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Sujets - Arnaud

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France : Des essais cliniques plus simples et plus rapides dans l'hexagone                             

Le gouvernement français, via les ministères de l'économie et des affaires sociales, et le secrétariat à l'enseignement supérieur et à la recherche, ont simplifié les démarches concernant les essais cliniques en France.

L'objectif est d'accélérer la recherche clinique, de renforcer l'attractivité des hôpitaux hexagonaux et de permettre à davantage de patients d'accéder aux dernières innovations thérapeutiques, tout en accélérant le transfert vers l'industrie.

La procédure actuelle obligeait les industriels à signer une convention spécifique avec chaque établissement de santé partenaire, ce qui allongeait les délais et retardait les recherches.
 
 Désormais, une convention unique, pilotée par un établissement coordonnateur, sera mise en place. Elle limitera les délais de signature à 60 jours, alors que la procédure antérieure prenait en moyenne huit mois, mais pouvait dériver bien au-delà.   

Source : AFP
 
 :smiley:
 

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Exprimez-vous ! / Alarme sur Twitter
« le: 15 juin 2014 à 11:17:06 »
Je me demande si on pouvait changer l'aspect de l'arrière plan de l'asso sur Twitter pour le rendre plus moderne et dynamique.
Car l'arrière plan actuel est glauque et dépassé par sa tristesse.
 
Ceci est ma pensée mais peut être que je suis le seul à avoir cette vision. ( je suis prêt à me faire massacrer )
 
 :smiley:

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Troubles de l'érection : Sanofi met en vente libre un concurrent du Viagra                             
 
Dans la bataille que se livrent les laboratoires sur marché du traitement des troubles de l'érection, le Français Sanofi vient de remporter une jolie victoire. Le groupe pharmaceutique français Sanofi annonca en effet ce mercredi avoir signé un accord l'autorisant à commercialiser sans ordonnance le Cialis, un traitement de la dysfonction érectile mis au point par le laboratoire américain Eli Lilly & Co.                                                                                                           

 D'après les termes de l'accord, Sanofi acquiert les droits exclusifs pour solliciter l'approbation de Cialis sans ordonnance aux Etats-Unis, en Europe, au Canada et en Australie. « Cet accord nous offre une opportunité de (...) de proposer cet important médicament à des millions d'hommes dans le monde entier », a indiqué Vincent Warnery,  le vice-président de la  division santé grand public de Sanofi.  De son côté, le porte-parole de Lilly s'est félicité de pouvoir ainsi étendre sans ordonnance l'accès «à un produit bien toléré et fiable ».

Un traitement autorisé  en Europe depuis 2002

Concurrent du célèbre Viagra de Pfizer, le Cialis n'est actuellement disponible que sur ordonnance et ce, partout dans le monde. Pour pouvoir commercialiser librement le rival du Viagra soumis à prescription en France, Sanofi devra au préalable obtenir l'autorisation des autorités médicales internationales.

 Le Cialis a été approuvé par l'Agence européenne des Médicaments en 2002, puis par la Food and Drug Administration des Etats-Unis en 2003 pour le traitement des troubles de l'érection. Au final, il a été approuvé dans plus de 120 pays dans des indications qui varient selon les Etats et comprennent la dysfonction érectile et la dysfonction érectile associée aux signes et symptômes de l'hypertrophie bénigne de la prostate.

45 millions d'utilisateurs dans le monde

 L'enjeu financier est considérable. Le Cialis a déjà généré plus de 10 milliards d'euros de ventes dans le monde depuis son lancement. A ce jour, plus de 45 millions d'hommes dans le monde ont été traités avec ce médicament.

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/sante-sanofi-va-mettre-en-vente-libre-un-concurrent-du-viagra-28-05-2014-3878157.php
 
 :smiley:
 
 

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Exprimez-vous ! / Election Européenne
« le: 20 mai 2014 à 10:25:13 »
Vous faite quoi Dimanche pour les élections.
 
Vous votez pour une liste qui parle et qui a des propositions pour l'handicap.
Vous votez blanc
Vous votez pour mettre le bazar avec un vote FN
Ou vous vous en foutez
 
 :smiley:

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Voici une association à découvrir et à faire connaitre autour de vous qui vient de créer un nouveau concept d'avenir la mode et le handicap.

Elle a pour vocation de réunir les univers de la mode et du handicap.

- Un concept innovant :

C'est à Fécamp qu'est né  "Cover dressing" . Un magazine en ligne pour les personnes en situation de handicap. 

