Auteur Sujet: RIVOTRIL  (Lu 26574 fois)

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Hors ligne Raph

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #29 le: 08 octobre 2014 à 10:55:10 »
ATTENTION AUSSI à l'arrêt du traitement au Rivotril : malgré une diminution très progressive (de quart de comprimé en quart de comprimé) sur une durée d'au moins quinze jours, j'ai quand même fait une crise d'épilepsie alors je ne suis absolument pas épileptique ! :shocked: :angry: :cry:

Hors ligne letetra

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #28 le: 11 décembre 2013 à 18:17:33 »
oui appareil a pulsion électrique du bidon, j'ai testé aussi

Hors ligne éric

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #27 le: 11 décembre 2013 à 17:23:43 »
moi impossible de m'en passer, même en diminuant progresseivement, les douleurs reviennent, sensation de coup de poignard au niveau du stermum. Et dés que j'en reprends les douleurs disparaissent et croyez moi ce n'est pas spychologique. Je supporte très bien mes deux comprimés par jour, je conduis  , je suis cadre et responsable d'une équipe et j'ai 3 enfants.
Le rivotril contrairement à tout les autres traitements que j'ai pu tester au centre anti douleur du CHR de Lille auprès du Professeur Blond n'ont rien donnés.
 

pareil que toi , j y suis passé a ce centre anti douleur de lille ,j ais tous essayé aussi ,même leur sois disant sensationnelle appareil a pulsion électrique ,quelle connerie ce truc ...

bref moi il n y a que le rivotril qui calme mes crises , qui se déclenche d ailleurs souvent au soir , les goutes me calment  et ça m endort et le lendemain aucun probléme je suis en forme pour conduire

Hors ligne letetra

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #26 le: 11 décembre 2013 à 15:59:56 »
Moi aussi j'appréciais ce médoc mais méfiance tout de meme pour la somnolence!!

Hors ligne cmoc59

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #25 le: 11 décembre 2013 à 15:28:10 »
moi impossible de m'en passer, même en diminuant progresseivement, les douleurs reviennent, sensation de coup de poignard au niveau du stermum. Et dés que j'en reprends les douleurs disparaissent et croyez moi ce n'est pas spychologique. Je supporte très bien mes deux comprimés par jour, je conduis  , je suis cadre et responsable d'une équipe et j'ai 3 enfants.
Le rivotril contrairement à tout les autres traitements que j'ai pu tester au centre anti douleur du CHR de Lille auprès du Professeur Blond n'ont rien donnés.
 

Hors ligne letetra

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #24 le: 10 décembre 2013 à 21:00:48 »
Bonsoir,
Je prenais du rivotril
J'ai arreté avec leur nouveau protocole
Effets;
Douleurs en moins, sommeil profond
Dangereux si on conduit, ça shoute vraiment donc méfiance
letetra

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #23 le: 29 décembre 2012 à 14:12:16 »
Ce qui a tuer le Rivotril facile, c'est "L'ABUS" Et ceux qui paient les conséquences de ces excès, ce sont les utilisateurs qui on besoin. Pourquoi les Français sont les plus gros consommateur d'antidépresseur ? Par ce qu'il sont GRATUIT ??!! Et combien de temps va durée cette mascarade ??? La sécurité social vas mal et pour cause, personne ne veux mettre la main au porte monnaie et en outre on veut le beurre, l'argent du beurre et attention le meilleur du meilleur !! Un jour viendra ou il y aura des gens qui auront les moyen de ce guérir et les autres qui auront des douleurs gratuites. C'est malheureux à dire mais à trop en vouloir on n'est en train de tout perdre, ajouter à cela les abus et tous ce qui est facile d'accès, et on obtient une sécurité social bien malade qui par manque de moyen va tout doucement mourir. Est-ce que les utilisateurs de ce SUPER système vont au fil du temps apportés un peu d'oxygène, ou à coup d'antidépresseurs, d'antibiotique, de médicamentation inutile allons-nous épuisé la vache à lait. A ce jour il n'y rien d'établi mais dans un avenir proche je pense que l'on vas regretté d'avoir été trop gourmand. A chacun de bien ou mal prendre cette vérité mais sachez qu'il n'y a rien de personnel, chacun veut le meilleur pour soi-même et je ne suis guerre différent des autres...

