Auteur Sujet: Neurostimulation - Projet Big deal Fondation Reeves - NeuroRecovery  (Lu 13835 fois)

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Hors ligne TDelrieu

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Re : Neurostimulation - Projet Big deal Fondation Reeves - NeuroRecovery
« Réponse #27 le: 10 novembre 2014 à 10:35:35 »
Beau travail sur le site ! Bravo Marc !  :smiley:

Hors ligne Gyzmo34

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Re : Neurostimulation - Projet Big deal Fondation Reeves - NeuroRecovery
« Réponse #26 le: 10 novembre 2014 à 01:24:43 »
Il est tôt et j'ai passer le week-end à peaufiner les réglages du site ALARME (et autre...). Bref, jeter y un œil en visionnant l'article ci-joint*

*C'est celui que Thierry à déposé le 8 novembre ; http://alarme.asso.fr/start-up-donne-lespoir-les-patients-paralyses/

Bonne nuit, ou bonjour à tous, moi...   :sm5: :sm5: :sm5: :sm5: :sm5:

Marc BENOIT
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Hors ligne mick 74

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Re : Neurostimulation - Projet Big deal Fondation Reeves - NeuroRecovery
« Réponse #25 le: 09 novembre 2014 à 07:42:17 »
merci THIERRY pour la bonne nouvelle reste à espérer que ça vienne vite en France et que tout le monde puisse en profiter
et qu'il n'y est pas de limite d'âge (moins de 60 ans ) :cry:

Hors ligne TDelrieu

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Re : Projet Big deal Fondation Christopher Reeves - NeuroRecovery
« Réponse #24 le: 08 novembre 2014 à 14:32:54 »
Citer
Une start-up donne de l'espoir pour les patients paralysés


10 Avril 2014


Les patients atteints de lésions de la moelle épinière et d'autres formes de paralysie ont des raisons d'être optimiste, grâce aux récentes avancées dans l'utilisation de dispositifs de stimulation de la moelle épinière afin de retrouver une certaine fonction des membres inférieurs. Une étude qui a récemment annoncé que quatre patients paralysés ont retrouvé des fonctions des membres inférieurs pourrait n'être que le début d'une vague de progrès dans le domaine de la stimulation de la moelle épinière. Une start-up basée en Californie du Sud connue sous le nom NeuroRecovery Technologies Inc. (Monarch Beach, CA) développe une nouvelle technologie de stimulateur de la moelle épinière et en détient la licence exclusive.


"Toutes les nouvelles publiées récemment sont peut être nouvelles pour le public, mais c'est quelque chose que nous connaissons et sur lequel nous travaillons depuis un certain temps", a dit Nick Terrafranca, chef de la direction. "Tous ces patients ont été implantés depuis un certain temps. Beaucoup plus de patients ont été évalués et traités depuis ces quatre patients initiaux".


"Ce qui est encore plus enthousiasmant est qu'il y  a une équipe expérimentée qui est concentrée en ce moment sur la fourniture de produits pour aider les patients paralysés disponibles dans le commerce dans les deux prochaines années", a dit Terrafranca. "Nous sommes motivés pour que les patients qui en ont besoin obtiennent ces produits. Cela n'est pas un rêve qui pourrait se produire dans l'avenir ; c'est juste en face de nous". La technologie de la société sera personnalisée pour répondre aux besoins spécifiques des patients paralysés. Dans les études récentes où les patients paralysés ont retrouvé une certaine fonction des membres inférieurs, des dispositifs pour d'autres applications ont été modifiés pour les traiter. "Ces patients seront le destinataire de quelque chose sur mesure à leurs besoins particuliers", explique Terrafranca. "Cela est également une très bonne nouvelle pour le système de santé, car on prévoit que le coût de vie des soins pour ces patients diminuera de façon spectaculaire avec l'utilisation de notre technologie."


NeuroRecovery Technologies a travaillé avec des universités comme UCLA pour traiter plus de vingt patients paralysés à l'aide de dispositifs de neurostimulation. "Nous avons le traitement des patients non seulement avec une approche implantable, mais aussi avec un stimulateur externe", explique Terrafranca. "Le stimulateur externe, je crois, va changer la donne dans le domaine de la neuromodulation. Nous avons obtenu des résultats remarquables pour les patients atteints de lésions de la moelle épinière ", ajoute-il. "Nous avons également fait une percée avec deux patients victimes d'AVC et les données préliminaires sont très encourageantes. Quand on voit le bonheur de ces patients ressentant tout de nouveau, et retrouvant leur qualité de vie d'avant, c'est extrêmement passionnant et très gratifiant ".


Les chercheurs impliqués ont expérimenté des dispositifs fabriqués par des sociétés comme Medtronic, Boston Scientific, et St. Jude. Cependant, la société NeuroRecovery Technologies travaille à développer sa propre technologie pour optimiser le traitement de ces patients. "La technologie existante est très limité. C'est l'une des raisons pour lesquelles la société a été créée, nous avions besoin d'appareils hautement programmable pour répondre aux besoins spécifiques de ces patients", dit Terrafranca. "La réalité d'avoir quelque chose de disponible sur une large utilisation commerciale est à porté," a t-il ajouté.


La société a récemment achevé ses travaux sur des prototypes. "Maintenant, nous allons de l'avant avec le développement bêta, qui sont les dispositifs qui seront finalement pris en essais cliniques pour obtenir l'approbation par la FDA", note Terrafranca.


Jusqu'à présent, la société a reçu le soutien financier de particuliers ainsi que des National Institutes of Health sous la forme de subventions SBIR. La recherche universitaire dans les trois universités, qui participe UCLA, Cal Tech et l'Université de Louisville, a reçu le soutien financier des National Institutes of Health, The Christopher and Dana Reeve Foundation, The Craig H. Nielsen Foundation, The Michael J. Fox Foundation, The Leona M. and Harry B. Helmsley Charitable Trust, pour en énumérer quelques-unes.




