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Les premiers pas de la médecine régénératricePar Catherine PetitnicolasPublié le 15 septembre 2006(...) L'équipe de Geoffrey Raisman, de l'institut de neurologie à l'University College de Londres, après avoir réalisé des expérimentations chez l'animal, a pourtant franchi le pas au printemps dernier. Chez une quinzaine de patients qui avaient perdu la motricité d'une extrémité d'un membre à la suite d'une lésion partielle de la moelle épinière, les neurochirurgiens ont injecté au niveau de la cicatrice médullaire, des précurseurs de neurones issus de cet épithélium olfactif. Certains patients ont récupéré un début de motricité : ils ont pu mobiliser un doigt de pied ou le pouce.Source : http://www.lefigaro.fr/sciences/20060915.FIG000000285_les_premiers_pas_de_la_medecine_regeneratrice.html
De : Geoffrey Raisman [mailto:G.Raisman@ion.ucl.ac.uk]Envoye : vendredi 13 janvier 2006 16:26A : benoit@octeo.comObjet : AlarmeCher Benoit,Juste une note personnelle de ma part pour dire merci pour la contribution généreuse d'ALARME à notre projet. Cela a été très utile et nous avons déjà pu acheter l'équipement indispensable que cela a couvert.Cela fut un plaisir de citer votre contribution dans notre liste de donateurs à ma conférence inaugurale, et j'attends avec plaisir la continuité de notre entente.Remerciez s'il vous plaît les administrateurs d'ALARME de ma part et de celle de tous les membres de mon équipe.Bien cordialement,Professor Geoffrey Raisman FRSChair of Neural RegenerationDirector, Spinal Repair UnitInstitute of Neurology, UCLQueen SquareLondon WC1N 3BGTel: 020 7676 2172 (direct)Switchboard: 020 7837 3611 extn 4477Fax: 020 7676 2174e-mail: G.Raisman@ion.ucl.ac.ukwww.ion.ucl.ac.uk/research/hbir/spinal_repair_unit.htm=========================== :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ===========================De : Geoffrey Raisman [mailto:G.Raisman@ion.ucl.ac.uk]Envoye : vendredi 13 janvier 2006 16:26A : benoit@octeo.comObjet : AlarmeDear Benoit,This is just a personal note from me to say thank you for arranging for the very generous contribution from ALARME to our project. This has been very helpful and we have already been able to purchase the essential equipment which this covered.It was a pleasure to recognise this in our list of donors at my inaugural lecture, and I look forward to our continued interactions.Please thank the Trustees of ALARME on my behalf and that of all the members of my team.Yours sincerely,Professor Geoffrey Raisman FRSChair of Neural RegenerationDirector, Spinal Repair UnitInstitute of Neurology, UCLQueen SquareLondon WC1N 3BGTel: 020 7676 2172 (direct)Switchboard: 020 7837 3611 extn 4477Fax: 020 7676 2174e-mail: G.Raisman@ion.ucl.ac.ukwww.ion.ucl.ac.uk/research/hbir/spinal_repair_unit.htm
Date: 10-01-2006COMMUNIQUÉ DE PRESSE 10 janvier 2006 Ouverture d’une Nouvelle Unité de Réparation Spinale Une percée médicale imminente dans le traitement des paralysies (paraplégie et tétraplégie) est anticipée dans la conférence du Professeur Geoffrey Raisman : “Repairing the Spinal Cord: Ripples of an Oncoming Tide“. Cette conférence aura lieu à 15h30 mercredi 11 janvier au “Wolfson Lecture Theatre, National Hospital for Neurology and Neurosurgery, Queen Square, London WC1N“. C'est aussi l'ouverture officielle de l'Unité de Réparation Spinale de l’UCL (University College London). La conférence a montré être très populaire et tous les billets ont maintenant été alloués. L'équipe du Professeur Raisman a récemment déménagé dans la nouvelle Unité de Réparation Spinale à l'Institut de Neurologie, UCL. Leur travail avec des cellules souches adultes prélevées du système nerveux olfactif (qui nous donne notre sens du goût et l’odorat) offre l'espoir pour les 40 000 personnes au ROYAUME-UNI qui sont paralysés à cause d’une lésion de la moelle épinière. Lors de la recherche en laboratoire, les cellules ont réparé des lésions dans le cerveau et la moelle épinière en rétablissant quelques degrés de fonctions. Ces cellules souches spécialisées seront employés aux essais précliniques de sécurité sur un certain nombre de volontaires paralysés pendant 2006. À l'heure actuelle, les plans sont d’opérer sur des patients partiellement paralysés. Ce sera un groupe qui a perdu le