Auteur Sujet: Cellules souches et R&D  (Lu 269867 fois)

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Hors ligne dardaran

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #353 le: 22 janvier 2018 à 15:38:29 »

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Des chercheurs ont changé des cellules souches humaines en neurones sensoriels

C’est une première : des chercheurs affirment avoir réussi à transformer des cellules souches humaines en interneurones sensoriels. Une avancée remarquable qui pourrait bientôt changer la vie des personnes souffrant de paralysie.
Les interneurones sensoriels sont ces cellules que vous retrouverez dans la moelle épinière qui régissent le sens du toucher, et ainsi nous permettent de faire l’expérience du monde qui nous entoure. Or en cas de paralysie, cette faculté de sensibilité tactile peut être altérée, voire perdue. Ce sens unique façonne non seulement nos expériences de vie, mais contribue aussi à nous garder en vie. En effet sans ces cellules, nous ne pourrions percevoir le danger potentiel d’une poêle chaude ou d’une lame de couteau. En vue de redonner cette capacité de sensation à des personnes atteintes de paralysie, les chercheurs ont tenté de modifier des cellules souches humaines afin qu’elles deviennent des interneurones sensoriels. Couronnée de succès, cette expérience a par ailleurs été publiée dans la revue Stem Cell Report.Une précédente analyse avait exploré il y a quelques mois comment certaines protéines contribuaient au développement des interneurones sensoriels dans les embryons de poulet. Cette nouvelle étude, menée par les mêmes chercheurs, a donc repris le même processus en l’appliquant aux cellules souches humaines. Les chercheurs expliquent avoir ici ajouté des protéines (BMP4), qui établissent la structure de l’os avec une molécule de signalisation (acide rétinoïque), aux cellules souches embryonnaires humaines. Ce mélange aura permis de la création de deux types distincts d’interneurones sensoriels : les interneurones sensoriels dI1, qui nous aident à déterminer où se trouve notre corps par rapport à ce qui nous entoure dans notre environnement, et les interneurones sensoriels dI3, qui nous permettent de ressentir la pression.
L’équipe explique par ailleurs avoir également découvert qu’ils pouvaient créer le même mélange d’interneurones sensoriels en ajoutant des molécules de signalisation aux cellules souches pluripotentes induites. Ces dernières sont créées à partir des propres cellules du patient pour être ensuite « reprogrammées ». Cela pourrait donner aux chercheurs la possibilité de mieux explorer les traitements restaurateurs qui fonctionnent avec le corps des patients, et de réduire – voire d’éliminer – les rejets potentiels.
Le groupe est actuellement en train d’implanter de nouveaux interneurones sensoriels dI1 et dI3 dans la moelle épinière de souris pour comprendre si les cellules s’intègrent dans le système nerveux et deviennent pleinement fonctionnelles. Il s’agit d’une étape critique vers la définition du potentiel clinique de ces cellules. « C’est un long chemin », note Samantha Butler, principale auteure de l’étude. « Nous n’avons pas résolu comment restaurer le toucher, mais nous avons fait un premier pas important en élaborant certains de ces protocoles pour créer des interneurones sensoriels ». Les chercheurs espèrent ainsi que ces résultats pourraient s’avérer utiles dans le développement de thérapies réparatrices pour les patients atteints de paralysie.

source: http://sciencepost.fr/2018/01/chercheurs-forcent-cellules-souches-humaines-a-devenir-neurones-tactiles/
Date publication: 17 janvier 2018


G.



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Hors ligne gilles

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #352 le: 19 décembre 2017 à 12:43:13 »
oui, c'est très emballent, on s'approche de plus en plus d'une solution! :cool:
Modérateur sur www.buspirit.

Hors ligne dardaran

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #351 le: 18 décembre 2017 à 13:59:41 »
J'avoue que ce genre de nouvelle m'emballe plus que n'importe quelle autre recherche sur les exosquelettes et compagnie...
A propose d'Emballage,  Joyeuses fêtes de fin d'année!
Georges.
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Hors ligne TDelrieu

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #350 le: 15 décembre 2017 à 12:41:10 »
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Israël Sciences. Travaux de recherche sur les lésions de la moelle épinière.


6 décembre 2017


Une équipe de chercheurs dirigée par le Prof. Daniel Offen de l’Ecole de médecine de l’Université de Tel-Aviv, chef du laboratoire de neuroscience, et le Prof. Shulamit Levenberg du Technion, a réussi à réparer la moelle épinière sectionnée de rats paralysés, et à restaurer leurs sensations et leur capacité à marcher. La méthode, basée sur l’ingénierie tissulaire et l’implantation de cellules souches, devra attendre longtemps pour être employée sur des humains, mais les chercheurs sont convaincus qu’elle pourra dans l’avenir changer la vie de millions de patients paralysés.


La recherche a été publiée dans la revue Frontiers in Neuroscience.


Les lésions de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie irréversible en raison des dommages causés aux cellules nerveuses responsables de la communication avec les autres nerfs. Mais selon les chercheurs, même si des progrès significatifs ont été réalisés, les effets d’une moelle épinière totalement sectionnée n’ont jamais pu être inversés jusque là.


« C’est la première fois qu’on arrive à rétablir les sensations dans les membres et une capacité motrice complexe permettant la marche de manière significative, à l’aide de l’implantation de cellules souches, et ce en quelques semaines seulement », ont-ils indiqué.


La recherche s’est déroulée en quatre étapes. Tout d’abord, les chercheurs ont isolé des cellules souches adultes de la région des gencives, « car ce sont des cellules relativement faciles à produire et qui ont une capacité de différentiation flexible ».


La deuxième étape de l’expérience a utilisée une méthode d’ingénierie tissulaire développée par le Prof. Levenberg : les cellules ont été placées sur un échafaudage tridimensionnel, sorte de squelette fait de matériaux organiques sur lesquels le tissu peut se développer, qui guide la croissance des cellules souches et des neurones et donne au tissu un juste équilibre entre flexibilité et rigidité. Lors d’une troisième étape, basée sur les recherches du Prof. Offen, on a injecté aux cellules des facteurs de croissance qui les ont amenées à sécréter des protéines stimulant la régénération des cellules nerveuses. Enfin, dans une quatrième étape, les tissus artificiels une fois prêts ont été implantés sur la moelle épinière.