Lancé il y a un an, le webzine connait un grand succès et a même suscité l'intérêt du président de la République qui a reçu ce mercredi (14 mai) la créatrice  de ce concept innovant.
L'association COVER  (Collectif autour du Vêtement Ergonomique)
 
Site internet :
http://www.coverdressing.com/

 :smiley: 
 
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L’association
 
COVER / Collectif pour le vêtement adapté COVER (Collectif autour du Vêtement Ergonomique) est une association loi 1901 à but non lucratif. Elle a pour vocation de réunir les univers de la mode et du handicap.Conformément à ses statuts, elle lutte contre la discrimination « de fait » qu’exerce le manque d’ergonomie, dès sa conception, du vêtement de mode.

Créé par l’association, le magazine COVER Dressing est le second projet auquel elle donne naissance : COVER produira effectivement mi-juin 2014 une seconde édition de son ALTER FASHION WEEK en Normandie, un événement mettant notamment à l’honneur de nombreux défilés de mode « handivalides ».

- Mode et handicap
 
Trouver « chaussure à son pied », ou des vêtements à la fois confortables et dans l’air du temps, c’est un défi lorsqu’on est en situation de handicap. Au manque d’accessibilité de nombreuses boutiques, la mode impose d’autres barrières, du simple fait d’être pensée pour des corps très normés. Elle prescrit les tendances, conforte les normes et exclut de fait bon nombre d’individus de son mouvement perpétuel. Pourtant, les besoins existent, de même qu’une offre vestimentaire appropriée !

Beaucoup de personnes en situation de handicap sont aussi des « victimes collatérales de la mode » : l’opération shopping se transforme en épreuve, et le client ne peut bénéficier d’aucun conseil approprié. Il cherche désespérément la perle rare qu’il pourra enfiler facilement et bien supporter toute la journée… Comment participer pleinement à la vie sociale, s’épanouir, travailler, séduire….dans une tenue vestimentaire « par défaut », qui ne nous correspond pas vraiment ?

On trouve, en cherchant bien, des vêtements pensés dès leur conception pour les personnes en fauteuil : la coupe est pensée selon la position assise pour un tombé par-fait, une facilité d’enfilage et un confort optimum. Mais ces vêtements sont encore rares sur le marché, et au côté des quelques entreprises spécialisées, ce sont surtout de jeunes auto-entrepreneurs et des associations qui se consacrent à cette création, avec des petites collections qu’ils peinent à rendre visible du fait de leurs petits moyens. Il n’existe pas non plus encore de véritables créations dédiées à d‘autres problématiques, telles que la cécité, les sensibilités cutanées extrêmes, les déficiences physiques ou mentales…

Le commerce de proximité et les grandes enseignes sont aussi en mesure de répondre à certains besoins…mais elles ne le savent pas encore ! Si la mode des petits hauts plus longs derrière que devant a fait le bonheur de personnes en fauteuil, elle n’a pas été conçue en ce sens et les professionnels de la mode n’ont pas conscience qu’il existe, dans leurs collections, des réponses qui conviennent à une clientèle dont ils ne connaissent rien et qu’ils ignorent encore.
 
Si les vêtements dont il est question étaient identifiés sur les lieux de vente, c’est la vie quotidienne des personnes handicapées et celle des commerçants déstabilisés par certaines demandes qui se trouveraient facilitées.  
 
 Tout reste à inventer dans ce secteur, tandis que la demande est bien là !

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Voici une association à découvrir et à faire connaitre autour de vous qui vient de créer un nouveau concept d'avenir la mode et le handicap.

Elle a pour vocation de réunir les univers de la mode et du handicap.

- Un concept innovant :

C'est à Fécamp qu'est né  "Cover dressing" . Un magazine en ligne pour les personnes en situation de handicap. 

Lancé il y a un an, le webzine connait un grand succès et a même suscité l'intérêt du président de la République qui a reçu ce mercredi (14 mai) la créatrice  de ce concept innovant.
L'association COVER  (Collectif autour du Vêtement Ergonomique)
 
Site internet :
http://www.coverdressing.com/

 :smiley: 
 
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L’association
 
COVER / Collectif pour le vêtement adapté COVER (Collectif autour du Vêtement Ergonomique) est une association loi 1901 à but non lucratif. Elle a pour vocation de réunir les univers de la mode et du handicap.Conformément à ses statuts, elle lutte contre la discrimination « de fait » qu’exerce le manque d’ergonomie, dès sa conception, du vêtement de mode.

Créé par l’association, le magazine COVER Dressing est le second projet auquel elle donne naissance : COVER produira effectivement mi-juin 2014 une seconde édition de son ALTER FASHION WEEK en Normandie, un événement mettant notamment à l’honneur de nombreux défilés de mode « handivalides ».