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #22 le: 27 décembre 2012 à 12:41:47 »
Bonjour,
 
Je prends chaque soir 2 comprimes de 2mg de rivotril depuis 1986, je supporte très bien mais douleurs avaient disparues. Mon handicap est au niveau D4.
Depuis l'année derniere il est très contraignant de s'en procurer, obligé de passer par un neuro.
J'ai essayé de me seuvrer avec d'autres medocs mais sans succes, pour l'instant c'est le seul efficace.
Deplus il ne coute que 1,86€ alors que ceux que l'on me propose dépasse les 20€ sans compter les honoraires du neuro,et la visite mensuel chez le toubib, La SS a tout gagnée.
 
Bon courage

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #21 le: 22 décembre 2012 à 23:21:07 »
Je n'étais pas revenue ici depuis mon post de début décembre. D'abord merci pour toutes vos réponses ...
Puisque le sujet est le rivotril et qu'il est dit dans le long texte sur les différents traitements qu'il était le médicament le plus prescrit dans les douleurs neuropathiques mais qu'aucune étude n'avait jamais éré réalisée, j'espère que son retrait est le signe qu'une étude a été démarrée ... Qu'est-ce qu'une ordonnance sécurisée ?
Par ailleurs, je n'ai pas compris grand'chose au schéma qui figure dans ce texte ... je dois être un peu nunuche ... ?
Par rapport aux effets secondaires, je confirme que le besoin de dormir dans la journée et la perte de la mémoire sont bien réels pour moi aussi. J'arrive à m'endormir debout, sur mon verticalisateur .!!.!... J'ai un traitement de cheval depuis longtemps qui associe du lyrica, du liorésal, du cymbalta et le soir du seresta. Ce qui m'inquiète le plus est la perte de mémoire.
Pour les autres méthodes plus naturelles, je pense que chacun peut chercher celle qui lui convient. Si une marche c'est parfait ... Si elle aide c'est très bien ... pour ma part j'ai tenté l'hypnose, mais ma première tentative a été un échec ... Je suis bien d'accord que nous cherchons tous à être le mieux possible avec le moins de médicaments possible, non ? Si au moins, un seul suffisait pour nous soulager des ces horribles douleurs, moi je le goberai les yeux fermés et en disant merci ..
Ceci dit je vous souhaite à tous un très bon Noël,
 
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Re : RIVOTRIL
« Réponse #20 le: 16 décembre 2012 à 00:14:31 »
Il m'en faut un petit peu plus pour me vexé  :lipsrsealed: Il me semblé juste, de faire la différence entre "incomplet et apporté une précision" mais comme tu dis: Chacun sont truc, l'important c'est que qui que ce soit trouve son remède pour lutter efficacement contre les douleurs.

Passe de bonne fête de fin d'année (sans douleurs)  :wink:
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Re : RIVOTRIL
« Réponse #19 le: 14 décembre 2012 à 14:03:39 »
Ne te vexe pas , j'apporte une précision c'est tout.

L'approche globale et multidisciplinaire est un peu pompeux pour masquer
la plupart du temps l'impossibilité de résoudre ce problème.

superman aux etats unis fait intervenir un docteur qui apprends aux gens à accepter la douleur
moi je préfère leur apprendre comment la combattre efficacement.

Chacun ses trucs.


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Re : RIVOTRIL
« Réponse #18 le: 13 décembre 2012 à 18:02:47 »


Le but de ma réponse était d'indiquer les diverses thérapies existantes.  L'acupuncture n'est pas le sujets principal de ma réponse mais elle à été abordé:

-Compte tenu de la chronicisation fréquente de ces douleurs, une approche globale et multidisciplinaire est indispensable. Les approches non médicamenteuses sont variées. Il s’agit de l’approche cognitivo-comportementale, de la relaxation, de l’hypnose, de l’acupuncture…

Tu as apportés les précisions qui te semble importante mais ce n'est par pour autant que mon texte est incomplet.