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 :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Startup Offers Hope for Paralyzed Patients


April 10, 2014


Patients with spinal cord injuries and other forms of paralysis have reason to be optimistic, thanks to recent advances in the use of spinal-cord stimulator devices to regain some lower limb function. A recently announced study reporting how four paralyzed patients regained lower limb function may be just the beginning of a wave of advances in the field of spinal-cord stimulation. A Southern California based start-up known as NeuroRecovery Technologies Inc. (Monarch Beach, CA) is developing novel spinal-cord stimulator technology and holds the exclusive license to the IP related to it.


“All of the news that was released recently, it may be new to the public, but it is something we have known and the scientific team has worked on for some time,” says Nick Terrafranca, CEO of the startup. “All of these patients have been implanted for some time. Many more patients have been evaluated and treated since these initial four.”


“What is even more exciting is that there is a dedicated and experienced team focused right now on delivering commercially available products to help paralyzed patients within the next couple of years,” Terrafranca says. “We are driven every day to get these products to the patients who need them. This is not a dream of something that might happen way in the future; it’s right in front of us.” The firm’s technology will be customized to meet the specific needs of paralyzed patients; in the recent studies where paralyzed patients regained some lower limb function, devices for other applications had been modified to treat them. “These patients will be the recipient of something customized to their special needs,” Terrafranca explains. “It is also very good news for the health care system, as the lifetime cost of care for these patients is expected to decrease dramatically with the use of our technology.”


NeuroRecovery Technologies has worked with universities such as UCLA to treat more than twenty paralyzed patients using neurostimulation devices. “We’ve been treating patients not just with an implantable approach but also with an external stimulator,” Terrafranca says. “The external stimulator, I believe, is going to be a game-changer in the field of neuromodulation. We’ve been getting remarkable results for spinal cord injury patients,” he adds. “We’ve also had a breakthrough with a couple of stroke patients and the preliminary data is very encouraging. You can see the overwhelming sense of these patients feeling whole again and getting their quality of life back. It is extremely exciting and very gratifying.”


The research scientists involved have experimented with devices made by companies such as Medtronic, Boston Scientific, and St. Jude. The company, however, is working to develop its own technology to optimize treatment for such patients. “The existing technology is very limited. And that is one reason why the company was formed, we needed more highly programmable devices to address the specific needs of these patients” Terrafranca says.


“The reality of having something available on a widespread commercial use is just around the corner,” he adds. “And we would welcome help on all fronts: strategic partnerships, strategic investments, and volunteers for future studies.”


The company recently completed work on prototype devices. “Now we are proceeding with beta development, which are the devices that will ultimately be taken into clinical trials to gain approval by the FDA,” Terrafranca notes.


Thus far, the company has received financial support from private individuals as well as the National Institutes of Health in the form of SBIR grants. The academic research from the three Universities, which involved UCLA, Cal Tech and The University of Louisville, received financial support from The National Institutes of Health, The Christopher and Dana Reeve Foundation, The Craig H. Nielsen Foundation, The Michael J. Fox Foundation and The Leona M. and Harry B. Helmsley Charitable Trust, to list a few.


Source : http://www.qmed.com/news/startup-offers-hope-paralyzed-patients?cid=nl.qmed02











Visitez le site de la société Neurorecovery Technologies :  http://neurorecoverytechnologies.com

Hors ligne patrickp

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Re : Projet Big deal Fondation Christopher Reeves - NeuroRecovery
« Réponse #23 le: 05 novembre 2014 à 18:45:25 »
Je n'ai rien vu a ce sujet , peux tu me dire ou tu as vu cette info ?

Hors ligne farid

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Re : Projet Big deal Fondation Christopher Reeves - NeuroRecovery
« Réponse #22 le: 05 novembre 2014 à 15:11:53 »
la stimulation epidurale est pour le moment  la SEULE methode qui a donne des resultats probants.
dommage qu'elle ne s'applique qu'aux patients ayant des atteintes au dessus de la moelle lombaire ,ce qui n'est pas mon cas.sinon j'aurais tout fait pour beneficier de cette therapie.

Hors ligne patrickp

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Re : Projet Big deal Fondation Christopher Reeves - NeuroRecovery
« Réponse #21 le: 05 novembre 2014 à 14:04:20 »
Maintenant ce n'est plus de la recherche : c'est de la réalité !!!!

Hors ligne patrickp

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Re : Projet Big deal Fondation Christopher Reeves - NeuroRecovery
« Réponse #20 le: 05 novembre 2014 à 13:51:34 »
Vous voulez des détails :



http://www.reevebigidea.org/the-research?msource=email


La stimulation épidurale a le potentiel pour une avancée importante pour les millions d'accidentés de la moelle épinière, contestant la notion qui voulait que la moelle épinière une fois endommagée ne pouvait pas se guérir ou se réparer.
Quatre jeunes hommes, chacun avec une blessure complète de la moelle ont changé la vision des scientifiques sur la paralysie.


Utilisant la stimulation épidurale, ces jeunes hommes peuvent bouger volontairement leurs jambes et supporter du poids. Ils ont tous récupérés leur possibilité de mouvement en seulement quelques semaines après l'implantation un stimulateur épidural.


Encore mieux , ils ont progressés de manières importantes pour les fonctions autonomes incluant la vessie , les intestins , le sexe, et la régulation de température.
De plus ils ont amélioré leurs fonctions cardiovasculaires et respiratoires.


Est ce que ça vous suffit ?

Hors ligne TDelrieu

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Re : Projet Big deal Fondation Christopher Reeves - NeuroRecovery
« Réponse #19 le: 20 octobre 2014 à 10:32:40 »


Traduction :


Citer
Cher Patrick,


Le samedi 19 Juillet, débutera le plus grand événement de collecte de fonds de la Reeve Foundation NeuroRecovery Network® (NRN).


Huit installations NRN dans le pays organisent un marathon de marche de 24 heures pour soutenir le NRN.


D'autres centres NRN se joignent au mouvement en levant des fonds supplémentaires pour contribuer au total à $ 330 000, nous avons besoin de votre aide!
En se regroupant pour soutenir ce programme essentiel, nous pouvons concentrer nos efforts sur l'expansion du NRN et d'aider plus de personnes vivant avec la paralysie.


