Voir les contributions

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Sujets - Arnaud

Pages: 1 [2] 3 4 5
26

Une nouvelle thérapie pour lutter contre l’incontinence anale

Des chercheurs français ont testé, avec succès, une thérapie cellulaire restaurant la capacité des sphincters à se contracter en cas d’incontinence anale. Évalué dans le cadre d’un essai clinique, ce traitement innovant a permis de la diminuer pour près de 60 % des patients.

Symptôme tabou, source de honte, obstacle à une vie en société et gêne du quotidien. L’incontinence anale, qui touche en France environ un million de personnes, dont 350 000 atteintes d’une forme sévère, a de multiples conséquences.

Les causes de cette maladie s’avèrent diverses : extra rectales, c’est-à-dire liées à une pathologie d’ordre neurologique ou neurodégénératif. Ou se produire lorsque les sphincters, ces muscles circulaires entourant la zone anale, perdent leur capacité à se contracter correctement.

Cette perte résulte du vieillissement des tissus ou de séquelles d’une intervention chirurgicale. Un des traitements de référence de l’incontinence anale passe par la neurostimulation sacrée. Cette méthode nécessite l’implantation d’un matériel exogène (électrode et boîtier délivrant les impulsions électriques).


Des fibres musculaires fonctionnelles issues des cellules souches adultes

Une équipe de recherche française de l’Inserm* en collaboration avec le CHU de Rouen (laboratoire de biothérapies et service de chirurgie digestive) vient de développer un traitement innovant. Le principe ? Utiliser des cellules souches adultes (myoblastes) capables de se différencier en cellules musculaires efficaces.

L’objectif ? Pallier la rupture ou le dysfonctionnement sphinctérien. Dans un premier temps, un modèle de la maladie a été développé chez les rats. Traités par des myoblastes, ces animaux ont produit de nouvelles fibres musculaires permettant la récupération de la bonne fonction sphinctérienne.

Stables génétiquement et compatibles avec une utilisation chez l’Homme, toutes les conditions étaient alors réunies pour tester cliniquement ces myoblastes.


Restauration de la contraction du sphincter

Au cours de cette thérapie cellulaire, les propres myoblastes des patients (obtenus par prélèvement d’un fragment musculaire) ont été cultivés. Une fois en nombre suffisant, ils ont été  injectés dans le sphincter défaillant de douze patients, douze autres recevant un placebo.

Un an après l’injection, le traitement a permis de soigner sept personnes sur douze (58 %). Alors que dans le groupe placebo, seule une patiente (8 %) a vu son incontinence s’améliorer. Heureusement, les patients placebo ont pu ultérieurement être, eux aussi, traités par leurs propres myoblastes, préalablement congelés.

Avec des réponses positives au traitement tout aussi satisfaisantes.

L’ensemble de ces résultats montre qu’une solution thérapeutique à l’incontinence anale est possible.

Efficace, tolérée chez l’Homme, cette thérapie cellulaire pourrait, à terme, trouver sa place au regard des contraintes des traitements de référence.

(1) Unité Inserm de physiopathologie, auto-immunité, maladies neuromusculaires et thérapies régénératrices de Rouen.


Source :
http://www.faire-face.fr/2017/06/02/nouvelle-therapie-incontinence-anale/

 :smiley:

27

De l'oxygène pour traiter les blessures à la moelle épinière

Des chercheurs de l'Université de l'Alberta ont découvert que les fonctions motrices des personnes qui ont subi une blessure à la moelle épinière peuvent être améliorées en augmentant le taux d'oxygène dans le sang.

L'étude, publiée dans le journal scientifique Nature Medicine, démontre que les lésions à la moelle épinière réduisent la quantité de sang et d'oxygène qui se rendent à la zone touchée, ce qui mène à un manque d'oxygène chronique dans les neurones.

Si on augmente le niveau d'oxygène dans la moelle épinière, les fonctions motrices s'améliorent. L'étude a été réalisée sur des rats, mais les chercheurs sont optimistes que les résultats peuvent s'appliquer au traitement des blessures chez les humains.

« C'est un traitement très simple », dit le chercheur David Bennett. « Nous avons été surpris de constater qu'il fonctionne aussi bien. »

Ce traitement pourrait même fonctionner chez les patients qui sont blessés depuis des mois ou des années.

Source :
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1031260/decouverte-oxygene-traiter-blessures-moelle-epiniere-universite-alberta

 :smiley:

28
Bonjour

Je voudrais votre opinion et vous faire découvrir cet opérateur de réseau mobile virtuel (MVNO) Syma Mobile.

Syma Mobile utilise l'infrastructure d'Orange depuis 2008.

Sa stratégie se veut résolument tournée vers les besoins des utilisateurs notamment en proposant des tarifs attractifs pour les appels passés en France et vers l'étranger.

Voici le site internet :

https://www.symamobile.com

 :smiley:

29

Présidentielle 2017 : candidats que faites-vous pour le handicap ?

« Que faites-vous pour le handicap ? » : c’est la question posée par une quinzaine de personnalités, rassemblées autour de Philippe Croizon, aux candidats à l’élection présidentielle. Leur missive a été envoyée lundi 13 mars.

Grand Corps Malade, Gilbert Montagné, Dominique Farrugia, Marie-Amélie Le Fur, Michaël Jérémiasz ou encore Josef Schovanec font partie des personnalités handicapées ou parents d’un enfant en situation de handicap signataires d’une lettre interpellant les candidats à la présidentielle sur le sujet. De même que Philippe Croizon, sportif quadri amputé.


- Revaloriser l’AAH !

Déplorant le peu de place accordé à ce sujet dans le débat électoral, elles leur demandent notamment de revaloriser de manière « substantielle » l’allocation adulte handicapé (AAH). Elles réclament aussi des efforts sur la formation professionnelle, ainsi que des réponses sur l’accessibilité des lieux et transports publics.

En matière de scolarité, leurs revendications portent sur la mise en place de solutions d’accueil « innovantes » en France, une meilleure formation des auxiliaires de vie scolaire (AVS)… de surcroît en plus grand nombre.

Voici l'article :
http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/03/13/handicap-des-personnalites-appellent-les-candidats-a-se-mobiliser_1555369

Source :
http://www.faire-face.fr/2017/03/14/presidentielle-2017-croizon-appel-candidats/

 :smiley:

30
Le montant de l’AAH va augmenter que de 2,26 €, le 1er avril.

Depuis l’élection de François Hollande, en 2012, il n’aura été revalorisé que de 6,67 %.

Zéro et des poussières. L’allocation aux adultes handicapés (AAH) va augmenter de 0,28 % le 1eravril.

Tout comme l’ensemble des prestations sociales qui se voient appliquer le même régime sec. La traditionnelle hausse annuelle est en effet calée, de façon réglementaire, sur l’inflation constatée l’année précédente.

En 2016, cette dernière a été limitée à 0,2 %. D’où cette augmentation famélique de 2,26 € par mois pour l’AAH, qui va donc passer de 808,46 € à 810,72 €. L’an passé, la hausse avait été encore moindre (+ 0,1 %), l’inflation ayant été nulle.

- Sarkozy plus généreux que Hollande

Sous le quinquennat de François Hollande, le montant de l’AAH n’aura augmenté que de 6,67 % (+ 50 €). Soit un peu plus que le Smic net (+ 5 % à 1 151 € nets/mois).