Bonne soirée,
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Re : RIVOTRIL
« Réponse #17 le: 13 décembre 2012 à 17:28:58 »
Ce texte est incomplet :

Au chapitre acupuncture il manque un détail qui a son importance !!

L'acupuncture stimulée par ondes millimétriques :

Je l'utilise depuis 2 ans je pense et pour moi ça marche, l'intérêt supplémentaire est qu'il n'y a pas
d'aiguilles et que c'est sans douleurs.

Le deuxième intérêt est que cela permet de stimuler les muscles insensibles et de retrouver par la des sensations.

Je pense qu'utilisé très tôt après l'accident cela permettrait même des progrès spectaculaires.

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #16 le: 09 décembre 2012 à 18:40:54 »
Pour faire la lumière sur les douleurs neurologiques quoi de mieux qu'un récapitulatif des divers traitements thérapeutiques (il y a beaucoup à lire mais c'est assez explicatif)

TRAITEMENT DES DOULEURS NEUROPATHIQUES

Introduction

Les douleurs neuropathiques sont aussi appelées douleurs neurogènes ou par désafférentation. En rhumatologie, elles sont en général dues à une lésion nerveuse périphérique. Leur diagnostic est parfois difficile en cas de douleurs mixtes associant une douleur neuropathique et une douleur nociceptive. La sémiologie peut être motrice, sensitive ou sensitivo-motrice. Ces douleurs passent souvent inaperçues et leurs caractéristiques sont rarement abordées avec le patient (brûlures, fourmillements, décharges électriques…) L’évaluation et la prise en charge nécessitent une approche globale, selon le modèle bio-psycho-social. En effet, il s’agit de douleurs qui se chronicisent souvent.

Le traitement des douleurs neuropathiques associe des traitements médicamenteux et non médicamenteux. Il nécessite d’informer le patient, de lui expliquer les mécanismes de la douleur et surtout de le rassurer.

Traitements médicamenteux

Les antalgiques de palier 1 et 2 et les AINS sont en général inefficaces. L’efficacité des autres traitements est en général modérée avec un tiers de répondeurs versus placebo. Cette efficacité dépend peu de l’étiologie douloureuse.

La plupart des études ont été effectuées dans la neuropathie diabétique et la douleur post-zostérienne. Les règles générales de prescription sont : une titration par paliers de plusieurs jours selon l’efficacité et la tolérance, une durée de traitement d’au moins 6 mois, une prise en compte des comorbidités avec une monothérapie en première intention.1,2

Les antalgiques

• TRAMADOL

Le tramadol du fait de son action monoaminergique et opoïde a montré une certaine efficacité (aux doses de 300-400 mg/jour) sur les douleurs des polyneuropathies et aussi sur la douleur post-zostérienne. Il est préférable d’éviter d’associer le tramadol à fortes doses avec des antidépresseurs agissant sur la recapture de la sérotonine, du fait du risque de syndrome sérotoninergique.3,4

• OPIACES

La douleur neuropathique peut être améliorée par les opioïdes de palier 3 à des posologies élevées. Des études contrôlées ont montré une efficacité de la morphine, de la méthadone et de l’oxycodone dans les douleurs neuropathiques du diabète, du zona, et du membre fantôme, à des posologies de300 mg/jour de morphine. Cependant, le recours aux opiacés dans le traitement des douleurs non cancéreuses nécessite des précautions. Il ne s’agit donc pas de traitements de première intention.5

• ANTIDEPRESSEURS

L’efficacité des antidépresseurs tricycliques est bien documentée dans la littérature dans le traitement des douleurs neuropathiques. L’amitriptyline Laroryl et l’imipramine Tofranil ont l’AMM dans les algies rebelles, l’imipramine