Pour illustrer l'impact du NRN - nous aimerions vous présenter Kirk, originaire de Pittsburgh. Après avoir subi une lésion de la moelle épinière complète niveau C6, dans un accident de voiture, il a reçu son traitement initial et de réadaptation à Pittsburgh. Mais lui et sa famille voulait davantage. Donc, toute sa famille a déménagé à Philadelphie et a commencé avec la rééducation avec le Locomotor Training (LT) en Décembre 2012. "Le LT m'a aidé plus que tout ce que j'avais fait depuis ma blessure", a t-il dit. "Avant le LT, j'étais complètement dépendant des autres pour m'aider dans et hors de mon fauteuil roulant. Maintenant, je peux me transférer par moi-même, je peux m'asseoir, et je peux boire dans une tasse. Le LT m'a permis d'améliorer mes forces et mon équilibre, et je suis maintenant en mesure de faire plus de choses par moi-même. Cela a vraiment changé la façon dont je vis ma vie de tous les jours.


Pour tous les avantages physiques du LT, Kirk pense que les avantages émotionnels sont tout aussi importants. "Se lever et marcher est important physiquement, mais cela est encore mieux mentalement", a t-il dit. "Voir mes jambes bouger, retrouver mon ancienne hauteur de regard, d'être en dehors de mon fauteuil roulant, cela est incroyable.


Ce week-end, il est heureux d'aider à accroître l'accès au LT à d'autres jeunes adultes qui ont récemment été blessés, et il considère que cela est un bon endroit pour commencer.
"Je veux d'autres enfants aient les mêmes possibilités que moi", a t-il dit. "Tous les jours où je peux marcher est une journée incroyable."


Les centres NRN comme Magee fonctionnent comme un réseau coopératif de centres de réadaptation de pointe visant à développer des thérapies qui favorisent la récupération fonctionnelle et améliorer la santé et la qualité de vie des personnes vivant avec une paralysie. Actuellement, il existe 12 sites NRN qui travaillent avec la Fondation Reeve à étendre à de nouveaux sites dans les plus brefs délais possibles. Ensemble, nous pouvons remporter la victoire sur la paralysie.


Passez le mot et partager notre mission. S'il vous plaît visitez ChristopherReeve.org/Victory2014 et faites un don à la Reeve Foundation NeuroRecovery Network® près de chez vous et ensemble, nous pourrons franchir à la ligne d'arrivée !




C'est le projet de financement par la Fondation Christopher Reeves d'essais cliniques avec la neurostimulation implantée :

 :arrow: http://alarme.asso.fr/forum/index.php?topic=7511.0




Hors ligne patrickp

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Projet Big deal Fondation Christopher Reeves - NeuroRecovery
« Réponse #18 le: 18 juillet 2014 à 19:02:07 »
Dear Patrick,
This Saturday, July 19th, will kick off the biggest fundraising event to date for the Reeve Foundation NeuroRecovery Network® (NRN).
Eight NRN facilities nationwide will hold a 24-hour treadmill walkathon to support the expansion and growth of the NRN.
Other NRN centers are joining the movement by raising additional funds to contribute to the grand total of the event.Each facility has been challenged to raise at least $30,000. With $330,000 on the line, we need your help!
By banding together to support this critical program, we can focus our efforts on expanding the NRN and helping more individuals living with paralysis.
To help illustrate the impact of the NRN -- we would like to introduce you to Kirk.Kirk first came to Magee in October 2012 by way of Pittsburgh. After sustaining a C6 complete spinal cord injury in a car accident, he received his initial medical care and rehabilitation in Pittsburgh. But he and his family wanted more. So his whole family said hello to the City of Brotherly Love and permanently relocated in Philadelphia and started with Locomotor Training (LT) in December 2012."LT helped me more than anything I had done since my injury," he said. "Before LT, I was completely dependent on others to help me in and out of my wheelchair. Now, I can transfer by myself, can sit up, and can drink out of a cup. LT has improved my strength and balance, and I am now able to do more things on my own. It has really changed how I live my everyday life.
"For all the physical benefits of LT, Kirk believes the emotional benefits are just as great."Getting up and walking is great physically -- but it's even better mentally," he said. "To see my legs move, to have my old line of sight, to be outside my chair -- it's incredible.
"This weekend he is excited to help spread awareness and access to LT to other young adults who have recently been injured -- and he believes this is a great place to start.
"I want other kids to have the same opportunities I did," he said. "It was so great for me."
"Any day where I can walk is an amazing day."NRN centers like Magee work as a cooperative network of cutting-edge rehabilitation centers designed to develop and deliver therapies that promote functional recovery and improve the health and quality of life for people living with paralysis. Currently, there are 12 NRN sites with the Reeve Foundation working to expand to new locations as rapidly as possible.Together, we can achieve Victory Over Paralysis.
Spread the word and share our mission. Please visit ChristopherReeve.org/Victory2014 and donate to the Reeve Foundation NeuroRecovery Network® facility nearest you and together we can get to the finish line !
 

Hors ligne TDelrieu

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #17 le: 09 avril 2014 à 17:01:49 »

Hors ligne TDelrieu

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #16 le: 04 novembre 2013 à 14:08:02 »
Les recherches avancent et les technologies doivent évoluer avec...  :rolleyes:


Citer
La stimulation de la moelle épinière a permis à des paralysés de se lever et marcher, mais les scientifiques sont insatisfaits de la technologie actuelle


25 octobre 2013


(…) La stimulation de la moelle épinière (SCS) comme moyen de rééducation de la paralysie a commencé à être utilisée dans les années 1970, quand les scientifiques ont stimulé électriquement la moelle épinière des patients juste pour leur permettre de faire un pas. Depuis lors, le procédé est devenu plus sophistiqué. En 2011, une avancée a été faite par le Dr Susan Harkema, neuroscientifique à l'Université de Louisville, quand elle a rétabli la fonction vésicale, intestinale et sexuelle d'un homme paralysé, grâce à une SCS dès le premier jour du traitement. Maintenant, le Dr. Harkema a quelques patients sur lesquels elle teste la nouvelle procédure avec des résultats prometteurs.


La SCS moderne s'appuie sur les processus internes de l'organisme. Les neurones de la moelle épinière ne reçoivent pas des signaux uniquement du cerveau : quand un muscle se contracte, ou une personne centre son équilibre, il y a un feedback envoyé aux neurones médullaires. Ces processus aident à réguler les mouvements de la même façon que les scientifiques pensaient que cela n'était possible que grâce à une stimulation à haut voltage.