mouvement et la sensation dans un bras et l’épaule parce que les nerfs périphériques ont été arrachés de leurs racines dans la moelle épinière (d'habitude lors d’accidents de moto). S'il y a un succès avec la réimplantation des nerfs avec ces cellules et que les patients aient la restauration de sensations, l'opération donnera une idée de l'efficacité ainsi que de la sécurité de la méthode.La recherche à l'Unité de Réparation Spinale est entièrement financée par des donations privées et la fondation “Spinal Research“ est l’un des principaux financeurs. Le professeur Raisman a obtenu des subventions de “Spinal Research“ depuis 1986, et la fondation est enchantée que son appui à long terme jusqu’à l'expérimentation clinique pour ces thérapies de réparation de la moelle épinière qui révolutionneront les vies de ceux qui sont paralysés maintenant et dans l'avenir.Le professeur Roger Lemon, Directeur de l'Institut de Neurologie et Président du Comité Scientifique de “Spinal Research“ a dit "C'est un jour important pour “Spinal Research“ et représente le point culminant de beaucoup d'années de recherche fondamentale qui a mené aux début d'un traitement clinique pour la lésion de la colonne vertébrale. C'est aussi un hommage au travail dur de beaucoup de patients blessés médullaires et leurs amis qui ont récolté les fonds qui ont soutenu cette recherche et la nouvelle Unité de l’UCL à l'Institut de Neurologie." =========================== :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ===========================Release Date: 10-01-2006 New Spinal Repair Unit OpensPRESS RELEASE 10 January 2006 New Spinal Repair Unit Opens An imminent medical breakthrough in the treatment of paralysis (paraplegia and tetraplegia) is anticipated in Professor Geoffrey Raisman’s lecture: Repairing the Spinal Cord: Ripples of an Oncoming Tide. This inaugural lecture will be given at 5.30 pm on Wednesday 11th January at the Wolfson Lecture Theatre, National Hospital for Neurology and Neurosurgery, Queen Square, London WC1N. This is also the official opening of the UCL Spinal Repair Unit. The Lecture has proven to be very popular, and all tickets for it have now been allocated. Professor Raisman’s team recently moved into the new Spinal Repair Unit at the Institute of Neurology, UCL. Their work with adult stem cells harvested from the brain’s olfactory system (which gives us our sense of taste and smell) holds out hope for the 40,000 people in the UK who are paralysed by spinal cord injury. In laboratory work the cells have repaired damage in the brain and spinal cord restoring some degree of function. These specialised stem cells will be used in pre-clinical safety trials on a number of paralysed volunteers during 2006. At the moment plans are to operate on partially paralysed people. This will be a group who have lost movement and sensation in one arm and shoulder because the peripheral nerves have been torn from their roots in the spinal cord (usually through motorbike accidents). If there is success with re-implanting the nerves along with these cells so that the patients have some restoration of sensation, the operation will have given some idea of effectiveness as well as safety. The work at the Spinal Repair Unit is entirely supported by charitable donations and Spinal Research is one of the leading funders. Professor Raisman has held grants from Spinal Research since 1986 and the charity is delighted that its long-term support has helped him progress to the present position on the verge of clinical trials for spinal cord repair therapies that will revolutionise the lives of those paralysed now and in the future. Professor Roger Lemon, Director of the Institute of Neurology and Chairman of the Spinal Research Scientific Committee said “This is an important day for Spinal Research, and represents the culmination of many years of basic research that has now led to the beginnings of a clinical treatment for spinal injury. It is also a tribute to the hard work of the many spinal injured patients and their supporters who have raised the funds that supported this research and the new UCL Unit at the Institute of Neurology.” Source : http://www.responsesource.com/releases/rel_display.php?relid=23823&hilite
Dommage qu'Alarme, financeur de Raisman, ne soit pas citée.