- Mode et handicap
 
Trouver « chaussure à son pied », ou des vêtements à la fois confortables et dans l’air du temps, c’est un défi lorsqu’on est en situation de handicap. Au manque d’accessibilité de nombreuses boutiques, la mode impose d’autres barrières, du simple fait d’être pensée pour des corps très normés. Elle prescrit les tendances, conforte les normes et exclut de fait bon nombre d’individus de son mouvement perpétuel. Pourtant, les besoins existent, de même qu’une offre vestimentaire appropriée !

Beaucoup de personnes en situation de handicap sont aussi des « victimes collatérales de la mode » : l’opération shopping se transforme en épreuve, et le client ne peut bénéficier d’aucun conseil approprié. Il cherche désespérément la perle rare qu’il pourra enfiler facilement et bien supporter toute la journée… Comment participer pleinement à la vie sociale, s’épanouir, travailler, séduire….dans une tenue vestimentaire « par défaut », qui ne nous correspond pas vraiment ?

On trouve, en cherchant bien, des vêtements pensés dès leur conception pour les personnes en fauteuil : la coupe est pensée selon la position assise pour un tombé par-fait, une facilité d’enfilage et un confort optimum. Mais ces vêtements sont encore rares sur le marché, et au côté des quelques entreprises spécialisées, ce sont surtout de jeunes auto-entrepreneurs et des associations qui se consacrent à cette création, avec des petites collections qu’ils peinent à rendre visible du fait de leurs petits moyens. Il n’existe pas non plus encore de véritables créations dédiées à d‘autres problématiques, telles que la cécité, les sensibilités cutanées extrêmes, les déficiences physiques ou mentales…

Le commerce de proximité et les grandes enseignes sont aussi en mesure de répondre à certains besoins…mais elles ne le savent pas encore ! Si la mode des petits hauts plus longs derrière que devant a fait le bonheur de personnes en fauteuil, elle n’a pas été conçue en ce sens et les professionnels de la mode n’ont pas conscience qu’il existe, dans leurs collections, des réponses qui conviennent à une clientèle dont ils ne connaissent rien et qu’ils ignorent encore.
 
Si les vêtements dont il est question étaient identifiés sur les lieux de vente, c’est la vie quotidienne des personnes handicapées et celle des commerçants déstabilisés par certaines demandes qui se trouveraient facilitées.  
 
 Tout reste à inventer dans ce secteur, tandis que la demande est bien là !

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Exprimez-vous ! / Météo
« le: 11 mai 2014 à 11:12:35 »
Aujourd'hui c'est la catastrophe !
Pluie, vent et froid !
Putain pays
 
 :angry: :angry:

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La moelle épinière révèle un nouveau secret
 
Des scientifiques américains ont découvert que les interneurones V2b, des neurones de la moelle épinière dont la fonction restait encore mal comprise, sont impliqués de façon décisive dans le processus musculaire de flexion-extension.
       
On le sait, la moelle épinière contient un réseau de neurones fonctionnant de façon autonome : ces neurones nous permettent de nous déplacer grâce à la mise en oeuvre de mouvements complexes et rythmés lesquels, malgré leur sophistication, ne nécessitent de notre part qu'une attention très minimale. Un phénomène qui explique par exemple pourquoi nous sommes capables de téléphoner tout en marchant.
 
Or, des scientifiques du Salk Institute (La Jolla, États-Unis) ont découvert que des neurones appelés "interneurones V2b", une catégorie de neurones situés dans la moelle épinière dont la fonction restait mal comprise, étaient impliqués de façon décisive dans un processus-clé de notre système locomoteur : la capacité à activer et à désactiver des muscles opposés de façon synchrone, de façon à créer une alternance de mouvements de  flexion et d'extension (lorsque nous marchons, par exemple).
 
Au cours de travaux précédents, il avait été montré que d'autres neurones, appelé "interneurones V1", était déjà impliqués dans le processus musculaire de flexion-extension. Toutefois, il s'était rapidement avéré que ces neurones n'étaient pas, à eux seuls, responsables de la totalité de ce processus musculaire. En effet, lorsqu'ils étaient inactivés, ce processus pouvait encore avoir lieu, suggérant que d'autres neurones étaient également impliqués dans celui-ci.
 
Rappelons que le fonctionnement des cellules nerveuses de l'appareil locomoteur de la moelle épinière est encore très mal connu des scientifiques. Or, mieux comprendre le fonctionnement de ces neurones est un enjeu aujourd'hui crucial pour la médecine : en effet, cela pourrait notamment permettre de mettre en place de nouveaux traitements pour les personnes atteintes d'une lésion de la moelle épinière.
 
http://www.journaldelascience.fr/sante/photo-jour/moelle-epiniere-revele-nouveau-secret-3568
 
 :smiley:
 
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Les interneurones V2b sont visibles en vert sur l'image ci-dessus (les points rouges correspondent aux autres neurones).
Crédits : Salk Institute for Biological Studies

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SITUATIONS HAUTEMENT PROBLÉMATIQUES

- Les ruptures de stock se multiplient
 
« Depuis 2006, les professionnels de la santé constatent une hausse importante du nombre de ruptures d’approvisionnement, ce qui conduit à des situations hautement problématiques, d’autant plus quand le produit de remplacement est également en rupture ou le devient rapidement », constatait déjà fin 2012 le conseil de l’ordre des pharmaciens.