Le mandat de Nicolas Sarkozy, de 2007 à 2012, aura été plus profitable aux allocataires de l’AAH, avec une revalorisation de 25 % en cinq ans (+ 155 €).Certes, l’inflation a été moins élevée entre 2012 et 2017 (+ 3,6 %) qu’entre 2007 et 2012 (+ 8 %).

Le différentiel de gain de pouvoir d’achat reste toutefois très important : + 3 % sous Hollande, + 17 % sous Sarkozy.


Source :

http://www.faire-face.fr/2017/03/13/aah-augmente-1er-avril/

 :smiley: 

31
Exprimez-vous ! / Électeurs handicapés, donnez votre avis !
« le: 06 février 2017 à 17:19:27 »
Voici est une excellente initiative !

En lançant cette enquête, l'APF veut aussi rappeler aux candidats le poids électoral que représentent les personnes handicapées et leurs proches.

Alors répondez !

Vous et proches.

C'est anonyme !

 :smiley:
 

-------------------------------------------------------------------


Électeurs handicapés, donnez votre avis !

Les électeurs handicapés et leurs proches sont invités à donner leur avis, de manière anonyme, sur l’évolution de leur quotidien, leurs attentes et leurs intentions de vote. Une enquête de l’Ifop pour l’APF, à moins de trois mois de l’élection présidentielle.

Quel est l’état d’esprit des citoyens handicapés et de leurs proches, à la veille de l’élection présidentielle ?

L’APF et l’institut de sondage Ifop lancent, ce lundi 6 février, une grande enquête en ligne pour sonder l’opinion de ce corps électoral. « Ce que pensent quelques millions d’électeurs pourrait intéresser les prétendants à l’Élysée, non ? », feint de s’interroger Yann Beauson, le directeur de la communication et du développement des ressources de l’association.

Voici donc les électeurs handicapés et leurs familles interrogés, entre autres, sur l’évolution de leur situation depuis dix ans. Mais aussi sur ce qui doit être amélioré, prioritairement et sur les mesures à prendre pour y parvenir.

« Inscrire le handicap à l’agenda des équipes de campagne. »

« Nous voulons donner la parole aux principaux concernés, poursuit Yann Beauson. C’est aussi une manière d’inscrire le handicap à l’agenda des équipes de campagne. Ce thème est généralement sous-traité alors qu’il concerne une partie importante de la population : les personnes en situation de handicap, bien sûr, mais aussi leurs proches, qui jouent parfois le rôle d’aidants. »

Les internautes seront ainsi invités à s’exprimer sur cette question : « Le thème du handicap occupe-t- il une place suffisamment importante dans la campagne électorale pour l’élection présidentielle ? »

Avez-vous l’intention d’aller voter ?

L’enquête en ligne permettra également de mieux connaître le positionnement politique des personnes en situation de handicap. Ont-elles confiance dans la classe politique ? Ont-elles l’intention d’aller voter ? Et même pour qui envisagent-elles de voter ?

« Ces données existent pour les ouvriers, les retraités ou bien encore les diplômés de l’enseignement supérieur, souligne Yann Beauson, mais on ne sait pas grand chose sur les électeurs en situation de handicap. Certes, ces derniers ne sont pas réductibles à leur handicap, mais à partir du moment où ils se reconnaissent en tant qu’électeurs handicapés, il est intéressant de connaître leur opinion. Ils peuvent représenter un vrai poids électoral. »

Voici le lien pour répondre à l'enquête :
http://bilendi.decipherinc.com/survey/selfserve/53b/1701139?list=1#?



Vous êtes handicapé  ? Ou l’un des proches d’une personne en situation de handicap  ?

Vous pouvez participer à cette consultation jusqu’au 28 février, en cliquant sur www.enquete-handicap-elections.fr.

Vos réponses au questionnaire sont confidentielles.

Les résultats ne seront exploités qu’à des fins statistiques.

Ils seront rendus publics dans le courant du mois de mars à un mois du premier tour de l’élection présidentielle.

 

Source :
http://www.faire-face.fr/2017/02/06/electeurs-handicapes-ifop-presidentielle-election/

 :smiley:


32
Informatique et domotique / Navigateur Web
« le: 14 janvier 2017 à 13:25:54 »

Salut à tous

Je cherche un navigateur web avec comme seul exigence d'avoir la barre des favoris à gauche de l'écran et avec la même fonctionnalité de liste comme sur internet explorer.

Avez vous des suggestion de navigateur.

Merci par avance

 :smiley:

33
Exprimez-vous ! / Patients : Le film de Grand Corps Malade
« le: 12 janvier 2017 à 10:36:11 »

Patients : découvrez en exclusivité la bande-annonce du film de Grand Corps Malade

Grand Corps Malade dévoile la bande-annonce de Patients, film bouleversant sur le handicap et la rééducation. 

Se laver, s'habiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus faire. À son arrivée dans un centre de rééducation suite à un grave accident, il découvre ses nouveaux amis : tétras, paras, traumas crâniens...

Ensemble ils vont apprendre la patience. Ils vont résister, se vanner, s'engueuler, se séduire, mais surtout trouver l'énergie pour réapprendre à vivre. "Patients" est l'histoire d'une renaissance, d'un voyage chaotique fait de victoires et de défaites, de larmes et d’éclats de rire, mais surtout de rencontres : on ne guérit pas seul.

"Patients" est le premier film de Grand Corps Malade, en salle le 1er mars prochain avec Europe 1. Le film est co-réalisé avec Mehdi Idir. À l’affiche : Pablo Pauly, Soufiane Guerrab, Moussa Mansaly, Naila Harzoune, Franck Falise et Yannick Renier.

À l’origine de "Patients", il y a le livre de Grand Corps Malade, qui raconte son année de rééducation dans un centre après son accident. “Dès que j’ai commencé à le rédiger, j’ai songé à l’adaptation cinéma. Je m’intéresse à tout type d’écriture : le slam, la chanson, le livre, et le scénario en fait partie”, explique Grand Corps Malade.

Le centre où le film est tourné est d’ailleurs celui où le jeune homme a vécu sa rééducation. “Pour le film, on a voulu recréer ce que j’ai connu, dit Fabien. Un univers dans lequel tout le monde est en galère”. Grand Corps Malade livre un film sensible, drôle, attachant, entre prise de conscience et déclaration d'amour à la vie.

Patients

Un film de Grand Corps Malade & Mehdi Idir
Scénario de Grand Corps Malade & Fadette Drouard
Produit par Eric Altmayer, Nicolas Altmayer, Jean-Rachid

Au cinéma le 1er mars, avec Europe 1

Voici la bande annonce :





Source :
http://www.europe1.fr/culture/patients-decouvrez-en-exclusivite-la-bande-annonce-du-film-de-grand-corps-malade-2947631#xtor=CS1-15

 :smiley:

34

Des macaques paralysés retrouvent l'usage de la marche

Une neuroprothèse a permis à des singes de retrouver le contrôle d’un membre paralysé suite à une lésion de la moelle épinière.

Des macaques ont retrouvé le contrôle d’un membre inférieur paralysé suite à une lésion de la moelle épinière. Cette avancée a été rendue possible grâce à un système agissant comme un pont sans fil entre le cerveau, lieu de genèse des actions volontaires, et les centres de la marche situés dans la moelle épinière, court-circuitant ainsi la lésion. Dans un communiqué, l'Inserm détaille cette prouesse qui a permis au singe de remarcher dans la revue Nature publiée ce 9 novembre.

