neurones permettrait en effet de limiter les effets secondaires d'un potentiel traitement. Pour l'heure, l'équipe continue de les étudier, cette fois-ci pour découvrir leur implication dans la libération de l'ocytocine permettant la lactation et certains comportements sexués.

Source :
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4435.htm

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Katherine Beattie : Première femme à réussir un backflip en fauteuil roulant !

https://www.youtube.com/embed/c1Z3JiOZfig

Voici son Facebook :
https://www.facebook.com/kathskates/

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Je créer ce sujet pour solutionner les problèmes et le manque d'information que rencontre les possesseurs de coussin Roho.

Ceci pour que les centres de rééducations, les ergothérapeutes ainsi que les revendeurs de matériel médical qui cherchent des infos sur l'avenir et la suite de la marque Roho, le sachent.

Car ce n'est pas le cas actuellement.

Cette entreprise a été racheté par permobil.

Voici l'adresse du site : http://www.permobil.com/fr/France/

Si vous avez des problèmes avec votre coussin ou si vous voulez en achetez un nouveau ou avoir une pompe, c'est par permobil qu'il faut passer.

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Reprise de la commercialisation ROHO

Le Groupe Permobil France a repris la commercialisation des produits ROHO depuis le lundi 05 Octobre 2015

Suite à l'acquisition de la société ROHO par Permobil en Mars 2015, Permobil France a repris la commercialisation des produits Roho sur le territoire français, depuis le lundi 05 octobre 2015.

Pour toute demande d'information, vous pouvez nous joindre au 04 37 26 27 28 et vous pouvez dès à présent nous adresser vos commandes selon la procédure habituelle :

- Par email : info@permobil.fr
- Par fax : 04 37 26 27 29

Le bon de commande des produits Roho est téléchargeable sur notre site internet, avec tous les autres bons de commandes, dans la rubrique Assistance

Pour en savoir plus sur les produits ROHO : www.roho.com


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Pour commander voici la page du bon de commande :
http://www.permobil.com/fr/France/Assistance/Autres/Tarifs/

Allez en bas de la page et cliquez sur Roho. ( une nouvelle fenêtre va s'ouvrir avec le bon de commande à imprimer )

Voilà Roho continue à exister pour protéger vos petites fesses.  :wink:

Parler s'en autour de vous. N'hésitez pas !!!

C'est super important.

Source :
http://www.permobil.com/fr/France/

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Voici la réponse du gouvernement, face à la mobilisation du mois d'octobre concernant l'AaH !

Il souhaite remettre les minima sociaux à plat et c'est une bonne chose et une bonne décision.

Allons maintenant vers la modernité et réformons ces allocations.

L'union fait la force...

Alors soyons unis pour que cette réforme soit une réussite.

Et donne naissance à la création d'un vrai revenu d'existance à la personne handicapée.

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Minima sociaux : le chantier de simplification est lancé  !

Cela concerne l'allocation adulte handicapé (AAH) et l'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).

Multiples, complexes, peu équitables... Le député PS Christophe Sirugue s'attelle à la réforme des minima sociaux (détail des 9 minima dans l'article en lien ci-dessous) voulue par le gouvernement en réunissant le 16 décembre 2015 pour la première fois son groupe de travail avec deux mots-clés, simplification et harmonisation.

« La multiplicité des dispositifs conduit à une faible lisibilité des prestations et à des différences de traitement entre bénéficiaires », constate le Premier ministre Manuel Valls dans la lettre de mission du parlementaire, qui doit rendre sa copie d'ici fin mars.


- 9 minima et 4 millions de personnes concernées

Parmi les neuf minima sociaux figurent le RSA « socle » (revenu minimum pour personnes sans ressources), l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) pour chômeurs en fin de droits, ou encore les allocations veuvage, adulte handicapé et le minimum vieillesse (en savoir plus sur les minima sociaux dans l'article ne lien ci-dessous).

Selon la Cour des comptes, 4,21 millions de personnes percevaient des minima sociaux en 2013 (+17,6% depuis 2008, dont +35% pour le RSA), et leur montant (hors coûts de gestion et dépenses d'accompagnement) a progressé de 30% en euros constants entre 2008 et 2014, à 24,8 milliards d'euros.


-  Trois scénarii possibles

« Depuis l'après-guerre, les minima sociaux se sont juxtaposés sans que jamais on cherche à les harmoniser », a souligné M. Sirugue dans un entretien avec l'AFP.