Les difficultés industrielles sont à l’origine de 38 % des cas, selon l’ANSM. « La mondialisation et la complexité croissante des circuits de fabrication sont un élément de fragilité important », souligne François Bruneaux, directeur adjoint de la surveillance à l’ANSM. Pour des raisons économiques, le principe actif est ainsi très fréquemment produit en Inde ou en Chine : 60 % à 80 % des principes actifs sont aujourd’hui fabriqués hors d’Europe, contre 20 % il y a trente ans. Le médicament brut est ensuite expédié en Europe ou aux Etats-Unis, où les laboratoires finalisent la formulation. L’optimisation des sites de production est aussi un facteur de risques. « Pour rentabiliser leurs sites, les industriels doivent faire tourner leurs usines à 70 % ou 80 % de leur capacité, ce qui leur laisse peu de marge pour s’adapter en cas d’augmentation brutale de la demande », ajoute François Bruneaux.

L’étape suivante – la fabrication de comprimés avec différents dosages par exemple – peut être localisée ailleurs, de même que le conditionnement et la « customisation », en fonction des normes de chaque pays (le vignetage est ainsi une particularité française). Au final, le médicament aura parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver à l’officine ou à l’hôpital. Et le moindre grain de sable dans l’un de ces multiples rouages suffit pour bloquer toute la chaîne d’approvisionnement.
Dans le rapport rédigé à cette occasion, on apprend que les pénuries et les ruptures d’approvisionnement de médicaments se multiplient depuis plusieurs années et que le phénomène est en augmentation au niveau mondial comme aux échelons nationaux.

- Des questions économiques

En pratique, ce phénomène a diverses origines qui sont toutes ou presque de nature économique. Il peut s’agir de l’abandon de la production de certaines matières actives encore utiles à la santé publique, de ruptures par défaut de qualité des matières premières importées ou de pénuries du fait de l’abandon des productions de certaines formes pharmaceutiques de faible rentabilité. Sans compter les multiples vicissitudes concernant les politiques de gestion des stocks et de circuits de distribution, les appels d’offres publics et les difficultés inhérentes aux médicaments pédiatriques et orphelins.

Ce que le prescripteur, le pharmacien et le malade français perçoivent en bout de chaîne trouve son origine première dans des mouvements tectoniques d’ampleur mondiale. A commencer par les demandes croissantes émanant des populations des pays de moins et moins «émergents» où se situent désormais les principaux lieux de production des matières premières. Entre 60% et 80% des matières actives à usage pharmaceutique sont désormais fabriquées hors Union européenne, principalement en Inde et en Asie. Cette proportion était de 20% il y a trente ans.

On peut aussi voir là une conséquence perverse d’un souci légitime de l’environnement. «Le jeu combiné de la mondialisation, de la crise économique, de l’augmentation des exigences réglementaires, pharmaceutiques et environnementales fait que l’on assiste en Europe à l’abandon de fabrication de matières actives à usage pharmaceutique», souligne ainsi l’Académie de pharmacie.
 
Cette institution y ajoute la perte quasi-complète d’indépendance de l’Europe en sources d’approvisionnement en matières actives, la perte du savoir-faire industriel correspondant. Quant au tissu industriel européen de la chimie fine pharmaceutique, il est confronté à des normes environnementales sans commune mesure à celles s’imposant aux opérateurs de pays tiers.

C’est là une situation nouvelle et à bien des égards hautement problématique du point de vue de la santé publique. Ce phénomène qui prend constamment de l’ampleur et qui n’a rien de spécifiquement français est pour beaucoup le symptôme d’une globalisation mondiale de la fabrication des spécialités pharmaceutiques et de la fuite de la chimie d’un Vieux Continent où elle prit naissance et triompha.

Ces situations de ruptures de stocks se multiplient et inquiètent. Les pays de l’Union européenne sont totalement désarmés vis-à-vis de la Chine et de l’Inde devenus des géants de la chimie pharmaceutique.

 :smiley:
 

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Deux nouveaux espoirs pour réparer la moelle épinière
 
Pour permettre aux fibres nerveuses endommagées de croître à nouveau, la reprogrammation chimique et la thérapie génique sont deux pistes prometteuses à l’étude.
 