Source : http://www.israelvalley.com/2017/12/06/israel-sciences-travaux-de-recherche-lesions-de-moelle-epiniere/



Hors ligne TDelrieu

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #349 le: 07 décembre 2017 à 13:22:40 »
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Les cellules souches épithéliales peuvent traiter les lésions de la moelle épinière


30 novembre 2017


Selon l'Organisation mondiale de la santé, environ 250 000 à 500 000 personnes souffrent de lésions de la moelle épinière chaque année. Beaucoup de ces blessures sont dues à des causes évitables, telles que les accidents de voiture et les chutes.


Les lésions de la moelle épinière conduisent souvent à des troubles psychologiques, avec une estimation de 20 à 30% des personnes présentant des symptômes de dépression.


En outre, il existe encore divers obstacles auxquels les personnes handicapées sont confrontées dans la société moderne. Par exemple, les enfants ayant subi une lésion de la moelle épinière sont moins susceptibles d'aller à l'école et les adultes blessés sont confrontés à un taux de chômage plus élevé.


Atteindre un rétablissement significatif suite à une lésion de la moelle épinière est un défi continu. Cependant, dans une étude récente réalisée par Javier Ganz et ses collègues de l'Université de Tel Aviv en Israël, l'équipe de recherche a présenté un traitement prometteur des cellules souches chez la souris.


Ils ont utilisé des cellules souches de la muqueuse buccale humaine (hOMSC) intégrées dans la matrice de polymère pour aider à réparer les lésions de la moelle épinière.


Des recherches antérieures ont montré que les cellules hOMSC peuvent être modifiées pour fonctionner comme les astrocytes qui sécrètent des facteurs visant à induire la neuroprotection, la croissance cellulaire et la différenciation.


Les matrices de polymère sont un autre facteur crucial qui fournit un environnement où les cellules peuvent proliférer, se fixer et se différencier. Dans leur expérience, les chercheurs ont créé un polymère poreux biodégradable à partir de parties de copolymères connus comme PLGS et PLLA.


"PLGA a été choisi pour offrir une flexibilité, tandis que le PLLA a été choisi pour fournir de la rigidité", a déclaré M. Ganz dans un communiqué de presse.


Ganz et ses collègues ont émis l'hypothèse que la combinaison de cellules hOMSC avec un polymère PLGA / PLLA créerait un dispositif qui aide les rats à se remettre d'une lésion de la moelle épinière.


Les chercheurs ont découvert que 42% des rats traités par les cellules hOMSC étaient capables de soutenir leurs membres postérieurs et présentaient de meilleures capacités de marche au cours des trois premières semaines.


Bien que l'amélioration ait atteint un sommet après cinq semaines, les effets étaient suffisamment persistants pour durer jusqu'à la fin de l'expérience. Les souris traitées ont progressivement révélé des modèles de marche similaires à ceux des souris normales.


Pour examiner l'étendue de la reconnexion dans les zones lésées, les chercheurs ont utilisé des techniques telles que l'imagerie par IRM et les potentiels évoqués moteurs (MPE).


Dans leurs données d'IRM, il n'y avait aucun signe de reconnexion trois jours après la blessure dans tous les groupes. Cependant, il y a eu une reconnexion partielle au 56ème jour chez les rats traités par les cellules hOMSC.


Fait intéressant, les chercheurs ont constaté que les souris traitées avec seulement la matrice de polymère présentaient un moindre degré de récupération. Leurs résultats appuient d'autres études antérieures qui ont montré que les matrices de polymère seules pouvaient favoriser le rétablissement.


Les chercheurs ont également observé que les souris dans le groupe traité étaient soit sensibles ou insensibles au traitement. Ils pensent que la position de l'implant contribue à ces résultats distincts.


"Comme les exigences pour obtenir une récupération substantielle doivent encore être définies, des différences subtiles dans la matrice de polymère et sa position au niveau de la lésion dans la moelle épinière peut avoir sélectivement favorisé la restauration d'une partie, mais pas tout le système nerveux".


Bien que les résultats dans cet article ne résolvent pas les problèmes de lésion de la moelle épinière et ceux qui y sont associés, ils fournissent des méthodes prometteuses qui poussent à la nécessité de comprendre les mécanismes derrière le rétablissement.


Selon l'auteur principal de cette étude, Shulamit Levenberg, même s'il reste encore du chemin à faire avant que la recherche puisse être appliquée chez l'homme, les résultats de l'étude se dirigent vers une voie prometteuse.




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 :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Epithelial stem cells can treat spinal cord injury


November 30, 2017


According to the World Health Organization, approximately 250,000 to 500,000 people suffer from spinal cord injuries each year. A lot of these injuries are due to preventable causes, such as car crashes and falls.


Spinal cord injuries often lead to mental disorders, with an estimated 20-30 percent of those affected showing symptoms of depression.


In addition, there still remain various obstacles that people with disabilities face in modern society. For example, children with spinal cord injuries are less likely to attend school, and adults with the injury face a higher rate of unemployment.


Achieving significant recovery from spinal cord injuries is a continual challenge. However, in a recent study done by Javier Ganz and colleagues from Tel Aviv University in Israel, the research team presented a promising stem cell treatment in mice.


They used human oral mucosa stem cells (hOMSC) embedded in scaffold matrix to help repair spinal cord injuries.


Past research has shown that hOMSCs can be induced to function like astrocytes that secrete factors aimed at enhancing neuroprotection, cell growth and differentiation.


Scaffolds are another crucial factor that provide an environment where cells can proliferate, attach and differentiate. In their experiment, the researchers created a biodegradable, porous scaffold out of equal parts of copolymers known as PLGS and PLLA.


“PLGA was selected to provide flexibility, whereas PLLA was chosen to provide stiffness,” Ganz said in a press release.


Ganz and colleagues hypothesized that combining hOMSCs with a PLGA/PLLA scaffold would create a device that helps rats recover from spinal cord injuries.


The researchers found that 42 percent of the rats treated with hOMSCs were able to support their hind limbs and showed improved walking abilities during the first three weeks.


Although the improvement peaked after five weeks, the effects were persistent enough to last until the experiment ended. The recovered mice progressively revealed similar walking patterns to those of normal mice.