"C'est comme mettre une prothèse auditive sur la moelle épinière", a déclaré à IEEE Spectrum le neurobiologiste Reggie Edgerton, collaborateur des expériences Louisville. "Nous avons changé les propriétés physiologiques du réseau neuronal de sorte que maintenant il peut "entendre" les informations sensorielles beaucoup mieux et peut apprendre quoi faire avec elles."


Certes, le premier patient, Rob Summers, aurait pu être une exception. Son amélioration a dépassé même celle des rats de laboratoire les plus travailleurs. Pourtant, il a mérité l'attention de la Food and Drug Administration (FDA), qui a accordé au Dr. Harkema de poursuivre ses études cliniques sur quatre autres patients. Un de ces patients est un natif du Wyoming nommé Dustin Shillcox.


Dustin Shillcox a subi, entre autres traumatismes, une lésion de la moelle épinière dos cassé. Sa récupération a été lente, et malgré infections qui ont finalement guéries, il a quitté l'hôpital paralysé de la poitrine vers le bas.


Dustin Shillcox n'a pas bénéficié d'un temps de récupération aussi rapide que Rob Summers. En fait, les progrès sont relativement lents. Mais ce n'est pas une question d'efforts personnels ou d'inconnues scientifiques. Franchement, c'est l'équipement, a dit le Dr. Harkema.


Explorer les possibilités


La paralysie est le résultat d'une communication bloquée entre le cerveau et la moelle épinière, et plus spécifiquement dans le faisceau des neurones à la base de la moelle épinière qui assure la coordination avec le mouvement musculaire. Cela signifie que si les scientifiques peuvent envoyer un signal directement à partir de ce groupe de neurones, ils peuvent contourner tout à fait le cerveau. Malheureusement, la technologie qui stimule ces neurones n'est pas aussi sophistiquée que cela devrait être.


Le laboratoire du Dr. Harkema utilise un Medtronic - un dispositif utilisé pour la gestion de la douleur qui est approuvé par la FDA - qui utilise 16 capteurs d'électrodes implantées chirurgicalement dans l'espace épidural du sujet près de la moelle épinière. L'utilisation de l'appareil est simple, mais fonctionnant de manière efficace est fastidieux. Soixante-cinq minutes de combinaisons d'essais et d'erreurs avec les électrodes - la seule option pour le Dr. Harkema de déduire les connexions pour produire l'action de marcher – et elle enlève enfin le cordon élastique qui soutient le poids de Dustin Shillcox. Maintenant il se tient debout seul.


Utiliser cet appareil pour fournir de l'électricité à la moelle épinière Dustin Shillcox est fastidieux surtout parce le Dr. Harkema doit réinitialiser l'appareil à zéro volt après chaque tentative infructueuse. Le champ électrique a besoin de sécurité pour des mesures de précaution, mais elle affirme cela ralentit l'élan des neurones. "Vous pouvez obtenir un résultat très proche, et vous pensez que la personne tient debout presque seule, et que si vous pouviez changer un peu le champ électrique cela fonctionnerait," dit-elle. "Mais vous ne le pouvez pas. Vous devez remettre à zéro. Et puis tout recommencer."


L'équipe a testé d'autres alternatives. Ils ont collaboré avec l'ingénieur Joel Burdick de l'Institut de Technologie de Californie pour concevoir un algorithme qui supprime une partie de l'incertitude dans le choix des électrodes à activer. Ils ont également demandé l'aide de l'ingénieur John Naber, de l'Université de Louisville, qui travaille sur un moyen de donner au Dr. Harkema un contrôle indépendant de Medtronic. Cela va lui permettre de faire fonctionner l'appareil sans avoir à le réinitialiser entre les tentatives. Pour cela, le défi va être d'obtenir l'approbation de la FDA.


"Ce n'est pas comme un circuit intégré ou un produit commercial, en raison des exigences de la FDA pour les implants humains", a déclaré John Naber au IEEE Spectrum.


Un autre obstacle est de remplacer le Medtronic complètement par quelque chose de mieux adapté à leurs objectifs. Car cet appareil a été conçu pour traiter la douleur, de sorte que son courant est émis de façon plus large, moins précis que ce qui est souhaitable. Encore une fois, les correctifs sont en cours.


Deux autres patients du Dr. Harkema ont terminé leurs études initiales, se mettant debout avec succès, et ainsi confirmant pour le Dr. Harkema que sa méthode progresse, même si c'est lentement. Elle et son équipe n'ont pas encore annoncé si ces deux patients ont récupéré les mêmes fonctions que Rob Summers avait récupérées. Pour Dustin Shillcox, au moins, la perspective de quitter son fauteuil roulant - qui, dit-il, a été une grande source d'étonnement pour lui – fait qu'il est très impatient de cela.


"Je ne veux pas être trop optimiste, et je suis préparé à ce qu'il n'y ait aucun résultat", a-t-il dit. "J'espère que tout ce qu'ils découvrent grâce à cette recherche pourra au moins bénéficier à d'autres personnes."




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 :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Spinal Cord Stimulation Sees Paralyzed Up And Walking, But Scientists Still Frustrated With Current Technology


By Chris Weller | Oct 25, 2013 01:05 PM EDT


While some victims of paralysis have come to embrace the wheelchair they now occupy, some still view the vehicle as a daily reminder that their motor functions aren’t what they used to be. But to add that “and they never will be either” may be overly presumptuous, as a bulk of scientific research now points to spinal cord stimulation (SCS) as the new frontier for getting people back on their feet — and more importantly, staying there.


SCS as a means to rehabilitate the paralyzed has been in use since the 1970s, when scientists pumped electricity by the truckload into patients’ spinal cords just to get them to take a single step. Since then, the process has become more refined. In 2011, a breakthrough was made by University of Louisville neuroscientist Dr. Susan Harkema when she restored a paralyzed man’s bladder, bowel, and sexual function through lower SCS on the first day of treatment. Now, Harkema has a handful of subjects on whom she tests the new procedure with promising results.