Le Royaume-Uni essaie de réparer les dégâts de la moelle épinièreFRANCIS COCKER Un scientifique BRITANNIQUE est prêt à effectuer les premières procédures pour réparer les dégâts de la moelle épinière. La technique pourrait finalement aider des patients paralysés à marcher, réparer les dégâts causés par un AVC, et pourrait aider quelques personnes aveugles et sourds à voir et entendre de nouveau. (…)Le professeur Geoffrey Raisman et son équipe de chirurgiens traiteront les dix premiers patients au début de l'année prochaine au “National Hospital“ à “Queen's Square “, Londres. Il a dit : "Ce sera historique si nous pouvons montrer que cela fonctionne. Cela ouvrira la porte." L'importance de son travail a été reconnue la semaine dernière où il a reçu une médaille de recherche au nom de l'acteur Christopher Reeve, à New York. Le professeur Raisman est le président d'un comité de la régénération neurologique à l'Institut de Neurologie, University College London. Sa méthode, qui a été prouvée pour fonctionner chez les rats, nécessite de prélever des cellules de la muqueuse nasale et leur transplantation dans la moelle épinière ou le nerf lésé, où elles grandissent pour créer un pont connectant les extrémités coupées. Ce sont les seules cellules nerveuses qui continuent à grandir à l'âge adulte, et elles ont été découvertes par le Professeur Raisman en 1985.Les premiers patients à subir la procédure ont subi une blessure lors de laquelle les nerfs de leur bras ont été arraches de la moelle épinière. Cette lésion, qui arrive le plus souvent dans des accidents de moto, ne guérit jamais tout seul. Le professeur Raisman présentait son travail à une conférence sur les lésions spinales au “Royal College of Physicians“ à Londres. Il a déclaré : "Nous savons que personne avec ce traumatisme n’a jamais récupéré, ainsi si nous faisons récupérer ses fonctions à un patient, c'est important." =========================== :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ===========================UK attempt to repair spinal cord damage FRANCIS COCKER A BRITISH scientist is ready to carry out the first procedures to repair spinal cord damage. The technique could eventually help paralysed patients to walk, repair damage caused by a stroke and could help some blind and deaf people see and hear. The pioneering work could have helped the late actor Christopher Reeve, who campaigned for stem cell research after being paralysed in a horse-riding accident in 1995. He died last year, aged 52. Professor Geoffrey Raisman and his team of surgeons will treat the first ten patients early next year at the National Hospital in Queen's Square, London. He said: "It will be historic if we can show it works. It will open the door." The importance of his work was recognised last week when he was presented with a research medal in the actor's name in New York. Professor Raisman is chairman of a committee on neurological regeneration at the Institute of Neurology, University College, London. His method, which has been proven to work in rats, involves taking cells from the lining of the nose and transplanting them into the spinal cord or damaged nerve, where they grow to create a bridge connecting the severed ends. They are the only nerve cells that continue to grow in adulthood and were discovered by Professor Raisman in 1985. The first patients to undergo the procedure have suffered an injury where the nerves in their arm have been pulled out of the spinal cord. The injury, which occurs most often in motorbike accidents, never heals of its own accord. Professor Raisman was presenting his work at a conference on spinal injuries at the Royal College of Physicians in London. He said: "We know that no-one with this condition has ever recovered so if we get one patient to recover it is important."Source : http://news.scotsman.com/scitech.cfm?id=2325242005
le Docteur Raisman attend, pour appliquer ses décennies de recherche chez l’être humain, les tests de sûreté dans les premiers mois de 2006
Un professeur britanique a reçu la médaille Reeve-Irvine pour l’étude de la réparation de la moelle épinière New York, novembre 21 - Professor Geoffrey Raisman, un membre de la “Royal Society“a reçu la médaille Reeve-Irvine, ainsi que le docteur Carl Cotman, pour son travail dans la promotion de la réparation et le rétablissement des fonctions dans la moelle épinière lésée.Le professeur Raisman est le président de la “Neurological Regeneration“ au “Britain's Institute of Neurology, University College London“, et dirige l'équipe de recherche travaillant dans ce domaine au “British Neurological Research Trust“.On a attribué la médaille au Professeur Raisman pour ses découvertes liées à la réorganisation de la repousse/synapse dans le système nerveux central, une avancée dans notre compréhension des mécanismes à la base de la neuroplasticité