To examine the extent of reconnection in the injured areas, the researchers used techniques such as MRI diffusion tensor imaging and motor evoked potentials (MEPs).


In their MRI data, there were no signs of reconnection three days after the injury across all groups. However, there was partial reconnection on the 56th day in the rats treated with hOMSCs.


Interestingly, the researchers found that mice treated with only the scaffold exhibited a lesser degree of recovery. Their results support other previous studies that demonstrated scaffolds alone can promote recovery.


The researchers also observed an on/off effect in the treated group, in which the mice were either responsive or unresponsive to the treatment. They believe that the implant position contributes to the distinct results.


“Since the minimum requirements for eliciting substantial recovery have yet to be defined, subtle differences in the scaffold and its position related to the spinal cord stumps may have selectively favored restoration of some but not all tracts,” the study said.


While the results in this article do not solve the problems of spinal cord injury and those associated with it, they do provide promising methods that urge the need to understand the mechanisms behind recovery.


According to the senior author of this study Shulamit Levenberg, even if there is still some way to go before the research can be applied in humans, the study’s findings are heading toward a promising route.




Source : http://www.jhunewsletter.com/2017/11/30/epithelial-stem-cells-can-treat-spinal-cord-injury/

Hors ligne farid

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #348 le: 09 novembre 2017 à 09:02:29 »
dans l'immediat,il ya la stimulation epidurale,c'est la ou l'espoir est plus grand car il ya des resultats probants,,les autres methodes therapeutiques risquent d'etre tres longues,le jour ou elles aboutiront ,on sera sous terre,,

Hors ligne DANIEL BERCHAT

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #347 le: 09 novembre 2017 à 08:05:21 »
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Hors ligne mick 74

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #346 le: 09 novembre 2017 à 07:51:39 »
http://www.lesaffaires.com/strategie-d-entreprise/pme/guerir-la-paraplegie-et-le-parkinson-une-pme-lavalloise-pourrait-detenir-la-solution/598477?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=pme_08-novembre-2017&oft_id=18691125&oft_k=NnoYWq59&oft_lk=PcT1mJ&oft_d=636457385236700000


  Pour garder ESPOIR    Il vont finir par trouver à réparer la moelle épinière beaucoup de pistes exploitées ( recherche sur les poissons zèbre, les queues de gecko ,  les cellules souches les implants électrique ect ,ect ) oui mais quand est-ce que l'on va remarcher   :confused: ?????? ,    :hein:!!!!!!!!! malheureusement il faudra attendre quelques décénies  :pleure: donc de l'espoir pour les jeunes   :179:  heureusement mais pour ceux et celles qui ont atteints la cinquantaine   :hein:   :sm31: ce n'est plus que du rêve hélas 




Hors ligne charlieboy

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Charlieboy
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Hors ligne TDelrieu

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #344 le: 28 avril 2017 à 10:47:19 »
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Publié le 27/04/2017


Cellules souches: la première opération de la rétine avec donneur


Les premières greffes à partir de cellules reprogrammées en cellules de la rétine ont eu lieu au Japon ces trois dernières années. Elles ouvrent la voie à la création d’une banque de cellules souches.


C’est une première mondiale. Des cellules de rétine obtenues à partir de cellules souches issues d’un donneur ont été transplantées dans la rétine d’un patient atteint de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette opération s’est déroulée mardi 28 mars à Tokyo au Centre de biologie du développement de l’institut Riken (Japon) et a été pilotée par l’ophtalmologiste Masayo Takahashi. Il ne s’agit encore que d’un essai clinique de phase 1: cette opération ne visait pas à guérir ce patient déjà trop atteint pour espérer retrouver la vue, mais plutôt à prouver que cette technique ne présente pas un danger immédiat pour la santé.


Cellules «remises à zéro»


«La prochaine étape de ces essais cliniques sera probablement de transplanter des cellules d’EPR chez des personnes qui n’ont pas encore perdu leurs photorécepteurs, pour voir si cela permet de sauvegarder ces neurones photosensibles et ainsi se traduire par une amélioration significative de la vision», explique Olivier Goureau, directeur de recherche à l’Institut de la Vision axé sur le développement de la rétine et les stratégies de thérapie cellulaire.


Des cellules matures de peau ont été retirées à un donneur anonyme puis «remises à zéro» pour revenir à leur état embryonnaire, devenant ainsi des cellules souches pluripotentes (c’est-à-dire capable d’évoluer en plusieurs types de cellules). Elles ont été ensuite à nouveau différenciées pour, dans ce cas précis, devenir des cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR), qui ont été implantées sous la rétine du patient. L’homme de 60 ans est ainsi la première personne au monde à recevoir une greffe de cellules de rétines issues de cellules souches pluripotentes induites (cellules iPS). Tous les autres essais jusqu’à maintenant avaient été réalisés avec des cellules souches embryonnaires humaines, qui ne s’étaient pas encore différenciées.


Une première opération trois ans auparavant


Une opération presque similaire avait été menée avec succès, il y a trois ans, dans les mêmes locaux, avec une patiente âgée de 77 ans et également atteinte de DMLA à un stade très avancé. Mais lors de cette opération, ce sont des cellules de rétine obtenues à partir de ses propres cellules, et non de celles d’un donneur, qui avaient été implantées. L’équipe japonaise a publié les résultats de cette approche «autologue» mi-mars dans la revue The New England Journal of Medicine.
Les chercheurs japonais ont ainsi implanté sous la rétine de la patiente un feuillet de cellules d’épithélium pigmentaires rétinien (EPR) différenciées. Cet épithélium - qui fait face aux photorécepteurs à l’intérieur du globe oculaire - est indispensable au bon fonctionnement de la rétine, notamment via l’absorption du surplus de lumière qui arrive à l’œil, mais également via l’évacuation des «déchets» présents dans la rétine.


Le dysfonctionnement et la dégénérescence progressive de cet épithélium de la rétine, correspondent au début de la DMLA, une maladie incurable et qui fait perdre la vision centrale.


Le succès de la chirurgie «autologue»


Une année après la chirurgie, l’acuité visuelle de l’œil traité chez la patiente de 77 ans ne s’était pas améliorée. C’était attendu cas d’autres zones de la rétine étaient déjà atteintes par la maladie, notamment les photorécepteurs chargés de transformer la lumière en signal électrique.