La dispositif est le suivant : une « neuroprothèse » enregistre l’activité cérébrale liée à l’intention de marche, la décode, et transmet cette information à la moelle épinière sous la lésion. Cette transmission est assurée par des électrodes qui stimulent les réseaux nerveux activant les muscles des jambes pendant la locomotion naturelle. Ainsi, seuls les mouvements souhaités par le singe sont produits. Et l'impossible ce produit enfin.


De nombreux challenges restent à relever

« C’est la première fois qu’une neuroprothèse restaure la marche chez le primate », a déclaré Grégoire Courtine, professeur à l’École Polytechnique de Lausanne (EPFL), qui conduit le consortium international (1) à l'origine de la prouesse. « Les deux singes ont été capables de remarcher immédiatement après la mise en fonction de la neuroprothèse. Aucun entrainement n'a été nécessaire », poursuit Erwan Bézard, qui a supervisé les expériences sur le primate. « Il faut toutefois conserver à l’esprit les nombreux challenges qu'il reste à relever. Même si les essais cliniques débutent, cela prendra quelques années avant que de telles approches soient disponibles en clinique pour l'Homme », tempère-t-il.

Et c'est le Pr Jocelyne Bloch, neurochirurgienne, du centre hospitalier universitaire de Lausanne (CHUV) qui conduit maintenant l’essai clinique qui permettra d’évaluer, chez l’Homme, le potentiel thérapeutique de cette technologie. Il permettrait à des patients avec des lésions incomplètes de la moelle épinière de remarcher. Les attentes pour les patients sont énormes.


(1) Cette neuroprothèse a été développée par un consortium international mené par l’École Polytechnique de Lausanne (EPFL) au sein duquel l’Institut des maladies neurodégénératives (CNRS/Université de Bordeaux) sous la direction d'Erwan Bezard, directeur de recherche Inserm a mené la validation expérimentale chez l'animal.

----------------------------------------------

Quand les algorithmes et le sans fil entrent en jeu

L’interface est composée d’un implant cérébral, d’un système d’enregistrement, d’un ordinateur, d’un stimulateur implantable et d’un implant spinal. L’implant cérébral est une puce comparable à celles déjà utilisées chez l’Homme pour des recherches sur les interfaces cerveau-ordinateur, et placée chirurgicalement sur le cortex moteur.

Développé à l’Université Brown en collaboration avec les Drs Borton et Nurmikko, le système d’enregistrement est connecté à l’implant cérébral pour enregistrer l‘activité électrique et relayer celle-ci en temps réel et sans fil à un ordinateur. L’ordinateur décode l’activité électrique cérébrale, grâce à des algorithmes spécifiquement développés pour détecter le souhait du singe d’effectuer tel ou tel mouvement en temps réel. Cette « intention » de se mouvoir est transformée en protocole de stimulation de la moelle épinière qui est transmis, là encore sans fil, au stimulateur spinal implantable.


Source :

http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/18360-Des-macaques-paralyses-retrouvent-l-usage-de-la-marche

 :smiley:

35
Moelle épinière : une protéine réparatrice découverte chez le poisson zèbre

Les poissons zèbres peuvent nager même après une lésion de la moelle épinière. Un facteur de croissance leur permet de construire des ponts entre les zones blessées.

Les poissons zèbres promènent leurs rayures dans les aquariums du monde entier. Cet animal de compagnie est courant mais il recèle une arme majeure longtemps passée inaperçue. Il est capable de se régénérer après une lésion de la moelle épinière. Son secret : un facteur de croissance qui construit un « pont » entre les deux parties de la zone endommagée. Les auteurs de cette étude, chercheurs à l’université Duke (Etats-Unis), publient leurs conclusions dans la revue Science.

Des caractéristiques remarquables

Les animaux aquatiques sélectionnés ont dû passer par une étape douloureuse dans un premier temps. Les chercheurs leur ont infligé une blessure à la moelle épinière qui les a paralysés. Huit semaines après, de nouveaux tissus nerveux ont comblé la zone endommagée. Une évolution dont les mammifères ne sont pas capables. « C’est une des caractéristiques de régénération les plus remarquables dans la nature », souligne Kenneth Poss qui signe ces travaux.

Cette capacité à réparer la moelle épinière n’est pas due au hasard. Les chercheurs ont isolé un facteur de croissance, CTGFa, dont l’expression connaît un pic lors de la guérison. Il se produit au moment où les cellules gliales construisent un pont entre les deux bords de la zone endommagée.

Le facteur joue un rôle majeur : les poissons chez qui il a été désactivé ne guérissent pas et restent paralysés. A l’inverse, lorsqu’il est manipulé de manière à se sur-exprimer, la réparation de la blessure est encore plus rapide. Les axones, prolongements des neurones, se régénèrent aussi plus vite.

Du tissu cicatriciel

Pas de jalousie : les hommes aussi possèdent la protéine CTGF. Et elle est aussi active : injectée à des poissons zèbres blessés, elle a bien induit une régénération. Alors, pourquoi les êtres humains ne parviennent-ils pas à récupérer après une lésion de la moelle épinière ? Selon les auteurs, d’autres facteurs sont probablement impliqués chez le poisson zèbre. Cela permettrait d’expliquer les disparités face à ces blessures. « Les expérimentations chez la souris pourraient être la clé, estime Mayssa Mokalled. Quand expriment-elles la protéine CTGF, et dans quelles cellules ? »

Les autres protéines sécrétées lors de la régénération vont aussi être traquées. Nous sommes donc loin d’une transposition chez l’homme. D’autant que l’équipe souligne une particularité des mammifères : un tissu cicatriciel se forme autour de la blessure, ce qui n’est pas le cas dans le règne des poissons.

Voici le lien pour les conclusions de cette étude dans la revue Science.
http://science.sciencemag.org/content/354/6312/630


Source :
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/18275-Moelle-epiniere-une-proteine-reparatrice-decouverte-chez-le-poisson-zebre

 :smiley:

36
Ressources et règlementation / L’AAH ne prend plus sa retraite
« le: 08 octobre 2016 à 14:23:52 »

Enfin une mesure positive !!!

-----------------------------------

L’AAH ne prend plus sa retraite

À partir du 1er janvier 2017, les allocataires ayant un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 % pourront continuer à percevoir l’AAH après qu’ils ont atteint l’âge de la retraite. Ils ne seront plus tenus de demander l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Une simplification administrative bienvenue.

Le passage à la retraite va devenir plus simple pour les bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé (AAH). En tout cas pour ceux présentant un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 %, soit deux tiers des allocataires.

À partir du 1er janvier 2017, ils pourront continuer à bénéficier de l’AAH dans les mêmes conditions qu’avant d’avoir atteint l’âge légal de la retraite (62 ans en 2017).

Cette mesure figure dans le projet de loi de finances (PLF), qui sera adopté par le Parlement d’ici la fin de l’année. Les détails ont été dévoilés dans le document rassemblant les évaluations préalables aux articles du PLF, rendu public le 30 septembre.


De lourdes démarches administratives

Aujourd’hui, lorsqu’ils atteignent l’âge auquel ils sont réputés inaptes au travail, c’est-à-dire l’âge légal de départ à la retraite, les allocataires n’ayant jamais travaillé ou percevant une faible retraite sont tenus de demander l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa)*. Son montant de 801 € maximum peut être complété par une AAH différentielle. Soit un total de 808,46 € maximum, comme l’AAH à taux plein. Autrement dit, pour maintenir le montant global de leurs ressources inchangé, les allocataires doivent effectuer de lourdes démarches administratives.