adulte.Travaillant avec des équipes de neurochirurgiens du “London National Hospital for Neurology and Neuroscience“ à Londres, le Docteur Raisman attend, pour appliquer ses décennies de recherche chez l’être humain, les tests de sûreté dans les premiers mois de 2006, en vue de prouver le principe que, pour la première fois, des nerfs coupés dans le système nerveux central humain peuvent être efficacement réparés et reconstitués pour fonctionner.Le travail initial se concentrera sur une blessure typique appelée avulsion du plexus brachial, où les patients qui ont subi cette lésion dans des accidents de motocyclette ont perdu l’usage de leur bras.Les applications supplémentaires d'autres cas cliniques de lésion de la moelle épinière est prévue, incluant des AVC, la cécité et la surdité. Une application couronnée de succès révolutionnerait le traitement de problèmes jusqu'ici incurables et offrirait de l’espoir à un nombre énorme de patients dans le monde entier.Cette remise de prix à New York était l'événement annuel organisé pour collecter des fonds par la “Christopher Reeve Foundation“.=========================== :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ===========================UK professor awarded Reeve-Irvine medal for spinal cord repair study New York, Nov.21 : Professor Geoffrey Raisman, a Fellow of the Royal Society, has been awarded along with Dr. Carl Cotman the prestigious Reeve-Irvine Research Medal for his work in contributing to promoting repair and recovery of function in the damaged spinal cord.Professor Raisman is Chair of Neurological Regeneration at Britain's Institute of Neurology, University College London, and heads the research team working in this field at the British Neurological Research Trust, which was founded by the late Norman Lee CBE of Beverly Hills California.The medal is awarded to Professor Raisman for his discoveries related to sprouting/synapse reorganisation in the central nervous system, the breakthrough in our understanding of mechanisms underlying adult neuroplasticity.Working with teams of neurosurgeons at the London National Hospital for Neurology and Neuroscience in London, Dr Raisman is expecting to apply his decades of research in this field to human safety testing in the first months of 2006, with a view to proof of principle that, for the first time, severed nerves in the human central nervous system can be effectively repaired and restored to function.Initial work will focus on a typical injury called brachial plexus avulsion, where patients who have suffered injury in motor cycle accidents have lost the use of their arm.Further application in a range of other clinical cases of spinal cord injury is envisaged, including forms of stroke, blindness and deafness. Such successful application would revolutionise the treatment of hitherto incurable conditions and offer hope to a huge number of patients around the world.The presentation in New York was at the annual fund-raising event sponsored by the Christopher Reeve Foundation. Source : http://www.newkerala.com/news.php?action=fullnews&id=55907
Un pionnier de la réparation spinale fait un discours à New-York le 20 janvier.19 janv. 2005 Les premiers essais cliniques cherchant à réparer des lésions du cordon médullaire sur un groupe pilote de patients choisis sont mis en place pour commencer à la « University College London » (UCL) dans les trois ans à venir, dit le professeur Geoffrey Raisman, directeur de la nouvelle Unité de réparation spinale établie à l’UCL. Professeur Raisman dira sa vision pour le futur à New York, le jeudi 20 janvier, lors du lancement de la campagne pour l’UCL aux USA, avec l'objectif de récolter les fonds nécessaires pour soutenir des projets qui incluent le développement de l'Unité de réparation spinale. Professeur Raisman a été l'un des premiers neurologistes dont le travail de recherche sur les cellules souches a montré une vraie possibilité que les lésions du cordon médullaire, longtemps considérées incurables, pourraient être réparés. Le travail de l'équipe donne l'espoir que les patients blessés médullaires pourront par la suite regagner une grande partie de leur capacité à se déplacer. Pour les patients paraplégiques, ceci pourrait aller jusqu’à un retour des sensations et des mouvements sur quelques muscles des jambes, leur permettant potentiellement de se tenir debout et faciliter leurs déplacements, alors que les tétraplégiques (patients présentant des lésions spinales hautes dans la région du cou) pourraient récupérer la sensation du toucher et le mouvement des mains, et ainsi regagner la capacité de s'habiller, s’alimenter et se laver de façon autonome. La découverte principale du professeur Raisman est qu'une partie des fibres nerveuses du SNC, situées dans la paroi nasale, sont en état de croissance continue durant toute la vie