Réparer les nerfs endommagés et rendre leur mobilité et leur sensibilité aux membres inférieurs. Deux études réalisées chez des souris et publiées aujourd’hui rendent cet objectif un peu plus accessible pour toutes les personnes blessées à la colonne vertébrale.

Une thérapie génique contre la cicatrice

Dans la première étude, parue dans le Journal of Neuroscience, les chercheurs du King’s College de Londres ont eu recours à une thérapie génique pour permettre aux fibres nerveuses endommagées de reprendre leur croissance. Lorsque la moelle épinière est abimée, l’organisme fabrique du tissu cicatriciel à l’endroit de la lésion. Or ce tissu empêche les fibres nerveuses de repousser. De précédents travaux avaient permis d’identifier une enzyme, la chondroïtinase ABC (ChABC), capable de digérer ce tissu cicatriciel.
 
Mais son action était de courte durée et il fallait répéter l’injection douloureuse de cette enzyme dans la moelle épinière. L’équipe londonienne a donc utilisé la thérapie génique pour injecter en une seule fois un gène médicament permettant aux cellules de la moelle épinière de produire de la chondroïtinase ABC en grande quantité.

Au bout de 12 semaines, les souris traitées avaient retrouvé une activité motrice des membres inférieurs et par rapport aux animaux non traités, beaucoup plus de cellules et de fibres nerveuses avaient survécu autour et à travers la cicatrice sur la moelle épinière.

Autre résultat positif, les chercheurs ont constaté que la thérapie génique limitait également la réaction inflammatoire autour de la lésion de la moelle épinière et favorisait au contraire la réparation des tissus. « La possibilité de traiter de larges zones de la moelle épinière sur de longues durées chez l’animal est une étape importante avant d’atteindre la moelle épinière humaine qui est plus longue, pour une future translation de cette thérapie à la clinique », s’est félicitée le Pr Elizabeth Bradbury, l’une des auteurs de cette étude.
 
Réactiver la croissance nerveuse depuis le système nerveux central

La deuxième piste prometteuse est publiée dans la revue Nature Communications et ne cible pas directement une zone endommagée de la moelle épinière. Ces chercheurs allemands et britanniques visent le système nerveux central capable de redéclencher la croissance des fibres nerveuses endommagées.
Ils ont identifié une protéine PCAF, essentielle pour toute une série d’événements chimiques et génétiques permettant la régénération nerveuse.

Pour l’instant les chercheurs ont observé que l’injection de PCAF chez des souris permettait d’augmenter le nombre de fibres nerveuses reprenant leur croissance. L’étape suivante sera de confirmer que cette régénération nerveuse se traduit bien pour la souris en récupération de capacités motrices.
 
A terme, « l’objectif ultime est de développer une méthode pharmaceutique pour déclencher la croissance et la réparation des nerfs », explique le Pr Simone Di Giovanni, chercheur à l’Imperial College de Londres et premier auteur de cette étude.

Cette piste thérapeutique ciblant un mécanisme du système nerveux central pourrait non seulement bénéficier aux lésions mécaniques de la moelle épinières mais aussi à certaines formes d’accidents vasculaires cérébraux et de traumatismes crâniens entrainant des paralysies jusqu’ici irréversibles. 
 
Source :
http://www.pourquoidocteur.fr/Deux-nouveaux-espoirs-pour-reparer-la-moelle-epiniere----6009.html
 
 :smiley: 

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Le paraplégique mentonnais, connu pour ses exploits sportifs hors norme, s’attaque en septembre au plus célèbre monument de l’Hexagone. Avec l’espoir de médiatiser sa maladie



Infatigable. Insatiable. Incroyable. Au quotidien, Joe Kals cultive ce triple I.
Chaque jour, il repense à ce maudit soir de juin 1982, lorsqu'un accident de moto vient briser ses deux jambes. Et sa vie au passage.

Le verdict des médecins est sans appel.
La moelle épinière sectionnée, il ne pourra plus jamais marcher. « Trente-deux ans de rancœur dans un fauteuil »,mais un seul credo en tête : « Personne ne doit vivre assis. »

1.665 marches à monter

Et il entend le prouver au reste du monde. En traversant la France, sept mois durant, à l'aide de béquilles (lire par ailleurs).En grimpant sous des trombes d'eau, les 458 marches de Beausoleil.

Une belle leçon de vie qui n'a pas encore atteint son épilogue. Puisque ce désormais célèbre paraplégique de 52 ans a juré vouloir s'attaquer à une véritable montagne, en septembre prochain. La Tour Eiffel. Cette« Dame de fer » haute de 325 m. Et ses interminables 1 665 marches.