Modern incarnations of SCS rely on the body’s own processes rather than sheer force from the outside. Spinal cord neurons don’t receive signals solely from the brain: when a muscle moves, or a person centers her balance, the resulting feedback gets sent to the neurons. These processes help regulate movement in the same way scientists once thought could only be accomplished through high-voltage stimulation.


“It’s like putting a hearing aid on the spinal cord,” neurobiologist V. Reggie Edgerton, Harkema’s former mentor and current collaborator in the Louisville experiments, told IEEE Spectrum. “We’ve changed the physiological properties of the neural network so that now it can ‘hear’ the sensory information much better and can learn what to do with it.”


Admittedly, the first patient, Rob Summers, may have been an anomaly. His improvement outpaced even the most industrious lab rats. Still, it merited attention from the Food and Drug Administration (FDA), who granted Harkema four more patients to continue her studies. One of those patients was an outdoorsy Wyoming native named Dustin Shillcox.


Shillcox suffered, among other traumatic injuries, a broken back. His recovery was slow, and despite infections eventually dissipating and bones healing, he left the hospital paralyzed from the chest down.


Shillcox hasn’t enjoyed a rehab time as immediate as Summers. In fact, progress has been somewhat stagnant. But it’s not a matter of personal effort or scientific unknowns holding him back. Frankly, Harkema says, it’s the equipment.


Exploring The Possibilities


Paralysis is the result of blocked communication between the brain and spinal cord, more specifically in the bundle of neurons at the base of the spinal cord that coordinates with muscular movement. This means that if scientists can send a signal directly from that neural bundle, they can avoid worrying about the brain altogether. Unfortunately, the technology that taps into these neurons isn’t as sophisticated as it needs to be.


Harkema’s lab uses a Medtronic — a device used for pain management that’s approved by the FDA — that uses 16 electrode sensors surgically implanted in the subject’s epidural space near the spinal cord. Operating the device is simple, but operating it effectively is exhausting. Seventy-five minutes into trial-and-error combinations of electrodes — Harkema’s only option for deducing which connections produce the action of stepping — she finally removes the bungee cord that’s been supporting Shillcox’s weight. Now he stands. The cord had been bearing too great a load. She decided to try again the next day, without the cord.


Using the device to supply electricity to Shillcox’s spinal cord is tiresome mostly because Harkema must reset the machine to zero volts after each unsuccessful attempt. The electric field needs the safety for precautionary measures, but she argues it slows neural momentum. “You can get really close, and you think the person is almost standing independently, and if you could just shift the field a little you would have it,” she said. “But you can’t. You have to go to zero. And then everything starts over.”


The team has been dabbling in other alternatives. They’ve collaborated with California Institute of Technology engineer Joel Burdick to design an algorithm that removes some of the guesswork in choosing which electrodes to activate. They’ve also enlisted the help of electrical engineer John Naber, of the University of Louisville, who is working on a way to give Harkema independent control of the Medtronic. It’ll allow her to operate the machine without having to keep resetting it between attempts. Here, the challenge is FDA approval.


“It’s not like a commercial integrated circuit or product, because of the FDA requirements for human implants,” Naber told IEEE Spectrum.


Another obstacle is replacing the Medtronic altogether with something better suited to their goals. The device is meant to treat pain, so its current is emitted more broadly than is desirable. Again, the fixes are in the works.


Harkema’s other two subjects have completed their initial trials, standing up successfully and affirming for Harkema that her method is moving forward, if sluggishly. She and her team haven’t announced yet whether the same functions have returned in these subjects that returned in Summers. For Shillcox, at least, the prospect of getting out of his chair — which, he says, has been a great source of consternation — is one he’s very much looking forward to.


“I don’t want to be too optimistic, and I’m trying to be prepared for no results at all,” he said. “I hope that whatever they find from this research will at least benefit other people.”




Source : http://www.medicaldaily.com/spinal-cord-stimulation-sees-paralyzed-and-walking-scientists-still-frustrated-current-technology






Autre article sur cette recherche clinique du Dr. Harkema : http://spectrum.ieee.org/biomedical/devices/spinal-stimulation-gets-paralyzed-patients-moving avec une vidéo du rat stimulé par l'équipe Suisse du Pr. Courtine et la stimulation de Dustin Shillcox par le Dr.
Harkema.

Voici un extrait de cet article où le Pr. Courtine en parle :
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Cette avancée médicale, publiée dans The Lancet, a impressionné les médecins qui avaient déjà essayés la stimulation électrique des nerfs rachidiens sur des animaux de laboratoire et des personnes souffrant de lésions de la moelle épinière. Au cours des décennies de recherche, ils étaient parvenus très loin de ce niveau de réussite. "Cela n'avait jamais été fait avant", a dit Grégoire Courtine, qui dirige un laboratoire axé sur la réparation de la moelle épinière au Swiss Federal Institute of Technology de Lausanne. "Rob Summers est une récupération pionnière. Et ce qui m'a surpris, c'est que sa récupération a été supérieure à ce que nous avions observé chez les rats. C'était vraiment enthousiasmant pour moi de voir cela."

Hors ligne TDelrieu

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #15 le: 09 janvier 2013 à 14:02:40 »

Ça bouge dans cette voie de recherche !  :smiley:




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La stimulation nerveuse peut restaurer la fonction de la main après une lésion médullaire


29 novembre 2012


Jeudi 29 novembre (HealthDay News) – La stimulation non invasive des nerfs dans le cerveau et le poignet peut améliorer temporairement le mouvement des mains chez les personnes atteintes de lésions médullaires partielles, suggère une première étude.


L'étude, publiée le 29 novembre dans la revue Current Biology, a impliqué seulement 19 personnes avec des lésions médullaires qui ont partiellement endommagé leur capacité à bouger et à ressentir les bras et les mains. Les chercheurs n’ont examiné que les effets à court terme de la technique de la stimulation du nerf.


Mais ils disent que ces résultats sont une étape en vue d'aider les gens à retrouver un meilleur usage de leurs mains après une lésion de la moelle épinière.


Dans une future étape, ils envisagent le développement de dispositifs portables que les gens pourraient utiliser pour stimuler les nerfs et promouvoir des améliorations de plus longue durée de leur fonction musculaire.