Le député prévoit de proposer d'ici fin mars trois scénarios de réforme : une refonte complète, qui impliquerait une réorganisation autour d'un minimum social de base (sorte de revenu minimum d'existence), auquel s'ajouteraient deux allocations, l'une pour les personnes ne pouvant reprendre une activité (handicap lourd, personnes âgées), l'autre pour celles pouvant espérer se réinsérer.

Un autre scénario consisterait à ajuster quelques minima sociaux, et le troisième en un simple rapprochement entre ASS et RSA. M. Sirugue devra privilégier celui pouvant « renforcer l'équité du système », « réduire sa complexité afin de lutter contre le non-recours aux dispositifs », « simplifier sa gestion » et « accroître l'efficacité et la cohérence des politiques d'insertion », selon sa lettre de mission.

Le député de Saône-et-Loire connaît bien le sujet. Il a proposé en 2013 de remplacer deux dispositifs d'aide aux travailleurs modestes (RSA « activité » et Prime pour l'emploi) par une Prime d'activité qui entrera en vigueur au 1er janvier 2016.


- La spécificité de l'AAH reconnue ?

Un « état des lieux » sera dressé lors de la première réunion du groupe de travail, composé d'associations, collectivités, administrations de l'Etat et opérateurs.

Des « auditions en bilatérales » pour « creuser » chacun des sujets, et des tables rondes avec les partenaires sociaux sont aussi prévues. Les attentes sont fortes, notamment sur le RSA : l'Assemblée des départements de France (ADF) alerte depuis des mois sur leurs difficultés à financer cette allocation, et le député doit étudier l'option de sa prise en charge à 100% par l'Etat (environ 66% aujourd'hui). Les associations de leur côté déplorent que beaucoup ne demandent pas les minimas sociaux auxquels ils ont droit.

« On va se battre pour obtenir la simplification des démarches et des campagnes d'information d'accès aux minima sociaux, en particulier au RSA, dont le taux de non recours est estimé entre 20 et 30% », dit à l'AFP le directeur général de la Fnars, Florent Gueguen. Autre membre du groupe de travail, l'Association des paralysés de France (APF) veut que la « spécificité » de l'allocation adulte handicapé (AAH) soit reconnue, indique Véronique Bustreel, conseillère nationale. « On espère que ce ne sera pas un rapport de plus, mais qu'il visera vraiment à simplifier et améliorer la vie des gens ».

Source :
http://informations.handicap.fr/art-simplification-minima-sociaux-51-8485.php

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Un réseau de neurones capables d’activer la marche identifié

Situés dans la moelle épinière, la capacité de neurones sensoriels à contrôler le mouvement a été mise en évidence pour la première fois. Si plusieurs points restent encore à élucider, la stimulation des voies sensorielles pour activer la marche chez l’homme représente un espoir pour les patients atteints de lésions de la moelle épinière.

Les lésions de la moelle épinière ne bénéficient, en dehors de thérapies expérimentales, d’aucun traitement à ce jour. Pour la personne qui en est victime, la rupture de la communication entre cerveau et moelle entraîne la perte du contrôle volontaire des mouvements et donc la paralysie.

Cependant, il existe au sein de la moelle épinière des circuits de neurones sensoriels autonomes capables de générer la marche. Leur rôle ? Assurer la locomotion une fois que la décision est prise au niveau du cerveau de se déplacer. Cette aptitude à entretenir le mouvement intéresse fortement les scientifiques puisque activer ce réseau locomoteur pourrait permettre de marcher à nouveau.

- Visualiser les neurones actifs

Ainsi, une équipe de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), emmenée par Claire Wyart, s’est penchée sur le fonctionnement et la modulation de ce réseau locomoteur spinal.

Afin de mieux le comprendre, les chercheurs ont étudié la motricité chez un modèle animal, le poisson zèbre. Pourquoi un tel choix ? Ce vertébré transparent est particulièrement adapté à l’optogénétique, une technologie de pointe permettant de stimuler des neurones ciblés avec de la lumière.

Grâce à cette méthode, les cellules neuronales stimulées s’allument, devenant de la sorte visibles en transparence.

L’exploitation de l’optogénétique a permis d’identifier un nouveau circuit neuronal sensoriel impliqué dans le contrôle du mouvement. En l’activant à différents moments (animal au repos ou en mouvement), les chercheurs ont mis en évidence les connexions capables de générer des oscillations électriques permettant au poisson de se mouvoir.

