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TOUT SUR LA RECHERCHE => Recherches fondamentales => Discussion démarrée par: TDelrieu le 20 avril 2007 à 17:55:21

Titre: l’interférence ARN, un processus qui accélérerait la repousse des nerfs
Posté par: TDelrieu le 20 avril 2007 à 17:55:21
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Des chercheurs de l'ECU ont peut-être trouvé un traitement pour les nerfs

Jeudi 19 Avril 2007

Des chercheurs de la East Carolina University (ECU) pourraient avoir découvert une voie pour un traitement plus simple pour les lésions des nerfs.

Dans une étude publiée le mois dernier, une équipe de recherche dirigée par un professeur de l'ECU a trouvé des liens entre un processus moléculaire et la repousse des nerfs qui transmettent les impulsions du cerveau et du cordon médullaire vers le corps.

Avec des études supplémentaires, cette découverte pourrait au final apporter les traitements qui acélèrent la repousse des nerfs lésés, a dit Dr. Alexandre Murashov, professeur associé de physiologie à l'ECU qui a dirigé l’équipe de recherche.

Lors d’expérimentations sur des souris de laboratoire, l'équipe de Murashov a trouvé que l’interférence ARN, un processus qui régit la fabrication de protéine dans le corps et incite la repousse des nerfs, peut fonctionner sur les axones, les fibres nerveuses qui transmettent les impulsions de la cellule nerveuse (neurone) vers le corps.

Traditionnellement, les chercheurs pensaient que régénération des nerfs pouvait seulement commencer dans les corps cellulaires au centre d'un nerf, a dit Murashov. Ces impulsions de production de protéines devaient progresser sur toute la longueur des axones — parfois jusqu'à 1 mètre — pour atteindre les secteurs endommagés, menant à une guérison lente.

Par exemple, la repousse dans le nerf sciatique long d’un mètre, qui part de la hanche et longe la cuisse, se produit à une vitesse de 2 à 3 millimètres par jour, dit Murashov. À ce rythme, le rétablissement peut prendre plus d'une année.

L'étude suivante a montré la repousse se produisant dans les axones ; L'équipe de Murashov a trouvé le lien entre l'interférence ARN et la recroissance dans les axones.

"Si vous avez une cellule usine, quelqu'un doit régler la production dans cette usine", dit Murashov. "Ainsi, nous étions curieux de savoir quel mécanisme ou processus peut réguler l'expression locale de ces protéines."

La prochaine étape pour Murashov et son équipe est d’approfondir la connaissance de la façon dont l'interférence ARN interagit avec la régénération nerveuse localisée. Ils étudieront spécifiquement quels micro-ARN — les molécules qui controlent la création de protéines — ont certains effets sur la guérison des nerfs. Trouver ces molécules pourrait montrer aux chercheurs comment influencer la recroissance nerveuse dans les axones, a dit Murashov.


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ECU researchers may have found nerve treatment

Thursday, April 19, 2007

East Carolina University researchers may have uncovered a path to simpler treatment for damaged nerves.

In a study published last month, a research team led by an ECU associate professor found links between a molecular process and regrowth of nerves that carry impulses from the brain and spinal cord to the body.

With further study, the group's conclusions could ultimately yield treatments that speed regrowth of damaged nerves, said Dr. Alexander Murashov, the ECU associate professor of physiology who led the research team.

Experimenting on lab mice, Murashov's team found that RNA interference, a process that governs protein manufacturing in the body and spurs nerve regrowth, may work in nerve axons, the fibers that carry impulses away from the nerve cell to the body's tissues.

Traditionally, researchers have believed nerve regeneration can only begin in cell bodies at the center of a nerve, Murashov said. Those protein generation impulses had to travel the length of axons — sometimes up to three feet — to reach the damaged areas, leading to slow healing.

For instance, regrowth in the three-foot-long sciatic nerve, which runs from the hip along the thigh, occurs at a rate of 2 to 3 millimeters per day, Murashov said. At that pace, recovery can take more than a year, he added.

Subsequent study showed regrowth occurring in the axons; Murashov's team built on that research, finding the connection between RNA interference and regrowth in the axons.

"If you have a factory cell, somebody needs to regulate production in this factory," Murashov said. "So, we were curious (about) what mechanism or process can regulate local expression of the proteins."

The next step for Murashov and his team is to get a deeper understanding of how RNA interference interacts with localized nerve regeneration. Specifically, they'll investigate which micro-RNAs — the molecules that control protein creation — have certain effects on nerve healing. Finding those molecules could show researchers how to manipulate nerve regrowth in axons, Murashov said.

Murashov's research team included four ECU other faculty members, one ECU graduate student, a student at Wake Forest University and a former ECU professor now working at Kazan Medical University in Russia. The group's work appeared in the March edition of the journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology.


Source : http://www.reflector.com/local/content/news/stories/2007/04/19/ECU_nerve_research.html?cxtype=rss&cxsvc=7&cxcat=9