L’absurdité de la situation décourage certains allocataires de demander une AAH différentielle. Ce qui les prive, en plus, de leur majoration pour la vie autonome (104,77 €), réservée aux personnes touchant l’AAH, à taux plein ou différentielle. Seuls 14 300 cumulaient ainsi Aspa et AAH, en décembre 2015. De plus, la première est récupérable sur succession, contrairement à la seconde.

« Sources de complexité et d’insécurité. »

« Les procédures applicables sont sources de complexité et d’insécurité pour les personnes concernées », reconnaît le gouvernement. Il a donc décidé de supprimer, pour les bénéficiaires de l’AAH ayant un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 %, l’obligation de faire valoir leurs droits à l’Aspa lorsqu’ils atteignent l’âge légal de départ à la retraite.

Concrètement, les personnes ayant travaillé percevront leur pension de retraite éventuellement complétée par une AAH différentielle pour leur garantir un revenu global de 808,46 €. Et celles n’ayant jamais travaillé, ou pas suffisamment, continueront à percevoir leur AAH. Plus simple et plus juste.

* La légalité de cette obligation, imposée par les Caf, était contestée par certains allocataires. Le 25 janvier dernier, le tribunal des affaires de Sécurité sociale a ainsi donné raison à Martine Deniau, qui refusait de demander l’Aspa. La Caf avait donc suspendu, à tort selon cette décision de justice, le versement de son AAH.

Source :
http://www.faire-face.fr/2016/10/04/aah-pas-retraite/

 :smiley:


37
Le premier cybathlon s'ouvre à Zurich

Une compétition inédite à Zurich : 74 athlètes de 25 pays s’affrontent demain. Les engagés bénéficient des avancées technologiques en robotique et neurosciences.

Comme tous les athlètes en vue d'une compétition mondiale, ils s’entraînent depuis des mois. Comme les champions olympiques ou paralympiques, ils ont leur coach, leur médecin, leur kiné, leurs supporters... mais eux sont également entourés d'une équipe de scientifiques et d'ingénieurs à l'origine des prothèses et dispositifs technologiques qu'ils vont utiliser pour les épreuves.

Le cybathlon, ce sont six disciplines parmi lesquelles la Course d'exosquelette, la compétition avec prothèse de main ou de jambe ou encore le vélo assisté par électro-stimulation pour les personnes tétraplégiques.

C'est la première compétition du genre, imaginée par un chercheur, Robert Reiner, spécialiste de système robotique à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. L'objectif n'est pas tant de mettre en avant la performance d'un sportif plutôt qu'un autre, d'une nation plutôt qu'une autre, que de montrer comment la technologie bionique peut aider les personnes handicapées ou mutilées.

Autrement dit, plutôt qu'un athlète, c'est une équipe qui concoure. En rapprochant des chercheurs, des industriels, et des cliniciens, on peut faire de grandes avancées selon Robert Reiner.

Et en proposant une compétition sportive, on sort du laboratoire, du centre de rééducation et on montre au grand public les progrès technologiques réalisés. La réparation des lésions de la moelle épinière par le biais de neuro prothèses avance depuis dix ans, en lien avec les progrès en robotique.

Les équipes les plus performantes, les plus dotées seront-elles avantagées ? Impossible de le savoir à l'avance.

Car, la réussite de ces prothèses dépend beaucoup du sportif. Chaque engagé a une histoire différente et une lésion différente. Pour les cyclistes par exemple dont on stimule les muscles des jambes par électrodes, la réaction n'est pas forcément la même pour une personne paraplégique depuis 20 ans ou quelques mois.

C'est d'ailleurs un défi insensé de demander à des jambes sans connexion avec la moelle épinière de pédaler, tout comme d'ouvrir une boîte de conserve avec une prothèse de main, ou monter un escalier avec un exosquelette quand on est cloué dans un fauteuil…

La France est représentée par deux athlètes à vélo justement. Jérôme Parent, paraplégique depuis 21 ans s'aligne avec une équipe de l'INRIA, institut de Recherche en Informatique et Automatique. Vance Bergeron, physicien reconverti dans les neurosciences après avoir été percuté par une voiture il y a 3 ans, fait équipe avec l'Ecole Normale Supérieure de Lyon.

Chacun a fait ses choix pour affronter l'épreuve : parcourir 750 m en moins de 8 minutes. Alléger le vélo, contrôler la stimulation électriques en fonction de l'angle du pédalier, entraîner les muscles pour qu'ils se fatiguent moins vite.

L'important au fond, c'est l'après compétition. Voir ce qui aura fonctionné et ce qui peut être amélioré. Notamment pour rendre ces avancées technologiques accessibles au plus grand nombre.

Voici le site internet du Cybathlon :
http://www.cybathlon.ethz.ch/

Site internet de Jérôme Parent, paraplégique depuis 21 ans :
https://www.inria.fr/centre/sophia/actualites/projet-freewheels-la-performance-technologique-cle-d-acces-a-la-competition-sportive

Site internet de Vance Bergeron, physicien reconverti :
http://www.ens-lyon.fr/tout-l-agenda/l-ens-de-lyon-participe-au-1er-cybathlon-297212.kjsp?RH=ENS-LYON-FR

Source :
https://www.franceinter.fr/emissions/futur-proche/futur-proche-07-octobre-2016

 :smiley:



38
Cumuler AAH et ASS ne sera plus possible à partir du 1er janvier

À partir du 1er janvier 2017, cumuler allocation adulte handicapé et allocation de solidarité spécifique sera interdit. Les quelque 35 000 personnes qui perçoivent déjà ces deux allocations pourront toutefois continuer à en bénéficier pendant les dix prochaines années.

Il y a l’allocation adulte handicapé (AAH). 808,45 € maximum, pour assurer un revenu minimum aux personnes handicapées. Il y a l’allocation de solidarité spécifique (ASS). 488,10 € maximum, attribués aux demandeurs d’emploi ayant épuisé leurs droits aux indemnités chômage, sous conditions d’activité antérieure et de ressources.

Et pour 35 000 chômeurs de longue durée en situation de handicap, il y a l’AAH + l’ASS, soit jusqu’à 1 300 €.

Une « situation non souhaitée »

« Cette situation non souhaitée, qui conduit une personne sans activité à percevoir des montants supérieurs à ceux d’un salarié au Smic à temps plein, doit être revue », assène le gouvernement dans le document rassemblant les évaluations préalables aux articles du projet de loi de finances 2017 (PLF), rendu public le 30 septembre. Le PLF, qui doit être approuvé par le Parlement d’ici la fin de l’année, prévoit donc d’interdire le cumul de ces deux allocations, à partir du 1er janvier 2017.

« Fin de droit à l’ASS » en cas d’AAH

Concrètement, un allocataire de l’AAH ne pourra plus demander à bénéficier de l’ASS. En revanche, un allocataire de l’ASS sera en droit de déposer une demande d’AAH, dont le montant est plus élevé. Pendant l’instruction de son dossier, le versement de l’ASS sera maintenu. Mais si sa demande aboutit, « une fin de droit à l’ASS » sera prononcée.

150 millions d’euros d’économies

Quant aux 35 000 personnes qui perçoivent déjà AAH et ASS, elles seront autorisées à en bénéficier pendant les dix prochaines années. Sous réserve, bien sûr, qu’elles continuent à remplir les conditions d’éligibilité à chacune de ces deux allocations.

Le gouvernement estime que cette mesure d’interdiction de cumul pour les nouveaux entrants permettra d’économiser autour de 150 millions d’euros par an.

Source :
http://www.faire-face.fr/2016/10/04/cumuler-ass-aah-interdit/

 :smiley:

39
Ressources et règlementation / Minima sociaux : Aah sera simplifiée !
« le: 20 septembre 2016 à 14:58:29 »

L’AAH simplifiée mais pas fusionnée avec les autres minima sociaux

L’allocation adulte handicapé (AAH) ne sera pas fusionnée avec les autres minimas sociaux.

Mais certaines règles seront simplifiées. Elle pourra ainsi être attribuée pour une durée maximale de vingt ans, au lieu de dix actuellement. Deux autres mesures seraient à l’étude : son maintien au-delà de l’âge de la retraite et la suppression du cumul AAH et ASS.

La grande réforme des minima sociaux n’est pas pour maintenant. Le cabinet du Premier ministre, Manuel Valls, a fait savoir, lundi 19 septembre, que seules des mesures de simplification allaient être mises en œuvre, très prochainement. Certaines figureront dans le projet de loi de finances, qui sera présenté en Conseil des ministres le 28 septembre et adopté d’ici la fin de l’année.

En revanche, la fusion des dix minima sociaux, dont l’allocation adulte handicapé, envisagée suite à la remise du rapport Sirugue en avril, ne figurera pas au programme. Un chantier trop sensible à attaquer et trop lourd à mettre en œuvre, à quelques mois de la présidentielle.


L’AAH pour vingt ans si le handicap n’évolue pas favorablement

La simplification de l’AAH passera d’abord par un allongement de la durée maximale d’attribution de dix à vingt ans. Le projet de décret est soumis au Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH). Il n’ajoute pas de conditions supplémentaires à celles existant aujourd’hui.

L’AAH et son complément de ressources pourront donc être attribués pour une durée maximale de vingt ans aux personnes présentant un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 %, soit deux tiers des allocataires, lorsque leur « handicap n’est pas susceptible d’une évolution favorable ».


L’AAH après l’âge de la retraite en cours d’arbitrage

Deux autres mesures sont en cours d’arbitrage. D’abord, le maintien de l’AAH au-delà de l’âge de la retraite aux personnes présentant un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 %. Aujourd’hui, à 62 ans, les allocataires doivent en effet basculer vers l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), éventuellement complétée par l’AAH différentielle. Son montant est peu ou prou équivalent mais ce changement est source de complexité.

L’APF et l’Unapei demandent également le maintien des compléments de l’AAH. Actuellement, les retraités percevant une AAH différentielle peuvent continuer à percevoir la majoration pour la vie autonome mais pas le complément de ressources


Le cumul de l’AAH et de l’ASS sur la sellette

Le gouvernement envisage par ailleurs, comme le recommandait le rapport Sirugue, de supprimer la possibilité de cumuler l’AAH et l’allocation de solidarité spécifique (ASS). Cette dernière est destinée aux demandeurs d’emploi n’ayant plus droit aux allocations chômage et dont les ressources sont inférieures à un certain plafond (1 138 € pour une personne seule).

Autour de 25 000 bénéficiaires touchent à la fois les deux minima. Si elle était appliquée, cette mesure serait préjudiciable aux chômeurs de longue durée en situation de handicap, souvent très éloignés de l’emploi. Matignon devrait statuer sur ces deux sujets d’ici la fin de la semaine.

Source :
http://www.faire-face.fr/2016/09/20/aah-simplifiee-minima-sociaux/

 :smiley:


40

Vocabox : le boîtier qui pilote la télévision à la voix !

Véritable mini-ordinateur évolutif, la Vocabox permet, une fois installée, de commander vocalement son téléviseur. Se connectant à l’écran via un simple câble, sans aucun réglage préalable, ce boîtier reste compatible avec tous les appareils récents.

La retransmission des Jeux paralympiques en ce moment représente un bon prétexte pour s’intéresser de près à la Vocabox, système de commande vocale pour télévision. Son intérêt ne réside d’ailleurs pas que dans le simple visionnage.

Ce boîtier numérique, une fois relié à l’écran au niveau d’une prise ou port HDMI (une connexion audio-vidéo universelle), possède des fonctionnalités allant au-delà du fait de lancer à la voix n’importe quelle chaîne de la TNT et d’en changer.

Vocabox ou la reconnaissance vocale de mots-clés

En effet, la Vocabox permet de rendre accessibles oralement des fonctionnalités de son poste de télévision à travers l’emploi de mots-clés. Il est ainsi possible d’obtenir des informations sur les programmes en cours, de les enregistrer ou de programmer leur enregistrement. Autre option : voir ou revoir les émissions en rediffusion (replay) ou encore visionner des vidéos sur YouTube.

Un boîtier évolutif

Vendu 250 €, ce système a été développé par l’entreprise de commercialisation de matériels et logiciels adaptés aux personnes déficientes visuelles (Ceciaa). Néanmoins, son emploi conviendra aux personnes malvoyantes et à celles souffrant de troubles de la motricité des membres supérieurs.

La Vocabox, en plus de ses propriétés de vocaliser les actions souhaitées, dispose d’un clavier virtuel se pilotant, lui aussi, à la voix.

De plus, le boîtier est accompagné d’une télécommande simplifiée. Munie seulement de cinq boutons et d’un pavé directionnel, elle remplace avantageusement les télécommandes complexes fournies avec les téléviseurs actuels.

Enfin, ses concepteurs continent à travailler à l’amélioration de la Vocabox. C’est pourquoi, dans l’avenir, des modules complémentaires devraient être proposés gratuitement, telle une connexion WiFi assistée.

Site pour acheter la Vocabox :
http://www.ceciaa.com/vocabox-reconnaissance-vocale-pour-television-c3447-468.php

Source :
http://www.faire-face.fr/2016/09/13/vocabox-boitier-pilote-television-voix/

 :smiley:


41
Sports, culture et loisirs / Jeux paralympiques de Rio à la télé
« le: 05 septembre 2016 à 16:53:48 »
Comment suivre les Jeux paralympiques à la télé

Les chaînes du groupe France Télévisions vont assurer, cette année, une couverture inédite des Jeux paralympiques : directs sur France 4 et France 2, résumés sur France 3. Pour ne rien manquer de Rio à la télé, suivez le guide…

C’est une première pour des Jeux paralympiques d’été. France Télévisions va assurer plus de 100 heures de direct, du mercredi 7 au dimanche 18 septembre. Voilà à quoi pourrait ressembler votre journée-type, devant la télé, si vous êtes fan de sport :

11h40 à 11h50 – Le journal des paralympiques sur France 3 (11h20, le week-end)

13h45 – L’image du jour sur France 2

20h00 à 20h10 – Le journal des paralympiques sur France 3

19h00 à 22 h30 ou 23h30, selon les jours – Épreuves en direct sur France 4

22h30 ou 23h30 selon les jours à 4h00 – Épreuves en direct sur France 2


Deux soirées spéciales en plus

Mercredi 7 septembre

– 20h55 à 22H30 – Les Super Héros sur France 4, un documentaire sur cinq athlètes paralympiques, que Faire Face a visionné… et pas vraiment aimé.

– 22h40 à 2H05 – Cérémonie d’ouverture sur France 2


Dimanche 18 septembre

– De 1h00 à 3h00 – Cérémonie de clôture sur France 2

Bons Jeux télévisés !


Sur Internet aussi

Le site Francetvsport assurera la retransmission en direct des épreuves ainsi que le replay de tous les programmes consacrés à ces jeux. Vous y trouverez également des articles, les résultats, etc. Et si vous n’y connaissez pas grand-chose en sport, des animations en 3D et des illustrations vous permettront de mieux comprendre les spécificités des différentes disciplines paralympiques.