Tofranil et la clomipramine Anafranil dans les douleurs neuropathiques de l’adulte. Les études (de faible puissance) ont montré un NNT (Number Need to Treat) moyen de 2,7 pour obtenir un soulagement de 50%. Ceci suggère en effet une bonne efficacité. Cependant le NNH (Number Need to Harm) est de 3,4 soulignant la mauvaise tolérance de ce traitement. L’effet antalgique, apparaît en quelques jours. La posologie de départ est faible (10 à
25 mg/j d’amitryptiline par exemple) et nécessite des précautions chez le sujet âgé. On augmente progressivement la posologie, habituellement jusqu’à 50 à 75mg/jour.6,7,8

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ISRNA) sont une bonne alternative aux tricycliques compte tenu des effets secondaires de ces derniers. Plusieurs études contrôlées ont confirmé l’efficacité de la venlafaxine Effexor à des posologies plus élevées que pour le traitement de la dépression (150-225 mg/jour) et de la duloxétine (60-120 mg/jour). La duloxétine a l’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les neuropathies périphériques du diabète chez l’adulte. Une étude comparative a montré davantage de répondeurs à l’imipramine qu’à la venlafaxine.7,8

Au total, les tricycliques sont les antidépresseurs les plus efficaces mais les moins bien tolérés. Les inhibiteurs mixtes de la recapture NA/5HT (ISNRA) telle la venlafaxine et la duloxetine sont modérément efficaces mais mieux tolérés.

Enfin, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine sont peu, voire pas efficaces, mais bien tolérés (fluoxétine).

Les antiépileptiques

La plupart des antiépileptiques ont une bonne efficacité sur la douleur neuropathique.4,7,8,9,10,11

La gabapentine Neurontin (AMM : douleur neuropathique périphique) et la prégabaline Lyrica, (AMM : douleurs neuropathiques périphériques et centrales), ont fait la preuve de leur efficacité, dans les douleurs post-zostériennes et la douleur neuropathique du diabète. Ces molécules améliorent aussi le sommeil et la qualité de vie.11 Leur efficacité a également été rapportée dans les douleurs du syndrome de Guillain-Barré, du membre fantôme et les douleurs neuropathiques du cancer (gabapentine) ainsi que les douleurs d’origine médullaire (gabapentine, prégabaline). Il n’y pas d’étude comparant les deux molécules. La posologie moyenne efficace de la gabapentine est de 1800 mg et de la prégabaline de 300 à 600 mg/ jour (efficacité dose-réponse).10 D’après Finnerup 2005 et Attal 2006, le Number Need to Treat (NNT) pour obtenir un soulagement de 50% des douleurs neuropathiques est d’environ 4 pour la gabapentine et la pregabaline (études de grade méthodologique A).7,8

L’oxcarbazépine Trileptal est efficace sur la névralgie faciale et à une moindre mesure dans la douleur neuropathique du diabète (une étude avec résultats modeste et deux études négatives).9

La lamotrigine Lamictal (200-400 mg/jour) a fait la preuve de son efficacité dans les neuropathies douloureuses du diabète et les douleurs de l’AVC. Ce médicament a cependant des risques rares mais graves d’allergie (syndrome de

Lyell, épidermolyse). Il n’a pas l’indication dans la douleur neuropathique.

Le clonazépam Rivotril est l’un des antiépileptiques les plus prescrits dans les douleurs
neuropathiques en France. Cependant, aucune étude n’a jamais montré son efficacité dans le traitement de ce type de douleurs. Il est en général prescrit pour ses propriétés hypnotiques et anxiolytiques.

La carbamazépine Tégrétol a l’AMM dans le traitement des douleurs neuropathiques. C’est un traitement très utile de la névralgie faciale. Du fait de ses effets indésirables, son utilisation se limite à cette indication.

Au total, la gabapentine et la prégabaline sont les antiépileptiques les plus étudiés dans cette indication et ont une bonne sécurité d’emploi. La carbamazépine et l’oxcarbazépine sont utilisés uniquement dans la névralgie faciale et la lamotrigine a une efficacité variable.