Pas pour l'exploit sportif. « Je n'ai plus rien à prouver »,assure-t-il. Mais bien pour profiter de ce « symbole, exposé mondialement » pour sensibiliser. Et que son message prenne un tout autre retentissement. « Je veux attirer les chercheurs et décideurs pour résoudre le problème de la section de la moelle épinière. C'est le même discours depuis trente ans, déplore Joe Kals. Si, un jour, quelqu'un se réveille avec la même maladie que moi. Je ne veux pas qu'il vive ce que j'ai vécu. »

Un entraînement titanesque

En attendant de grimper, à la force des bras, ce monstre de fer, Joe Kals s'entraîne. Durement, mais sûrement. « J'ai un excellent préparateur physique. Avec lui, rien n'est inaccessible. »
Musculation, cardio… Rien n'est laissé au hasard.
 D'autant plus que ce compétiteur n'a pas quitté son fauteuil roulant« depuis cinq mois ».

Depuis son dernier défi : celui de rallier appuyé sur ses béquilles (toujours !) Propriano à Bonifacio.
Du mental, il en faudra aussi pour atteindre le troisième étage du monument le plus visité de la planète.
« Je marche en état d'auto-hypnose. Le plus gros effort est d'apprendre à gérer son temps de repos ».

Dès lors, il pourra écrire une nouvelle page de l'histoire. « Et faire quelque chose pour l'humain de demain. »
 




Joe Kals est à la recherche de sponsors pour ce projet de la Tour Eiffel.
 Tous les renseignements sur www.joekals.com
 
Source :
http://www.nicematin.com/menton/un-paraplegique-azureen-sattaque-a-la-tour-eiffel.1682129.html
 
 :smiley:

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La science à l'assaut de la paralysie 

Prothèse bionique, greffes de cellules, gestes animés par la pensée grâce aux interfaces cerveau-machine, substances neuroprotectrices : la recherche foisonne pour combattre la paralysie.
Jusqu'à faire espérer, un jour, la fin des jeux Paralympiques. Pas à pas, la science progresse dans la compréhension de ce handicap complexe.

Les chercheurs affinent leurs connaissances des réseaux neuronaux qui régissent les mouvements de la vie quotidienne. Il faudra probablement combiner diverses approches pour réduire, réparer ou compenser les dégâts: traitements d'urgence juste après l'apparition de la lésion, exercices, chirurgie, thérapies cellulaires, substances multiples, robotique avec, entre autres, la spectaculaire interface cerveau-machine.

"Un seul produit ne suffira pas, il faut des produits pour empêcher les neurones de mourir et des produits qui bloquent les inhibiteurs de la repousse, plus de l'entraînement", estime Geneviève Rougon, qui travaille sur la régénération de moelle au CNRS (Centre national de recherche scientifique).
Les chercheurs ont découvert qu'il y avait de la plasticité (capacités d'adaptation) dans le système nerveux de l'adulte, et que l'on pouvait encourager des neurones à nouer des connexions que normalement ils n'assuraient pas, relève-t-elle.

L'approche multiple est d'ailleurs une des options étudiées à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Des chercheurs ont associé cocktail médicamenteux (des neurotransmetteurs comme messagers chimiques), stimulation électrique et harnais-robot pour faire courir à nouveau des rongeurs. Des résultats étonnants, qui restent à confirmer chez l'humain.
 
- Électrodes dans le cerveau

Des stimulations de la moelle ont permis à quelques patients de se tenir debout et de faire quelques pas. Mais il y a des expériences plus impressionnantes encore, comme celles de l'interface cerveau-machine avec des électrodes pour lire l'intention du cerveau de faire un mouvement et relayer le message pour faire entrer les muscles en action.

On a ainsi vu des singes, avec des électrodes fichées dans la cervelle, bouger un objet virtuel, sentir la texture de ce qu'ils voyaient et d'autres bouger leur bras paralysé. Une femme tétraplégique depuis 15 ans à la suite d'un AVC a réussi à bouger un bras-robot pour boire grâce à des électrodes implantées dans son cerveau. "La piste cerveau-machine est très importante, mais on en est encore aux balbutiements, estime Nathanaël Jarrassé, roboticien (CNRS, Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique). Il y a encore beaucoup de recherche à faire".

Tout un pan de la robotique se développe dans l'assistance et la rééducation pour affiner la gestuelle, la rendre plus fluide ou rendre les commandes plus intuitives, y compris dans le domaine des exosquelettes de jambes qui permettent de se redresser et marcher.
Lorsqu'une personne pourra interagir avec son environnement grâce à une interface cerveau-machine, sans que personne s'en aperçoive, l'objectif sera atteint, selon John Donoghue spécialiste des neurosciences américain. Mais il faudra des années pour l'obtenir, admet-il.

Pour l'instant il n'y a pas de remède miracle, constate Grégory Barrière (Université de Bordeaux-Incia).
"Il faut rétablir la sensation, pas seulement la marche. Car on ne peut pas se passer du sensoriel". Normalement, les pieds en contact avec le sol renvoient des informations nécessaires à la marche naturelle. D'où l'importance des prototypes qui offrent ce retour d'information grâce à des capteurs.