Le site Francetvsport :
http://www.francetvsport.fr/les-jeux-paralympiques

Source :
http://www.faire-face.fr/2016/09/05/jeux-paralympiques-tele/

 :smiley:

42

Plus de la moitié des demandes de PCH refusées

Le taux d’accord aux demandes de Prestation de compensation du handicap (PCH) a chuté depuis 2008 pour se stabiliser en dessous de 50 %. Pour l’aide humaine, le nombre d’heures accordées est à peine supérieur à 2h30 par jour, en moyenne.

Obtenir la PCH n’est pas tâche facile… En effet, en 2015, moins d’une demande de prestation de compensation du handicap (PCH) sur deux a été acceptée par les commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), soit 123 000 sur 271 000. Le taux d’accord a drastiquement chuté depuis 2008 pour se stabiliser un peu au-dessus de 45 % depuis 2013.

C’est ce que montre une récente étude de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Il atteint, en 2015, 47 % pour les adultes et 43 % pour les enfants. « Les pratiques départementales (information des personnes et des partenaires, orientation des demandes, dialogue préalable avec les personnes) et la nature des demandes (premières demandes ou renouvellements) ont probablement un impact sur les résultats des décisions prises en CDAPH », précise la CNSA.


- 837 € par mois, en moyenne, pour l’aide humaine

De plus, l’étude de la CNSA dévoile les montants moyens attribués en 2015 pour chacun des éléments de la PCH et de leurs composantes. Certaines font l’objet d’un versement mensuel (comme l’aide humaine), d’autres sont attribuées ponctuellement (aides techniques, par exemple) :

– aide humaine : 837 € par mois ;

– aides techniques : 835 € par demande ;

– aménagement d’un logement : 3 007 € par demande ;

– aménagement du véhicule : 2 481 € par demande ;

– frais de transport :

les surcoûts liés aux frais de transport mensuels (89 % de l’ensemble des surcoûts) : 133 € par mois ;

les surcoûts liés aux frais de transport ponctuels (billet de l’accompagnant pour un ou des déplacements, par exemple) : 3 453 € par demande. Ce montant élevé n’est pas représentatif mais lié aux pratiques hors normes de quelques MDPH. 75 % des MDPH attribuent un montant moyen inférieur à 619 euros ;

– charges spécifiques, c’est-à-dire des dépenses permanentes et prévisibles (contrat d’entretien d’une aide technique, protections pour incontinence, etc.) : 60 € par mois ;

– charges exceptionnelles (réparation d’une aide technique, surcoût pour des vacances adaptées, etc. ) : 587 € par demande ;

– aides animalières : 49 € par mois.


- Près de 60 % des heures accordées pour des aidants familiaux

En 2015, la durée moyenne d’attribution de l’aide humaine est de quatre ans. Pour un volume de 79 heures et 40 minutes (tous statuts d’aidant confondus), c’est-à-dire à peine plus de deux heures et demie par jour. La PCH peut être attribuée pour recourir à des aidants professionnels (via un prestataire, un service mandataire et/ou en emploi direct) et/ou à des aidants familiaux dédommagés. En moyenne, 58 % des heures sont accordées pour le recours à un aidant familial, 30 % à un prestataire, 10 % à de l’emploi direct et enfin 2 % à un mandataire.


- De grands écarts d’un département à l’autre

Cette répartition varie beaucoup d’un département à l’autre. Ainsi, dans le Jura, les aidants familiaux dédommagés représentent près de 80 % des heures accordées et les services prestataires, à peine plus de 10 %. Deux records nationaux. Quant à la Gironde, elle se distingue avec 30 % pour les aidants familiaux et plus de 55 % pour les prestataires.

Cela a bien évidemment un impact sur le montant moyen de l’aide humaine accordée car le tarif PCH pour le dédommagement des aidants familiaux est à minima trois fois moins élevé que celui pour un service prestataire. L’écart est même souvent plus important. Plus les bénéficiaires ont recours à des aidants familiaux, moins la charge financière sera lourde pour le conseil départemental. Et certains l’ont bien compris

Source :
http://www.faire-face.fr/2016/09/01/plus-de-moitie-demandes-de-pch-refusees/

 :smiley:

43

Repas de l'association «ALARME»



Le samedi 3 septembre, à 20 heures, dans la salle des fêtes de Cuzorn, l'association ALARME (Association Libre d'Aide à la Recherche sur la Moelle Épinière) organise un repas dansant pour la 6e année.

La soirée sera animée par le disc-jockey «DJ John's». Un feu d'artifice sera tiré, lors de la soirée, au bord du lac de Cuzorn. Le prix du repas est de 18 € pour les adultes et de 10 € pour les enfants de moins 12 ans. Menu : Amuse-bouches, assiette composée, jambon à la broche, salade et fromage, dessert — Vin et Café.


L'association ALARME qui a son siège social à Cuzorn et est présidée par Thierry Delrieu, organise plusieurs manifestations en France, afin de récolter des fonds pour aider la recherche médicale afin de lui donner les moyens de trouver un traitement pour les paraplégiques.


Cette année 2016, l'association a financé le laboratoire du Pr Grégoire Courtine, directeur de recherche à l'EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne), en Suisse, pour un montant de 30 000 €. Le Pr Courtine dirige une recherche qui vise à réparer la moelle épinière en combinant une neuro-stimulation implantée et une greffe de cellules-souches neurales.

Cette nouvelle approche prometteuse devrait permettre aux paraplégiques de retrouver une mobilité des membres paralysés.

Réservations  : Thierry Delrieu au 05 53 71 02 20.

L'association ALARME vous invite à visiter son site  : www.alarme.asso.fr

Source :
http://www.ladepeche.fr/article/2016/08/30/2408610-repas-de-l-association-alarme.html#egrYR3w8guIGwueU.99

 :smiley:



44
Obi, le robot qui facilite les repas des personnes handicapées



Il existe déjà des robots qui déplacent les objets et des robots-assistants, voici un nouveau venu : Obi. C’est la société Desin qui l’a mis au point. Sa mission est simple et peut considérablement améliorer le quotidien des personnes handicapées.

Ce bras robotisé programmable remplace le bras des personnes en situation de handicap en apportant la nourriture de l’assiette à la bouche. Et pour l’utiliser, pas besoin de programmation compliquée, la main de l’homme s’avère suffisante.

Il suffit au soignant ou à l’aidant de montrer le chemin à parcourir au bras robotisé qui reproduira ensuite le même mouvement à l’infini jusqu’à la nouvelle consigne.

Le robot autonome

Selon la start-up, Obi pèse environ 3,5 kilos et affiche une autonomie d’environ quatre heures. Atouts supplémentaires : son design et sa simplicité d’utilisation puisqu’il s’adapte à toutes les positions différentes.

Ce robot rend plus simple les repas et améliore aussi le ressenti des personnes handicapées. Moins dépendantes, elles peuvent se nourrir en toute autonomie sans dépendre de leur entourage. Obi a été approuvé par l’agence de santé américaine.

Véritable facteur d’émancipation, il permettra à bien des personnes de retrouver un minimum d’indépendance, que ce soit pour la personne handicapée que pour ses proches.

Il est déjà possible de le commander sur le site de l’entreprise. Il revient actuellemnt à 4500$, récipients, cuillères, chargeur et guide compris. Mais il est conseillé d’acheter également une série de petits accessoires qui faciliteront la tâche.