«Mais nous sommes encore loin de cet objectif», a averti Monica Perez, coauteur de l'étude et professeur adjoint de médecine physique et de réadaptation à l'University of Pittsburgh School of Medicine.


Avant d’utiliser la technique en tant que thérapie proprement dite, les chercheurs ont besoin de savoir si elle peut permettre des changements durables dans la fonction de la main.


«Nous essayons de comprendre les mécanismes de cette plasticité, et comment nous pouvons rendre ces changements plus permanents», a dit Mme Perez.


Plus de la moitié des personnes qui survivent à des blessures de la moelle épinière ont des lésions à la colonne cervicale, la partie supérieure de la moelle épinière. Et cela provoque souvent des troubles dans les mains et les bras, a noté Perez.


Pour cette présente étude, elle et Karen Bunday de l’University of Pittsburgh ont combiné deux formes de stimulation nerveuse non invasive. La première était la stimulation électrique du nerf cubital au niveau du poignet. L'autre était la stimulation magnétique transcrânienne, où une bobine électromagnétique est placé près du cuir chevelu pour créer des courants électriques qui stimulent les cellules nerveuses ciblées - dans ce cas, dans la partie du cerveau relié à la fonction de la main.


Les chercheurs ont testé les effets de la combinaison sur 19 personnes atteintes de lésions médullaires cervicales et 14 personnes en bonne santé. Chaque participant a reçu 100 paires d'impulsions électriques pendant environ 20 minutes.


Perez et Bunday ont constaté que quand ils synchronisent précisément la stimulation des nerfs du cerveau et du poignet, des améliorations temporaires se produisent chez les participants, dans la force de leur main et dans leur capacité à saisir et bouger de petites baguettes.


Les effets durent jusqu'à 80 minutes après la stimulation.


D'autres techniques de stimulation sont actuellement à l'étude pour aider les gens à récupérer de leur lésion de la moelle épinière. Certains sont invasives: L'année dernière, des chercheurs de l'Université de Louisville dans le Kentucky ont publié dans The Lancet que des électrodes implantées le long de la colonne vertébrale avaient aidé un paralysé de 25 ans à réapprendre à marcher.


La tactique utilisée dans cette nouvelle étude combine des approches non invasives de stimulation nerveuse et se concentre sur le timing.


Les chercheurs ont constaté que les impulsions électriques du cerveau doivent être réglées précisément pour arriver à la moelle épinière une à deux millisecondes avant les impulsions au nerf du poignet. Et pour ce faire, la stimulation doit être adaptée à chaque participant à l'étude.


À l'avenir, il pourrait être possible d'utiliser cette approche dans les programmes de rééducation pour les personnes avec des lésions partielles de la moelle épinière - ou même de créer des appareils qui feraient ce travail à la maison, selon Perez.


Dr Robert Grossman, président de neurochirurgie au Methodist Neurological Institute de Houston, a confirmé qu'il existe un potentiel avec cette technique de «renforcer la réhabilitation» de certains patients. Il n'a pas été associé à l'étude.


Il a déclaré que les résultats confirment des recherches antérieures suggérant les avantages de «relever l'excitabilité des neurones moteurs" - les cellules nerveuses qui envoient les impulsions électriques aux muscles.


Comme Perez, Grossman incite à la prudence dans l'interprétation des résultats. Mais il dit que leur travail est encourageant.


"Les scientifiques font des progrès lents mais constants en vue d'aider les patients [avec une lésion de la moelle épinière] à récupérer une partie de leurs fonctions», a dit Grossman.




===========================
 :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Nerve Stimulation May Restore Hand Function After Spinal Injury


November 29, 2012


By Amy Norton
HealthDay Reporter


THURSDAY, Nov. 29 (HealthDay News) -- Noninvasive stimulation of nerves in the brain and wrist may temporarily improve hand movement in people with partial spinal cord injuries, an early study suggests.


The study, published Nov. 29 in the journal Current Biology, involved just 19 people with spinal cord injuries that had partially damaged their ability to move and feel their arms and hands. And it looked only at the short-term effects of the nerve stimulation technique.


But researchers say the findings are a step toward helping people regain better use of their hands after such injuries.


If further work pans out, they envision developing portable devices that people could use at home to stimulate nerves and promote longer-lasting improvements in their muscle function.


"But we're still far from that goal," cautioned Monica Perez, study co-author and an assistant professor of physical medicine and rehabilitation at the University of Pittsburgh School of Medicine.


Before the technique is used as an actual therapy, the researchers need to know if it can lead to lasting changes in hand function.


"We're trying to understand the mechanisms of this plasticity, and how we can make these changes more permanent," Perez said.


More than half of people who survive spinal cord injuries are left with damage to the cervical spine, the upper portion of the spinal cord. And that often causes impairments in the hands and arms, Perez noted.


For the current study, she and University of Pittsburgh colleague Karen Bunday paired two forms of noninvasive nerve stimulation. The first was electrical stimulation of the ulnar nerve in the wrist. The other was transcranial magnetic stimulation, where an electromagnetic coil is placed near the scalp to create electric currents that stimulate targeted nerve cells -- in this case, in the part of the brain connected to hand function.


The researchers tested the combination's effects on 19 people with cervical spinal cord injuries and 14 healthy people. Each participant received 100 paired electrical pulses over about 20 minutes.


Perez and Bunday found that when they precisely timed the stimulation of the brain and wrist nerves, temporary improvements occurred in the injured participants' hand muscle strength and their ability to grasp and move small pegs.


The effects lasted up to 80 minutes.


Other stimulation techniques are currently under study to help people recover from spinal cord injuries. Some are invasive: Last year, researchers at the University of Louisville in Kentucky reported in The Lancet that electrodes implanted along the spine had helped a paralyzed 25-year-old man learn to walk again.


The tactic used in the new study combines noninvasive nerve stimulation approaches and focuses on timing.


The researchers found that electrical pulses from the brain needed to be precisely timed to arrive at the spinal cord one to two milliseconds before pulses from the wrist nerve did. And to do that, the stimulation needed to be individualized for each study participant.