- La greffe de cellules souches

De son côté, alors que la société Geron a jeté l'éponge dans ce domaine, la compagnie californienne StemCells teste la greffe de cellules souches issues de cellules de cerveau foetal, en les injectant dans la moelle de patients paralysés.

Elle fait état de réapparition de sensations pour deux paralysés au niveau du thorax, mais n'a pas publié les résultats définitifs. Elle prévoit d'élargir l'essai sur des patients atteints aux vertèbres cervicales pour avoir une idée d'un éventuel bénéfice sur les fonctions motrices et sensorielles.
Pour restaurer une partie des mouvements, d'autres misent sur la greffe de cellules olfactives, choisies pour leur capacité unique à soutenir la croissance des fibres nerveuses.

Jusqu'à 500.000 personnes sont victimes d'un traumatisme de la moelle épinière chaque année dans le monde, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

En attendant, à Dijon au Centre d'expertise de la Performance, Gaëlle Deley, chercheuse associée à l'Inserm, applique une technique d'entraînement de Harvard pour paraplégiques. Objectif: "améliorer les capacités cardio-respiratoires en faisant travailler le corps entier et notamment le bas du corps dont le paraplégique ne se sert pas", explique-t-elle.

Après quelques mois d'exercice sur un rameur couplé à une stimulation musculaire (via des électrodes posées sur la peau) des cuisses que la paralysie a fait fondre, les patients augmentent de près de 40% leurs capacités physiques.
 
Source :
http://www.leparisien.fr/sciences/la-science-a-l-assaut-de-la-paralysie-07-03-2014-3652231.php

 :smiley:

 

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Une genèse de nouveaux neurones in vivo à l’aide d’un facteur de transcription
 
Des chercheurs sont parvenus à générer de nouveaux neurones dans le cerveau et la moelle épinière de souris adultes vivantes, sans transplanter des cellules souches. Ils utilisent un facteur de transcription, puis de l’acide valproïque. Leurs résultats sont publiés dans « Nature Communications ».

Cette découverte est prometteuse dans de multiples domaines comportant des atteintes du tissu nerveux, allant des lésions de la moelle aux maladies neurodégénératives.

Les scientifiques du département de Biologie Moléculaire de l’Université du Texas (Zhang et coll.), se sont intéressés aux astrocytes, qui sont les cellules les plus nombreuses après les neurones et qui participent aux cicatrices post-lésionnelles. La première étape du travail a abouti à la formation de réseaux neuronaux à partir d’astrocytes, au niveau de la moelle épinière de souris adultes.

- Pas de greffes de cellules

Les astrocytes matures ont pu être transformés en neurones sans nécessité de greffes cellulaires. Il y a d’abord eu une étape où ces astrocytes ont été transformés en neuroblastes, c’est-à-dire en cellules souches neuronales.

Les chercheurs ont introduit des facteurs de transcription. Plusieurs tentatives ont révélé que le composé SOX2 régule l’expression des gènes et fait obtenir des neuroblastes à partir des astrocytes.
Ce travail préalable a été le premier « indiquant clairement que chez un animal vivant, que des astrocytes matures peuvent être reprogrammés en en neurones fonctionnels sans nécessité de transplantation cellulaire ».

Dans la seconde étape, les chercheurs ont donné aux souris de l’acide valproïque, ce qui a aidé à la différenciation vers les neurones. L’acide valproïque est utilisé de longue date pour traiter l’épilepsie et plus récemment dans les troubles bipolaires et la migraine.

- Des recherches vont continuer

Il a fallu 4 semaines pour obtenir les neuroblastes et huit semaines pour la maturation et la transformation en neurones, ce qui est plus lent que la neurogenèse observée sur des cultures cellulaires.
L’action de reprogrammation de SOX2 sur les astrocytes a persisté pendant 210 jours.

Il est encore trop tôt toutefois pour dire si ces nouveaux neurones produisent une amélioration d’états pathologiques, avancent prudemment les auteurs.
Ce qui va être l’objectif des recherches ultérieures.

On sait que la néoneurogenèse au niveau de la moelle épinière est très limitée, d’où les dommages irréversibles après des lésions traumatiques, dues à la fois à la perte des cellules et à la fibrose réactionnelle.