Les anesthésiques locaux

Les anesthésiques locaux ont une efficacité sur les douleurs neuropathiques. L’efficacité de la lidocaïne en topique a été rapportée dans la douleur post-zostérienne et pour les douleurs nerveuses périphériques avec allodynie. Des patchs de lidocaïne à 5% sont disponibles en France sur ordonnance.12

La capsaicine

La capsaïcine, extrait du paprika, est efficace dans la douleur post-zostérienne et les douleurs post-chirurgicales du cancer. Cependant, elle induit des brûlures en début de traitement qui peuvent être responsable d’arrêts.13

Le cannabis

Les cannabinoïdes (voie sublinguale) ne sont pas disponibles en France. Une étude contrôlée multicentrique a récemment rapporté leur efficacité sur les douleurs neuropathiques centrales de la sclérose en plaques.14

Les autres médicaments

D’autres traitements pharmacologiques ont été étudiés avec des résultats controversés, dans les douleurs neuropathiques (méxilétine, bupropion, clonidine, baclofène, kétamine, amantadine).

Les associations de traitements

Les associations de classes différentes d’analgésique sont possibles dans le traitement des douleurs neuropathiques rebelles. Il est important de réserver ces prescriptions aux équipes spécialisées et en seconde intention (gabapentine-morphine, gabapentine-venlafaxine…).15

Recommandations pour les traitements médicamenteux

En 2005 et 2006, des recommendations européennes ont été publiées.7,8,11 Celles-ci mentionnent que le traitement de première intention des douleurs neuropathiques, doit avoir fait la preuve de son efficacité et d’avoir un bon rapport efficacité/tolérance. Sur ces bases, l’équipe de N. Attal (Ambroise Paré, Boulogne) a proposé un algorithme thérapeutique pour le traitement de première et seconde intention des douleurs neuropathiques, notamment périphériques (Figure 1).7



Figure 1 : Stratégie thérapeutique dans les douleurs neuropathiques (traitements de première et seconde intention).7


Traitements non médicamenteux

Neurostimulation

• TENS

La neurostimulation transcutanée périphérique est un traitement largement utilisé par les spécialistes de la douleur pour les douleurs neuropathiques périphériques. Elle utilise la théorie du « gate control » en stimulant les grosses fibres sensitives, qui activent les interneurones inhibiteurs, qui inhibent à leur tour la conduction de l’influx douloureux par les fibres de la douleur (de petit calibre A delta et C). Deux modes de stimulation peuvent être utilisés ; le mode conventionnel et le mode acupunctural. L’indication idéale est une douleur limitée à un seul territoire nerveux périphérique, superficiel, aisément stimulable. En cas d’anesthésie (inefficacité) ou d’allodynie trop sévère (risque de douleur liée à la pose des électrodes) la neurostimulation est difficilement réalisable. En pratique, on prescrit la location du neuro-stimulateur et l’achat des électrodes. Le remboursement est lié à la prescription initiale par un centre de la douleur ou un médecin qualifié (capacité douleur). On apprend au patient à placer les électrodes autocollantes avec gel (en cas d’allergie on proposera des électrodes non autocollantes en ajoutant un gel de contact) et à les relier au neurostimulateur (comme une sorte de baladeur à mettre à la ceinture ou dans une poche de vêtement). On explique au patient comment augmenter progressivement l’intensité du courant (courant de haute fréquence et de faible intensité) jusqu’à ressentir des fourmillements ou des battements indolores dans la zone habituellement douloureuse. Ensuite, il est nécessaire d’évaluer avec le patient la technique et les résultats, assez régulièrement, surtout au début. L’efficacité optimale n’apparaît souvent qu’après plusieurs séances. On commence par 3 à 4 séances par jour de 30 à 60 minutes chacune.16,17 Les contre-indications sont la grossesse et l’existence d’un stimulateur cardiaque. Malgré l’utilisation large de cette technique, peu d’études dans la littérature ont confirmé son efficacité.18

• STIMULATION MEDULLAIRE

La stimulation médullaire est de moins en moins utilisée. Il s’agit d’une technique relevant de centres spécialisés. Cette méthode de stimulation renforce les mécanismes de
« gate control » et bloque la transmission des signaux douloureux dans le faisceau spino-thalamique.