Pour faciliter l’accès à son bras robotisé, Obi a mis en place un réseau de crowdfunding sur la plate-forme GoFundMe.


Site internet d'obi:
https://meetobi.com/

Voici une vidéo :


Une autre vidéo :



Source :
http://www.faire-face.fr/2016/07/27/obi-robot-facilite-repas/

 :smiley:

45

Les patients ALD passent au tiers payant

Les professionnels de santé peuvent, depuis le 1er juillet, proposer le tiers payant aux patients atteints d’une affection longue durée pour les soins liés à leur pathologie chronique. Mais ils n’y seront obligés qu’à compter du 1er janvier 2017.

Allez-vous devoir continuer à sortir votre carnet de chèques chez le médecin ? Si vous êtes atteint d’une affection longue durée, sans doute pas.

À partir d’aujourd’hui, 1er juillet, ces patients pourront se voir proposer par les professionnels de santé une dispense d’avance de frais pour les soins liés à leur pathologie chronique.

Idem pour les femmes enceintes. Autrement dit, ces assurés sociaux n’auront plus à les régler avant d’être remboursés par leur caisse d’Assurance maladie : le médecin sera payé directement par la Sécurité sociale.

Vous devrez toutefois continuer à régler les éventuels dépassements d’honoraires. Le tiers payant est déjà pratiqué dans 66 % des cas pour les ALD par les généralistes et 76 % par les spécialistes.


- Le tiers payant pour tous les patients début 2017

Mais les professionnels de santé ne sont pas tenus d’adopter ce nouveau dispositif. Ils restent libres de continuer à demander d’être payés directement à l’issue de la consultation… jusqu’au 31 décembre 2016.

Passée cette date, ils seront obligés d’appliquer le tiers payant à tous les patients.

Dans les mêmes conditions pour les personnes atteintes d’une ALD et les femmes enceintes (100 % des soins liés à leur état) ; pour la partie remboursée par la Sécurité sociale pour les autres soins de ces deux catégories et pour tous les soins de tous les autres patients.

Concrètement, pour une angine, par exemple, vous n’aurez donc plus à régler que la partie non prise en charge par votre Caisse d’assurance maladie.

Pour cette consultation à 23 €, vous devrez payer les 6,90 € qui vous seront remboursés par votre complémentaire, si vous en avez une.

Gardez votre chéquier dans la poche.

Source :
http://www.faire-face.fr/2016/07/01/patients-ald-passent-tiers-payant/

 :smiley:

46
Exprimez-vous ! / Coup de gueule - Le handicap on s'en fout !!!
« le: 20 juin 2016 à 17:39:26 »

Philippe Croizon pousse un coup de gueule contre les politiques

Le 16 juin 2016 dans le Magazine de la santé sur France 5, Philippe Croizon a choisi de dénoncer avec émotion et justesse le manque d’intérêt des personnalités politiques pour le handicap. À l’exception d’Alain Juppé et de Valérie Pécresse, aucun n’a visité le salon Autonomic qui s’est tenu du 8 au 10 juin à Paris.

Comme chaque mois, l’athlète Philippe Croizon était sur le plateau du Magazine de la santé sur France 5 pour présenter sa chronique sur le handicap. Après une contribution positive et optimiste baptisée En avant la musique !, à quelques jours du 21 juin, le chroniqueur a rangé son sourire et adopté un visage beaucoup plus grave.

« Pas content ? » lui a demandé Marina Carrère d’Encausse, l’une des deux présentatrices de l’émission. Et l’aventurier de dénoncer : « Il y a quelques jours à Paris a eu lieu le salon Autonomic. Personne ne s’est déplacé – quand je dis personne, c’est : aucune personnalité politique. Aucun membre de notre gouvernement. Même la ministre en charge des personnes handicapées n’est pas venue, en trois jours de temps. Elle n’a pas trouvé un seul moment pour venir sur le salon du handicap. »

Selon Philippe Croizon, seuls Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite et du centre et Valérie Pécresse, présidente LR de la région île-de-France étaient présents. « Quand c’est le salon de l’agriculture, on voit tout le monde aller taper le cul de la vache. Quand c’est le salon de l’automobile, c’est pareil, tout le monde y va. Le salon du handicap, deux malheureux candidats ? C’est quoi, l’histoire ? »

C’est juste inadmissible !

Et de poursuivre : « Je voudrais rappeler à tous les candidats qui vont se présenter à l’élection présidentielle que le handicap représente aujourd’hui environ 12 % de la population française – plus toutes les personnes qui vivent avec ces personnes handicapées. (…) Toutes ces personnes, elles ont un bulletin de vote dans la main. J’aimerais qu’ils en prennent conscience. Car le fait que personne ne soit venu au salon du handicap, c’est juste inadmissible. » À moins d’un an de l’élection présidentielle, le ton est donné !

Voici la vidéo :


Source :
http://www.faire-face.fr/2016/06/20/philippe-croizon-pousse-un-coup-de-gueule-contre-les-politiques/

 :smiley:

47
A Marseille en fauteuil roulant avec l'aide de l'alcool, de la chaleur et du soleil.  :ok:

A voir absolument......un anglais en fauteuil !

https://twitter.com/i/videos/tweet/741362077814640640?

 :grin: :grin:

48
Un questionnaire pour donner votre avis sur l’accès aux soins

La Charte Romain Jacob promet un meilleur accès aux soins pour les personnes handicapées.

Qu’en est-il vraiment ? Pour le savoir, l’association Handidactique propose un questionnaire afin d’en mesurer l’impact réel.

Le président de la République vient de signer la Charte Romain Jacob. À travers ses douze articles, ce texte engage les signataires à améliorer l’accès aux soins et à la santé des personnes handicapées. Quels meilleurs juges de cette mise en application que les patients eux-mêmes ? C’est dans cette démarche que le questionnaire Handifaction a été mis en place.

Des questions simples et rédigées en “facile à lire et à écrire” pour que chacun puisse donner son avis après sa propre expérience. Ce questionnaire est destiné à être rempli par le patient, de manière anonyme, à l’issue de chaque rendez-vous avec le professionnel de santé. Il s’adresse aux personnes handicapées afin de savoir si elles ont été soignées correctement au sein des deux derniers mois.

Les données collectées permettent « de dégager des problèmes subsistant au sein du parcours de soin » et « d’adapter nos actions à des problèmes plus spécifiques » souligne l’association Handidactique sur son site internet. Le moyen également de savoir si la Charte Romain Jacob a vraiment aidé à améliorer l’accès aux soins pour tous.

Les premières réponses

À la mi-mai, l’association a mis en ligne les premiers résultats de cette enquête. Entre le 10 novembre 2015 et le 2 mars 2016, la première série a recueilli un total de 2 554 réponses.

Pour la deuxième série, 1 512 réponses ont été collectées entre le 3 mars et le 18 mai 2016. À la question « Avez-vous été satisfait de l’accueil », la note moyenne est de 2,96 (entre 1 et 4) puis de 2,93 pour la deuxième série. À la question « Avez-vous obtenu les réponses à vos questions », la première série à répondu « oui » à 65 % et « oui » à 51 % pour la seconde série.

Les prochaines réponses permettront de constater l’évolution depuis la mise en application de la Charte Romain Jacob.