Source :

http://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/neurologie/une-genese-de-nouveaux-neurones-vivo-l-aide-d-un-facteur-de-transcription

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La Cour des comptes appelle à réformer « l'inégalitaire » et « incohérente » politique fiscale du handicap   

« La fiscalité liée au handicap est un empilement de mesures sans cohérence. »

Dans son rapport annuel, rendu public mi-février, la Cour des comptes épingle la politique fiscale du handicap. « En prenant en considération davantage l'origine du handicap que son degré de gravité, et en tenant insuffisamment compte des revenus des personnes concernées, le dispositif fiscal peut introduire, voire renforcer, des inégalités de revenu entre les personnes handicapées elles-mêmes », notent les magistrats. Le passionnant - et rare - rapport de la Cour, en cinq questions-réponses.

-  Combien coûtent les mesures fiscales en faveur des personnes handicapées ?

Soixante-quatre mesures du Code général des impôts comportent au moins une disposition relative au handicap, à l’inaptitude, à l’invalidité ou à la dépendance : demi-part supplémentaire pour les titulaires d’une pension ou d’une carte d’invalidité, exonération des taxes d’habitation et foncière, etc. La Cour des comptes estime leur coût entre 3,5 et 4 milliards d’euros (Md€). À cela s’ajoutent des exonérations de charges sociales, sur les aides à domicile entre autres : elles représentent un budget d’environ 2,6 Md€. Soit autour de 6 Md€ au total. À comparer aux 60 Md€ supplémentaires que consacrent, selon la Cour des comptes, l'État, les collectivités territoriales et les autres organismes publics à la politique du handicap au sens large. Non négligeable ! 6 Md€, c'est 75% du budget de l'Allocation adulte handicapé.

 
- Ces mesures sont-elles pertinentes ?

Les mesures fiscales destinées aux personnes handicapées résultent « de multiples décisions qui se sont sédimentées au fil du temps », depuis les années 20 pour les plus anciennes. D’autres sont très récentes comme l’exonération de la taxe sur les véhicules polluants (2008). « Quelques dépenses fiscales n’ont pas fait l’objet d’un effort suffisant d’actualisation », regrette la Cour. Elle déplore notamment « l’absence de mise à jour régulière », « pénalisante » pour les personnes concernées, des listes de matériels auxquels s’appliquent le crédit d’impôt pour l’équipement de la résidence principale ou bien le taux réduit de TVA (5,5 %) pour l’appareillage des personnes handicapées.

 
- Ces mesures sont-elles justes ?

Non, elles sont doublement inégalitaires :
- « Le système fiscal est facteur d’inégalités selon l’origine du handicap. » Les victimes d’un accident du travail et d’un accident de la route ayant le même taux d’incapacité ne bénéficieront pas systématiquement du même traitement fiscal. Exemple : le titulaire d’une rente d’accident du travail ayant un taux d’invalidité de 49 % peut cumuler les avantages de trois dépenses fiscales (exonération de la pension, abattement forfaitaire si les autres revenus sont modestes, demi-part supplémentaire) alors que le titulaire d’une pension civile d’invalidité présentant un handicap similaire ne bénéficie d’aucune de ces mesures ;

- « L’avantage fiscal découlant des mesures accordées aux personnes handicapées est beaucoup plus important pour les familles aux revenus élevés que pour les foyers à revenus modestes. » Seules les mesures fiscales relatives à l’aménagement du logement et aux aides à domicile peuvent en effet donner lieu à crédit d’impôt et non à simple réduction (à la différence d'une réduction d'impôt, un crédit d'impôt est remboursé au contribuable même si ce dernier est non imposable). Bénéficier des autres mesures implique donc d’être soumis à un niveau d’impôt suffisant, et donc « de disposer de revenus substantiels ».

 
- Qui bénéfice de ces mesures fiscales ?
 
« Un faible nombre de contribuables tirent un avantage effectif des dépenses fiscales. » Exemple : à peine plus du tiers des 1,35 million de contribuables déclarant un handicap ou une invalidité pour eux-mêmes ou pour leur conjoint voient leur impôt sur le revenu diminuer du fait de l'attribution de la demi-part supplémentaire. Et seuls 200 000 foyers obtiennent une réduction d’impôt au titre des dépenses pour les personnes dépendantes en établissements spécialisés alors que 900 000 y sont accueillies. « Pour les autres, il est impossible de distinguer celles qui ont un revenu trop faible pour être imposées et celles qui méconnaissent l’avantage fiscal auquel elles auraient droit. »

 
- Que préconise la cour ?

Dans son rapport annuel, la Cour recommande d’« actualiser périodiquement » les listes d’appareillages, équipements de logements, etc. ouvrant droit à un avantage fiscal. Mais aussi de « procéder à un réexamen d'ensemble des mesures fiscales et sociales dans le but d'améliorer leur articulation ». Chiche, répondent les associations de personnes handicapées. A condition toutefois de prendre aussi en considération les limites des prestations sociales et notamment de la prestation de compensation du handicap...

Source :
http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Rapport-public-annuel-2014
 
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