- Un réseau locomoteur présent chez tous les vertébrés

Plus précisément, cette activité (c’est-à-dire les oscillations des neurones sensoriels) va activer en cascade des neurones moteurs. De manière très intéressante, il a été observé que la modulation de la locomotion dépend de l’état initial de l’animal : la stimulation déclenche la locomotion quand l’animal est au repos (ne bouge pas).

Second point fondamental : ce réseau sensoriel localisé dans la moelle épinière et impliqué dans la locomotion se retrouve conservé entre les différentes espèces vertébrées, notamment chez les primates, donc chez l’homme.

Certes, ces travaux nécessitent d’être approfondis. Mais les résultats originaux obtenus ouvrent de nombreuses pistes de recherche dans la compréhension du contrôle de la marche chez l’humain. Ils suscitent surtout l’espoir de pouvoir, un jour, stimuler précisément ces circuits nouvellement identifiés pour générer un mouvement chez des patients victimes de lésion de la moelle épinière.

Voici une vidéo :

https://player.vimeo.com/video/38361373

Source :
http://www.faire-face.fr/2015/11/25/reseau-neurones-capables-activer-la-marche-identifie/

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Un paraplégique réalise un backflip en FMX

CANADA - Bruce Cook a relevé le défi de réaliser un backflip en FMX malgré son handicap. C'est une première mondiale ! Découvrez la vidéo de cette performance extrême.



C'est en janvier 2014 que le canadien Bruce Cook  perd l'usage de ses jambes. Cet athlète de l'extrême, membre du Nitro Circus avait essayé de réaliser un double frontflip avec une moto.

Ce qui aurait été une première mondiale... Malheureusement lors de cette performance il chute et il est touché à la moelle épinière. 

C'est finalement avec  le soutien de sa team et sa détermination que ce FMX rider est remonté sur sa moto. L'engin a été spécialement modifié et adapté pour une personne paraplégique.

Le 14 octobre dernier, Bruce Cook a tenté une nouvelle performance, au Air Canada center de Toronto. Au guidon de cette moto, il a validé avec un superbe backflip. Il a finalement réalisé une première mondiale. Un bel exemple de dépassement de soi, de courage et de détermination. 

Voici la vidéo :


Source :
http://www.tntv.pf/Un-paraplegique-realise-un-backflip-en-FMX_a8325.html

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Deux toulousaines décrochent une bourse pour les Femmes et la Science

Deux chercheuses toulousaines ont reçu, mercredi 30 septembre 2015, une bourse L'Oréal-Unesco de 20 000 euros pour poursuivre leurs travaux de recherche.

L’une travaille sur un système d’imagerie 3D pour venir en aide aux blessés, l’autre cherche un traitement pour guérir les lésions de la moelle épinière. Isabelle Kyoko Vin et Angie Molina Delgado sont toutes deux post-doctorantes à Toulouse.

Aujourd’hui, elles ont un autre point commun : celui d’avoir décroché, mercredi 30 septembre à Paris, une bourse L’Oréal-Unesco pour les Femmes et la Science de 20 000 euros.

Une bourse qui leur permettra de poursuivre leurs travaux de recherche et de les valoriser devant leurs pairs. Les deux jeunes femmes font partie des vingt jeunes chercheuses choisies parmi plus de 800 candidates, par un jury présidé par Bernard Meunier, président de l’Académie des Sciences.


- Imagerie 3D au service des blessés

Isabelle Kyoko Vin travaillait, jusqu’à présent, sur la localisation des mobiles pour localiser et venir en aide aux blessés lors de catastrophes naturelles ou d’accidents.

“Mon nouveau projet a pour objectif de développer un système imageur 3D innovant et plus performant en terme de précision, encombrement et rapidité d’acquisition d’images, afin d’obtenir la cartographie 3D d’environnements en temps réel, explique la jeune chercheuse, post-doctorante à l’ONERA de Toulouse.”

Ce système permettra plus facilement la reconnaissance du terrain et ainsi améliorer la localisation de victimes de sinistres pour aider à leur sauvetage.


- Guérir les lésions de la moëlle épinière

Angie Molina Delgado travaille quant à elle à un traitement pour guérir les personnes atteintes de lésion de la moelle épinière. Une stratégie possible pourrait être d’utiliser des cellules souches neurales pour refabriquer des neurones et traiter ces lésions.

Cette post-doctorante au sein du Centre de Biologie du Développement de l’université Paul Sabatier s’attache au suivi en temps réel des cellules souches qui composent la moelle épinière embryonnaire.

