Association Libre d'Aide a la Recherche sur la Moelle Epiniere

LA VIE QUOTIDIENNE => Sports, culture et loisirs => Livres, théatre, cinéma... => Discussion démarrée par: TDelrieu le 04 octobre 2012 à 13:35:03

Titre: NOCÉBO (Benoît Albigès)
Posté par: TDelrieu le 04 octobre 2012 à 13:35:03

Bonjour à tous,
Notre ami Benoît Albigès a écrit un roman. Et pas sur n'importe quel sujet, sur la tétraplégie ! L'histoire se passe dans un centre de rééducation. Par contre, accrochez-vous aux pages, ça démarre fort dès le début! :smiley:


NOCÉBO
Benoît Albigès
(https://alarme.asso.fr/forum/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fwww.editions-harmattan.fr%2Fcatalogue%2Fcouv%2Fj%2F9782296575202j.jpg&hash=f3b544cb97f1ec951419769dbf0ebaeeccc32b22)


Daniel est hospitalisé dans un centre médical de la banlieue parisienne. Il y entre dans un sale état. Pourtant Solange, sa soignante, comprend progressivement que, malgré la gravité de ses blessures, le soin n'est pas la raison principale de l'arrivée de Daniel dans l'établissement... Par l'entremise d'une narration écorchée vive, pleine d'humour et de dérision, Benoît Albigès nous offre une plongée originale dans le monde merveilleux du handicap.


 :arrow: http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=38147 (http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=38147)
Titre: Re : NOCÉBO (Benoît Albigès)
Posté par: anneso le 04 octobre 2012 à 14:49:55
merci pour l'info !! l'expression "le monde merveilleux du handicap" c'est ironique ????
anneso
Titre: Re : NOCÉBO (Benoît Albigès)
Posté par: TDelrieu le 04 octobre 2012 à 14:59:32
ironique ? Absolument ! ;)
Titre: Re : NOCÉBO (Benoît Albigès)
Posté par: TDelrieu le 12 octobre 2012 à 20:01:36

Ça y est, j’ai fini de lire le roman de Benoît !


Comme je l’avais écrit, il faut s’accrocher aux pages, du début… jusqu’à la fin ! Sinon, le texte fourmille de trouvailles. L’histoire de ce tétraplégique qui finit par “mourir”  d’amour semble être désespérante mais, après avoir refermé le livre, on se dit finalement que l’amour peut, ou aurait pu dans son cas, tout sauver.


Et sur ce point, je suis d’accord avec lui. Dans nos histoires personnelles de blessés médullaires, être aimé ou pas prend beaucoup plus d’importante que pour les valides - riches, intelligents et en bonne santé de surcroît – qui ne perçoivent pas comme nous cette urgence ou cette difficulté d’être aimé. Ils prennent leur temps, font la fine bouche, ont un type de femme ; ils ne sont pas dans la rencontre de l’autre mais à la recherche d’un idéal. Pour la plupart d’entre-nous, la femme idéale est celle qui nous remarquera, qui osera passer outre la barrière du fauteuil roulant et qui nous aimera. Les valides et les blessés médullaires n’ont pas la même vie, c’est irrémédiable et c’est plus profond que le simple fait d’être assis. C’est cela que ce roman met en évidence, sans fards.


Pour finir, je remercie Benoît d’avoir mentionné l’association ALARME dans ses liens pour soutenir la recherche...  :smiley: