Association Libre d'Aide a la Recherche sur la Moelle Epiniere

TOUT SUR LA RECHERCHE => Recherches fondamentales => Discussion démarrée par: TDelrieu le 16 décembre 2005 à 13:01:45

Titre: Cellules nerveuses + FGF - UC Irvine (USA)
Posté par: TDelrieu le 16 décembre 2005 à 13:01:45
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Nouvel espoir pour les patients avec une lésion de moelle épinière

ISLAMABAD, le 13 décembre : Des nerfs minuscules prélevés de la cage thoracique, fortifiés avec un puissant facteur de croissance et transplantés dans la moelle épinière ont significativement amélioré la paralysie chez des rats avec des lésions de la moelle épinière.

C'est la découverte d'une étude publiée en octobre dans le Journal of Neurotrauma.

L'étude montre que les cellules nerveuses peuvent être implantées et stimulées pour pousser dans les secteurs lésés de la moelle épinière, et cette découverte peut conduire à améliorer les traitements pour les personnes avec des lésions de la moelle épinière.

En employant cette méthode, des chercheurs de la “University of California-Irvine (UCI)“ et le “Long Beach Veterans Administration Medical Center“ étaient capable de rétablir partiellement le mouvement de la patte arrière chez des rats avec des moelles épinières coupées.

"En utilisant des nerfs minuscules de la cage thoracique comme des fils connectant la moelle épinière coupée, nous étions capables d'obtenir des améliorations de la fonction de la patte", dit le docteur Vernon Lin, professeur de médecine à l’UCI et directeur du “Spinal Cord Injury Group“ à Long Beach V.A.

"La Régénération est considérée comme très difficile parce que le secteur lésé interdit apparemment la croissance de nouvelles connexions de cellules nerveuses. Cette étude nous amène tout près de parvenir à la juste combinaison de facteurs de croissance, de cellules nerveuses et de stimulation physique pour surmonter ces inhibitions et traiter avec succès la lésion de la moelle épinière," dit Lin.

Le facteur de croissance employé dans cette étude, molécule nommée FGF, se trouve dans la plupart des cellules nerveuses.

Les rats avec les moelles épinières coupées qui ont reçu, à la fois du FGF et des greffes de nerf étaient capables de bouger leurs pattes arrières et pouvaient soutenir leur poids sur ces pattes après le traitement. Les rats qui ont reçu ou du FGF ou bien la greffe de cellule nerveuse seule, n'avaient presque aucune amélioration, montre l'étude.

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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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New hope for spinal cord injury patients

Monday December 12, 2005 (2354 PST)

ISLAMABAD, December 13 (Online): Tiny nerves taken from the rib cage, fortified with a powerful growth inducer and transplanted in the spinal cord significantly reversed paralysis in rats with spinal cord injuries.

That’s the finding of a study in the October issue of the Journal of Neurotrauma.

The study shows that nerve cells can be inserted and stimulated to grow in damaged areas of the spinal cord, and the discovery may lead to improved treatments for people with spinal cord injuries.

Using this method, researchers from the University of California-Irvine (UCI) and the Long Beach Veterans Administration Medical Center were able to partially restore hind leg movement in rats with severed spinal cords.

"By using tiny nerves from the rib cage as cables connecting the severed spinal cord, we were able to get some improvement in leg function," says Dr. Vernon Lin, a professor of physical medicine at UCI and director of the Spinal Cord Injury Group at the Long Beach V.A.

"Regeneration is considered very difficult because the damaged area apparently inhibits growth of new nerve-cell connections. This study gets us closer to arriving at the right combination of growth factors, nerve cells and physical stimulation to overcome these inhibitions and successfully treat spinal cord injury," Lin says.

The growth inducer used in this study, a molecule called aFGF, is found in most nerve cells.

The rats with severed spinal cords that received both a FGF and the nerve grafts were able to move their hind legs and could support some of their weight on those legs after treatment. Rats that received either a FGF or nerve cell grafts alone had nearly no improvement, the study says.


Source : http://paktribune.com/news/index.php?id=128161