Surtout répondez à ce questionnaire

Voici le lien pour répondre au questionnaire :
http://www.handifaction.fr/


Source :
http://www.faire-face.fr/2016/06/02/charte-romain-jacob-donnez-avis/

 :smiley:

49

Mieux qu’une souris pour contrôler vos appareils électroniques : des lunettes Bluetooth

Numéroter, envoyer un sms ou un courriel, tchater en ligne… : facile quand on dispose de ses dix doigts ! Mais comment faire quand ce n’est pas le cas ? Parmi les dispositifs proposés, en voici un tout récent : une paire de lunettes sans verres faisant office de souris Bluetooth. Original, non ?

Elle vient d’être lancée par la start-up GlassOuse afin que les personnes en situation de handicap moteur ou atteintes d’une déficience physique puissent utiliser ordinateurs, tablettes et autres Smartphones à leur convenance.

Comment ça marche ? Grâce à des capteurs de mouvements. Il suffit de bouger la tête pour diriger le curseur dans une direction. Puis, pour cliquer ou confirmer une action, l’utilisateur n’a plus qu’à actionner un petit levier bleu ressemblant à un micro.

Comment ça fonctionne ? Avec une batterie Li-Po rechargeable de 330mAh pour une autonomie de quinze heures ou dix jours en veille. À noter : l’objet est compatible avec des ordinateurs sous OS X, Windows, Linux ainsi qu’avec les appareils sous Androïd et Windows Phone.

Son prix ? 133 euros. Ce qui le rend plus accessible que d’autres dispositifs selon ses promoteurs. Du moins, sur le plan financier.

Vous êtes convaincu(e), ne serait-ce que sur le principe ? Alors, vous pouvez soutenir leur projet en vous connectant sur le site de crowdfunding Indiegogo,  en versant une obole, à partir de 9 euros. Ou faire l’acquisition de ces lunettes pas comme les autres.

Source :
http://www.faire-face.fr/2016/05/31/mieux-quune-souris-controler-vos-appareils-electroniques-lunettes-bluetooth/

 :smiley:


50
Amour et handicap: le projet Handy Love pour parler coeur et sexualité en institution

L'épanouissement affectif et sexuel des personnes handicapées est au coeur du projet Handy Love qui forme des professionnels à l'animation interactive

Oser dire "non", partager un sentiment quand on manque de mots, mieux connaître son corps, apprendre la pudeur, comprendre son désir: l'épanouissement affectif et sexuel des personnes handicapées est au coeur du projet Handy Love qui forme des professionnels à l'animation interactive.

"Au départ, cela semble quasi impossible aux équipes des structures médico-sociales de faire participer leurs publics handicapés mentaux ou psychiques aux séances d'animation", explique à l'AFP Marie-Claire Ruiz, directrice de la compagnie théâtrale des CT3i, à l'origine de Handy Love.

"Pourtant, jeunes et adultes prennent la parole de façon incroyable pendant les séances", affirme-t-elle.

Longtemps occultée, la question de la sexualité et de la vie affective des personnes handicapées reste délicate à aborder pour les personnels.

C'est pourquoi, Marie-Claire Ruiz, dont la troupe intervient auprès de ces publics -mais aussi en entreprises ou en maisons d'arrêt-, a eu l'idée de former les équipes médico-sociales à ce dialogue, en s'appuyant sur des outils pédagogiques, avec une prise en charge des intervenants par la formation professionnelle.

Ainsi est né en 2011 le projet Handy Love, basé sur les principes du théâtre-forum interactif.

"Nous souhaitons apporter aux personnes en situation de handicap une meilleure connaissance en matière de sexualité et les éléments de réflexion nécessaires à l'amélioration de leurs attitudes et comportements au regard de leur vie intime, affective et sexuelle", résume-t-elle.

Les professionnels suivent une formation qualifiante en deux sessions pendant lesquelles ils apprennent à maîtriser les outils pédagogiques, au premier rang desquels un DVD interactif composé de huit courts-métrages.

S'y ajoutent un guide, une BD exprimant des émotions positives et négatives pour les personnes dénuées de langage verbal, deux posters (homme et femme grandeur nature) avec supports amovibles pour parler de l'évolution du corps, trois poupées éducatives sexuées, dont une femme enceinte.

-Pas de leçons-

L'objectif ? Que les professionnels, devenus des "anim'acteurs" s'approprient ces outils et conduisent, à deux, des séances d'animation interactive. Les éducateurs ne donnent pas de leçons, ne jugent pas, mais invitent les "spect'acteurs" à trouver eux-mêmes des réponses.

Ce sont eux aussi qui choisissent le thème à aborder. Ils regardent le court-métrage dans son intégralité puis, lors d'un deuxième visionnage, interviennent, arrêtent le film, discutent et réinterprètent ensuite, à leur manière, les personnages.

"Un même petit bout de court-métrage peut les faire interagir durant deux ou trois séances", relève Mme Ruiz.

Celui intitulé "Laisse-moi tranquille !", sur le consentement et le non consentement, "permet parfois de révéler des choses, comme le racket ou l'inceste, même si ce n'est pas évoqué dans le scénario".

Ainsi, une jeune fille a réagi: "+Moi, mon tonton, il me touche là... Je n'aime pas+, en montrant les seins de la poupée sexuée."

"Ma Laurinette", sur l'emprise familiale, "plaît beaucoup... C'est l'histoire d'une jeune handicapée qui a un amoureux. Sa mère surprotectrice ne le supporte pas et fait du chantage affectif".

"On ne s'arrête pas au scénario. Les films peuvent amener beaucoup plus loin."

"Un bébé dans le ventre", sur le désir d'enfant, a déclenché toute une discussion sur le handicap, raconte-t-elle: "Moi je n'aurai pas de bébé, je ne veux pas qu'il soit handicapé", commente une jeune fille. "N'importe quoi ! Regarde tes parents, ils ne sont pas handicapés", rétorque un garçon.

On trouve aussi parmi les courts-métrages "Toilettes pudiques" (notions de pudeur et d'intimité), ou "Marina sois cool !", sur la première relation sexuelle, le désir, les peurs, le respect, l'éducation à la sexualité.

C'est le même groupe qui participe aux animations pendant plusieurs mois. "Tout se fait à leur rythme. Pas de recette miracle pour les animateurs. Certains se heurtent aussi aux réticences de leur établissement. D'autres sont très ouverts."

Les jeunes ou moins jeunes handicapés "n'adhèrent pas non plus d'emblée au projet. Mais leur implication se renforce au fil des séances, assure Mme Ruiz, et le bouche-à-oreille suscite curiosité puis envie de participer".

Site internet :
http://www.handylove.org/package.html

Source :
http://www.lepoint.fr/societe/amour-et-handicap-le-projet-handy-love-pour-parler-coeur-et-sexualite-en-institution-06-05-2016-2037366_23.php

 :smiley:



Pages: 1 [2] 3 4 5

Utilisateur

 
 
Bienvenue, Invité. Merci de vous connecter ou de vous inscrire.

Soutenez-nous

Recherche rapide


* Sujet récents

* Qui est en ligne

  • user CCBot

* Derniers Membres

Lavandula2
91j 9h 13m
chris26 chris26
84j 2h 18m
Arnaud Arnaud
83j 9h 36m
charlieboy charlieboy
66j 4h 54m
Gyzmo34 Gyzmo34
63j 9m

* Top membres

gilles gilles
5060 Messages
TDelrieu TDelrieu
4075 Messages
Breizhfenua Breizhfenua
1519 Messages
farid
1330 Messages
Lavandula2
1279 Messages
caro23 caro23
1269 Messages
terryfrogger terryfrogger
1232 Messages
SMF spam blocked by CleanTalk