Mais sa pathologie ne s’était pas non plus aggravée, ce qui constitue le succès de cette opération. Les chercheurs notent qu’elle s’est tout de même dite «satisfaite d’une vision “plus brillante”, probablement due à l’ablation lors de l’opération de la membrane nécrosée».


«L’avantage évident de cette technique est qu’il n’y a pas de rejet de greffe, dans la mesure où nous sommes dans un processus autologue, autrement dit, une autogreffe, explique Olivier Goureau. Mais l’inconvénient c’est que cette médecine hyperpersonnalisée coûte plusieurs millions par patient.»


La compatibilité donneur-receveur


L’opération de la semaine dernière, avec les cellules d’un donneur, est donc une nouvelle avancée dans la recherche sur les cellules souches avec la possibilité de greffer des cellules issues de donneurs. Le but serait désormais pour l’équipe japonaise de créer une banque de cellules iPS pour traiter les différentes maladies (dont la DMLA). Une telle banque permettrait de disposer d’un «stock» de cellules souches accessible dès qu’un patient en aura besoin.

Une telle banque est imaginable au Japon car la population y est assez peu variée génétiquement: cinq à dix donneurs permettraient de traiter 30 à 50% de la population japonaise. L’équipe espère y parvenir d’ici à 2018.




Source : http://sante.lefigaro.fr/article/cellules-souches-la-premiere-operation-de-la-retine-avec-donneur

Hors ligne TDelrieu

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #343 le: 22 septembre 2016 à 10:57:58 »
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Vers des greffes de cellules avec donneur


21/09/2016


Une équipe japonaise a réussi à greffer à un singe des cellules souches issues d'un autre singe, en contournant le risque de rejet.
À Kyoto (Japon)




Prélever des cellules lambda chez un individu, les «reprogrammer» pour qu'elles se changent en cellules de rétine par exemple, puis les injecter dans l'œil malade d'un patient pour le guérir: des scientifiques de Kobe, au Japon, viennent de faire un pas supplémentaire vers ce rêve thérapeutique au potentiel énorme.


L'équipe du Centre de biologie du développement de l'institut Riken, pilotée par l'ophtalmologiste Masayo Takahashi, vient de démontrer dans la revue Stem Cell Reportsque des cellules souches pluripotentes induites (iPs pour Induced Pluripotent Stem Cells) produites à partir de cellules prélevées sur un singe peuvent être transplantées chez un autre singe, et ce sans phénomène de rejet.


Rappelons que les cellules iPs sont des cellules adultes, différenciées, qui ont été transformées en cellules pluripotentes, capables de redonner n'importe quel type de cellule de l'organisme. Comme si elles avaient remonté le temps pour revenir au stade embryonnaire. Mises au point en 2006 par le Japonais Shinya Yamanaka, ces cellules iPs lui ont valu en 2012 le prix Nobel de médecine.


À Kobe, Masayo Takahashi a testé pour la première fois chez l'homme ces cellules «rajeunies» pour soigner des patients souffrant de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). Des cellules de peau ont été reprogrammées in vitro en cellules iPs puis en cellules d'épithélium rétinien, lesquelles ont été greffées dans l'œil d'un patient en 2014.


Mais dans cet essai clinique, les cellules injectées proviennent de cellules prélevées chez le même patient, afin d'assurer une parfaite compatibilité immunologique. Une technique longue et coûteuse, car les cellules reprogrammées se développent à la même vitesse que les cellules normales et le patient doit attendre plus d'un an avant d'être greffé.


Pourquoi donc ne pas accélérer le processus en pratiquant des allogreffes, c'est-à-dire en collectant chez les uns pour administrer chez les autres? «L'objectif est de créer des banques de cellules iPs qui pourraient être transplantées chez tous ceux qui en ont besoin», confirme Sunao Sugita, coauteur des travaux publiés dans Stem Cell Reports. L'équipe assure être en mesure de gérer les risques de tumeurs induites par les cellules souches grâce à une sélection drastique des cellules iPs. «Les problèmes majeurs à surmonter lors des transplantations de cellules issues d'un autre individu sont les réponses immunitaires et le rejet des tissus.»


Pour y remédier, l'équipe du Riken s'est jouée du système qui permet à l'organisme de reconnaître ses propres cellules et de les distinguer des cellules d'autrui, baptisé CMH (complexe majeur d'histocompatibilité) ou HLA (Humans Leucocyte Antigen) chez l'homme. «Pour schématiser, ce sont des molécules exprimées à la surface de la cellule qui, tels de petits drapeaux, signalent s'il s'agit ou non d'une cellule du soi, explique Christelle Monville, professeur à l'université d'Évry-Val-d'Essonne et responsable d'une équipe de recherche sur les rétinopathies dans le laboratoire I-Stem. Les scientifiques de Kobe ont sélectionné des cellules qui exprimaient à leur surface des molécules communes avec d'autres individus et donc a priori compatibles.» Et l'allogreffe réalisée chez des singes fut un succès.

De quoi lancer l'étape suivante: celle de la mise en place de banques de cellules iPS prêtes à l'emploi et utilisables par tous.




Source : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/09/21/25425-vers-greffes-cellules-avec-donneur

Hors ligne dardaran

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #342 le: 04 août 2015 à 16:56:58 »
La ville de New York (USA) a récompensé 9 équipes de recherche qui travaillent sur les LME. Une prime de 5,7 millions leur a été distribuée.

Le lien: http://www.washingtontimes.com/news/2015/aug/4/57m-awarded-to-ny-teams-researching-spinal-cord-in

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Hors ligne kris0637

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #341 le: 10 mars 2015 à 08:24:37 »
Merci beaucoup pour les articles !!!

Hors ligne patrickp

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les cellules souches , ce que vous avez tjrs voulu savoir ...
« Réponse #340 le: 03 janvier 2015 à 12:03:54 »

La lettre du Professeur Joyeux
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La Lettre du Professeur Joyeux est un service d'information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. [/color]Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement (vous pouvez vousdésinscrire en vous rendant ici).