Source :
http://actu.cotetoulouse.fr/deux-toulousaines-decrochent-une-bourse-pour-les-femmes-et-la-science_20026/

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Attention avant de lire cet article car vous pourrez  tomber de votre fauteuil roulant !  :shocked:

Salaud de pauvres.... Vous êtes pas encore assez pauvre  !  :cry:

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Les allocataires de l’AAH bientôt interdits d’épargne ?

Les intérêts des livrets A, livrets d’épargne populaire et autres placements financiers devraient être pris en compte, en 2016, pour calculer le droit à l’allocation adulte handicapé. Si elle était adoptée par le Parlement, cette mesure pourrait faire perdre leur complément d’AAH à de nombreux allocataires.

Le gouvernement veut faire les fonds de poche des bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé. Le projet de loi de finances 2016, présenté le 30 septembre, prévoit en effet d’élargir l’assiette des ressources prises en compte pour le calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH).

Les revenus non imposables des placements financiers (livret A, livret d’épargne populaire, compte épargne logement, etc.) seraient désormais pris en compte. Tout comme l’étaient déjà les revenus des valeurs et capitaux mobiliers (actions, obligations, etc.). Or, plus les ressources de la personne sont importantes, moins le montant de l’AAH (807,66 € maximum) est élevé.

- La même règle pour tous les minima sociaux

Il s’agit « d’une mise en cohérence avec les règles applicables aux autres minima sociaux », justifie le gouvernement. Ces revenus non imposables des placements financiers sont en effet pris en compte pour le calcul du RSA et de l’allocation de solidarité aux personnes âgées.

1 000 € sur un livret ne rapporte que 7,5 € par an

Concrètement, cette mesure affecterait à peine le montant de l’AAH pour les allocataires disposant d’un faible capital. Le taux d’intérêt annuel du livret A ne dépasse pas 0,75 %. Une épargne de 1 000 € rapporte donc 7,5 € par an ! Avec 1,25 %, le livret d’épargne populaire offre une rémunération à peine plus intéressante (12,5 € par an pour 1 000 €).

- L’AAH à taux plein, condition nécessaire pour les compléments

En revanche, elle pourrait leur ferait perdre le bénéfice de la majoration pour la vie autonome (104,77 €) ou du complément de ressources (179,31 €). Ces allocations complémentaires à l’AAH sont versées sous conditions, dont celle de percevoir l’AAH à taux plein (807,66 €).

Il suffirait donc que le montant mensuel de leur AAH baisse de 1 €, sous l’effet de la prise en compte des maigres intérêts de leur livret A, pour que ces allocataires perdent en fait 104,77 € ou 179,31 € par mois. Cher payé ! À ce tarif là, mieux vaut donc ne rien épargner…

- Une goutte d’eau dans la mer des économies à réaliser

De plus, l’impact symbolique de cette mesure est désastreux. Les personnes dans l’incapacité de travailler acceptent déjà difficilement de devoir se contenter à perpétuité d’une allocation dont le montant (807,66 €) est inférieur au seuil de pauvreté (977 €).

« C’est un scandale : pour des économies de bouts de chandelle, l’État est prêt à grever les ressources déjà faibles des plus vulnérables, s’indigne le Comité d’entente des associations représentatives des personnes handicapées et des parents d’enfants handicapés.

Les revenus d’épargne issus de ces livrets représentent des sommes dérisoires à l’échelle des économies que l’État français doit réaliser. »

- La mesure va être débattue par le Parlement

Le Comité d’Entente demande au gouvernement de renoncer à cette mesure et aux parlementaires de « rejeter cet article qui vient renforcer l’exclusion des personnes concernées ». Réponse d’ici quelques semaines, lors de l’examen du projet de loi de finances qui s’étalera entre octobre et décembre.

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Coup de pouce en avril

1er avril : cochez bien cette date sur votre agenda.

Car c’est désormais ce jour-là que l’allocation adulte handicapée sera revalorisée. Comme toutes les autres prestations sociales, à l’exception des retraites (1er octobre).

De plus, la revalorisation sera désormais calquée sur l’inflation des douze derniers mois et non plus sur l’inflation prévisionnelle.

Source :
http://www.faire-face.fr/2015/10/02/aah-calcul-revenus-epargne/

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Pour tout ceux qui ont un crédit immobilier.

A lire absolument et surtout vérifier votre contrat.

Cela peut vous rapporter gros !!