In the future, it might be possible to use the approach in formal rehab programs for people with partial spinal cord injuries -- or even create at-home devices that would do the job, according to Perez.


Dr. Robert Grossman, chairman of neurosurgery at the Methodist Neurological Institute in Houston, agreed that there is potential for this technique to "enhance the rehabilitation" of some patients. He was not associated with the study.


He said the findings confirm previous research suggesting benefits from "raising the excitability of motor neurons" -- spinal nerve cells that send impulses to muscle.


Like Perez, Grossman urged caution in interpreting the findings of an early study. But he said the work is encouraging.


"Scientists are making slow but steady progress toward helping [spinal cord injury] patients recover some of their function," Grossman said.




Source : http://health.usnews.com/health-news/news/articles/2012/11/29/nerve-stimulation-may-restore-hand-function-after-spinal-injury




Hors ligne harbib

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #14 le: 05 janvier 2013 à 20:32:00 »

Dr. Susan J. Harkema est directeur de la Fondation Reeve NeuroRecovery Network, professeur de neurochirurgie et de réadaptation de l'Université de Louisville, et directeur de recherche de l'University of Kentucky’s Spinal Cord Research Center and Frazier Rehab Institute.


Sa carrière s'est construite autour d'un concept de base en biologie humaine : il y a des faisceaux nerveux dans la moelle épinière qui contrôlent les fonctions principales, telles que la marche. Ces circuits sont intelligents en eux-mêmes ; ils ne nécessitent pas de connexion vers le cerveau. Harkema a travaillé avec des personnes blessés médullaires et a montré que le rétablissement de la fonction est possible - même chez des personnes complètement paralysées - en activant des circuits spinaux.


En 2011, avec son mentor Dr. Reggie Edgerton, de l'UCLA, Harkema a implanté un stimulateur épidural près de la moelle épinière lombaire du paraplégique Rob Summers. Étonnamment, il a retrouvé la fonction volontaire de la jambe lorsque la stimulation est en marche. Deux sujets supplémentaires ont depuis reçu un stimulateur épidural et un quatrième est prévu pour Janvier.


Harkema a déclaré que les résultats, qui seront publiés prochainement, sont tout aussi passionnant qu'étaient ceux de Rob Summers.



Texte original :


Susan J. Harkema, Ph.D., is director of the Reeve Foundation NeuroRecovery
Network®, professor of neurosurgery and rehabilitation at the University of
Louisville, and research director of the University of Kentucky’s Spinal Cord
Research Center and Frazier Rehab Institute. Her career has been built around a
basic concept in human biology: there are nerve bundles in the spinal cord that
control major functions, such as stepping. These circuits are smart on their own;
they don’t require connection to the brain. Harkema’s work with people with
spinal cord injuries has shown that recovery of function is possible – even in people
thought to be completely paralyzed – by activating spinal circuits. In 2011,
along with her mentor Reggie Edgerton, Ph.D., from UCLA, Harkema’s lab
implanted an epidural stimulator next to the lumbar spinal cord of paraplegic
Rob Summers. Surprisingly, he regained voluntary leg function when the stim was
on. Two more subjects have since received an epidural stimulator and a fourth is
set for January; Harkema said the results, to be published soon, are just as exciting
as Summers’ were. Harkema spoke with Reeve staffer Sam Maddox in her
office at Frazier Rehab, overlooking downtown Louisville.

Hors ligne patrickp

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #13 le: 11 décembre 2012 à 13:08:25 »
Je vais peut être étonner certains mais je crois à la neurostimulation !!!!!!

D'ailleurs je l'utilise sur moi, dans mon cas la science ne peut plus grand chose ... bientôt 67 hivers
je suis né un 25 décembre.

Je l'utilise pour mes douleurs , et ça marche bien , bien que certains n'en veulent pas selon Sylvia qui
ne souffre pas.

Je l'utilise aussi pour me neurostimuler les muscles et même si je ne courre pas comme un lapin,
mes sensations évoluent dans mes jambes je sens de plus en plus les piqûres ou sur de plus en plus d'endroits.

Donc croyez , croyez..

Bien sur il y a quelques restrictions mas aujourd'hui je vais en rester la.



Hors ligne harbib

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #12 le: 10 décembre 2012 à 20:49:16 »
christopher and dana reeve foundation
"We are thrilled to report that two more people have now had the epidural stimulation surgery and Locomotor Training and are seeing similar results. The challenge now is to refine this treatment and bring it to clinical trials, so it can be made available to everyone who could benefit from it."

traduction

"Nous sommes ravis d'annoncer que deux personnes de plus ont maintenant eu la chirurgie de stimulation péridurale et entraînement locomoteur et voient des résultats similaires. Le défi consiste maintenant à affiner ce traitement et l'amener à des essais cliniques, alors il sera possible à tous ceux qui pouvaient en profiter"

Hors ligne zaz17

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #11 le: 28 novembre 2012 à 16:15:01 »
Oui, sympa. Mais plus je lis de com, plus on me dit que l'on avance doucement, doucement, doucement.
Et je ne suis para que depuis 18 mois.
Encore de longues années à attendre, si j'y parviens.


Hors ligne system64

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #10 le: 26 novembre 2012 à 10:22:36 »
salut, je viens de lire quelques articles sur le site, c'est vrai que ca comment àêtre sympa tout ca!

Hors ligne Pierre

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #9 le: 26 novembre 2012 à 05:52:34 »

Hors ligne fti

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #8 le: 14 novembre 2012 à 19:11:54 »

Citer
Une expérimentation récente permet de penser que la moelle épinière peut être réparée


Mercredi, 31/10/2012

Paralysie peut ne plus signifier obligatoirement toute la vie dans un fauteuil roulant. Un homme qui est paralysé du tronc vers le bas a retrouvé la capacité de se lever et bouger ses jambes grâce à un implant électrique. Andrew Meas de Louisville, Kentucky, dit qu'il a changé sa vie. L'impulsion donnée par l'implant est censée rétablir des connexions à travers la moelle épinière endommagée ou même à en créer de nouvelles, lui permettant de se déplacer, même lorsque l'implant est mis hors tension. Les résultats sont potentiellement révolutionnaires, car ils indiquent que la moelle épinière est capable de récupérer ses fonctions des années après avoir été endommagée.