Que faut-il penser des cellules souches ?Un important business se construit autour des cellules souches. Des brevets sont en cours. Des compléments alimentaires coûteux faciliteraient la formation, « la sécrétion, la circulation, la migration de ces cellules jusqu’aux tissus et organes y compris la peau ». Que faut-il en penser aujourd’hui, en sachant que les informations actuelles sont susceptibles d’évoluer ?

Que sont et à quoi servent les cellules souches ? Ces compléments qui les stimuleraient sont-ils vraiment utiles ? Si la réponse est positive, sont-ils nécessaires chez les bien-portants pour qu’ils ne tombent pas malades ? Et chez les patients atteints de cancer, en cours de traitement ou dans les années de surveillance, les cellules souches sont-elles vraiment utiles pour éviter la récidive ?

Les questions sont si nombreuses que nous les traiterons en deux lettres successives. Cette première lettre explique les fondamentaux à connaître pour comprendre les cellules souches.

La semaine prochaine, je traiterai de façon plus précise des espoirs thérapeutiques, c'est-à-dire de guérison, liés aux cellules souches, y compris ce que vous pouvez faire aujourd'hui, dans votre vie quotidienne, pour mieux profiter du potentiel de régénération de ces cellules qui sont en vous.

Qu'est-ce qu'une cellule souche ?Nous avons vu dans une lettre précédente le feu d’artifice des cellules de notre corps qui ont des durées de vie fort différentes. Les globules blancs vivent une semaine, les rouges 120 jours, les cellules de l’estomac une année comme celles du foie, celles de l’intestin 2 à 5 jours, 2 à 3 mois pour la prostate, 10 ans pour les cellules des os… Cette symphonie cellulaire en permanente évolution peut nous amener à un siècle de vie, peut-être plus, avec ses joies et ses misères de santé.

Remarquons au passage que nous ne sommes vraiment conscients de notre santé que lorsque nous tombons malade. Un ami me disait « j’ai compris à quoi servaient ma main droite et mes dix doigts seulement lorsque j’ai dû être plâtré ». On peut en dire autant de chacun de nos organes.

Quand chaque cellule a fini sa vie, elle entre en apoptose [1], comme nous y entrerons certainement centenaire ou plus, si nos conditions et modes de vie sont ajustés à notre propre biologie.

Une cellule souche est une cellule originelle capable de se multiplier, elle appartient à un organisme en construction, animal, humain ou végétal qui devient multicellulaire. Elle est à l’origine indifférenciée (ne ressemble à aucune cellule particulière). Elle peut donc se différencier en cellules distinctes pour construire l’organisme dans lequel elle évolue et appartenir à tel ou tel tissu ou organe du vivant. Les chercheurs parlent d’« échafaudages » qui maintiennent les cellules en place.

Au tout début de notre vie, quand le spermatozoïde de notre père a rejoint l’ovule de notre mère (dans le corps maternel ou dans une éprouvette), nous sommes la première cellule souche embryonnaire, apte à devenir progressivement un organisme tout entier qui s’échafaude jour après jour. Cela est vrai pour les plantes, pour les animaux, cela est vrai aussi heureusement pour l’homme.

Les cellules souches embryonnaires (CSE) et la croissance embryonnaireL’œuf humain puis l’embryon est porteur de cellules immatures capables de se transformer en n’importe quel tissu de l’organisme. On parle de cellules souches embryonnaires (CSE). C’est le petit corps embryonnaire qui en possède le plus. Elles sont dites totipotentes, issues des premières divisions de l’ovule fécondé, devenu œuf humain.

Les cellules jusqu’au 8e jour de vie sont capables de s’orienter vers tous les types cellulaires de l’organisme, individu en construction selon ses besoins. Evidemment, de nombreuses molécules fabriquées par l’embryon, en particulier hormones et facteurs de croissance, sont nécessaires à cette construction. La maman envoie par le cordon ombilical les matériaux nécessaires qui viennent de son alimentation et ont traversé sa barrière intestinale. Par voie sanguine, ils traversent la plaque du placenta pour aider l’enfant à se construire, lequel – ne l’oublions pas – a un groupe sanguin différent de celui de sa maman.

Au fur et à mesure de la croissance, après le 8e jour, les CSE perdent leur totipotence et deviennent pluripotentes. Elles se transforment ensuite en cellules du sang, cellules nerveuses, cartilagineuses et osseuses, cardiaques, urinaires, digestives, cutanées, musculaires… participant activement à la construction du fœtus et du futur bébé à naître.

Les effets délétères de certains traitements pris par la mère pendant la croissance embryonnaire nous ont indirectement beaucoup appris quant à la construction embryonnaire et fœtale. Par exemple, le désastre de la Thalidomide [2]. Ce «médicament utilisé durant les années 1950 et 1960 comme sédatif et antinauséeux, notamment chez les femmes enceintes » s’est révélé être un médicament anti-angiogénique – donc antifacteur de croissance –, bloquant la construction de vaisseaux des membres. D’où les arrêts de construction d’un membre pendant la vie intra-utérine. Ainsi sont nés des enfants sans membres ou avec des membres très courts. Un seul comprimé pris au début de la grossesse suffisait à causer des dommages irréversibles aux embryons.

Il faut donc toujours être prudent avec les médicaments, surtout chez une femme enceinte aussi bien que chez un couple (père-mère) qui prépare une grossesse. Trop souvent, les médicaments n’ont pas été correctement testés chez l’animal, d’abord au plus proche de l’homme, et encore plus avec les manipulations génétiques. C’est malheureusement trop souvent ce qui se passe avec les nouvelles molécules qui sont testées de plus en plus chez le petit animal très éloigné de l’humain, et aussi chez l’humain avec trop souvent le feu vert des comités d’éthique.

Le retour en arrière des CSE devenues matures

Les chercheurs nous ont appris assez récemment que toute CSE en cours de transformation en cellule mature est capable – dans des conditions très spéciales de laboratoire – de revenir en arrière en perdant sa différenciation pour redevenir une cellule souche. On induit cette transformation. Il s’agit de iCSE (CSE induites).

Evidemment, utiliser de telles cellules pose aux scientifiques des problèmes éthiques majeurs, car pour les exploiter, on est obligé de détruire l’embryon humain qui possède tout le potentiel d’une personne humaine. Que faire : accepter de détruire ou se le refuser par respect de la personne humaine dans ses débuts ?