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Une faille juridique qui pourrait rapporter gros aux emprunteurs !

De nombreuses banques, en vous octroyant votre crédit immobilier, ont calculé vos mensualités sur l'année lombarde, de 360 jours, plutôt que sur 365. Auquel cas, vous pouvez porter le dossier en justice et récupérer beaucoup d'argent.

Cette faille concerne potentiellement un quart des crédits immobiliers en cours.

Elle repose sur la durée d'une année. Pour faire simple aujourd'hui, des banques considèrent qu'une année dure 360 jours.

C'est ce qu'on appelle l'année lombarde. Et c'est sur cette base qu'elles calculent les taux d'intérêts.

Un décalage de 5 jours donc par rapport à l'année civile.

Aucune loi aujourd'hui oblige les banques à stopper cette pratique mais ces dernières années la cour de cassation a tranché à plusieurs reprises... en faveur des emprunteurs.

Des banques appliquant l'année lombarde aux crédits souscrits par les particuliers ont été condamnées.

La sanction ?

L'annulation pure et simple du taux d'intérêt négocié à l'ouverture du crédit.

Il est alors remplacé par ce qu'on appelle le taux légal. Il s'agit précisément du taux auquel les banques empruntent elles-mêmes l'argent à la banque centrale européenne.

Un taux proche de 0. On voit donc bien le gain potentiel pour l'emprunteur.

Et c'est justement pour cela qu'une entreprise qui s'occupe de traquer les irrégularités au sein des crédits s'est saisie du dossier.

L'Expertiseur du crédit, c'est son nom, a accumulé assez de dossier, nous disent-ils, pour faire payer les banques d'ici le début de l'année prochaine.

Pas moins de 200 dossiers sont aujourd'hui entre ses mains.

Voici la société :

Les Expertiseurs du Crédit
 102 avenue Henri Barbusse
 92700 Colombes

Son site web : http://www.expertiseurs-du-credit.fr/la-societe/la-societe/qui-sont-les-expertiseurs-du-credit

Son Facebook : https://www.facebook.com/LesExpertiseursDuCredit

Son Twitter : https://twitter.com/ExpertsDuCredit

Source :
http://bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/credit-immobilier-votre-banque-pourrait-vous-devoir-des-dizaines-de-milliers-d-euros-918524.html

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Rugby : Tony Moggio, un talonneur brisé



Philippe Motta, ancien journaliste, aujourd’hui écrivain et sculpteur nous invite à découvrir à travers son nouvel opus aux éditions Privat, le destin brisé de Tony Moggio, talonneur à Castelginest dont la vie bascule au cours d’un match à Labarthe sur Lèze un jour de février 2010.

Un témoignage vrai et plein d’espoir autour d’une passion toujours intacte : le rugby.

Ce dimanche 7 février Tony a mis la tête dans le tumulte de la mêlée pour défendre les couleurs de son maillot jaune et bleu.  En ce dimanche glacé et humide, il a poussé parce que le rugby c’est comme la vie, sa vie: ne pas plier même quand en face, le tumulte a le souffle de l’adversité.

Il ne savait pas que c’était sa dernière mêlée et qu’elle lui ouvrirait les portes d’un long tunnel.

L’hélicoptère l’a emporté brisé: «j’ai d’abord entendu le bruit lointain du rotor puis, de plus en plus distinctement, le chuintement tranchant des pales qui fauchaient l’air glacé. Dans le vacarme croissant de l’engin en approche, j’ai su que je venais de changer de vie. Je l’avais deviné, mais là je l’ai compris. Définitivement.»


- Il surmonte son handicap dans sa tête puis dans son corps

Le rugbyman que les médecins croyaient condamné se bat pendant un an pour retrouver une partie de ses moyens et mener une vie presque normale: «les médecins pensaient au départ que je ne m’en sortirais pas, puis que je vivrais sous assistance respiratoire.

J’ai survécu, je respire tout seul. La moelle épinière a été complètement sectionnée, je ne pourrais plus récupérer.»

Son corps meurtri ne s’est jamais tout à fait remis. Il se réveille privé de ses membres.

Ce réveil dure trois jours et sa tétraplégie toute une vie, il le comprend vite. Trois jours au cours desquels une vie devient une autre.

«Trois jours qui ont pesé pour moi le temps d’une éternité. Je suis convaincu que je dois au rugby d’avoir tenu le coup à la fois physiquement et mentalement durant ces périodes aux portes de l’enfer.

