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BonjourY a t'il des personnes qui prennent ce médicament qui est un dérivé un canabinoïde avec moins d'effet psychogène apparement
L’AFSSaPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé), dans le rapport annuel 2001 du comité de coordination des vigilances des produits de santé, au chapitre « Cannabis et dérivés : usage thérapeutique », fait une mise à jour des dernières informations en matière d’essais thérapeutiques :« Actuellement, le Royaume-Uni fait figure de précurseur puisqu’il est le seul pays en Europe à utiliser le Cannabis et ses dérivés dans un but thérapeutique. Effectivement, deux agonistes synthétiques, le dronabinol (Marinol®) et la nabilone (Cesamet®) sont déjà commercialisés comme médicaments en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Ces deux spécialités pharmaceutiques sont indiquées dans le traitement des vomissements induits par la chimiothérapie anticancéreuse (après échec des antihémétiques de référence). Le dronabinol est également indiqué comme orexigène chez les patients atteints du sida.Ces deux cannabinoïdes sont en France, inscrits sur la liste des stupéfiants. Ils peuvent être prescrits sous la forme d’autorisations temporaires d’utilisation (ATU) nominatives. Le cannabis ou ses dérivés pourraient également avoir des vertus thérapeutiques dans les traitements symptomatiques des douleurs résistant aux traitements conventionnels du glaucome à angle ouvert, de la sclérose en plaques, de l’asthme et de l’épilepsie.Le Royaume-Uni semble actuellement le seul pays à conduire des essais cliniques dans ce cadre. Le laboratoire britannique GW Pharmaceuticals est en train de développer un médicament à base de dérivés de cannabis (THC et Cannabidiol) sous la forme de spray sublingual pour lutter contre la douleur aiguë neurogène et spastique. Ce médicament est actuellement en phase III (70 patients). Le laboratoire souhaiterait obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM) au Royaume-Uni au troisième trimestre 2002, avant d’engager une procédure de reconnaissance mutuelle. Durant l’été 2001, le laboratoire (GW Pharmaceuticals) fait savoir qu’il était intéressé par le développement d’expérimentations cliniques en France. Depuis, trois équipes médicales françaises ont pris contact avec ce laboratoire afin de faire des recherches biomédicales dans trois indications différentes, la sclérose en plaque, le glaucome, l’état cachectique chez les séropositifs. Le laboratoire a également indiqué qu’il s’intéressera à d’autres indications et formes galéniques ultérieurement.L’Unité « stupéfiants et psychotropes » a transmis en janvier 2002 au directeur général une étude bibliographique sur l’utilisation thérapeutique du cannabis. Environ 10 ATU de Marinol® (THC) ainsi qu’une ATU pour du THC en spray ont été délivrées par l’Afssaps depuis juillet 2001. »Cette liste d’ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation) est la preuve d’un travail assidu de l’AFSaPS sur les pistes prometteuses du cannabis thérapeutique. Une ATU a été oubliée, la première pour un produit à base de dérivés de THC, celle que nous avons défendue, obtenue et annoncée dans les pages de Action (numéro 52) et Protocoles (numéro 6) dès mars 1998 : il s’agit du Cesamet® (nabilone), distribué par Cambridge Laboratories, comme anti-vomitif couramment employé en Grande-Bretagne. De nombreuses études comparatives ont établies la faible toxicité de ce produit, son absence d’effets secondaires et son efficacité pour une grande majorité de malades, précisément là où les autres antivomitifs classiques échouent, comme le Vogalène® de Schwarz Pharma, le Kytril® de Roche, le Primpéran® de Sanofi-Synthélabo et le Zophren® de GlaxoSmithKline.En août 1998, l’AFFSaPS a tranché. Les études de Cambridge Laboratories sur les interactions avec les traitements VIH, finalement, n’étaient plus suffisantes et ne permettaient donc pas la mise en place d’une ATU de cohorte. Une bonne chose pour les laboratoires concurrents qui ont pu finir la mise au point de leur propre version « stupéfiante » à base de cannabinoïdes