Le doute a été instauré par les scientifiques eux-mêmes poussés par les politiques. En 1983, le premier président duComité consultatif national d’éthique des sciences de la vie et de la santé, le Pr Jean Bernard (1907-2006) a été nommé par le président de la République. Le célèbre hématologue fit rapidement un distinguo subtil et dangereux entre lapersonne potentielle, l’embryon, et la personne humaine née d’un corps féminin.

Ce distinguo fait que la personne potentielle [3] ne serait pas encore humaine. Pourtant si c’est un amas cellulaire, il ne faut pas oublier qu’il a tout le potentiel pour devenir un beau vieillard centenaire. Est-il alors une personne, ou n’est-il personne ?

Les scientifiques se disputent encore sur ce sujet. Pourtant, l’homme de la rue trouve très vite la solution. En effet , quelle différence y a-t-il entre la première cellule que nous avons tous été et toutes les étapes de notre vie, œuf humain 7 jours, embryon 2 mois, fœtus 4 mois de plus [4], puis enfant viable dès le 6e mois de grossesse, et enfin l’enfant né qui se développe jusqu’au plus grand âge ?

Evidemment, si l’on considère que l’embryon n’est pas une personne humaine, on s’en sert comme objet d’expérience et cela peut durer toute la vie. C’est ce que certains ont en tête. Ils oublient les expérimentations réalisées par les zélateurs du national-socialisme allemand sur les juifs, les handicapés, les prisonniers… et aussi en Amérique sur des condamnés à mort.

Ceux qui acceptent ce point de vue considèrent d’abord la dépendance de l’œuf ou embryon humain : il a besoin évidemment d’un corps maternel pour se développer. Cette dépendance qui dure le temps de la grossesse et toute la petite enfance, on la retrouve différemment au grand âge.

Pour moi comme pour beaucoup de mes collègues qui n’osent pas trop s’exprimer sur ce sujet, l’être humain, quel que soit son âge et son état, ne peut être objet d’expérience ou de marchandisation. N’oublions pas que nous sommes dépendants tout autant, mais de manière différente, les trois premiers jours de notre vie que les trois derniers.

Les risques de cancer après implantation de cellules souches embryonnaires

Les chercheurs nous apprennent aussi que ces cellules embryonnaires, redevenues souches, implantées dans un organisme d’enfant ou d’adulte, ont un grand potentiel de cancérisation. Voilà le problème, pour l’instant non résolu, l’obstacle majeur.

Malgré les multiples réticences éthiques, de nombreux laboratoires dans le monde ne se sont pas gênés pour avancer dans ce sens chez l'humain – toujours en quête d’un prix Nobel ! Avec des moyens importants, ils ont utilisé les CSE et n’ont obtenu aucun résultat probant en matière de santé publique, pas plus chez l’animal que chez l’homme.

Nous ne pouvons pas croire qu’il soit plus coûteux d’utiliser des CSE animales plutôt que celles d’origine humaine que certains veulent à tout prix récupérer d’embryons congelés dits « sans projet parental » qui seraient gratuitement « donnés » à la science pour faire n’importe quoi ! L’homme n’est pas un animal même si ce dernier aura bientôt des droits !

La science a donc ses propres limites. Elles rejoignent l’éthique, c’est-à-dire le respect de la personne humaine avec laquelle on ne peut pas faire n’importe quoi.

Des cellules souches adultes (CSA) : des découvertes récentesC’est en 1981 que l’on a découvert des cellules souches dans un corps animal adulte, la souris, et en 1998 chez l’homme. Un corps adulte continuerait donc à fabriquer des cellules souches que les chercheurs sont parvenus à prélever, isoler et mettre en culture. Les travaux des chercheurs ont été à l’origine de prix Nobel en cascade.

Le prix Nobel de médecine 2007 pour la découverte des cellules souches adultes

Chez l’animal, c’est en 1981 que Martin Evans, généticien Britannique, avec ses collègues Oliver Smithies, généticien américain d’origine anglaise et Mario Renato Capecchi, généticien d’origine italienne, professeur de génétique humaine et biologie à l’Université de l’Utah, découvrent les cellules souches dans des organismes adultes (CSA). Ils ont obtenu vingt-six ans plus tard le prix Nobel de médecine.

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Chez l’homme, des cellules souches ont été découvertes en 1998 par l’Américain James Alexander Thomson et son équipe au Genome Center of Wisconsin à Madison.

Ce sont ces découvertes fondamentales qui ont permis d’imaginer la thérapie cellulaire. Il s’agit d’utiliser le potentiel des nouvelles cellules souches. Elles sont capables, dans un milieu de culture ou dans un tissu particulier, de prendre les caractéristiques de cellules environnantes, celles du tissu où elles s’implantent.

Le prix Nobel de médecine de 2012 pour deux pionniers, à 45 ans d’intervalle, qui transforment des cellules adultes en cellules souches

Le Britannique John Gurdon et le Japonais Shinya Yamanaka reçoivent le prix pour avoir découvert que « les cellules adultes matures peuvent être reprogrammées pour devenir pluripotentes », c’est-à-dire cellules souches. Cela signifie qu’à partir de cellules déjà différenciées, ils peuvent faire retourner ces cellules à l’état de cellule souches.

* John Gurdon, professeur de biologie cellulaire de l’université de Cambridge, découvre en 1962 que les cellules adultes de grenouille contiennent toutes les informations d’une cellule souche. Il remplace le noyau d’un ovule de grenouille par celui d’une cellule intestinale qui est donc bien différenciée. Il obtient un têtard bien vivant démontrant que l’ADN de la cellule intestinale contient encore l’information nécessaire au développement de la grenouille. C’est la base du clonage des mammifères. Il est le premier à élaborer le concept de reprogrammation cellulaire.

Notons au passage que la brebis Dolly [5] a été le premier mammifère cloné en 1996 à partir de cellules mammaires d’une brebis adulte, dont le noyau cellulaire a été transplanté dans l’ovule énucléé d’une autre brebis. Pas évident à comprendre, mais… Dolly est née le 23 février 1997, puis a été victime d’un vieillissement prématuré. Euthanasiée en 2003, elle nous a appris que son patrimoine génétique était déjà vieux de 6 ans à sa naissance. Prouesse scientifique certes, mais d’intérêt discutable. Au fond il n’y a pas grand intérêt à se faire cloner si l’on doit vieillir prématurément !