Il n’y avait pas seulement les appareils à domestiquer, il y avait aussi ma peur.»

Après neuf mois de rééducation, à 25 ans Tony veut retrouver son autonomie et sa fierté. Il engage un combat au quotidien et gagne peu à peu en mobilité au niveau de ses membres supérieurs.

Il retrouve l’usage de la parole, apprend à guider son fauteuil et passe même son permis de conduire.

Il avoue «avoir eu la chance d’avoir une famille soudée, mes parents, ma sœur, ma compagne, mes amis. Je me suis dit: tu respires, il faut que tu te battes!»


- Sa passion pour le rugby est restée intacte

Une belle leçon de courage qui n’a pas entamé sa passion pour le ballon ovale. Il continue d’aller voir des matchs, se rend régulièrement au stade Ernest-Wallon et suit actuellement la coupe du monde de rugby.

Pour cette biographie à quatre mains, à la fois lucide et émouvante, Philippe Motta a rencontré les médecins, les joueurs de l’époque, les proches de Tony afin de coller au plus juste sans sombrer dans le pathos.

«Des handicapés qui écrivent des livres, il y en a beaucoup. Ce qui m’intéresse, c’est la personnalité de Tony.

Il était donné pour mort! Il aurait dû rester allongé dans un lit, avec des tuyaux et ses yeux qui clignent pour communiquer.

Il a déjoué tous les obstacles pathologiques, surmonté son handicap dans la tête puis progressivement dans son corps. Pour son neurochirurgien, il y a un avant et un après Tony.

Oui, ce qui m’a plu dans cette biographie, c’est la personnalité de ce rugbyman atypique.»

Aujourd’hui Tony a trente ans, il retravaille, s’est marié avec sa compagne avec qui il souhaite avoir un enfant. La vie continue.

Si vous souhaitez contacter Tony, voici sa page Facebook :
https://www.facebook.com/Moggio-Tony-378821288985858/timeline/

Voici son compte Twitter :
https://twitter.com/tonymoggio

Sortie en librairie le 8 octobre 2015
Tony Moggio, talonneur brisé
Par Philippe Motta
Aux éditions Privat

Source :
http://www.ariegenews.com/ariege/culture/2015/94572/rugby-tony-moggio-un-talonneur-brise.html

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Paralysés, ils arrivent à contrôler un ordinateur par la pensée

Deux personnes paralysées ont réussi grâce à une "prothèse cérébrale" à prendre le contrôle d'un curseur sur un écran d'ordinateur. Un grand pas pour la médecine et un espoir pour les personnes tétraplégiques.

Le contrôle par la pensée pourrait bien un jour améliorer les conditions de vie des personnes paralysées. Un groupe de chercheurs américains ont réussi à mettre au point un système de « prothèse cérébrale » à base d’électrodes qui a permis à deux personnes paralysées de contrôler le curseur d’un ordinateur en le déplaçant sur un écran grâce à leurs pensées.

- Le contrôle par la pensée grâce à une prothèse cérébrale

Deux personnes paralysées, atteintes d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA), connue également sous le nom de maladie de Charcot, une maladie incurable qui conduit à la paralysie, ont accepté de tester ce système de « prothèse cérébrale » mis au point par des chercheurs américains.

Des électrodes ont été implantées dans la partie du cerveau qui contrôle les mouvements, le cortex moteur. Ces électrodes décodent les signaux émis par cette partie du cerveau, si bien que ces personnes ont pu faire bouger un curseur sur un écran, vers un point bien précis, simplement en imaginant le mouvement. Un appareillage qui permettrait d' »améliorer la qualité de vie des personnes paralysées » en leur donnant la possibilité de contrôler à distance un ordinateur et pourquoi pas un membre paralysé, précisaient les chercheurs dans la revue Nature Medicine.

Des recherches en ce sens sont effectuées depuis plusieurs années déjà par le groupement de recherche BrainGate2 dont le but est de concevoir des systèmes de communication ou encore des outils de mobilité pour que les personnes atteintes d’un handicap soient plus autonomes.

- Des expériences encourageantes depuis 2011

En 2011, une expérience similaire avait été effectuée et les progrès depuis permettent un contrôle « plus rapide et précis » du curseur, affirmait un des signataires de l’article, Jaimie Henderson, de l’université de Stanford. BrainGate2 « explore différentes voies pour exploiter les signaux du cerveau » pour qu’un jour des paralysés puissent « contrôler des appareils dans leur environnement« , ajoutait-il.