Des études précédentes sur des animaux atteints de paralysie des membres inférieurs avaient montré que la stimulation électrique continue de la moelle épinière en dessous de la zone de dégâts permet à un animal de se tenir debout.


L'année dernière, Susan Harkema et Claudia Angeli de l'Institut de réadaptation Frazier et Université de Louisville dans le Kentucky et leurs collègues ont testé ce qu'ils avaient appris sur les animaux sur un homme qui était paralysé après avoir été heurté par une voiture en 2006. Il a été diagnostiqué comme handicapé moteur complet avec une lésion médullaire dans le cou, ce qui signifie qu'aucune activité motrice ne pouvait être enregistrée sous la lésion. Une matrice 16 électrodes a été implantée dans la zone inférieure de la moelle épinière, ce qui a stimulé les nerfs rachidiens avec une activité électrique continue. Puis, quelque chose d'inattendu s'est produit. Sept mois après la formation sur la façon de se tenir debout à l'aide de l'implant, Andrew Meas a essayé de déplacer son pied tandis que la stimulation par l’implant était allumée. "Il a juste commencé à essayer de bouger son pied», dit Angeli. Il était stupéfait et a crié : "regarde il se tortille !"


D'autres essais ont montré qu'il était capable de bouger sa jambe et la cheville, aussi - ce qui indique que les signaux volontaires émis par le cerveau ont traversé la lésion. Au fil du temps, Andrew Meas a également pris le contrôle accru de la vessie et la fonction sexuelle, et a eu une meilleure régulation de sa température (The Lancet). Toutes ces capacités nouvelles impliquaient, bien entendu, la participation du cerveau, confirmant qu’une information pouvait maintenant être envoyée à travers la zone endommagée de la colonne vertébrale, aussi longtemps que la stimulation était allumée.


Reggie Edgerton, de l'Université de Californie, Los Angeles, qui a également travaillé sur l'étude, dit que la raison initiale pour réussir l'expérience était d'utiliser la proprioception pour permettre à quelqu'un de se tenir debout. "Nous n'avions aucune idée que la stimulation pourrait en remontant ainsi, faire quelque chose pour les connexions entre la moelle épinière et le cerveau", dit-il.


Une explication possible est que les connexions ont progressé à travers la lésion médullaire. Mais puisque cette réponse à la stimulation n'a jamais été démontrée chez l'animal, une explication plus plausible est que la stimulation poussée de l'activité de connexions endommagées au-delà du seuil nécessaire permettait  d'envoyer des informations à partir du cerveau vers les membres. "Il peut y avoir des connexions "silencieuses" qui ne peuvent pas être vues par des techniques d'imagerie actuelles, et sont trop endommagées pour travailler par elles-mêmes, mais qui peuvent être améliorées par la stimulation», explique Edgerton.


Une autre suggestion est que les fibres sensorielles qui ont permis à ce patient particulier de conserver une certaine sensation dans ses jambes peuvent avoir été utilisées dans le contrôle moteur. Pour éliminer cette possibilité, Angeli et ses collègues ont recruté Meas et un autre bénévole qui a eu une paralysie complète du moteur et sensorielle. Dès la première séance avec l'implant électrique, tous les deux ont été capables de bouger leurs membres inférieurs lorsque la stimulation était allumée.


"Nous pensons que le premier volontaire a peut-être été capable de le faire tout de suite aussi, mais tout simplement jamais essayé», dit Angeli, qui a récemment présenté les résultats lors de la Society for Neuroscience Conférence de la Nouvelle-Orléans.


Au fil du temps, les volontaires ont pu mener à bien une variété de mouvements allant de la flexion de la jambe entière à l'extension des orteils. Leur coordination s’est améliorée et ils ont pu générer plus de force à chaque mouvement. Au bout de quatre mois d’exercices, le niveau de la stimulation électrique nécessaire pour créer la même quantité de mouvements a même décru.


Mais il y avait une surprise supplémentaire. Lors de la conférence à La Nouvelle Orleans, Angeli a montré comment, au bout de trois mois supplémentaires, Meas était capable de se déplacer avec ses membres inférieurs, et ce sans l'aide de la stimulation. "Un jour, il faisait des exercices avec la stimulation électrique et nous l'avons arrêtée : il a continué à se déplacer", dit-elle. "On ne s'attendait pas à le voir arriver si vite à un tel résultat."



Source : http://www.rtflash.fr/experimentation-recente-permet-penser-que-moelle-epiniere-peut-etre-reparee/article





Hors ligne Pierre

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #7 le: 31 octobre 2012 à 22:55:30 »
Merci Thierry, c'est que je n'ai pas vu son nom mentionné alors je n'étais plus certain...

Hors ligne TDelrieu

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #6 le: 29 octobre 2012 à 10:07:12 »
Salut Pierre, oui c'est le projet auquel a participé le Pr. Courtine aux USA.


Le Pr. Courtine va mener un essai clinique en Suisse l'an prochain avec 10 patients paraplégiques et tétraplégiques incomplets (lésion entre C6 et T10 de type ASIA C avec des scores moteurs très bas) en utilisant la combinaison d’une neurostimulation implantée + injection de neuromédiateurs + entraînement robotisée à la marche. Cet essai amélioré fait suite au test auquel il a participé aux USA sur un paraplégique.

Hors ligne Pierre

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #5 le: 28 octobre 2012 à 06:04:56 »
Salut, peux-tu me dire Thierry s'il s'agit du même projet que le Pr. Courtine et si oui.. ???
  Merci, bonne journée.  Pierre

Hors ligne harbib

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #4 le: 25 octobre 2012 à 20:30:37 »
pourvu que ca marche plus vite.une sorte de pace maker neurologique

Hors ligne lillie59

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Re : Neurostimulation implantée
« Réponse #3 le: 25 octobre 2012 à 18:38:50 »
très très intéressant !!

cependant, une fois cette recherche terminée, je doute que tous les blessés incomplets et complets puissent en bénéficier;  Elle sera certainement coûteuse et destinée aux patients récemment  blessés...

Mais la recherche avance :) et ça fait toujours plaisir !!!

 

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