d'adulte. L’équipe de Raisman a travaillé au « National Institute for Medicial Research » à Londres, sur la transplantion de ces cellules dans le cordon médullaire blessé de rats, et constaté que ces cellules avaient une capacité remarquable de s'intégrer dans les voies nerveuses endommagées, établissant un "pont" au-dessus de l'espace provoqué par les lésions dans les fibres nerveuses. L'équipe a maintenant déménagé à l’UCL pour essayer de transférer cette technologie des rats aux humains, travaillant avec des patients du « National Hospital for Neurology and Neurosurgery » à Londres, et on prévoit que les travaux préparatoires pour commencer les essais seront achevés dans un délai de deux à trois ans. "Pendant de nombreuses années, ces dommages ont été considérés incurables, et ils sont toujours incurables," dit le professeur Raisman, "mais je crois que nous pouvons maintenant affirmer que la porte menant à la réparation de tels dommages a été maintenant ouverte, même si elle est seulement entrebâillée pour l'instant." Les effets dévastateurs des lésions du cordon médullaire sont dus à la déconnection des fibres nerveuses. La déconnection des fibres nerveuses allant du cerveau vers le bas du cordon médullaire cause la paralysie, la perte des commandes vésicales et intestinales, et la perte des fonctions sexuelles. Cela peut également empêcher la respiration. La déconnection des fibres nerveuses venant du cerveau cause la perte des sensations. "Quand une fibre nerveuse est coupée, elle essaie de repousser, comme les bourgeons sur un tronc d'arbre scié", dit le Professeur Raisman en expliquant la technique que son équipe a découvert. Leur impossibilité à faire cela n'est pas dû à une incapacité intrinsèque des fibres nerveuses à se développer, mais à la rupture des voies le long desquelles les fibres nerveuses doivent voyager afin d'atteindre leurs destinations originales. Cette prise de conscience a mené à une approche complètement nouvelle pour la réparation des lésions du cordon médullaire. "C’est comme si une partie d'une route avait été emportée par l'inondation d’un fleuve. Les voitures peuvent encore voyager, les conducteurs se rappellent où ils souhaitent aller, et les réservoirs sont pleins de carburant. Cette situation ne sera pas résolue en ajoutant plus de voitures, ou en remplissant les réservoirs jusqu’à déborder. Ce qui est nécessaire est de réparer la route, pour établir un pont au-dessus de l'espace. "Le chemin pris par les fibres nerveuses est un chemin vivant composé de cellules spécialisées alignées, comme les pierres de pavage d'une route. Quand le cordon médullaire est blessé, le chemin cellulaire du cordon médullaire ne peut pas se réparer. Les cellules restent échouées dans une grande cicatrice. La cicatrice a l’avantage de retenir l’inondation mais elle forme comme un barrage impénétrable aux voitures. "La sortie de l'impasse est venue de la découverte qu'il y a une partie du système nerveux, et seulement une, dans laquelle les fibres nerveuses sont dans un état de croissance continue durant toute la vie d'adulte. C'est la partie du système nerveux de l'odorat. C’est situé dans la partie supérieure de la cavité nasale et contient des cellules souches adultes qui sont capables de régénérer entièrement le système. La bonne intuition a été de transplanter des cellules prélevées sur cette zone dans le cordon médullaire blessé. Et nous avons trouvé chez les animaux de laboratoire que ces cellules avaient une capacité remarquable de s'intégrer dans la route endommagée, se frayer un chemin dans la cicatrice, et établir un "pont" au-dessus de l'espace. "Dès que les fibres nerveuses coupées ont identifié le "pont", elles le traversent rapidement, et régénèrent jusqu’à leurs destinations originales. Chez les animaux de laboratoire, ces greffes ont eu comme conséquence le retour de fonctions importantes telles que l’extension et l'élevation de la patte, et nous étions la première équipe, et toujours les seuls, à prouver que cette réparation avait comme conséquence la restauration de la capacité respiratoire. Des études en cours très prometteuses étudient si cette approche pourrait également reconstituer les commandes de la vessie, de l’intestin, et des fonctions sexuelles. "Une caractéristique particulièrement encourageante de ces greffes, effectuées chez des animaux de laboratoire, est que les cellules réparatives de la voie nerveuse peuvent être obtenues à partir d’échantillons de tissu prélevés sur la paroi nasale d'adulte par une technique qui ne fait aucun dommage permanent, puisque ce tissus comme celui de la peau, contient des cellules souches adultes et est dans un état de renouvellement continu. Si cette technique peut être transférée aux humains, le patient pourra être son propre donateur de cellules. Ceci évitera la nécessité d'employer du tissu embryonnaire, de