Les indications sont la douleur neuropathique sévère, invalidante et rebelle au traitement médical bien conduit y compris la neurostimualtion transcutanée. L’indication privilégiée est la sciatique neuropathique. En pratique, une évaluation pluri-disciplinaire avec bilan neurophysiologique et consultation psychiatrique sont proposées. Une hospitalisation est nécessaire pour la mise en place sous anesthésie d’une ou deux électrodes percutanées. Les contre-indications sont un conflit disco-radiculaire en évolution, une toxicomanie, un sepsis, des troubles de la personnalité, la recherche de bénéfices secondaires.17,19,20,21

• AUTRES

Compte tenu de la chronicisation fréquente de ces douleurs, une approche globale et multidisciplinaire est indispensable. Les approches non médicamenteuses sont variées. Il s’agit de l’approche cognitivo-comportementale, de la relaxation, de l’hypnose, de l’acupuncture…22

Conclusion

En pratique quotidienne, il est important d’évoquer le diagnostic de douleur neuropathique qui peut passer inaperçu. En effet, il existe des traitements spécifiques efficaces. Les antalgiques classiques et les AINS ne sont pas efficaces. Les antidépresseurs tricycliques, la gabapentine, la prégabaline et les opiacés ont confirmé leur efficacité. La duloxétine, la venlafaxine, le tramadol, les patchs de lidocaïne et la capsaïcine ont montré une efficacité dans certaines indications. En revanche, les résultats sont contradictoires ou l’efficacité est faible pour les IRS, le topiramate, la lamotrigine et l’oxcarbazepine.

La hiérarchie des traitements médicamenteux et leurs associations ont fait l’objet de recommandations internationales. Les modalités pratiques nécessitent des précautions : titration par paliers de plusieurs jours selon l’efficacité et la tolérance, durée de traitement d’au moins 6 mois, prise en compte des comorbidités, monothérapie en première intention, évaluation régulière. Ces traitements médicamenteux s’inscrivent dans une prise en charge globale dans laquelle une information claire du patient est indispensable pour favoriser l’observance (explication de la douleur neuropathique, de sa cause, de son retentissement, intérêt des antidépresseurs, délai pour obtenir une antalgie, effets indésirables attendus…)

Les approches non médicamenteuses selon le modèle bio-psycho-social ont un rôle important à jouer compte tenu de la chronicisation fréquente de ces douleurs.
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Hors ligne Raph

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #15 le: 07 décembre 2012 à 15:19:10 »
Personnellement, j'ai fait une crise d'épilepsie après un arrêt progressif de ce médicament.

Hors ligne anneso

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #14 le: 05 décembre 2012 à 16:40:36 »
De ce que j en connais ça agit sur les douleurs mais passeur la spasticite c est un antidouleurs assez puissant mais qui endort pas mal ce n est pas un myorelaxant
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Hors ligne steph 74910

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #13 le: 05 décembre 2012 à 16:13:32 »
cela marche pour la spasticité rebelle?

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Hors ligne éric

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #12 le: 05 décembre 2012 à 12:24:01 »
en cas de grossse crise , il n y a que le rivotril qui me soulage
j essaye de gérer pour en prendre le moins possible
maintenant il faut passer par un neurolgue ,pour la prescription , encore une galère de plus pour organiser les rdv et tous le toutim,pour un médoc 

Hors ligne Sylviah

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #11 le: 05 décembre 2012 à 10:03:22 »
Mon mari en prends depuis son accident en 97 , à l'époque il avait 30 gouttes réparties dans la journée mais avec le retse du traitement il dormait presque toute la journée (cela a duré 3/4 ans). Depuis au fil du temps les médecins ont descendus la dose , là il est à 14 gouttes par jour ! Il a beaucoup moins de douleurs avec ce médicament , mais il est souvent fatiguée et avec ces autres médocs bien sa mémoire est vraiment altérée !
Mon mari a du rivotril sans difficulté mais il faut une ordonnance sécurisée !
Sylvia