Des cellules adultes spécialisées peuvent donc être reprogrammées en cellules souches pluripotentes puis transformées en laboratoire pour être réorientées vers un des 200 types de cellules du corps humain.

*Shinya Yamanaka, ancien chirurgien orthopédique à Kyoto, directeur du Center for iPS Cell Research and Application et Directeur de recherches de l’Institut for integrated cell-material Sciences (iCeMS), confirme en 2006 la découverte de Gurdon en reprogrammant des cellules matures de souris en cellules souches pluripotentes immatures (iPS induced pluripotent stem cells).

Shinya Yamanaka, en collaboration avec Thomson, a donc pu obliger des cellules à faire marche arrière et à redevenir des cellules souches pluripotentes. Yamanaka avait observé préalablement que quelques gènes étaient impliqués dans ce processus. Encore fallait-il les activer comme il convenait. Les chercheurs ont alors testé différentes combinaisons. L’une d’entre elles, nécessitant l’activation de quatre gènes, s’est révélée fructueuse.

Pour les spécialistes : « Ils obtiennent des cellules souches embryonnaires à partir de cellules spéciales, les fibroblastes de la peau, par transformation génétique en utilisant un cocktail de gènes (Oct4,
SOX2, nanog et LIN28) impliqués dans le développement de l’embryon en utilisant des vecteurs viraux (retrovirus ou lentivirus). »

Ainsi ces équipes de chercheurs ont donc reprogrammé des cellules différenciées de la peau en cellules indifférenciées ou Cellules Souches Pluripotentes induites (CSPi ou iCSP).

Vers la médecine régénérative avec les cellules souches induites (iPS)En 2007, l’équipe de Yamanaka a reproduit ses expériences avec des cellules humaines et en 2008, dans un article publié dans la prestigieuse revue Science, il affirme que sa méthode de transformation génétique des cellules à l’aide d’un virus bien choisi n’a pas pour conséquence l’apparition de cancer. Cette affirmation est opposée au risque de transformation cancéreuse des cellules souches embryonnaires (CSE) qui seraient utilisées en pathologie humaine.

Il envisage alors l’usage en thérapeutique de sa découverte pour la régénération des tissus. Implantées dans le corps d’un patient, ces cellules iPS pourraient remplacer par exemple les cellules malades du cœur, du pancréas diabétique qui ne fabriquent plus ou pas assez d’insuline. On parle de médecine régénérative, la médecine de demain.

Ainsi peut-on rêver de remplacer un jour les organes défaillants par des nouveaux en pleine santé.

De nombreux obstacles doivent encore être franchis, car toute cellule mature ou différenciée ne devient pas pluripotente d’un coup de baguette magique. Les premières tentatives chez l’animal, ciblées vers le foie et l’œil, sont encourageantes. Elles permettront d’éviter le recours aux cellules souches embryonnaires qui, c’est démontré, ont un potentiel cancérigène non négligeable.

La peau qui est l’organe humain le plus grand se renouvelle sans cesse grâce à de nombreuses cellules différentes, cornées, nerveuses (pour assurer les différentes sensibilités à la chaleur, la piqûre…), mélaniques pour la pigmentation. Chez l’embryon, les cellules de la peau possèdent des CSN, cellules souches neurales qui ne sont pas responsables du renouvellement de la peau, mais de son système nerveux à l’origine de la sensibilité. Malheureusement, ces CSN peuvent dégénérer suite à des mutations et se transformer en tumeurs comme toutes les CSE.

La recherche est donc en pleine ébullition dans ce domaine. Nous verrons la semaine prochaine ce que vous pouvez espérer concrètement des cellules souches, et même ce que vous pouvez faire aujourd'hui pour renforcer votre santé.

Restons prudent cependant, car les cellules souches quelles qu’elles soient ne nous rendront pas éternels comme certains cherchent à nous le faire croire.

Bien à vous,

Professeur Henri Joyeux


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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #339 le: 25 février 2014 à 11:55:59 »
Voici une découverte très intéressante dont on a peu entendu parler !  :smiley:




Citer
Découverte : un nouveau type de cellules souches pluripotentes


Date : 27 avril 2010


Une équipe de chercheurs menée par le professeur Mari DEZAWA de l’université du Tohoku est parvenue à isoler et à cultiver un nouveau type de cellules souches pluripotentes, présentes dans la peau et la moelle osseuse des adultes. Baptisées MUSE (pour Multilineage-differentiating Stress Enduring Cells), ces cellules semblent avoir des propriétés particulièrement intéressantes pour de futures applications thérapeutiques.

Une cellule souche pluripotente est capable de proliférer et de se différencier en des types variés de cellules. Jusqu’à présent, on connaissait deux types majeurs de cellules souches pluripotentes : les cellules souches embryonnaires, dont l’utilisation fait l’objet de controverses éthiques, et les cellules souches pluripotentes induites, découvertes en 2007 par le professeur YAMANAKA de l’université de Kyoto et reprogrammées à partir de cellules somatiques adultes.

Découvertes par erreur

Les chercheurs ont par erreur mis en contact des cellules de peau humaine avec un enzyme capable de les dissoudre, mais ils ont constaté que certaines de ces cellules ont survécu. En les examinant, ils se sont aperçus que les cellules survivantes possédaient des marqueurs caractéristiques des cellules souches pluripotentes connues. Lorsque ces cellules ont été implantées à des souris, elles se sont différenciées selon l’endroit de la greffe en cellules nerveuses, en cellules musculaires, en cellules hépatiques...

Un taux de prolifération moins important

Selon l’équipe de recherche, les MUSE sont relativement rares (1 cellule sur 5000 dans la moelle osseuse). Par ailleurs, comparées aux deux autres types de cellules souches pluripotentes, les MUSE semblent avoir un taux de prolifération moins important ; contrairement aux cellules embryonnaires ou iPS qui peuvent se multiplier indéfiniment, elles ont cessé de se diviser au bout de deux semaines. En revanche, elles paraissent présenter moins de risques : des rats à qui ont été implantées des MUSE au niveau des testicules n’ont pas développé de tumeurs après six mois d’observations ; des cellules souches embryonnaires implantées au même endroit sont devenues cancéreuses au bout de huit semaines.