trouver des donneurs, des cellules souches étrangères, ou d'employer des médicaments novateurs puissants avec des effets secondaires inconnus. "La capacité de rebrancher les fibres nerveuses du cordon médullaire est seulement un commencement. Le succès ouvrira la porte à un certain nombre d'autres situations où des fibres nerveuses sont endommagées. Celles-ci incluent des formes d’atteintes comme la cécité et la surdité provoquées par des lésions nerveuses. "Il y a beaucoup de chemin à faire, et nous ne souhaitons pas susciter de faux espoirs chez les patients qui vivent avec des lésions du cordon médullaire. Cependant, notre travail indique jusqu'ici clairement que, contrairement aux idées reçues, le cordon médullaire a le potentiel de se réparer. C'est pourquoi nous croyons que les essais humains sont la prochaine étape logique"."Le professeur Raisman et son équipe ont prouvé que la réparation du cordon médullaire blessé est maintenant une vraie possibilité", dit le professeur Malcolm Grant, président de l'UCL. "Avoir amené cette équipe à l’UCL signifie que nous pouvons maintenant commencer à nous préparer au jour où les premiers essais commenceront. Nous attendons tous avec intérêt de voir cette recherche prometteuse traduite en essais cliniques réussis à l'étape la plus tôt possible. Nous lançons notre campagne de fonds pour l’UCL à New-York cette semaine afin de présenter et recevoir un soutien pour les recherches innovantes à l’UCL, dont le travail de l'équipe du professeur Raisman est un exemple."=========================== :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ===========================University College London18 January 2005Spinal repair pioneer Professor Geoffrey Raisman speaks on the next steps in spinal repair scienceThe first clinical trials seeking to repair spinal cord injury on a pilot group of selected patients are set to begin at University College London (UCL) within the next three years, says Professor Geoffrey Raisman, director of the newly established Spinal Repair Unit at UCL. Professor Raisman will be setting out his vision for the future in New York on Thursday 20 th January, at the US launch of the Campaign for UCL, a major campaign with the objective of raising funds necessary to support projects that include development of the Spinal Repair Unit. Professor Raisman was one of the first neuroscientists whose work in stem cell research has raised the real possibility that spinal cord injuries, long considered incurable, could be repaired. The work of the team holds out significant hope that spinal cord patients will eventually be able to regain much of the ability to move that they have lost. For paraplegic patients this could lead to a return of sensation and movement to some leg muscles, potentially allowing them to stand and making movement easier, while tetraplegics (patients with spinal injury high in the neck region), could recover touch sensation and movement of the hands, and regain the ability to dress, feed and clean independently. Professor Raisman's key discovery was that there is one part of the nervous system, a region in the nasal cavity concerned with the sense of smell, in which nerve fibres are in a state of continuous growth throughout adult life. Working at the National Institute for Medicial Research in London, Raisman's team transplanted cells from this region into the injured spinal cord of laboratory rats, and found that the cells had a remarkable capacity to integrate into damaged pathways, laying a ‘bridge' over the gap in the nerve fibres caused by injury. The team has now moved to UCL to attempt to transfer that technology from rats to humans, working with patients at the National Hospital for Neurology and Neurosurgery in London , and it is anticipated that the preparatory work to begin trials will be complete within two to three years. “For many years these injuries were considered incurable, and they are still are incurable,” says Professor Raisman, “But I believe that we can now affirm that the door leading to repair of such injuries has now been opened, even if it is for the time being only ajar.” The devastating effects of spinal cord injury are due to disconnection of nerve fibres. Disconnection of the nerve fibres travelling from the brain down to the spinal cord causes paralysis, loss of control of the bladder and bowels, and loss of sexual functions. It can also prevent breathing. Disconnection of nerve fibres travelling up to the brain causes loss of sensation. “When a nerve fibre is severed it attempts to regrow, like the sprouts arising from the trunk of a felled tree,” says Professor Raisman, explaining the technique that his team have discovered. Their failure to do this is not due to an intrinsic inability of nerve fibres to grow, but to the disruption of the pathway along which the nerve fibres need