Association Libre d'Aide a la Recherche sur la Moelle Epiniere

TOUT SUR LA RECHERCHE => Études précliniques => Discussion démarrée par: Gyzmo34 le 09 février 2019 à 15:30:37

Titre: De vilains à super-héros, les microglies
Posté par: Gyzmo34 le 09 février 2019 à 15:30:37
Le labo de journalisme scientifique, le 7 février 2019

Alors qu'elles avaient la réputation de nuire à la guérison des blessures à la moelle épinière, les microglies viennent de révéler qu'elles sont en fait au cœur du processus de cicatrisation et de guérison.

Par Kim Tardif

Les microglies, ce sont de très petites cellules que l’on retrouve dans le cerveau et la moelle épinière et qui agissent à titre de macrophage, c’est-à-dire qu’elles se nourrissent de débris et de neurones morts. Elles sont, en quelque sorte, les vidangeurs du système nerveux central.

Le mystère a cependant longtemps plané sur une partie de leur rôle, notamment lors de blessures à la moelle épinière, la communauté scientifique croyant qu’elles nuisaient à la guérison des lésions. Or, une équipe de chercheurs vient de révéler la véritable nature de ces héros méconnus, dans un article publié dans Nature Communications.

L’équipe du professeur Steve Lacroix, chercheur de l’Axe neurosciences du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, a pu observer les microglies à l’œuvre en désactivant leur production chez certaines souris et en comparant les résultats à ceux de souris témoins. Leur première observation : dès qu’une blessure à la moelle épinière survient, les microglies se précipitent massivement au site de la lésion, s’y accumulent en proliférant et y restent plusieurs semaines.

Mais que font-elles sur place? En comparant les lésions des souris témoins à celles chez qui la production de microglies avait été bloquée, ils ont fait l’étonnant constat qu’une barrière de microglies s’était formée autour de la lésion chez les souris qui en produisaient. Cette barrière a entrainé la formation d’une cicatrice jusqu’alors jamais observée autour de la lésion. En plus de former cette barrière, les microglies ont appelé en renfort leurs acolytes, les astrocytes. Le rôle de ces derniers était déjà connu : ils forment eux aussi leur propre couche protectrice et s’activent à stimuler la guérison.

Dans leurs observations 35 jours après la survenue de la lésion, le professeur Lacroix et son équipe ont découvert que les souris dont ils avaient inhibé la production de microglies avaient des dommages plus importants à la moelle épinière, notamment un plus fort taux de destruction des neurones entourant la lésion, et qu’elles recouvraient moins de motricité. Chez les souris témoins, la zone affectée était plus restreinte, protégée par la couche de microglies accumulées. Ils ont donc pu en déduire que les microglies, et les astrocytes qu’elles avaient appelés à la rescousse, protégeaient les neurones des macrophages provenant de la voie sanguine, qui ne font souvent pas de distinction entre une cellule morte et une autre en voie de guérison.

Maintenant que les microglies ont révélé leur rôle de héros, il reste à explorer les possibilités qu’elles offrent pour améliorer la guérison des lésions à la moelle épinière.

Source : https://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2019/02/07/vilains-superheros
Titre: De vilains à super-héros, les microglies
Posté par: misterjp le 14 février 2019 à 10:39:33
Aucune possibilité d’ameliorer la guérison. Elles protègent en aigu point barre.
Si elles étaient nocives comme on pensait, ça aurait pu être un axe de recherche avec une tentative de les inactiver par exemple.
Mais du coup ce n’est plus une voie à explorer, à mon sens.
Titre: De vilains à super-héros, les microglies
Posté par: farid le 08 mai 2019 à 19:40:50
a mon humble avis,il faut axer la recherche sur le recouvrement dela mobilite des bras et des mains ,de la sensitivite ,et des activites viscerales(vessie,intestin) car elles ne dependent pas de la pesanteur alors que la marche la subit car les jambes portent et meuvent le corps,,
remarcher est un trop grand defi,,un petit progres therapeutique peut beneficier a la mobilite des bras ou le recouvrement de l'activite vssicale par exp mais n'aura aucun effet sur la marche,,
pour moi,la stimulation epidurale doit etre axee sur la mobilite des bras donc doit surtout concernee les lesions cervicales ou pour retrouver les sensations et les fonctions vesicales ,sexuelles et intestinales ,pour la marche,il ne faut pas trop esperer  pour celle ci seul une therapie cellulaire est la solution mais dans un delai lointain,,

 
Titre: De vilains à super-héros, les microglies
Posté par: STEPHANE le 08 mai 2019 à 19:56:06
a mon humble avis,il faut axer la recherche sur le recouvrement dela mobilite des bras et des mains ,de la sensitivite ,et des activites viscerales(vessie,intestin) car elles ne dependent pas de la pesanteur alors que la marche la subit car les jambes portent et meuvent le corps,,
remarcher est un trop grand defi,,un petit progres therapeutique peut beneficier a la mobilite des bras ou le recouvrement de l'activite vssicale par exp mais n'aura aucun effet sur la marche,,
pour moi,la stimulation epidurale doit etre axee sur la mobilite des bras donc doit surtout concernee les lesions cervicales ou pour retrouver les sensations et les fonctions vesicales ,sexuelles et intestinales ,pour la marche,il ne faut pas trop esperer  pour celle ci seul une therapie cellulaire est la solution mais dans un delai lointain,,

 

Entièrement d'accord avec toi farid.Il est vrai que lorsque l'on est para on veux obligatoire retrouver l'usage des membre sup et c'est tous à fait normale.Mais pouvoir manger,ce laver,ou faire ces besoins seul est quand même primordiale.Dépende de quelqu'un 7/7 c'est inhumain.J'irais m^ême plus loin,un animal on le piquerais.
Titre: De vilains à super-héros, les microglies
Posté par: farid le 09 mai 2019 à 07:41:09
le professeur courtine devrait axer ses experimentations sur les tetras,,il aurait plus de reussite ,,faire retrouver l'usage des mains est moins complique que celle des jambes,,et plus important,,