Grâce aux avancées de la science et de la médecine, les chercheurs espèrent qu’un jour les personnes tétraplégiques puissent contrôler leurs membres grâce à ce type de système électronique.

Source :
http://www.begeek.fr/paralyses-ils-arrivent-a-controler-un-ordinateur-par-la-pensee-181444

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Les autorités de la santé annoncent des mesures pour freiner l’utilisation « sauvage » de cellules souches

L'autorité sanitaire supérieure de la Chine a publié vendredi la première réglementation (expérimentale) du pays concernant la thérapie des cellules souches, afin de nettoyer ce secteur que beaucoup dénoncent comme étant devenu « incontrôlable ».

Il a également mis en garde les patients étrangers venant en Chine pour suivre ces thérapies, qui peuvent prétendument guérir un large éventail de maladies comme les blessures de la moelle épinière, l'épilepsie, la paralysie cérébrale, le cancer et l'autisme.

Tous les traitements impliquant des cellules souches sont expérimentaux, sauf pour la thérapie de cellules souches hématopoïétiques traitant une variété de maladies du sang, comme la leucémie, a précisé le règlement émis par la Commission nationale de la santé et de la planification familiale.

« Seuls les hôpitaux admissibles peuvent effectuer ces pratiques en tant qu'essais cliniques à des fins de recherche et elles ne doivent ni être payantes ni faire l'objet de publicité. Toute personne qui enfreindra les règlements sera punie conformément à la nouvelle réglementation », a déclaré Zhang Linming, un haut responsable du département des sciences et technologies de la Commission. Mais il n'a pas précisé quelles seraient les sanctions.

Le règlement prévoit que seuls les hôpitaux d'Etat de haut niveau, plus largement connus comme hôpitaux 3A, peuvent être candidats et devenir admissibles à ces pratiques après avoir subi des évaluations spéciales conduites par les autorités sanitaires.

Une liste des établissements autorisés sera bientôt rendue publique et des canaux de dénonciation publique des violations seront mis en place, a-t-il ajouté.

M. Zhang a ajouté que la Commission était au courant de la grande disponibilité de thérapies de cellules souches en Chine.

« Nous souhaitons nous appuyer sur le nouveau règlement (expérimental) comme base juridique pour nettoyer le secteur », a-t-il dit.

Mais il a également souligné que ce règlement apportera également un soutien aux essais cliniques de traitements à base de cellules souches menés régulièrement.

Source :
http://french.peopledaily.com.cn/n/2015/0821/c31357-8939923.html

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Le logiciel vocal de Stephen Hawking disponible gratuitement

Tout le monde peut désormais avoir accès au logiciel ACAT d'Intel qui a permis à l'astrophysicien Stephen Hawking de ne pas se couper du monde.

Il porte le doux nom d'ACAT et a changé la vie de l'astrophysicien Stephen Hawking. Quand l'auteur d'Une brève histoire du temps a été de plus en plus handicapé par sa dystrophie neuromusculaire, l'apparition du logiciel d'assistance vocale ACAT (pour assistive contexte-aware toolkit) lui a permis de maintenir une conversation relativement fluide avec son entourage.

Grâce à ce système, une caméra vidéo retranscrit les mouvements du visage - pour Hawking, les contractions d'une de ses joues, en texte.

Intel, à l'origine du logiciel, a annoncé qu'elle mettait de logiciel en accès libre. Pour l'utiliser, il suffit désormais de le télécharger et de l'installer sur un PC équipé de Windows et d'une webcam.

L'objectif est autant scientifique qu'humaniste, souligne le site américain Wierd. En mettant en Open Source son travail, Intel Lab souhaite que des développeurs s'en emparent et améliorent encore un logiciel qui pourrait désormais être à la portée de millions d'handicapés.

Voici une vidéo pour voir comment fonctionne ce logiciel :


Voici le lien pour télécharger le logiciel d'assistance vocale ACAT :
https://01.org/acat


Source :
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/le-logiciel-vocal-de-stephen-hawking-disponible-gratuitement_1708737.html

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Hospitalidee : un site pour évaluer sa prise en charge à l’hôpital

Un nouveau site Internet permet de poster des avis sur son séjour à l’hôpital. Un outil au succès incertain, dans un pays encore peu habitué à ce type d'initiative.

La démocratie sanitaire s’organise, lentement mais sûrement. A l’image du médecin paternaliste, type despote éclairé, se substitue celle du patient-client, qui a son mot à dire et son avis à donner.