to travel in order to reach their original destinations. This realisation has led to a completely new approach to repairing spinal cord injury. “It is as if part of a roadway has been washed away by a flooding river. The cars are still able to travel, the drivers remember where they wish to go, the tanks are full of fuel. The situation will not be repaired by adding more cars, or filling up the tanks to overflowing. What is required is to repair the roadway, to lay a bridge over the gap. “The pathway taken by nerve fibres is a living pathway made up of specialised cells laid out in rows, like the paving stones of a road. When the spinal cord is injured, the pathway cells of the spinal cord are unable to repair themselves. They remain piled up in a great scar. The scar has the value of holding the flood water back but forms an impenetrable barrier to the cars. “The way out of the impasse came from the discovery that there is one part of the nervous system, and only one, in which nerve fibres are in a state of continuous growth throughout adult life. This is the part of the nervous system concerned with the sense of smell. It is located in the upper part of the lining of the nasal cavity and contains adult stem cells which are capable of regenerating the entire system. The intuitive leap was to transplant cells obtained from this area into the injured spinal cord. What we found was that in laboratory animals the cells have a remarkable capacity to integrate into the damaged roadway, open up the scar, and lay a bridge over the gap. “The cut nerve fibres at once recognised the bridge, crossed it rapidly, and regenerated to their original destinations. In laboratory animals these transplants resulted in return of important functions such as paw reaching and climbing, and we were the first, and still the only, team to show that this repair resulted in a restoration of the ability to breathe. Very promising ongoing studies are investigating whether this approach can also restore bladder, bowel and sexual functions. “An especially encouraging feature of these transplants, carried out in laboratory animals, is that the reparative pathway cells can be obtained from tissue samples taken from the adult nasal lining by a technique which does no permanent damage, since the system, like skin, contains adult stem cells and is in a state of continuous self renewal. If this technique can be transferred to humans, the patient can be his/her own cell donor. This will avoid the need to use embryonic tissue, to find donor individuals, foreign stem cells, or to use powerful designer drugs with unknown side-effects. “The ability to reconnect spinal cord nerve fibre is only a beginning. Success will open the door to a number of other conditions where nerve fibres are damaged. These include some major forms of stroke, as well as blindness and deafness caused by nerve injuries. "There is a long way to go, and we do not wish to raise false hopes in patients who are living with spinal cord injury. However, our work to date clearly indicates that, contrary to received wisdom, the spinal cord does have the potential to repair itself. That is why we believe that human trials are the logical next step.” “Professor Raisman and his team have shown that the repair of the injured spinal cord is now a real possibility,” says Professor Malcolm Grant, President and Provost of UCL. “Bringing the team to UCL means that we can now start preparing for the day when the first trials will begin. We all look forward to seeing this promising research translated into successful clinical trials at the earliest possible stage. We are launching our Campaign for UCL in New York this week to showcase and gain support for the groundbreaking research talking place across UCL, of which the work of Professor Raisman's team is one example.” Notes for Editors 1. Professor Geoffrey Raisman is available for media interviews in New York on Thursday 20 th and Friday 21 st January. To arrange interviews, or to receive a video news release of the work of his team, contact Dominique Fourniol in the UCL media relations office, d.fourniol@ucl.ac.uk , 0044 20 7679 9728. 2. In October 2004 UCL launched Advancing London's Global University – the Campaign for UCL , a strategic plan to provide the university with the resources to develop a range of ground-breaking new projects, while reinforcing London's status as one of the world's great centres of knowledge. The Campaign seeks to raise £300 million ($500 million) over the coming decade. ContactDominique FourniolHead of Media Relations+44 (0)20 7679 9728d.fourniol@ucl.ac.ukJenny GimpelMedia Relations Officer +44 (0)20 7679 9739Heidi FodenMedia Relations Officer +44 (0)20 7679 7678Alex BrewMedia Relations Officer +44 (0)20 7679 9726 Source : http://www.ucl.ac.uk/media/archive/archive-release/?newyorkraisman