Les MUSE représenteraient donc une nouvelle possibilité très prometteuse pour le développement de la médecine régénératrice.


Rédacteur : Jean-Baptiste BOURDIN


Origine : BE Japon numéro 536 (23/04/2010) - Ambassade de France au Japon / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63123.htm




Source : http://www.science.gouv.fr/fr/actualites/bdd/res/3601/decouverte-un-nouveau-type-de-cellules-souches-pluripotentes/

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #338 le: 11 décembre 2013 à 13:26:51 »
Le reportage dure 1 heure mais c'est vraiment informel  :smiley: ET TRÈS INTERESSANT  :noel: :noel: :noel:

http://alarme.asso.fr/?p=1245
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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #337 le: 11 décembre 2013 à 12:47:26 »
c'est juste ... "très intéressant!!!" vraiment.

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #336 le: 11 décembre 2013 à 07:40:53 »
dardaran,

J'ai insérer la vidéo sur le site http://alarme.asso.fr/ -- :smiley: --> http://alarme.asso.fr/?p=1245

Merci pour le partage  :sm6:

Marc

:noel: (passe de bonnes fêtes...) :noel:
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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #335 le: 08 décembre 2013 à 12:28:15 »
bonjour,

sur la chaine ARTE il passe un reportage sur les cellules souches. C'est un reportage très complet et à jour.
Pour ceux qui habitent l'exagone, vous pouvez revoir ce reportage en allant sur le site de "ARTE 7". Pour le reste, comme pour la Belgique, malheureusement, le reportage n'est pas dispo. Cependant, si  quelqu'un pouvait nous suggérer comment y parvenir ce serait top.

Bon dimanche  à tous,

G.
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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #334 le: 30 octobre 2013 à 16:13:38 »
Gyzmo,

l’erreur vient du fait l'auteur a mis des "é"  dans le lien de son article.  Et le "é" est remplacé automatiquement par un code.  J'ai essayé manuellement de le corriger mais je n'y suis pas parvenu.

Je vais devoir faire appel à Snowden.

G.

T'embête pas !!  :wink:

Je vais ajouter l'article du premier lien car j'avais pas vue  :rolleyes:

Merci pour l'échange dardaran  :wink:
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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #333 le: 29 octobre 2013 à 13:01:24 »
Merci à vous deux pour avoir posté l'info ici et sur le site !  :smiley:

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #332 le: 29 octobre 2013 à 12:40:04 »
Gyzmo,

l’erreur vient du fait l'auteur a mis des "é"  dans le lien de son article.  Et le "é" est remplacé automatiquement par un code.  J'ai essayé manuellement de le corriger mais je n'y suis pas parvenu.

Je vais devoir faire appel à Snowden.

G.
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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #331 le: 28 octobre 2013 à 18:58:19 »
Merci Dardaran  :wink: J'ai inséré l'info sur le site  :smiley: (ton lien redirigé mal et je l'ai geler (supprimer)  :grin: mais si tu as l'exact je suis preneur !!!

L'article : http://alarme.asso.fr/?p=1089
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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #330 le: 28 octobre 2013 à 16:46:45 »
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Deux chercheurs récompensés pour leurs travaux sur la paraplégie

 Le Prix Schellenberg, qui récompense les travaux de chercheurs sur la paraplégie, a été remis mercredi soir à Genève à deux chercheurs, venus d’Italie et de Hollande. Les deux lauréats se partagent 150 000 francs pour financer leurs recherches

La Fondation internationale pour la recherche en paraplégie (IRP) a remis, mercredi soir à Genève, le Prix Schellenberg 2013, doté de 150 000 francs. Deux lauréats partagent cette distinction: les chercheurs hollandais Joost Ver­haagen (Institut néerlandais de neuroscience) et italien Tommaso Pizzorusso (Institut des neurosciences), qui ont fait progresser la compréhension des mécanismes bloquant ou activant la régénération de la moelle épinière après une lésion.

Le laboratoire de Joost Verhaagen cherche à stimuler la repousse des axones, sortes de câbles qui permettent aux neurones de communiquer entre eux ou de commander les muscles. «Nous cherchons à activer ou inhiber la sécrétion de molécules, qui, comme des panneaux de signalisation routière, vont permettre une repousse des axones coupés lors d’un accident», explique le scientifique.

Avancée rapide des travaux

Les travaux des deux chercheurs sont complémentaires puisque Tommaso Pizzorusso étudie lui aussi ces molécules. Mais le chercheur italien s’intéresse de son côté à leur rôle dans la plasticité cérébrale, constante adaptation des connexions neuronales à la base de la mémorisation. Une collaboration a été établie entre leurs laboratoires pour étudier le rôle de la «sémaphorine 3a», sorte de feu rouge bloquant la croissance des axones.

L’an passé, l’IRP avait récompensé une recherche très appliquée. Andreas Steck, président du comité scientifique de l’IRP, explique le choix des lauréats pour 2013: «Nous avons voulu primer des chercheurs du domaine fondamental car leur travail est primordial pour l’avancée de la recherche. Au vu de l’avancée rapide de ces travaux, nous aurons sans doute des résultats très importants dans les années qui viennent.»

lien:  http://www.letemps.ch/Page/Uuid/706f3500-3689-11e3-b035-4228bb9f4bf8/Deux_chercheurs_récompensés_pour_leurs_travaux_sur_la_paraplégie#.Um-cKBBUpQ5

date article: 17 octobre 2013

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Re : Cellules souches et R&D
« Réponse #329 le: 02 septembre 2013 à 17:14:57 »
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Création d’un mini-cerveau à partir de cellules souches…

Des chercheurs autrichiens auraient réussi à fabriquer in vitro un cerveau de la taille d’un petit pois à partir de cellules souches. C’est ce que révèle une étude publiée dans la dernière édition de la revue Nature.


Source: iH - Information Hospitalière
Date article : 02 septembre 2013
Lien article: http://www.informationhospitaliere.com/actualite-22180-creation-d-un-mini-cerveau-partir-cellules-souches.html

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