- Influencer la qualité de l'offre

Un nouveau site Internet apporte la démonstration de ce changement. Après Notetondoc.com, un site qui permet d’évaluer son praticien, c’est au tour d' Hospitalidee.fr de faire son entrée sur la Toile. Le principe : commenter son séjour à l’hôpital, noter les plus et les moins de la prise en charge, et informer les autres patients.

Le site Internet a ouvert à la fin du mois de juillet. Il comporte encore peu d’avis – quelque 10 000 – mais selon ses fondateurs, ce chiffre ne cesse de croître. Sur son site Internet, le Ciss se réjouit de ce nouvel outil et rappelle l’importance de fournir le plus d’avis possible afin de crédibiliser la démarche.

« Ces avis, rassemblés, alimentés, argumentés, et partagés peuvent influencer la qualité de l’offre de soins et de services hospitaliers, insistent ainsi les auteurs d’un communiqué. C’est tout le bien que nous souhaitons aux établissements de santé qui ont beaucoup à gagner à s’appuyer sur ces informations, émotions, avis et comparaisons pour faire évoluer leurs conditions d’accueil au plus près des attentes de leurs patients ».


- Pas d'attaque personnelle

Le patient peut ainsi évaluer sa prise en charge selon plusieurs critères – le personnel, le soin, le « prendre soin », la sécurité, la clarté des tarifs, les services et l’accompagnement. Ainsi, il ne s’agit pas d’émettre des avis sur des individus, comme cela a été fortement reproché au site Notetondoc, mais bien d’estimer un système dans son ensemble.

Une démarche importante, pour le fondateur du site, qui explique dans la rubrique « A propos » avoir fouillé le Web en France et outre-Atlantique. « Il en ressort qu’en France, il existe beaucoup de forums, je m’y suis perdu ! Aux Etats-Unis, la situation est sensiblement différente : les médecins peuvent être évalués, notés par les patients. Cette idée de juger les personnes me dérange, je ne donnerai pas suite mais l’idée d’évaluer des organisations me plaît. »


- Eviter les abus

Par ailleurs, pour éviter les abus, médisances et calomnies revanchardes, les fondateurs ont pris plusieurs précautions. Le site Internet se propose ainsi de certifier les avis obtenus grâce à une preuve du séjour à l’hôpital – bulletin d’hospitalisation, mail de confirmation d’un rendez-vous…

« Au fil de mes contacts, je comprends aussi que le projet dérange. Apporter de la transparence dans un environnement opaque, c’est bouger des lignes, bousculer des habitudes et remettre en cause des intérêts », raconte encore le fondateur sur son site dont le succès, encore incertain, en dira long sur la manière dont les Français s’approprient leur santé.

Voici le lien pour le Hopitalidee
https://hospitalidee.fr/


Source :
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/11748-Hospitalidee-un-site-pour-evaluer-sa-prise-en-charge-a-l-hopital

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Une soirée dansante au profit de la recherche


Thierry Delrieu préside l’association Alarme.

Pour la 5e année consécutive, l'association Alarme (1) organise, samedi 29 août, un repas dansant afin de récolter des fonds pour aider la recherche médicale à trouver un traitement pour les paraplégiques.

Cette association propose d'ailleurs chaque année plusieurs manifestations en France.

L'association finance notamment le laboratoire du professeur Grégoire Courtine, directeur de recherche à l'EPFL de Lausanne (Suisse).

Une somme de 25 000 euros a encore pu lui être versée cette année.

Ce dernier dirige des travaux qui ont pour objectif de réparer la moelle épinière en combinant une neuro-stimulation implantée et une greffe de cellules souches neurales.

Plus qu'un espoir, au stade actuel de la recherche, cette nouvelle approche devrait permettre aux paraplégiques de retrouver l'usage de leurs membres paralysés en débouchant sur des thérapies effectives.

Le repas aura lieu le 29 août, à partir de 20 heures à la salle des fêtes de Cuzorn.

La soirée sera animée par un DJ et un accordéoniste.

Article fait par Eric Leurent

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Tarifs : 18 euros pour les adultes et 10 euros pour les moins de 12 ans.

Réservations auprès de Thierry Delrieu au 05 53 71 02 20. (1) Association Libre d'Aide à la Recherche sur la Moelle Epinière. www.alarme.asso.fr

Source :
http://www.sudouest.fr/2015/08/17/une-soiree-dansante-au-profit-de-la-recherche-2098488-3674.php

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