Hors ligne fanchon

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #10 le: 05 décembre 2012 à 00:23:38 »
Bonsoir,
Je suis très heureuse en me réinscrivant sur le forum, de trouver un sujet sur le Rivotril, et ... étonnée aussi  que vous en preniez ... Comment faites-vous pour en avoir ? Pour moi, il a été retiré de la circulation fin 2011 ...
J'en ai pris pendant très longtemps, d'abord en goutttes (5) puis en cachets (1/2 soit environ 10g) le soir au coucher. Donc fin 2011, le médecin me l'a fait sevrer et rempplacer par du séresta, en me disant que c'est (à peu près) la même chose. Dur le sevrage ...
D'un coté je suis contente de ne plus en prendre (un poison en moins ...),  d'un autre depuis que je n'en prends plus, il se trouve que le niveau de mes douleurs (qui ont toujours été très intenses) a encore augmenté. Pour moi, à moins que l'on me démontre le contraire, le lien est quasi-évident. J'en ai parlé à tous les médecins que j'ai vu cette année, aucun n'a voulu m'en prescrire, même pas pour refaire un test.
Et si un médicament pouvait marcher sur nos douleurs neuro, même imparfaitement ? Je me prends à rêver ... Mais que dire alors du fait qu'on le retire de la circulation ?
J'aimerais beaucoup savoir si d'autres para/tetra ont une expérience de ce médicament ...
fanchon
 
 
 
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Re : RIVOTRIL
« Réponse #9 le: 30 octobre 2012 à 11:24:54 »
Bonjour a tous,

Je reviens vers vous car j'ai repris je vous demandais votre avis sur le Rivotril.

Et bien je l'ai recommencé depuis quelques semaines et c'est très positif !
J'ai trouvé le bon dosage et pour l'instant je prends 10 gouttes de 2,5mg tout les soirs et mes maux de jambes, surtout au niveau des chevilles se sont atténuées fortement.

Concernant mon mal de dos, il toujours présent mais moins.
Je viens de récupérer ma bonne chaise qui était une xième fois en réparation et dès demain, je me remet dedans, affaire a suivre....

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #8 le: 04 octobre 2012 à 11:09:27 »
Non car je me sens bien et je ressent tout ce qui ne va pas dans mon corp comme avant mon accident.
Il y a aussi le fait que ma chaise électrique est en réparation et que pour l'instant j'utilise ma précédente et ses mesures ne me sont plus adéquates.
A l'instant ou je vous parle, je n'ai aucune douleurs. Elles se manifestent la nuit et à ce propos, cette nuit j'ai incliné le dossier de mon lit un peu plus fort que d'habitude et c'était nettement plus agréable.

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Re : RIVOTRIL
« Réponse #7 le: 04 octobre 2012 à 11:05:38 »
tu est sur que toutes ces douleurs ne sont pas un signal de ton corps pour t'alerter ?
 
 
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Re : RIVOTRIL
« Réponse #6 le: 04 octobre 2012 à 10:59:37 »
moi je me souviens surtout c'est que c'est hyper fort et ca brule la langue (sensation de langue engourdie apres)
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Re : RIVOTRIL
« Réponse #5 le: 04 octobre 2012 à 10:36:46 »
Je viens de revoir mes notes concernant la dose que je prenais de 2001 à 2006. Je prenais 10 gouttes tout les soirs.
Je ne me souviens plus des effets positifs de médicaments mais par contre, à l'époque, je n'avais pas toutes ces douleurs.
Dans un autres temps, j'étais il est vrai, tout le temps fatigué mais je prenais aussi 4x300mg de Neurontin par jour.
Je vais essayer ce soir et on verra  :wink:

 

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